CONCLUSION
SIGLE
GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
INTRODUCTION
Dans le cadre de la troisième année en Licence
professionnelle, nous avons réalisé un stage au sein du volet
diversification agro-industrielle (BAMTAARE) de la Société de
Développement Et des Fibres Textiles (SODEFITEX).
Ce stage de deux mois a consisté à un renforcement
de capacités managériales des responsables du bureau de
l'Union-secteur de Missirah.
L'union secteur de Missirah est composée de plusieurs
groupements de base ayant comme activité commune la culture du coton.
Ces groupements de base sont appelés Groupements de Producteurs de Coton
(GPC). Pour la campagne 2010-2011, on dénombre 247 GPC dans l'union de
Missirah.
L'union secteur ou encore l'US-GPC de Missirah est membre de la
Fédération Nationale des Producteurs de Coton (FNPC) dont le
siège est à Tamba.
La Base d'Appui aux Méthodes et Techniques Agricoles et
autres Activités Rurales et l'Environnement (BAMTAARE) appuie et
accompagne les Organisations de Producteurs (OP) et particulièrement les
cotonculteurs dans le management des organisations.
Les problématiques liées à gestion des
producteurs de coton sont aujourd'hui au coeur des réflexions dans un
secteur en perpétuel changement. Dans ce contexte, les producteurs
doivent faire preuve au quotidien de compétences telles que
l'adaptabilité et la flexibilité pour leur intégration
effective dans la filière du coton
Afin de retranscrire fidèlement cette expérience de
deux mois, il est indispensable d'évoquer le cadre d'étude, en
apportant des précisions sur l'évolution de la filière
coton, la présentation de la SODEFITEX, de la FNPC et de l'Union-Secteur
de Missirah. Ensuite, j'évoquerai le déroulement du travail de
terrain.
En conclusion, nous aborderons les difficultés
rencontrées, ainsi que les nombreux apports tirés de ce stage.
Première chapitre : PRESENTATION DU CADRE
D'ETUDE
I. Présentation de la Filière
Coton
Le marché mondial du coton est déstructuré
à cause des politiques de subventions que mènent plusieurs
grandes puissances internationales. La surproduction et la chute des cours sont
une conséquence de cette politique.
En Afrique de l'Ouest, on peut estimer le nombre de
cotonculteurs à dix millions. La production de coton est
quasi-systématiquement exportée sans être
transformée.
II. Historique du Coton au
Sénégal
Le cotonnier est connu depuis plusieurs siècles, en
Afrique de l'Ouest, sous sa forme arbustive pérenne. Dans les
années 1850, la France, après avoir perdu Saint Domingue a
expérimenté la culture irriguée du coton et de l'indigo
à Richard Toll, dans le nord du Sénégal. Il n'y a pas eu
de suite à cette expérimentation.
En 1961, le Sénégal désireux de rompre
d'avec la monoculture arachidière demande à la Compagnie
Française pour le Développement des fibres Textiles (CFDT devenue
DAGRIS - Développement des Agro-industries du Sud en 2001) de conduire
une expérimentation de coton sous irrigation dans les casiers de Richard
Toll avec l'appui scientifique de l'IRCT. Les premiers essais sous pluie seront
démarrés en 1964 par la CFDT au Sine Saloum, au
Sénégal Oriental et en Haute Casamance. Cette première
phase expérimentale de la culture sous pluie va durer de 1964 à
1969. Elle sera marquée par la construction des deux premières
usines d'égrenage de Tamba 1 (1965) et Tamba 2 (1968).
À partir de 1969/1970, la filière a connu son
envol avec une production de 10 000 tonnes. Celle-ci va franchir le cap des 20
000 tonnes en 1971/1972, celui des 30 000 tonnes en 1973/1974 et de 40 000
tonnes en 1974/75. La SODEFITEX est créée le 14 mars 1974.
De 1974 à 1998, la production cotonnière
connaîtra une phase d'évolution erratique ; elle évolue en
dents de scies compte tenu des aléas climatiques et de la profonde
modification du contexte économique de la filière (Nouvelle
politique agricole, libéralisation de l'économie)
En 1985, c'est le démarrage de l'alphabétisation
et du processus de professionnalisation des producteurs qu'accompagne un
transfert progressif de responsabilité. 1989 sera l'année de la
"Grève du coton" communément appelée "Fronde", suite
à la diminution de 50 % de la subvention sur les produits insecticides
sans information préalable des producteurs par la SODEFITEX. Ceci
réduit considérablement la superficie emblavée (24.000 ha
ensemencés pour un plan de campagne de 40.000 ha). Les acteurs de la
filière-coton apportent, sous l'impulsion de l'Etat, une réponse
intelligente et salutaire à cette crise en créant le
Comité Consultatif du Coton en 1989 qui sera désormais le cadre
de concertation des acteurs de la filière coton. l. En 1986, c'est la
sénégalisation de la Direction Industrielle et en 1990, celle de
la Direction Technique Agronomique.
En 1991/1992 un nouveau record de production de 50 000 tonnes
est établi. Le Fonds de Soutien Coton (FDS) sera créé
l'année suivante pour atténuer les effets de la volatilité
des cours de coton.
En 1998 naît la Fédération Nationale des
Producteurs de Coton (FNPC). La même année, l'invasion de la
mouche blanche fait des ravages exceptionnels (Bemisia tabaci). C'est la chute
de la production de 40.000 tonnes l'année précédente
à 11 000 tonnes pour une capacité industrielle installée
de 65 000 tonnes ; la filière est à l'agonie !
En juillet 2000, un nouveau leadership est porté
à la tête de la SODEFITEX qui s'est fixé comme objectif
n° 1 la reconquête de la confiance des cotonculteurs. Un plan
stratégique pour le développement de la filière est
élaboré et mis en oeuvre. Ceci a permis d'augmenter la production
qui passe de 11.600 tonnes en 1998/1999 à 51.600 tonnes en 2003/04 avec
un quadruplement des rendements agronomiques de moins de 250 kg/ha à
plus de 1100 kg/ha. Le record de production de 1991/1992 a été
battu en 2003/2004 avec 51 600t.
