Conclusion
à la première partie
Cette première partie visait à rendre compte
des enjeux sous-jacents aux nouvelles orientations de la politique
étrangère du Congo depuis le retour du président Sassou
Nguesso comme Chef de l'Etat et acteur principal de l'échiquier
politique congolais. Nous sommes partie de l'hypothèse centrale selon
laquelle ces orientations répondaient à des besoins
régulateurs précis. Il était effectivement
impératif pour le Congo d'adapter son comportement interne aux exigences
de l'environnement externe, voire international afin de sortir de l'isolement
et retrouver la crédibilité aux yeux des institutions
financières internationales, des bailleurs de fonds internationaux mais
aussi,au près des autres partenaires au développement.
Pour ce faire, nous avons subdivisé cette
première partie en deux chapitres. Il nous a paru nécessaire de
brosser dans un premier temps la situation interne du Congo, à l'issue
de l'irruption du Général Sassou Nguesso sur la scène
politique congolaise, irruption qui a été à l'origine des
problèmes que nous avons pu relever.
Ces problèmes internes ont provoqué un malaise
au niveau de la communauté internationale qui a tardé à
reconnaître ce pouvoir issu des armes, hormis la France.
Ce qui a fait en sorte que le nouveau gouvernement congolais
repense sa politique interne ainsi que sa politique extérieure ;
d'où le réalisme et le pragmatisme politiques.
Dans un second temps, nous avons mis l'accent sur les
enjeux des choix et des décisions prises par le président
Sassou Nguesso en matière de politique étrangère du
Congo, en analysant leurs motivations profondes, tout en y décelant les
tendances durables et celles liées à la conjoncture, car
après tout, la politique étrangère n'est qu'une posture.
Nous avons essayé de démontrer que ces orientations et ces
choix étaient loin d'être neutres, qu'ils cachaient des enjeux
géopolitiques et stratégiques.
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