III.2 La coopération dans le domaine politique
Au delà du dialogue politique visée dans le
titre 1 (les articles de 3 à 5) de l'Accord qui vise à fournir un
cadre propice pour tous dialogues entre les deux partie en vue de servir leurs
intérêts communs et échanger mutuellement leurs points de
vues dans le but de construire ensemble une région prospère,
stable est sécurisée ou règne la compréhension et
la tolérance entre les cultures91, et au delà des
objectifs de ce dialogue, ces formes et les normes et mesures qui le
régissent; dans le préambule les parties ont insisté sur
leur « attachement au respect de la Charte des Nations Unies et, en
particulier, au respect des droits de l'Homme et des libertés politiques
et économiques qui constituent le fondement même de l'association
». Bien que le préambule n'a aucune valeur contraignante, en plus
qu'il peut servir à la compréhension juste de ses règles;
l'attachement européen à la réalisation d'avancées
dans le
89 Article 53 de l'accord.
90 Les articles de 54 à 65 de l'Accord
91 Article 3.1 de l'Accord
domaine des droits de l'homme et des libertés est
confirmé. Comme déjà évoqué, il ne s'agit
plus d'affectation automatique de crédits, mais d'une satisfaction -ou
au moins d'un engagement- des exigences de l'Union européenne. Bien
entendu il s'agit d'un minimum pour un partenariat qui pourra atteindre les
objectifs fixés.
III.3 La coopération sociale et culturelle
Sous le titre actions de coopération en matière
sociales, les parties ont dénommé des actions
prioritaires92 ; il s'agit entre autres des actions favorisant les
conditions de vie en créant l'emplois et en développant la
formation, des actions visant la réinsertion des personnes
rapatriées, et ceux visant l'investissement productif ou la
création d'entreprises en Algérie par des travailleurs
algériens légalement installés dans la communauté.
Cela laisse apparaître le souci européen de créer des
conditions de vie acceptable au Sud pour réduire le flux des migrations
clandestine que l'Europe ne peut plus supporter les coûts qui en
découlent. Pour cela, le Conseil d'Association devrait créer un
groupe de travail sur ses sujets avant la fin de la première
année de l'entrée en vigueur de l'accord93.
Conscientes de l'apport que peut procurer l'échange
culturel, les parties s'engagent mutuellement à encourager voir à
stimuler toutes interactions et échanges au niveau le plus proche des
citoyens, le respect des droit sociaux fondamentaux est fortement appuyé
par la consolidation et le soutien prévu à toutes actions visant
l'amélioration de la vie en tête d'une liste remarquablement
longue94. La modernisation de l'économie, le
développement rural, mise à niveau des infrastructures
économiques promotion de l'investissement privé, la prise en
compte des conséquences sur l'économie algérienne de la
mise en place progressive d'une zone de libre échange. Renforcement des
institutions et état de droit, la coopération dans le domaine de
la circulation des personnes, la coopération dans le domaine de la
prévention et contrôle de l'immigration clandestine : de la
réadmission des ressortissants présent illégalement, les
procédures d'identification, la fourniture de documents
d'identité, la coopération juridique et judiciaire, à la
lutte contre la criminalité, le blanchiment d'argent, la drogue et le
racisme Sont les principaux fléaux que l'Union européenne attend
une coopération effective des Etats voisins du Sud pour résoudre
en définitive. L'Union
92 Article 74 de l'Accord
93 Article 76 de l'accord.
94 Article 79 de l'Accord
européenne offre contre cette coopération une aide
précieuse. Bien que l'éradication de ces phénomènes
est dans l'intérêt des pays du Sud y compris l'Algérie
aussi.
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