III. Situation actuelle de la filière
Coton
En juillet 2000, un nouveau leadership est porté à
la tête de la SODEFITEX qui s'est fixé comme objectif n° 1 la
reconquête de la confiance des cotonculteurs. Un plan stratégique
pour le développement de la filière est élaboré et
mis en oeuvre. Ceci a permis d'augmenter la production qui passe de 11.600
tonnes en 1998/1999 à 51.600 tonnes en 2003/04 avec un quadruplement des
rendements agronomiques de moins de 250 kg/ha à plus de 1100 kg/ha. Le
record de production de 1991/1992 a été battu en 2003/2004 avec
51 600t.
IV.
40000
60000
50000
30000
20000
10000
0
Evolution de la Production de Coton
Evolution de la Production de Coton
Les atouts majeurs de la filière Coton
L'atout majeur de la filière cotonnière
sénégalaise est le partenariat fort entre ses deux acteurs
clés : la FNPC (Fédération Nationale des Producteurs de
Coton) et la SODEFITEX. L'instauration d'une concertation
régulière entre les acteurs de la filière, dans le cadre
d'une approche participative, guidée par la professionnalisation et la
responsabilisation des producteurs, a abouti à la signature de l'Accord
Cadre Etat - FNPC - SODEFITEX. Validant le << Plan Stratégique de
Redressement et de Relance de la Filière Cotonnière 2001-2006
>> ; redéfini et finalisé, cet Accord Cadre
matérialise aujourd'hui la vision à moyen terme des acteurs de la
filière cotonnière sénégalaise. Couplé
à la Charte de la Qualité, élaborée et mise en
oeuvre par ces acteurs depuis la campagne 2000/2001 afin de rétablir
durablement l'image de marque du coton sénégalais dans
l'environnement hautement concurrentiel du marché des exportations de
fibre, il constitue l'outil de base du pilotage de la filière.
Les autres points forts de la filière sont le
Système de Management de la Qualité de l'entreprise, qui est
aujourd'hui dans un processus de normalisation et le professionnalisme des
cotonculteurs. La SODEFITEX et la FNPC ont adopté et mis en oeuvre une
<< Charte de la Qualité >> depuis décembre 2000. La
fibre sénégalaise bénéficie déjà
d'une sur-côte sur le marché. Et l'option de la vente au plus
offrant tout en accordant la faveur à la filature locale, mais sur des
bases tout aussi commerciales, est un gage d'assurance d'un revenu
décent aux cotonculteurs. La certification aux normes ISO 9001 Version
2000 vient renforcer la qualité mondialement reconnue de notre fibre.
V. La Société de Développement Et
des Fibres Textiles (SODEFITEX)
La SODEFITEX, aujourd'hui trentenaire, a été
créée le 15 mars 1974 comme société anonyme
à participation publique majoritaire avec un capital de 750 millions
réparti comme suit :
Etat du Sénégal 77,5% des actions,
la CFDT 20% et la CBAO 2,5%
Le 13 novembre 2003, la SODEFITEX « Société
de Développement des Fibres Textiles », est devenue «
Société de Développement ET des
Fibres Textiles » en même temps qu'elle passait sous le
contrôle de DAGRIS puis du Groupe GEOCOTON. Son capital est passé
de 750 000 millions à 3 milliards de francs CFA aujourd'hui
répartis comme suit :
60 50 40 30 20 10 0
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Répartition du Capital de la SODEFITEX
|
Groupe Etat du Sénégal CNCAS CBAO
Geocoton
En fin 2005, l'Etat avait prévu de céder une partie
de ses parts aux cotonculteurs et aux salariés.
Cette « SODEFITEX nouvelle » a pour missions
essentielles :
) Le développement de l'agro-industrie
cotonnière ; C'est la recherche-développement, le conseil
agricole, l'élaboration, la production et la mise en place de semences
certifiées, la formation des cotonculteurs, la collecte de la production
de coton graine, son égrenage et la commercialisation de la fibre et de
la graine. La SODEFITEX dispose d'une capacité d'égrenage
installée de 65 000 tonnes réparties sur cinq usines. Elle
dispose également d'une unité moderne de production de semences
délitées par voie chimique.
) La diversification agro-industrielle et l'exécution
de marchés de prestations de service d'appui au développement
rural, menées indépendamment de l'activité
cotonnière par la Base d'Appui aux Méthodes et Techniques pour
l'Agriculture, les autres Activités Rurales et l'Environnement,
(BAMTAARE) « développement » en Pulaar, langue dominante en
zone cotonnière. Ces services sont offerts à une clientèle
variée : Etat, organisation de producteurs, projet de
développement, privé ou toutes autres institutions. L'action
de
BAMTAARE s'inscrit dans le cadre du renforcement des
prestations de service en développement rural en soutien à
l'émergence de la Nouvelle Economie Rurale (Alphabétisation,
formation technique, soutien aux nouveaux métiers ruraux, appuiconseil
aux ruraux et renforcement de leur structuration, développement des
cultures céréalières oléagineuses, conseil de
gestion aux exploitations rurales, production de semences
certifiées...).
Communément appelée << zone
cotonnière » ou << Tiers Sud », l'aire de culture du
coton correspond à la zone d'intervention principale de la SODEFITEX.
Elle recoupe les régions naturelles du Sénégal Oriental,
de la Casamance Continentale et du Sud Sine Saloum (régions
administratives de Tambacounda, Kolda, et sud des régions de Fatick et
de Kaolack).
