CONCLUSION
A la fin de notre tentative intersubjective
d'élucidation des rapports de l'Eglise catholique aux affaires publiques
congolaises, il sied d'en rappeler les axes épistémologique,
méthodologique, théorique et technique.
En effet, cette recherche qui a porté sur la
problématique de la laïcisation de l'Etat en RDC est une
étude appliquée aux rapports Eglise catholique - Etat Congolais
et a consisté à déceler la nature manifeste ou latente des
affinités sélectives entre le politique et le religieux ainsi
qu'à qualifier scientifiquement l'imbrication stratégique de ces
deux systèmes dans l'élan historique de
l'indifférenciation, de négation et de
complémentarité parcellaire.
La laïcité de l'Etat suppose la
séparation du domaine religieux de celui de politique à
défaut duquel il y a blocage à la modernité politique. Il
s'est avéré qu'au cours de leur histoire, l'Eglise catholique et
l'Etat congolais ont développé des relations où l'on a pu
observer tantôt l'interférence de l'Eglise dans le choix et la
conduite des politiques publiques, phénomène qui tire ses racines
dans l'Etat colonial et qui se répercute encore à nos jours,
tantôt l'hégémonie avortée de l'Etat congolais sur
l'Eglise.
Nous avons exactement découvert à la
faveur des données de terrain que les facteurs de l'osmose du religieux
et du politique en RDC sont d'abord historique à travers deux temps
à savoir le colonial et le post-colonial marqués par la
solidarité organique entre l'Etat congolais et l'Eglise ; ensuite
politique dans la mesure où l'Etat et l'Eglise ont
développé des visions contradictoires de la bonne gouvernance et
se sont mutuellement influencés ; enfin stratégique étant
entendu que l'Eglise reste affiliée à l'Etat et à la
politique pour la sauvegarde de ses intérêts et l'Etat
luimême se sert de l'Eglise comme instrument de la
gouvernementalité dans la quête de la légitimité et
du consensus social.
Nous avons en plus remarque, avec force illustration
dans le corps de ce travail ,l'interférence de l'Eglise dans le choix et
la conduite des politiques publiques et dans l'entretien d'une culture non
sécularisée guidée plus par la foi que par la raison, ce
qui est naturellement une entrave à la modernité politique en RDC
compte tenu de l'intégrisme, du conservatisme et du fondamentalisme
spirituellement entretenus au nom des valeurs spirituelles largement
inspirées par la cosmogonie juive incarnée depuis la nuit des
temps dans la bible.
De plus, nous avons conclu, à la faveur des
données recueillies et traitées, que l'imbrication du religieux
et du politique est fonction des variables historiquement têtues. Dans
cette perspective analytique, l'imbrication du religieux et du politique
remonte au contexte colonial où les domaines de l'Etat et de l'Eglise
étaient confus et complémentaires étant entendu que les
missions étaient
au service de la colonie avec la vocation
stratégique de subjuguer le colonisé tant au plan moral qu'au
plan physique.
L'héritage colonial de l'alliance
politique-religion a retenti plus fort lors de la bénédiction par
l'Eglise du coup d'Etat de 1965 :
`' C'est Dieu qui distribue l'autorité. Monsieur le
Président, l'Eglise reconnaît votre autorité, car
l'autorité vient de Dieu. Nous appliquerons fidèlement les lois
que vous voudrez bien établir. Vous pouvez compter sur nous dans votre
oeuvre de restauration de la paix à laquelle tous aspirent si
ardemment... ".198
Nous avons trouvé par ailleurs que la logique
du combat politique contre la colonisation, la conception des affaires
publiques, de l'autorité et du développement de la RDC a
été façonnée à l'aide des matériaux
moraux pertinemment missionnaires.
Nous avons remarqué par ailleurs que les
politiques investissent dans leurs relations avec l'Eglise en ce sens qu'ils
ont découvert en cette dernière un partenaire fiable dans la
conquête du pouvoir et de sa légitimation en fonction des
capacités fabricatrices des représentations qui enivrent
l'opinion par invocation tendancielle de l'évangile
stratégiquement inoculée aux vertus de canaille.
