Risques de credit dans une institution de micro finance en ville de Butembo, cas de crédit congolais pour la reconstruction( Télécharger le fichier original )par Amini KAMBALE MATABISHI Université Catholique du Graben (U.C.G) - Licence 2009 |
I.2. NOTIONS DE RISQUECette deuxième section nous présente quatre points à savoir la définition du risque, l'origine de la crise financière, l'approche du risque de crédit et enfin les types des risques. I.2.1. DéfinitionsLe risque est l'exposition à une forte probabilité de perte. Le risque n'est pas une mauvaise chose en tant que tel, parce qu'il est parfois important de prendre des risques pour atteindre des objectifs.25(*) Appelé aussi risque de contrepartie ou risque de défaut, c'est le principal risque qui menace le bien être des établissements de crédit, d'où il désigne le risque de défaut des clients ainsi que la dégradation de la situation financière d'un emprunteur face à ces obligations. D'après Godlewiski C. J.26(*) « le risque de crédit peut être défini comme une non performance de la contrepartie engendrant une perte probable au niveau de la banque » De plus, ce risque dépend de la probabilité de défaillance de contrepartie que ce soit un pays, un particulier, une entreprise ou un établissement de crédit avec laquelle la banque est engagée. I.2.2. Approche du risque de créditFace à un paysage financier en perpétuel changement, profondément marqué par une multitude d'événements majeurs, le risque de crédit n'a cessé d'augmenter ces dernières années. Le secteur bancaire de part ses fonctions d'intermédiation et gestion d'actifs à été l'un des premiers à être touché par ce fléau. C'est ainsi, que la gestion des risques est devenue un besoin d'adaptation récurrent et même une question de survie pour tous les utilisateurs de risque. Les établissements de crédit doivent en permanence faire preuve de rigueur et prudence à l'égard de leur approche du risque de crédit ce qui constitue l'une des valeurs intrinsèques de la gestion des risques. En effet, il n'est pas insolite en matière d'octroi de crédit de voir certains préteurs suivre aveuglement les dernières tendances à l'égard des secteurs ou des produits, pas plus que de les voir modifier leurs critères d'affectation en fonction de la croissance ou du ralentissement de l'économie.27(*) Nul ne doute que ces prêteurs qui sont enclins à délier les cordons de la bourse de manière excessive en période de prospérité doivent bien souvent les resserrer lorsque l'économie ralentit et la qualité de leurs portefeuilles de prêts se trouve dégradée. Toutefois, ces pratiques peuvent être au mieux déstabilisante et au pire désastreuse. C'est pourquoi, les demandes de crédit doivent sans équivoque faire l'objet d'une analyse minutieuse. Les décisions sont prises et rendues en toute transparence par des experts en risque de crédit, parfaitement compétents, s'appuyant sur des normes et des méthodes éprouvées. La constance en matière d'octroi de crédit doit être l'une des priorités des préteurs que ce soit en période de prospérité qu'en période de crise.28(*) * 25 cabinet FIGEX-CAMEROUN (finance gestion expertise) :Rapport de société d'audit et conseil en gestion : La gestion des opérations de crédit et recouvrement des créances, Août 2008, p3 * 26 Godlewiski.C.J., modélisation de la prévision de la défaillance bancaire une application aux banques des pays émergents, mémoire, inédit, université Robert Schuman, 2003, p70, en ligne, le 20 janvier 2010, disponible sur http:// WWW.mémoire online.com ; * 27 Touka Fattoum H., op. cit, p * 28 Didier KIVAVA M., op. cit, p |
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