Aux fins d'ajuster des stratégies, d'élaborer et
de mettre en oeuvre des itinéraires techniques adaptés, nous
avons défini un découpage opérationnel distinguant cinq
petites régions (Kahone, Tambacounda, Kédougou, Vélingara
et Kolda) et un zonage agrochimique qui distingue une zone Sud, une zone
Médiane et une zone Nord aux caractéristiques climatiques,
édaphiques, socioéconomiques et démographiques
homogènes. L'essentiel de la production cotonnière provient des
zones sud. La SODEFITEX s'investit également dans la cotonculteurs
irriguée dans le bassin de l'Anambé et à Podor. La
SODEFITEX dispose en outre d'une rizerie d'une capacité de 6 000 tonnes
aujourd'hui arrêtée faute d'une production suffisante de riz.
Pour mieux assurer la mission qui lui a été
assignée, la SODEFITEX s'est dotée d'un organigramme fonctionnel
qui lui permet de mieux appréhender le développement durable de
l'agro-industrie cotonnière, mais également les prestations de
service en développement rural durable. La structuration de l'entreprise
peut être classée en deux pôles interdépendants :
) Le pôle de Dakar, où se trouve le siège
social de l'entreprise. Autour de la Direction Générale, elle
regroupe les Directions en charge des Fonctions de support : la Direction des
Ressources Humaines (DRH), la Direction Administrative Juridique et des
Approvisionnements (DAJA), la Direction Commerciale (DC) et la Direction
Financière et Comptable (DFC).
) Le pôle de Tambacounda siège du Centre
Opérationnel de Tambacounda (COT) qui coordonne les Fonctions de
production confiées aux Directions Opérationnelles : la Direction
de la Production Cotonnière (DPC), la Direction Industrielle (DI), la
Base
d'Appui aux Méthodes et Techniques pour l'Agriculture, les
autres Activités Rurales et l'Environnement et la Cellule Suivi
Evaluation et Prospectives.
VI. La Fédération Nationale des Producteurs
de Coton (FNPC)
Comme pour tous les pays où la culture du coton a
été lancée par la Compagnie Française pour le
Développement des Textiles (CFDT), les producteurs de coton
sénégalais étaient inorganisés. On les appelait
« planteur » et chacun travaillait pour son compte.
En 1974, la CFDT est nationalisée et elle commence des
tentatives d'organisation des producteurs à l'échelle
villageoise. A partir de 1979, avec la création des premières
Associations de Base de Producteurs (ABP). La SODEFITEX a poursuivi cette
évolution par la mise en place d'une politique d'alphabétisation
et de post alphabétisation des membres des ABP. Cela a permis une
responsabilisation progressive des ABP qui ont pris en charge le crédit
moyen terme à partir de 1979/80 et, progressivement, la
commercialisation primaire du coton graine ; activités anciennement
assurées par la SODEFITEX.
Un changement important est intervenu en 1988/89 avec la vente
des intrants à crédit, alors qu'ils étaient «
gratuits » jusqu'en 1987/88, selon la perception du producteur. En
vérité, il percevait le net à payer, après
déduction du coût des intrants ; seul le matériel agricole
faisait l'objet de crédit moyen terme connu du producteur. Cette rupture
dans la démarche a induit une fronde des producteurs qui, cette
année là, avaient massivement boycotté le coton.
La SODEFITEX a dû mener une campagne de sensibilisation et
d'explication qui a fini par convaincre les ABP.
Ainsi elles recevaient et géraient les intrants et le
crédit, continuaient d'assurer la commercialisation primaire du coton
graine et recouvraient la dette.
En 1996 intervint le deuxième choc avec la remise en
cause de la caution solidaire par les producteurs regroupés au sein des
ABP. Cette crise a été réglée grâce à
l'intervention de la SODEFITEX et des responsables des ABP qui avaient
déjà acquis une claire vision sur l'évolution de la
filière coton.
Ces deux crises de 1988 et de 1996 ont servi de catalyseur
à la mise sur pied d'une représentation professionnelle
crédible pouvant servir d'interlocutrice à la SODEFITEX et
à tout autre partenaire intéressé au développement
du coton et des cotonculteurs au Sénégal.
Ainsi, l'année 1998 marque l'aboutissement d'un
processus d'organisation et de professionnalisation des cotonculteurs par la
mise en place d'une structure faîtière, la
Fédération Nationale des Producteurs de Coton
(FNPC), qui regroupe désormais les Groupements de Producteurs de Coton
(GPC) dont les membres, à l'échelle de chaque village, sont
constitués uniquement de producteurs de coton, à l'opposé
des ABP qui pouvaient admettre tout producteur, tout villageois, comme
membre.
La FNPC est née, sous l'impulsion de la SODEFITEX, de
la volonté des cotonculteurs de professionnaliser leur activité.
En effet, les ABP étaient des associations qui regroupaient tous les
producteurs du village (arachidiers, maïsiculteurs,
riziculteurs,...cotonculteurs, autres). Cela rendait difficile leur gestion et
elles ne profitaient pas toujours aux professionnels du coton.
En 1998, les producteurs de coton exclusivement qui gravitent
autour de 70 000, ont organisé des élections libres et
démocratiques, qui se sont déroulées sur l'ensemble du
territoire cotonnier. Elles permirent à la FNPC de mettre en place ses
différentes structures.
Conseil d'Administration
Unions Secteur
Bureau Exécutif
Centres
Délégations
Groupements des Producteurs de Coton
Organigramme de la FNPC
Groupements des Producteurs de Coton de la FNPC
La FNPC compte environ 80000 producteurs de coton qui ont
créé 2000 GPC. Chaque GPC a élu démocratiquement,
à bulletin secret, son comité de gestion composé de :
· 1 Président,
· 1 Secrétaire,
· 1Trésorier,
· 1 Délégué.
· 1 gestionnaire villageois,
· 1 Relais Technique Production Cotonnière
(RTPC), · Le plus gros producteur
Le gestionnaire villageois assure la réception et la
gestion des intrants. Il gère également la dette et son
recouvrement pendant la commercialisation primaire du coton.