Il a été également
constaté que la faillite des institutions étatiques a mis en
exergue l'organisation des structures religieuses auxquelles tous vont recourir
constamment. Depuis lors les différents gouvernements qui se
succéderont vont-ils ménager les intérêts de
l'Eglise et solliciter fréquemment l'appui de sa hiérarchie en
maints domaines. En retour, les autorités gouvernementales accorderont
à maintes occasions, des largesses innombrables à l'Eglise : dons
divers, titres fonciers, dotations multiples. C'est donc à l'occasion de
la crise institutionnelle de la première république que l'Eglise
catholique s'est taillée des bretelles dans la peau fragile de la
société congolaise au nom de Dieu.
En RDC, l'Eglise est devenue, progressivement avec les
pertes fonctionnelles de l'Etat, un organisme de substitution qui renforce les
capacités de la société civile contre l'Etat mais pour
prendre en charge certains problèmes vitaux de la société
devant lesquels l'Etat a perdu de l'énergie.
Nous constatons à ce sujet que l'Eglise est
devenue pourvoyeuse d'emplois régulièrement
rémunérés pourtant chez l'Etat, tel n'est pas toujours le
cas. Ce qui dispense ce dernier de se doter d'un Etat fort-social étant
donné que l'emprise de la société civile est forte et
grande, et, par conséquent, l'Etat s'affaiblit. Ce qui témoigne
ensuite pour l'opinion ; soumission, fidélité, allégeance,
confiance et conscience, plus en faveur des institutions cléricales et
moins en faveurs des institutions publiques.
198 Assemblée plénière Episcopale,
Op. cit.
En dehors du cadre monopolisateur de la violence
physique légitime (Armée, Police, Cours et Tribunaux, Prison,
lois,...), l'Etat a déjà été défiguré
par l'Eglise au plan socio-économique.
L'implication non avouée mais réelle de
l'Eglise dans les affaires de la cité a fini par disqualifier la
neutralité de cette dernière et à la présenter
comme une victime expiatoire et absolutoire de la politique.
Par ailleurs, Stein Rokkan a montré que
l'Eglise catholique dans son élan hégémonique, apostolique
et universel a contribué au retardement de l'avènement de
l'Etat-nation.199
Max Weber a également avoué que
l'ascétisme puritain favorisait l'accumulation du capital pour dire que
l'éthique protestante était favorable à l'esprit du
capitalisme et par conséquent du marché et du
libéralisme.
Disons également que l'Eglise est une
mécanique totalisante de par son apostolisme et son universalisme. Elle
vise à contrôler les âmes, les esprits et les comportements.
En d'autres mots, il s'agit de ce que Harold Lasswell200 appelle
« père rédempteur >> ou le grand maître qui se
penche à l'oreille du petit garçon pour non pas l'informer mais
lui allouer des faits. Il n'y a pas information mais allocation. Ce qui fait
dire à Jean Lacouture201 qu' « un peuple qui ne se sent
concerné qu'en tant que témoin ou observateur ne peut jamais
progresser ou se transformer >> car les pratiques et les liturgies de
l'Eglise catholique congolaise font d'elle un maître qui procède
à l'enfantement du monde en entretenant l'obscurantisme, le
collectivisme spirituel et culturel, un mode de vision et de pensée
conforme à son hégémonie. Par conséquent, le peuple
n'a plus la conscience politique qui lui permettrait d'avoir une vision
rationnelle du politique mais plutôt développe une culture
politique d'emprunt irriguée par des croyances religieuses
importées et décalées par rapport à la scène
centrale de la culture.
Pour rappel, l'Eglise a conduit la main des
électeurs sur le bulletin de vote, favorisé une sorte de vote
collectif, communautaire. On aurait dit un vote catholique. Les individus
contrôlés moralement ont voté non pas selon eux-mêmes
mais plutôt selon le groupe, la communauté, etc. c'est donc ce que
nous avons appelé colonisation du choix ou expression politique
spirituellement surveillée qui empêche la participation
sincère et dénivelle sans freins la sécularisation
culturelle.
Pour rendre compte de cette prétention du reste
fondée, il suffit d'examiner l'obscurantisme que développe
l'Eglise notamment en prônant une communauté
199 S. ROKKAN, cité par D., CHAGNOLLAUD, Op.
cit., 3e édition, Paris, Dalloz, 2000, p.43.
200 Ibidem, p. 353.
201 Cité par R.-G., SCHWARTZENBERG, op.
cit., p. 357.
d'esprits, de pensée et d'action guidée par
la foi. A ce niveau, nous confirmons nos hypothèses.
