L'incidence de la crise financière internationale de 2008 sur la structure financière d'une institution bancaire congolaise cas de la bcdc( Télécharger le fichier original )par Dimitri ENGULU BOLINGO Université de Kinshasa - Licence 2009 |
III.3.2. RISQUE D'ILLIQUIDITELe risque d'illiquidité s'explique par une liquéfaction des actifs inférieure à l'exigibilité de l'endettement, conséquence d'une durée des emplois supérieure à celle des ressources.(45(*)) Les premiers symptômes d'une crise de liquidité affectant le système bancaire se manifestent généralement par un déficit dans le bilan d'une banque. Le risque d'illiquidité, s'il se concrétise dans le cas d'un établissement se qualifie de «systémique», peut entrainer un phénomène de contagion et mettre en danger la stabilité macroéconomique et financière. La littérature récente relative aux crises de liquidité et aux crises bancaires a unis en évidence plusieurs facteurs essentiels à l'origine des défaillances contagieuses au niveau des établissements financiers. Parmi ces facteurs, on peut citer : - La capacité limitée des marchés financiers à absorber les cessions d'actifs ; - L'inefficacité des mécanismes qui entrent en action lorsque les actifs doivent être liquidés ; - La force des interactions directes au niveau des bilans. Et les phénomènes liés aux variations des prix des actifs. La valorisation du portefeuille d'actifs à la valeur de marché peut entrainer des cessions d'actifs androgènes et aboutir à des défaillances contagieuses. Dans ce contexte, les exigences en matière de liquidité peuvent, à la différence des exigences au fonds propres, se révéler efficaces pour éviter ces défaillances. Dans l'ensemble, la littérature et l'expérience pratique montrent que les épisodes d'instabilité au niveau des banques et de marché sont rares mais potentiellement dommageables. III.3.3. CONSÉQUENCES DES RÈGLES PRUDENTIELLESLes règles prudentielles ont pour dessein de prévenir le risque de faillite bancaire dont on devine le caractère potentiellement dévastateur pour l'économie mondiale. En imposant des normes de fonds propres, les banques ont proportionné leur activité risquée au montant des fonds propres dont ils disposent. Elles sont donc confrontée à renforcer leur structure financière et leurs capitaux ou de réduire leur activité. Cet impératif de sécurité a toutes fois des conséquences non négligeables sur la gestion au quotidien des banques. Dans la mesure où le fonds propres émanent pour l'essentiel de nouveaux apports de la part des actionnaires ou aux bénéfices mis en réserve, la réglementation soumet les banques à banques à des exigences accrues de rentabilité. Les banque vont naturellement chercher à développer les activités nécessitant le moins de fonds propres, qui ne sont pas toujours les moins risquées. Puisque les exigences prudentielles vont être allégées par les méthodes les plus avancées dans la mesure des risques, il n'est pas douteux que les banque seront incitées à mettre en place leur propre système de notation interne pour évalue leurs risques et déterminer elles- mêmes leur couverture en fonds propres. * 45 VERNIMMEN P, Finance d'entreprise, Ed. Dalloz, Paris, 2002, p300 |
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