Le RTPC s'occupe de la vulgarisation de l'itinéraire
technique du coton. Il assure également une fonction de recherche
développement à travers l'expérimentation de techniques de
production ou d'intrants coton en milieu réel. Il peut jouer un
rôle dans la commercialisation du coton graine à côté
du gestionnaire. Le délégué est « le
plénipotentiaire » du GPC : il gère ses relations avec les
autres structures de la FNPC et de la SODEFITEX. Il participe à
l'élection du délégué centre où il peut
poser sa candidature.
1. Les Délégations de la FNPC
La FNPC a créé 210 délégations
à raison de 2 délégations par centre d'encadrement
SODEFITEX. Chaque délégation polarise de 5 à plus de 20
GPC.
Chaque délégation est administrée par 2
délégués de zone élus démocratiquement et
à bulletin secret par les délégués des GPC.
Les délégués de zone assurent la
communication entre GPC et union secteur. Ils élisent les
présidents d'union et eux-mêmes peuvent poser leur candidature.
La mise en oeuvre de ce projet leur permettra de jouer
prochainement un rôle important dans le suivi du crédit en
assurant le relais entre le gestionnaire et la présidence de l'union.
2. Les Unions Secteur de La FNPC
La FNPC a créé, à côté de
chaque secteur de la SODEFITEX, une union secteur soit au total 16 unions
secteur. Chaque union polarise de 2 à plus de 24
délégations.
L'union secteur est dirigée par un bureau de trois
membres élu au sein et par les délégués centre qui
en constituent l'assemblée générale. Le bureau est
composé d'un président, d'un vice président, d'un
trésorier et d'un secrétaire. Le président de l'Union est
administrateur du crédit de campagne qu'il endosse auprès de la
Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS)
pour le compte de son union à hauteur de plusieurs centaines de
millions. Il est d'office membre du Conseil d'Administration de la FNPC.
3. L e Conseil d'Administration de la FNPC
é des 16 présidents d' u nion secteu r . Il est
Le con seil d'administration d
e la FNPC est compos dirigé
par un bureau exécutif
qui compre nd :
· un préside nt ;
· un 1er vice président;
· un 2ème vice président,
et
4. Les autres organes de la FNPC
·
du bureau exécutif
2ème vice p résident du bureau
1 commission financi ère dirigée par le
1er vice président
· 1 commission formation et information
dirigée par le e xécutif
· 1 comité technique dirigé par un
président.
VII. L'Union-Secteur de MISSIRAH 1. Présentation
de la localité a. L a région de Tamba counda
La région de
Tambacounda e st la région
administrative la plus vaste du S
énégal ave c 59602 km2 soit 30% du T
erritoire National avec 73000
habitants.
dissement s
413 Ha m
Saint-Lo u
née Cona kry
ons de Ko l
, 35 Com munautés eaux : la r
égion de is et la Ré
publique , à l'Est par les
ts, 13 Arron Villages et
Compo sée sur le plan
admini stratif de 3 Départeme
n
s régions d
e Louga, de
da de Kaol
ack et la
Rurales dont celle de Missirah, 3
Communes, 146 5 Tambacounda
est limitée au Nord par le
Islamique de Mauritanie, au Sud par
la Républi que de Gui
Républ iques du Mali et de la
Mauritanie , à l'Ouest
par les Régi Républ
ique de Gambie.
Le climat est de Type Sahélo-Soudanien
caractérisé particulièrement par l'harmattan, chaud et
desséchant le jour, plus frais la nuit. Au Sud, l'influence de la
mousson se fait sentir.
Quant à la pluviométrie, elle varie en
conséquence du Nord au Sud, entre 600 et 1 300 mm, parfois
jusqu'à 1 500 mm. Le régime Hydrographique comprend le
Sénégal, la Falémé, la Gambie et leurs affluents.
Les ressources en eau souterraine proviennent de la nappe phréatique du
Continent Terminal souvent profonde et de nappe créative du
Maestrichtien exploitable par des Forages.
Le relief dans cette région de Tambacounda est
constitué d'un plateau dominé par quelques collines. La
présence du parc national du Niokolo Koba sur une superficie de 915 000
Ha, la Z.I.C (Zone d'Intérêt Cynégétique) de la
Falémé avec 260 678 Ha et les 1 861 309 Ha de Forêts
classés fond de la région de Tambacounda. La région
renferme des ressources minières non encore exploitées, elles
sont estimées à 133 tonnes d'or, 130 000 tonnes de marbre, 530
millions de tonnes de fer et 180 millions de tonnes de cuivre.
Plus de vingt groupes ethniques commercent, transitent et se
côtoient entre les villes de Tambacounda, Kédougou et
Salémata. Parmi eux, les Peuls, les Bassaris, les Bédicks, les
Mandingues...chaque ethnie ayant leurs cultures et traditions ancestrales
propres.
Cette région est constituée d'un ensemble de
plaines et de bas plateaux recouverts d'une végétation de savane
où dominent les buissons et les baobabs.
C'est dans cette région que se trouve le Parc du
Niokolo-Koba, classé site mondial, l'une des plus importantes
réserves de l'Ouest Africain. Il s'étend sur une superficie de
plus de 900 000 hectares et offre un paysage riche et très varié.
Presque toutes les espèces végétales de l'Ouest africain y
abondent et les nombreux groupes d'animaux des savanes y vivent et se
côtoient. Le milieu est relativement plat. Quelques petites collines,
dont le mont Assirik (311 m), surplombent les cours d'eau, la Gambie, et, ses
deux affluents, le Niokolo-Koba et le Koulountou, où les animaux
s'abreuvent. La végétation est variée : savane
sèche, forêt le long des cours d'eau, lacs et marécages.
