§2 : LA CONSERVATION TECHNIQUE :
On vise également deux des plus
importantes manière de protection et de conservation à savoir la
coopération technique et scientifique (A) la
sensibilisation du grand public qui doit participer à la conservation
des oeuvres (B).
1-CHATELAIN Etienne .Op.Cit, p
59.
2-Poli jean- François, Garantie de l'Etat et
expositions temporaires .A C.JU.Dt AD 1993 N°4, p 271.
3-interrogé par Catherine David, Galeries
magazine, décembre 1989,/Janv.90.p.140 et 146.
4-article 57 §1 code du
patrimoine.
5-Poli- Jean- François, Op. Cit. p
.271.
6- op.cit
A- LA COOPERATION SCIENTIFIQUE ET
TECHNIQUE :
Quand on parle de la coopération entre
institutions muséales on parle également d'un déplacement
et d'une circulation des biens culturels déposés ou
réservés dans les dites institutions, or quelle type de
circulation ?
Sûrement on vise celle
"assurée dans des conditions juridiques scientifiques et
techniques propres à empêcher les trafics illicites et la
détérioration de ces biens"
\u9312@.
La circulation dont on vise, doit être
faite "a des fins scientifiques culturelles et éducatives
pour approfondir la connaissance de la civilisation humaine, enrichir la vie
culturelle de tous les peuples et fait naître le respect et l'estime
mutuels entre les nations " \u9313A
Qu'il s'agit d'une exportation
définitive par la voie de vente ou de donation, ou d'un
déplacement provisoire dans le cadre d'une exportation temporaire,
l'échange entre les institutions muséales permet une meilleure
distribution des richesses culturelles, dans la mesure ou les musées
contiennent parfois plusieurs exemplaires d'un même objet alors que ce
dernier peut être ignorer et inconnu dans une autre institution d'un
autre pays.
L'échange et la coopération
scientifique et technique entre les établissements muséaux
redonnent une nouvelle importance et vivacité à l'exposition
en rendant l'établissement plus attrayant, or cela ne peut pas
occulter qu'un tel engagement nécessite les moyens financiers et
humains suffisantes.
La sécurité des objets
échangés doit être garantie de la part de l'état
bénéficiaire durant la période du prêt et pendant
leur transport \u9314B
Pour les musées Tunisiens, la
question de l'exportation temporaire des oeuvres, surtout
archéologiques, est soumise à l'autorisation préalable du
Ministre chargé du Patrimoine \u9315C.
Alors que le dit texte n'a pas déterminé le régime des
autres oeuvres d'art ni les critères ou caractéristiques des
objets et les procédures relatives à leur exportation.
1-Peambule de la recommandation de l'UNESCO de
1976.
2-Peambule de la convention de l'UNESCO du 14 -0 7 -
1970.
3- recommandation de 76 §9
4-article 57-code du patrimoine.
Sur le plan pratique, le musée
National de Bardo, représenté par l'Institut national du
Patrimoine, a fait recours à la technique d'échange tant de fois
dont la dernière exposition s'était la collection Italienne en
Argent. De même les
Collections du dit musée ont fait l'objet de plusieurs
expositions ailleurs tel que celle du trésor de Mahdia qui a fait
l'objet d'une exposition temporaire dans le musée de Bonn en Allemagne
durant la période de 7- septembre 1994 à 19 février
1995.
La mise en oeuvre du projet
d'aménagement des salles d'exposition de l'essentiel de cette
collection exceptionnelle a été réalisée par
l'Institut National du Patrimoine sous la supervision du Ministère de
la Culture et avec concours financier de l'agence de mise en valeur du
patrimoine.
Le ministère Français des
Affaires Etrangères à soutenu la direction de Musées de
France dans son contribution à la réalisation de
l'éclairage muséographique de cette exposition permanente au
Musée national du Bardo.
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