CONCLUSION
Dans le souci de favoriser la bonne gouvernance, la
transparence et l'accès à l'information à tous, le
programme des nations-unies pour le développement prescrit aux
gouvernements des pays en voie de développement d'intégrer les
TIC dans les usages administratifs à travers le projet
e-gouvernement.
Plusieurs initiatives visant à intégrer les TIC
dans les systèmes éducatifs sont lancées dans les pays
africains. Il s'agit de doter les systèmes éducatifs des moyens
technologiques tels que les ordinateurs, les cédéroms, les bandes
vidéos éducatives, les ressources d'apprentissage en ligne, le
courrier électronique, les plates-forme, les forums de discussion, les
sites web les vidéo-conférence. Mais aussi, diverses techniques
d'adaptation qui sont disponibles pour répondre aux besoins
d'accès à l'information par les apprenants.
Au Congo, la volonté du gouvernement d'intégrer
les TIC dans le système éducatif s'est manifestée en 2009
suivant la circulaire n° 436/PR du 18/09/2009 du président de la
république, valant feuille de route du gouvernement. Cette circulaire
est venue appuyer la liste des initiatives prises bien avant dans le
sous-secteur de de l'enseignement technique.
Du fait de son rapporchement avec la technologie par rapport
aux trois autres soussecteurs qui composent le système éducatif
congolais, le METPFQE a attiré notre attention.
Notre réflexion se justifie du fait que le
problème de la gestion de l'information scolaire, de sa circulation, de
sa disponibilité persiste. On arrive à se poser la question de
savoir pourquoi le METPFQE n'arrive t-il toujours pas à intégrer
l'informatique dans ses acticités.
Notre travail au sein de ce sous-secteur a consisté
à vérifier les hypothèses suivantes : quelles sont les
attentes de l'administration, des usagers ainsi que des partenaires de
l'école ? quelle démarche entreprendre pour réussir
l'intégration des TIC dans le sous secteur ?
Deux objectifs étaient fixés. Il s'agit de faire le
bilan des initiatives prises, et l'identification des besoins.
En faisant l'état des lieux des TIC dans le
sous-secteur, nous nous sommes rendu compte que plusieurs initiatives
isolées, visant d'intégrer l'usage de l'informatique dans
l'administration et les établissements scolaires ainsi que l'insertion
des cours d'informatique dans les programmes de formation et d'enseignement
technique avaient marqué la période.
Cependant, le bilan de cette intégration est quelque
peu mitigé. Plusieurs insuffisances sont relevées sur le plan des
équipements où les ordinateurs installés dans des salles
informatiques de certains établissements se détériorent du
fait de l'absence d'un plan de maintenance ; où des installations des
télécommunications telles que les stations VSAT sont
isolées.
Les ressources humaines sont rares. Les services
compétents en matière des TIC comme la DDI sont concentrés
dans les travaux d'exploitation tels que le traitement des résultats des
examens et concours qui serait du ressort de la DEC ; des cours de bureautique
dispensés partiellement, bref.
Avant de proposer une nouvelle démarche, nous avons
rédéfini la perception des TIC en s'inspirant de celle de
l'UNESCO. Elle consiste selon à mettre en place un environnement
d'enseignement et d'apprentissage avec les nouvelles technologies telles que
l'informatique et d'autres technologies apparentées. Un environnement
où les élèves ou apprenants, les enseignants et le
personnel administratif feront usage de ces technologies dans le but de
développer des compétences, de favoriser les apprentissages et
les enseignements, de faciliter l'accès à l'information et
à des formations distantes, de renforcer les capacités de gestion
des ressources pédagogiques, financières, matérielles et
humaines.
Ainsi, la nouvelle approche faite dans cette note de recherche
tient compte de la politique nationale de développement des TIC du
ministère des postes et télécommunications qui
prévoit la création d'un cyberespace et la distribution de
l'Internet à haut débit d'ici 2015, à toutes les
structures administratives et aux particuliers, en renforcement de l'offre
actuelle.
Le sous-secteur de l'enseignement technique,
représentant une entité à part entière de
l'ensemble des structures administratives, devrait se préparér
à se connecter à ce cyberespace à travers un réseau
privé virtuel. Avant cela, il serait souhaitable que les installations
nécessaires au traitement de base dans les établissements et les
administrations soient aménagées, que la formation du personnel
commence, qu'une nouvelle structuration soit prise en compte.
En définitive, les hypothèses ont
été vérifiées et les objectifs visés
atteints. D'où il ressort que l'intégration des TIC telle que
nous venons de le définir consituerait un envronnement dans lequel le
personnel du système éducatif pourrait acquérir des
savoirs-faire et mettre à profit l'usage des TIC pour améliorer
les résultats scolaires d'une part, et assurer une bonne gestion des
ressources au sein des établissements d'autre part. Chose indispensable
dans un contexte de mondialisation.
Le potentiel inouï de l'informatique favorisera à
coup sûr la révolution de l'enseignement à condition que
les techno-pédagogues soient utilisés à bon escient dans
les différents établissements du Congo.
Au vu des multiples problèmes dont souffre le
système éducatif Congolais, l'utilisation efficiente des TIC lui
permettrait de solutionner ou bien d'ébaucher des pistes de solution
à ces problèmes. La liste des problèmes
d'intégration des TIC ainsi que les modestes contributions faites ici ne
sont pas exhaustives. D'autres personnes, certainement plus habiles, pourraient
faire des meilleures propositions.
Cependant, les dirigeants donneront-ils véritablement
à ces technologies la possibilité d'apporter des solutions
concrètes ? Faciliteront-ils la tâche à ces ressources
humaines qui ont une autre vision de l'enseignement ?
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