Le parc est entouré d'un monde de cultures, de
terroirs, de villages, de communautés humaines c'est même une de
ses multiples facettes. En effet, on peut voir dans toute la
périphérie du Niokolo Koba une mosaïque de peuples, de
civilisations. Au Sud - Ouest du parc, un premier ensemble humain que les gens
du Fouta Djalon voisin appellent les " Tenda.
b. La Communauté Rurale de Missirah
Missirah est un arrondissement du Département de
Tambacounda. Cette communauté rurale abrite le siège de
l'Union-Secteur. Elle est limitée à l'Est par la Commune de
Tambacounda, à l'Ouest par la Communauté Rurale de Dialokoto, au
Nord par la Commune de Kothiari et
Sud par le Département de Vélingara. La
localité se trouve à 34 km de la Capitale régionale de
Tambacounda, sur la route de Kédougou. Elle polarise 78 villages.
· Population
La population de la localité s'élève
à 23683 Habitants en majorité de jeunes.
La langue Pulaar est la plus parlée à coté
du Sossé, du Diakhanké et du Bambara. La région
présente 904 émigrés.
·
Végétation/Sols
Sa végétation repose sur un sol diversifié
et inégalement réparti.
Répartition du Sol
45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0%
|
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|
Répartition du Sol
|
|
Source : Secteur SODEFITEX de
Missirah
La végétation présente des espèces
variées et diversifiées.
Espèces Existantes
|
Espèces dominantes
|
Rate ; Nguèr ; Dooge ; Dooki. , Jujube, Diamba ; Katam ;
Doude ; Bane ; Sinnjan ; Duuki ; Dougor ; Baobab ; Nep-Nep ; Bani ; Kankanan ;
Thiangaran ; dioun fara ; wolo ; Dioun
|
Rate ; Nguèr ; Dooge ; Dooki.
|
|
La région abrite ainsi la forêt de NIAMBOUR.
· Agriculture/Elevage
Les cultures pratiquées sont celles du mil, du maïs,
de l'arachide ; du sorgho ; du manioc, du coton et de la banane.
Le cheptel de la zone est dominé par les espèces
suivantes : 4685 caprins, 1960 ovins et de 228 équins.
Le système hydraulique de Missirah est dominé par
les puits traditionnels. Nous pouvons aussi noter la présence de cours
d'eau.
· Services sociaux de base
Santé : La localité abrite 3 postes de
santé, de 4 cases de santé et un centre de santé
privé.
Education : La communauté rurale compte 32
écoles primaires réparties entre les villages et un
collège qui se trouvent au siège de l'arrondissement de Missirah.
La localité compte ainsi 2454 élèves.
Culture : Nous pouvons aussi noter l'existence dans la
région d'un fort brassage culturel. Avec une population en
majorité de jeunes. Cependant, les infrastructures d'animation sont
quasi inexistantes.
L'activité économique principale est le commerce
avec 68 boutiques et 10 cantines ainsi que des vendeurs de tables. La
population pratique aussi la pêche traditionnelle.
Les principales infrastructures dont dispose la zone sont :
Sous-préfecture, Gendarmerie, Eaux et Forêts, Elevage, classe
d'alphabétisation.
· Problèmes .
La zone est gravement marquée par la pauvreté :
manque de nourriture, manque de route, d'eau, d'électricité, de
structures sanitaires, d'écoles, de moyens financiers, de partenaires,
d'information, d'assainissement, de semences, ...etc.
2. Présentation de l'Union-secteur a.
Composition
L'Union-Secteur de Missirah regroupe 223 Groupements de
Producteurs de Coton (GPC). Chaque GPC polarise un ou plusieurs villages dont
la plupart sont sur la responsabilité administrative de l'arrondissement
de Missirah. Ces Groupements composent les 13 Centres.
L'Union compte donc 26 délégués-centre
avec 2 délégués par centre. Ces derniers constituent
l'Assemblée des Délégués
L'union contient aussi des Groupements de Femmes Productrices
(Mais, riz, produits maraichères). Cependant, la principale
activité de l'union reste la culture du coton.
b. Immobilisations corporelles L'organisation
dispose :
· 1 siège en location (une pièce).
· 1 terrain à Missirah d'une superficie de
500m2
· 1 ventilo mobile
· Mobilier et matériel de bureau (1 chaise, 1 table,
1 ordinateur, 1 armoire et 1 imprimante)
· Matériel de transport (3 motos et des vélos
pour les autres délégués)
· Autres (24 chaises en plastique)
c. Organigramme
Le bureau de l'Union Secteur de Missirah compte six (6) membres
élus à la majorité simple.
Assemblée des Délégués
de Centres
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FNPC
|
|
Secrétaire Général
Trésorier Général
Adjoint Secrétaire
Adjoint Trésorier
Vice Président
Président
Au delà de ces six membres, l'union
bénéficie d'un Intendant-Animateur qui est placé sous
la responsabilité du Président. Son rôle principal est
de s'occuper de la réception et de la gestion
des intrants au niveau de l'union. Il est aussi le responsable du
recouvrement du crédit de l'Union et participe à la mise en
oeuvre du plan de communication et de formation de la FNPC.
) L'Assemblée des Délégués
:
Elle constitue l'instance suprême de l'organisation. C'est
l'organe de décisions qui définit les grands axes de la politique
de l'union.
) Le Bureau :
Le bureau est l'organe d'exécution et de coordination de
l'union. Il a à sa tête un Président, assisté par un
Vice-président, un Trésorier et son Adjoint ainsi qu'un
Secrétaire et son Adjoint.
Deuxième partie : DEROULEMENT DU
STAGE
I. Présentation de l'étude
1. Problématique
Après plus de dix ans d'existence, il a fallu qu'une
analyse soit faite pour évaluer la situation de la
Fédération Nationale des Producteurs de Cotons (FNPC). Cette
mission d'audit a été confiée au Cabinet MSA par
le Projet STABEX Com Agriculture en Juillet 2009.
L'objectif visé par cette étude était de
déceler les performances de la fédération ainsi que les
dysfonctionnements qui entravent le bon déroulement de sa mission et
l'atteinte des objectifs qui lui ont été assignés tant sur
le plan financier et que sur le plan organisationnel.
