2. CADRE
THÉORIQUE
1.1. Socioculturel
Les centres sociaux et socioculturels se veulent :
· Des lieux de proximité ouverte à
tous, sans discrimination, proposant un accueil convivial.
· Des projets participatifs pour que les habitants
prennent des initiatives mènent des actions à partir de vrais
débats.
à Action solidaire concernant toutes les
générations de la petite enfance aux personnes âgées
en passant par la famille.
à Action de développement culturel, sportif,
éducatif...
à Action de soutien auprès des personnes en
difficulté et de lutte contre toutes les exclusions
à Action d'animation et de lien social (fêtes de
quartier...)
· des plateformes d'accompagnement de la vie
associative et de tous projets personnels ou collectifs.
· des équipes, composées de
bénévoles et de professionnels, qui proposent des
activités, animations et services.
· Des projets agréés
spécifiquement par les caissiers d'allocations familiales.
1.2. Eglise
L'Eglise comme communion dans cette perspective,
signifie : concorde, coresponsabilité, participation de tous.
Telles est aussi la porte de l'image de Dieu. C'est selon l'auteur, le rapport
de la solidarité de tous les membres unis organiquement dans une
structure où tous ont leur place et un rôle actif à jouer
ou service de l'ensemble.
Cette définition est l'unique qui cadre bien sinon
mieux avec le sens de notre étude. MAMERE est souvent invoque dans tout
les débats de l'Eglise par cette définition.
1.3. Développement
Bien des auteurs ont tenté de définir cette
conception, mais le compromis n'a jamais été trouvé. Le
débat scientifique a toujours été houleux à ce
sujet, compte tenu de la complexité de conceptions de différents
spécialistes en la matière. Les uns considèrent le
développement en termes de modernisation, les autres l'abordent dans la
perspective radicalisant de rupture des liens d'exploitation des pays pauvres
par des pays riches.
Par ailleurs, au demeurant, il va de soit qu'on ne
développe jamais un individu ou une communauté, mais qu'on aide
l'individu ou la communauté à se développer. Tout
développement suppose un travail dur, un effort soutenu et intelligent
de la part de tous les habitants du pays de la société à
développer.
Pour sa part Jean GOFFAUX met l'accent sur le changement des
mentalités et sur la compétence.
Pour Monseigneur KILESHI, il ressort de sa définition
qu'il serait inconcevable d'adopter un projet de développement sans
envisager la participation active de la population concernée qu'il
faudrait conscientiser d'abord, animer ensuite et encourager, en vue de son
propre épanouissement.
Selon Monseigneur BAKOLE WA ILUNGA, on comprend que l'esprit
de cette définition est tel que, le développement
nécessite une révolution consciente, matériellement et
idéologiquement de telle sorte qu'on ne puisse dépendre des
autres et selon GUY ROCHER en se traçant une voie propre à suivre
en vue de satisfaire ses propres besoins. Cet auteur s'est penche sur l'action
globale du développement, qui touche enfin tous les secteurs. Pour
certains auteurs également prônent la restriction de structure
socio-économique ou mentale existence dans une société
donnée.
Quant à nous, il convient de concevoir le
développement en tenant des critères ci-après, qui cadre
mieux avec notre préoccupation dans ce présent travail.
à La prise de conscience de la situation actuelle comme
préalable au développement ;
à La volonté de développer son
écosystème, son mental, en visant la satisfaction des
besoins ;
à Le développement comme processus de
changement, d'amélioration de sa situation initiale en mettant en
connexion toutes les dimensions environnementales, humaines et sociales en vue
d'atteindre le progrès.
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