L'eglise catholique et le developpement de la ville de kolwezi(cas du diocese de kolwezi)( Télécharger le fichier original )par Nickson KALUME TAMBWE Université de Lubumbashi - Graduat 2008 |
II.1.3. LE TEMPS MODERNEL'histoire de l'Eglise au temps moderne est caractérisée par les réformes et la contre réforme catholique. En effet, au Moyen-âge l'Eglise avait eu une grande expansion sur la terre et il eut plusieurs déviations. Sur ces déviations sortira une voix pour les dénoncer c'est la voix de Martin Luther. Il reprochait à l'Eglise de corruption, de la vie mondaine des prêtres et d'être matérialiste. Il soutenait aussi que l'homme n'est sauvé que par la grâce de Dieu et non par ses propres forces. Il sera excommunié de l'Eglise et entraînera derrière lui une masse importante qui constitue ce que l'on appel la réforme protestante, la réforme Luthérienne s'ajouteront d'autres réformes telles que la réforme calviniste et la réforme Anglicane. Ces schismes à l'intérieur de l'Eglise bouleverseront l'organisation de l'Eglise. D'où la nécessité d'un contre réforme de l'Eglise catholique. « Depuis la réforme protestante cette même Eglise romaine se trouve au pied du mur ; où elle se réforme elle-même, ou elle risque d'être emportée par le flot protestant. La convergence entre les forces de rénovation fidèles à la fois catholique et l'authentique volonté réformatrice d'une série des papes allaient permettre de relever les défis et pour l'essentiel, de retourner la situation en moins d'un demi-siècle. C'est qu'on appellera la contre réforme, ou plus justement la réforme catholique. Le concile de Trent (1545-1543) événement majeur de l'histoire de l'Eglise romaine, en tracera les lignes de force et en définira les moyens, mais ne pourra pas empêcher les chrétiens de poser la question : Pourquoi si tard ? »27(*). Autrement dit l'histoire du temps moderne de l'Eglise catholique est marquée principalement par le grand chiisme des protestants, des calvinistes, des anglicans qui suscitera une réflexion sur l'Eglise qu'on intitulée la contre réforme ou la réforme catholique pendant le concile de trente. II.1.4. L'ÉGLISE CONTEMPORAINEL'Eglise contemporaine sera caractérisée par le grand concile rénovateur de Vatican II. En effet, l'époque contemporaine est imprégné par le développement de la technologie, de la science, de la philosophie, l'anthropologie et plus spécialement d'une société laïcisée. Sous l'influence du rationalisme et de l'anthropologie, le centre d'intérêt fut tourné vers l'homme pour une perte de l'aspect religieux. « Avec cette espèce d'empirisme général qui est le propre des grands chefs et des prophètes, le Pape Jean XXIII visa tout de suite très haut. Dès le 25 janvier 1959 il annonce aux cardinaux ébahis son intention de convoquer dans un concile, dans une double vu : assurer le renouveau de l'Eglise face au monde nouvel, préparer l'unité chrétienne »28(*). Le concile Vatican II annoncer par le Pape Jean XXIII et achevé par le Pape Jean-Paul II a eu comme finalité de rénover tous les secteurs de l'Eglise face à la crise de cette époque, une crise caractérisée par une diminution du ministère religieux. « Dans ces conditions, il était inévitable que l'Eglise catholique, corps vivant formé d'hommes enracinés dans le monde, fût touché par la crise de la civilisation... »29(*). Le concile Vatican II mettra au point plusieurs réflexions sur tous les en application de nos jours. En somme, des apôtres au début de l'Eglise jusqu'au concile Vatican II, nous avons tenté de relever les points saillants de l'histoire de l'Eglise de Rome entre autre les persécutions, le libéralisme accordé par CONSTANTIN, l'influence de la féodalité, la réforme catholique ou concile de Trente et le concile rénovateur de Vatican II. Malgré toutes les controverses, l'Eglise a continué à se constituer en hiérarchie et en mission. II.2. LA CONSTITUTION HIÉRARCHIQUE DE L'ÉGLISE Dans ce petit point nous nous baserons essentiellement sur les codes de droit canonique de 1983 promulgué par le Pape Jean-Paul II. Signalons de prime abord que nous ne présenterons pas de manière détaillée toute la constitution hiérarchique de l'Eglise catholique, mais l'organisation la plus importante. Précision que, conformément au canon 208, tout les baptises dans l'Eglise catholique que constitue le peuple de Dieu, mais leur subdivision est dû seulement aux fonctions qu'ils occupent dans l'Eglise. Ce qui rend difficile l'élaboration d'un organigramme. II.2.1. LE PAPE (souverain pontife) Le Pape (Le Pontife Romain) est selon le droit canonique, l'autorité suprême du collège des Evêques. C'est entendu qu'il est le successeur de Pierre comme chef et paire parmi les autres paires. Il possède dans l'Eglise le pouvoir dans l'Eglise ordinaire c'est-à-dire en vertu de sa charge, il ne le reçoit de personne contrairement au pouvoir délégué. « L'Evêque de l'Eglise de Rome, en qui demeure la charge que le Seigneur a donné d'une manière singulière à Pierre, premier des apôtres et qui doit être transmis à ses successeurs, et le chef du collège des Evêques, vicaire du Christ et pasteur de l'Eglise, il a le pouvoir ordinaire, suprême, plénier, immédiat et universel qu'il peut toujours exercer librement »30(*). Le Pape obtient le pouvoir plénier et suprême par l'acceptation de son élection. Il peut démissionner ce qui est requis, c'est que le Pape, il n'est pas obligé de renoncer même les cardinaux ne doivent pas le lui obliger. II.2.2. LE COLLÈGE DES EVEQUES Le collège dans son ensemble avec le Pape à sa tête est sujet de pouvoir plénier sur l'Eglise. Le Pape agissant seul ou en collégialité. « Le collège des Evêques dont le chef est le pontife suprême et dont les Evêques sont les membres en vertu de la consécration sacramentelle et par la communion hiérarchique entre le chef et les membres du collège, et dans lequel se perpétue le corps apostolique, est lui aussi en union avec son chef jamais sans lui, sujet du pouvoir suprême sur l'Eglise toute entière »31(*). Deux choses à retenir pour faire partir du collège des Evêques : 1° Avoir était validement ordonné Evêque. 2° L'Evêque doit être dans la communion hiérarchique avec le Pape et d'autres membres du collège puis y demeurer. Le collège épiscopal exerce le pouvoir sur l'Eglise toute entière de manière solennelle. Ce qui fait que le collège des Evêques subsiste pour toujours malgré sa dispersion dans le monde, le collège des Evêques subsiste pour toujours. · Au niveau universel : concile oecuménique · Au niveau national : à la conférence épiscopale · Au niveau local : concile diocésain * 27 Théo, nouvelle encyclopédie catholique, Paris drogeu ardant/Fayard, 1989. Nombres des pages 1400,P 402 * 28 Pierre Pierrard, Histoire de l'Eglise catholique, Paris désclée, 1978, nombre des pages 324, P. 291. * 29 Idem, P. 294 * 30 Codes des droits canoniques, édition centurion-CERE-PARDY, Paris 1983 (version originale latin), 1984 (version française), nombre de pages 334, canon 331 * 31 Idem canon 334 |
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