Des recommandations ont été formulées
suivant un plan stratégique et des manuels de procédures. Mais,
un retard a été constaté pour la mise en oeuvre et
l'application de ces recommandations importantes pour redynamiser
l'organisation. Parmi les faiblesses de la faîtière, on note
l'insuffisance d'appropriation de l'association par les membres, le
déficit de communication qui sont des préalables à la
vitalité associative.. Il s'agit donc dans cette étude, à
partir d'une démarche d'appui aux membres du bureau exécutif de
l'union de Missirah de voir comment amorcer les leviers d'un système de
management organisationnel performent. Ainsi, notre mission se résume
sur le renforcement des capacités managériales des membres du
bureau exécutif des unions-secteurs : cas de l'Union-Secteur de
MISSIRAH.
2. Objectif général
L'objectif général se décline en une
'amélioration du fonctionnement de l'union secteur des groupements de
producteurs de coton (GPC) de Missirah par le renforcement des capacités
managériales des membres du bureau.
3. Objectifs spécifiques
Les objectifs visés sont :
> Une meilleure connaissance des statuts et règlements
de l'union-secteur > Une meilleure compréhension des missions et
objectifs de l'union-secteur
> Une meilleure compréhension des rôles et
responsabilités des membres du
bureau
> Une meilleure gestion organisationnelle de l'union dans son
ensemble. > L'adhésion effective des membres
4. Résultats attendus Au terme de ce
travail, ces résultats suivants sont attendus :
> Le Président doit pouvoir bien manager
l'organisation.
> Le secrétaire doit pouvoir faire des bilans
d'activités en respectant toutes les procédures. Autrement dit,
il doit arriver à assurer une gestion administrative efficace.
> Le trésorier doit, lui aussi pouvoir faire et
présenter des bilans financiers. Il doit être en mesure d'assurer
la coordination des actions financières et maitriser les
procédures.
> Ils doivent avoir des connaissances minimales en
informatique.
> Tous les membres doivent être informés sur
leurs droits et leurs obligations vis-à-vis de l'union.
5. Outils méthodologiques
Les outils méthodologiques ont été
définis en tenant compte des contraintes en milieu rural et les
exigences qui en découlent.
Les activités se dérouleront comme suit :
> Evaluation des pré-requis en management du
président
> Evaluation des pré-requis en gestion administrative
du secrétaire > Evaluation des pré-requis en gestion comptable
du trésorier
> Renforcement des capacités du président en
management
> Renforcement des capacités du secrétaire en
gestion administrative > Renforcement des capacités du
trésorier en gestion comptable
> Installation d'un nouveau système d'information et de
communication > Initier les membres du bureau en bureautique
Pour atteindre les objectifs ciblés, nous avons
scindé le travail en différentes phases distinctes et
interdépendantes suivant le temps et les priorités.
II. Lancement du processus
La collecte des données complémentaires de base
visant à approfondir le diagnostic établi par le rapport d'audit
d'une part et, à recueillir les propositions formulées par les
membres pour lever les contraintes qu'ils ont identifiées d'autre
part.
Cette phase coïncide donc avec le recensement de toutes les
informations possibles concernant l'union-secteur de Missirah.
1. Prise de contact
Cette phase a consisté à la prise de connaissance
avec les membres du bureau exécutif de l'union-secteur et à la
présentation de l'objet de l'étude par ses termes de
références.
Ainsi, elle a abouti à une adhésion effective des
membres du bureau pour une bonne réussite de la mission.
Pour se faire, une réunion a été
organisée sous la présidence du président de l'union avec
le secrétaire et le trésorier. A la sortie de cette
séance, un calendrier de rencontres individuelles avec ces membres du
bureau a été dressé. Ces rencontres individuelles nous ont
permis de faire l'inventaire des pré-requis de ces membres.
2. Analyse SWOT de l'organisation
Après la phase de prise de contact, nous avons jugé
nécessaire de procéder à une analyse plus fine de l'union.
Ainsi, nous avons procéder comme suit :
Analyse Interne (Forces et Faiblesses)
Analyse Externe (Opportunités et Menaces).
Cela, nous a permis de dresser ces deux tableaux suivants :
|
FORCES
|
|
FAIBLESSES
|
|
|
9
|
Les responsables ne maîtrisent pas
|
9
|
Existence d'un règlement intérieur
|
|
bien leurs missions
|
9
|
Proximité du siège de la route
|
9
|
Télescopage entre les fonctions
|
|
nationale
|
9
|
Pas de guide de coordination
|
9
|
Equipe ambitieuse
|
9
|
Insuffisance de moyens de
|
9
|
Détermination des membres à
|
|
locomotion
|
|
développer l'union
|
9
|
Vélos non adaptés à la brousse
|
9
|
Volonté affiché du gouvernement de
|
9
|
La majorité des membres est illettrée
|
|
promouvoir la filière du coton
|
9
|
Absence de professionnalisme
|
9
|
Existence d'un manuel de procédure
|
9
|
Absence de l'application des textes
|
9
|
Tous les membres parlent Pulaar
|
|
statuaires et règlementaires
|
9
|
Engagement des bailleurs de fonds à
|
9
|
Enclavement de certaines localités
|
|
appuyer davantage les actions de promotion du coton
|
9
|
Problème de mobilisation des membres
|
9
|
Transformation et commercialisation
|
9
|
Manque d'information
|
|
des produits céréaliers par les Groupements de
Femmes de l'union
|
9
|
Non maîtrise des mécanismes d'information
|
9
|
Culture du riz et des produits
|
9
|
Non respect des horaires des réunions
|
|
maraîchers par les Groupements de Femmes de l'union
|
9
|
Insuffisance de formation pour les membres
|
9
|
Besoin d'être formés
|
9
|
Non maîtrise des outils informatiques
|
|
|
9
|
Siège en location
|
|
|
9
|
Insuffisance de moyens matériels
|
|
|
9
|
Insuffisances des capacités en gestion administrative de
l'organisation
|
|
|
9
|
Non application du manuel de procédures
|
|
|
9
|
Absence de vision de l'union
|
|
|
9
|
Insuffisance de professionnalisme des femmes sur es techniques de
transformation
|
|
|
9
|
Absence de tenue des assemblées, de bilan de
fonctionnement
|
|
|
9
|
Absence de PV des rencontres
|
|
|
9
|
An alphabétisations de la plupart des
délégués.
