Paragraphe 2 : Analyse de l'évolution des
recettes fiscales et du taux de croissance économique de 1991 à
1999
L'augmentation des recettes fiscales bien qu'ayant
favorisé la croissance a aussi l'avantage de paralyser
l'économie. Les recettes fiscales sont en augmentation relative, mais le
taux de croissance économique ne varie pas de façon significative
d'une année à l'autre. Les taux de croissance économiques
mêmes positifs cachent certainement des disparités criardes au
sein de la population. Il y a donc une incidence sur l'économie. (D.
Sêdjro, 2001)
« Du point de vue leur incidence économique,
les mécanismes de prélèvement sont inefficaces lorsque les
coûts induits dépassent les gains. Ils peuvent engendrer des
distorsions sévères.
Ces distorsions sont d'autant plus sévères que
la base fiscale est étroite et les taux comparativement
élevés. Il découle de ces principes généraux
que les impôts de la fiscalité directe et indirecte sont
préférables aux divers transferts et prélèvements
ainsi qu'aux revenus implicites de "distorsion financière". Selon une
logique analogue concernant les impôts indirects, l'harmonisation et la
réduction des taux moyens ainsi que l'élargissement de l'assiette
conduisent à une plus grande efficacité du système fiscal.
Enfin, concernant les impôts sur les biens, il est
préférable de taxer la consommation interne finale plutôt
que le commerce extérieur, pour des raisons d'efficacité et de
compétitivité ». (BIPEN Edition 2000).
C'est au vu donc de cette analyse qu'on est tenté d'en
savoir plus sur le système fiscal béninois.
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