Toutefois au plan de la prospective, nous
considérons non sans raison qu'en vue d'une requalification des rapports
stratégiques de l'Etat à l'Eglise, deux pistes méritent
d'être canonisées à des fins multiplicatrices de la
laïcité. Il s'agit de l'émergence d'un Etat subsidiaire et
de l'affranchissement des opinions par l'Eglise.
En ce qui concerne l'Etat subsidiaire congolais, Il
s'agit comme le voudrait Chantal Million Delsol202 d'un Etat minimum
fondé sur le principe de subsidiarité qui donne à la
société civile plus d'autonomie et permet à chaque
sphère d'activités de déployer au maximum ses
capacités. L'Etat ne peut intervenir que pour suppléer aux
déficits là où c'est nécessaire. Ceci suppose la
construction d'un modèle fédéral de gestion de
l'Etat.
A ce niveau, Nous postulons neuf mutations
structurelles pour que le retrait de l'Etat au profit des forces
conjoncturelles et structurelles de la société civile soit
créateur d'effets induits positifs et bénéfiques à
la communauté politique congolaise :
-le déplacement de la compétition
intra-étatique vers le domaine de la compétition commerciale ou
économique ;
-la convergence des modèles idéologiques de
l'Etat et de la religion sur le modèle anglo-saxon comme le voudrait
Stein Rokkan ou Max Weber ;
-le déclin des politiques sociales anti-cycliques
inspirées des projets de société sans fondements
rationnels qualitatif et quantitatif ;
-le partage de la compétence concernant la
gestion du marché selon le poids respectifs de chaque partenaire
(l'Eglise est devenue un entrepreneur et un rival dans le secteur immobilier)
;
-la réduction de l'autonomie fiscale du pouvoir
centrale et des exemptions fiscales accordées à l'Eglise pour
favoriser les entités fédérées ;
-le réaménagement de la protection sociale
abandonnée par l'Etat et maladroitement tenue par l'Eglise et le reste
de la Société civile ;
-la collaboration en matière de recherche et
d'innovation ;-le réaménagement des quotas des organismes
privés dans le financement de l'aide publique pour les politiques de
développement ;
-l'émergence des acteurs non étatiques pour
concurrencer l'Etat dans la taxation des activités privées et
dans la protection.
Quant à l'élan d'affranchissement des
opinions par l'Eglise, cette dernière se devait de renoncer au
paternalisme pédagogique et à l'aliénation
délibérée des masses. Pédagogue suprême, le
clergé procède à l'enfantement des visions politiques.
Entre l'Eglise et les individus, il n'y a pas échange mais allocation.
Il n'y a pas information qui suppose un double mouvement mais projection. La
lumière vient de l'évangile. Pour rappel, « Un peuple qui ne
se sent
202 C.-M., DELSOL, l'Etat subsidiaire, Paris, PUF,
1992, p. 65.
concerné qu'en tant qu'auditeur, disciple ou
témoin ne peut se transformer ». Comme toute pédagogie
paternaliste qui maintient l'enseigné dans l'enfance, cette
pédagogie n'est guère apte à émanciper une
société aliénée par le christianisme version
catholicisme. La culture de sujétion s'implante avec racines solides. Le
peuple ne devrait pas réfléchir, voir, agir, projeter son avenir
à travers le prêtre mais dans un espace libéré de
toute emprise irrationnelle cultivée par l'Eglise soucieuse de
contrôler les âmes, les esprits et le social. De son
côté, l'Eglise doit, si elle est réellement partisan de la
démocratie, libérer les consciences et opinions du peuple
longtemps tenues en otage par des affabulations eschatologiques. C'est la
condition sine qua none pour l'édification d'une culture politique
sécularisée et vidée de toute croyance religieuse
imposante.
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3) Site Internet : Wikipédia :
encyclopédie libre, site Web.
TABLE DES MATIÈRES
DÉDICACE I
REMERCIEMENT II
0.INTRODUCTION
|
1
|
0.1. ETAT DE LA QUESTION
|
1
|
0.2. 0BJET, INTERET, CHOIX ET DELIMITATION DU SUJET
|
5
|
0.3. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES
|
5
|
0.4. MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE
|
11
|
0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
|
.12
|
|
|