|
Commentaires : Les membres sont
très engagés à développer l'union. Cependant, une
forte absence d'outils de gestion de l'organisation fait défaut. Il faut
cependant noter que la plupart des problèmes de l'union repose sur
l'insuffisance ou même l'absence de formation de ses membres, surtout
ceux du bureau. Il est aussi important qu'un système pour la
pérennisation et le développement des activités des
groupements des femmes soit installé.
|
OPPORTINUTES
|
|
MENACES
|
9
|
Statut juridique (GIE)
|
9
|
Forte dépendance vis-à-vis de la
|
9
|
Engagement de l'Etat à soutenir et à
|
|
SODEFITEX
|
|
promouvoir la filière coton
|
9
|
Manque d'autonomie
|
9
|
Relation avec des producteurs de
|
9
|
Absence de contrôle interne
|
|
coton étrangers (Mali)
|
9
|
Non maîtrise de la langue française
|
9
|
Relation avec des organisations
|
|
des élus
|
|
d'Eleveurs
|
9
|
Non maîtrise de la langue Wolof
|
9
|
Possibilités de partenariat avec les
|
9
|
Environnement instable
|
|
autres producteurs de la sous région
|
9
|
Absence de planification des activités
|
9
|
Relations avec certains partenaires
|
9
|
Manque de visibilité de l'union
|
|
(Volens Africa, CNCR)
|
9
|
Découragement des partenaires
|
9
|
Internet disponible (Clé USB
|
|
techniques et financiers
|
|
Expresso)
|
9
|
Niveau de professionnalisation très
|
9
|
Existence des groupements de femmes
|
|
faible
|
9
|
Existences de beaucoup de projets et
|
|
|
9
|
programmes d'appuiPluviométrie satisfaisante
|
|
|
9
|
Existence d'une stratégie nationale
|
|
|
Commentaires : Il est clair que
l'union détient une certaine relation avec des partenaires, mais leurs
apports restent insuffisants. Il a été noté que l'union
dépend trop de ses partenaires. C'est pourquoi, une stratégie
basée sur la diversification (diversifier les activités) doit
impérativement être installée. Cela doit se faire avec le
développement du partenariat et de la coopération.
Propositions de Solution des membres
:
- Construction du siège (bureaux, salle de formation,
salle informatique) - Equipement en mobilier et matériel de bureau
- Equipement en matériel informatique
- Renouvellement du parc motos
- Dotation en motos de tous les délégués
- Meilleure prise en charge et des motivations pour les membres
du bureau - Acquisition de véhicules
- Formation du Trésorier et du Secrétaire
- Formation de tous les délégués pour
qu'ils servent de relais à la base - Sensibilisation de tous les membres
sur les rôles et fonctions des élus - Tableaux d'affichage
- Renouvellement du contrat avec VOLLENS AFRICA
- Développer le partenariat
- Développer l'esprit de partenariat durable
- Renouvellement des bascules de commercialisation
- Mise en place d'un système de gestion efficace
- Mise en place d'un système d'information efficace
- Définition claire des rôles et
responsabilités de tous les acteurs
Parmi toutes ces propositions, les membres de l'Union mettent
l'accent sur les priorités suivantes :
- Construction du siège
- Formation des membres
- Dotation en moyens de locomotion
3. Concertations sectorielles
Durant cette phase, nous avons appliqué des
méthodes basées sur des échanges avec les membres du
bureau exécutif par des entretiens directs; des débats
thématiques pour recueillir les informations montrant les
capacités managériales actuelles de ces leaders ainsi que leurs
limites. Pour se faire, nous avons mis l'accent sur des visites de terrain.
Nous avons essayé durant ces rencontres de déceler
les incorrections majeures empêchant le bon fonctionnement de
l'organisation. Ainsi, des guides d'entretien
spécifiques ont été confectionnés
pour chaque responsable afin de faciliter une exploitation efficace des
résultats obtenus.
a) Avec le président :
Nous avons eu à orienter le débat sur le niveau
de la compréhension de sa mission. De déceler les principaux
obstacles qui lui empêchent de bien mener sa fonction. De noter ses
principales
préoccupations ainsi que ses propositions de solutions
éventuelles par ordre de priorité. On a aussi
étudié la manière et la périodicité par
lesquelles il convoque les réunions.
b) Avec le secrétaire :
A ce niveau, c'est la même procédure que la
précédente sauf qu'ici, on a insisté sur les techniques
administratives qu'il applique (gestion de l'information et celle des archives
; rédaction des rapports ; les prises de notes ; ... etc.)
c) Avec le trésorier :
C'est aussi la même procédure. La seule
différence se situe sur les techniques comptables qu'il a
adoptées et surtout sur les procédures d'encaissement et de
décaissements.
4. Evaluation des pré-requis
A ce niveau, il fallait mettre les pré-requis en
application. A ce titre, des rencontres sont organisées pour passer de
la théorie à l'application.
Cette démarche a consisté à organiser des
rencontres pour mesurer les capacités de leadership mais aussi les
pratiques organisationnelles des responsables.
Pour cela, nous nous sommes focalisés parmi tant d'autres
sur ces quelques éléments essentiels :
|
Président
|
|
Secrétaire
|
|
Trésorier
|
·
|
Mécanismes d'information des membres
|
·
|
Mécanismes de l'information aux membres
|
·
|
Les procédures d'encaissement et de décaissement
|
·
|
Transmission des informations aux
|
·
|
Attribution de la parole
|
·
|
Présentation de bilan (bilan
|
|
membres
|
·
|
Orientation du débat
|
|
financier) des fonds
|
·
|
Attribution de la parole
|
·
|
Respect de l'ordre
|
·
|
Techniques
|
·
|
Orientation du débat
|
|
du jour
|
|
d'enregistrement
|
·
|
Respect de l'ordre du
|
·
|
Respect des
|
|
comptables
|
|
jour
|
|
techniques de
|
·
|
Classement des
|
·
|
Gestion des
|
|
rédaction et de
|
|
pièces comptables
|
|
divergences des idées
|
|
d'enregistrement du
|
·
|
Classement des
|
·
|
Respect du quorum
|
|
bilan des rencontres
|
|
pièces justificatives
|
·
|
Capacité de
|
|
(PV ; comptes
|
|
(Bon d'entrée et bon
|
·
|
mobilisation des membres
Connaissances en Informatique
(souhaitée)
|
·
·
|
rendus)
Elaboration et Présentation de bilan (bilan
d'activités) Respect du quorum
|
·
|
de sortie de fonds, factures ainsi que des registres des
décharges) Connaissances en
|
·
|
Maîtrise de la langue
|
·
|
Classement des
|
|
informatique
|
|
française (souhaitée)
|
|
courriers (Arrivée- Départ)
|
·
|
Maîtrise de la langue française
|
|
|
·
|
Connaissances en
|
|
(souhaitée)
|
|
|
|
Informatique
|
|
|
En somme, ces concertations ont permis de prendre en compte les
préoccupations spécifiques des principaux membres du bureau,
appelés à jouer un rôle déterminant pour le
développement de l'union.
5. Résultats des évaluations
Les résultats se sont avérés insuffisants
dans l'ensemble. C'est à partir de ce constat que nous avons eu à
proposer l'offre de renforcement suivant.
III. L'offre de renforcement de
capacités
C'est sur la base du diagnostic et des évaluations des
pré-requis menées, que nous avons fourni des propositions portant
sur des actions correctives. Ces propositions ont été
traitées suivant des thèmes bien définis.
L'offre de renforcement a donc consisté à
capacité les membres que sont le Président, le Secrétaire
et le Trésorier à la connaissance de leur mission et à la
mise en oeuvre et de leur mandat pour impulser une vie associative
dynamique.
1. Contenus du renforcement de
capacités
L'évaluation des pré-requis a permis
d'identifier les mesures nécessaires pour impulser un
développement performant des potentialités de l'union-secteur de
Missirah, d'améliorer la coordination et la gestion
organisationnelle.
But :
Le renforcement de capacités vise à
développer des pratiques, des outils, des méthodes de management
aux dirigeants pour accompagner la conception, la planification et la mise en
oeuvre des activités de l'union visera à développer un
outil de gestion dynamique capable d'accompagner au quotidien les actions de
l'union et les interventions issues des objectifs de développement
durable de la filière coton.
Ainsi, il insiste essentiellement sur l'assurance du renforcement
des capacités et la viabilité de l'union par les élus, qui
devront prendre en charge la gestion de l'organisation, par :
1' L'amélioration de la gestion organisationnelle
1' Le renforcement de la gouvernance à chaque niveau
1' Le développement d'une politique intégrée
d'information, de communication et de formation.
Objectifs Généraux :
Améliorer les capacités d'intervention des acteurs
pour une meilleure gouvernance participative de l'Union.
Il s'agira de façon concrète d'améliorer le
savoir faire et les aptitudes des membres du bureau de l'union de par des
échanges par le biais d'outils et méthodes qui renforcent
qualitativement leurs capacités techniques d'intervention en même
temps que leur implication et leur participation pour le développement
durable de l'union.
Objectifs Spécifiques :
Les objectifs spécifiques se déclinent comme suit
:
· Développer un cadre de dialogue permanent
· Promouvoir l'union
· Impliquer tous les membres comme acteurs pour le
développement de l'union
· Promouvoir l'esprit citoyen de chaque membre de
l'organisation
· Promouvoir des échanges avec les autres
organisations paysannes locales et internationales
Résultats attendus :
Les différents objectifs de ce plan posent la
nécessité de s'accommoder d'une nouvelle vision de
développement, d'entreprendre de profondes réformes au plan
organisationnel et de bonne gouvernance. Il s'agit aussi de l'implication tous
les membres.
2. Description des rôles et
responsabilités
Pour une meilleure gestion de l'organisation, il a
été jugé nécessaire de définir d'abord les
rôles et responsabilités des différents membres du Bureau.
Ce dernier, dont le rôle principal est d'exécuter les
décisions de l'Assemblée et de coordonner l'ensemble des
activités de l'union.
Des ateliers thématiques, basés sur des «
questions- réponses » ont été organisés pour
expliquer aux différents membres du bureau leurs tâches et leurs
responsabilités en se référant sur les textes
déjà sur place.
Le Président : Le Président
dirige les réunions du bureau et de l'assemblée
générale. Il assure l'exécution des dispositions des
statuts de l'union. Il engage et ordonne toutes les dépenses. Il se
charge de l'exécution des délibérations de
L'Assemblée Générale des Délégués. Il
a autorité sur l'ensemble des activités.
En plus de ces dispositions règlementaires et statuaires,
il doit avoir une certaine aptitude et attitude parmi tant d'autres à
:
) Promouvoir l'éthique
) Veiller à la moralité de son équipe et
être le garant de cette moralité
) Valoriser les talents de son équipe
) ?Expliciter les valeurs de l'organisation
) Inspirer le respect
) Reconnaitre les mérites des autres
) Etre engagé et connaitre son rôle et ses
responsabilités
) Ne prendre aucune décision à la hâte
) Ne doit pas prononcer une opinion après avoir
écouté une seule partie
) Garder ses opinions politiques pour lui
) Eviter de considérer les moyens de l'organisation
comme ses propres moyens et d'en faire ce qu'il veut ; mais bien s'organiser
pour les gérer au mieux. Rester intègre et sérieux pour
avoir et mériter la confiance des autres membres.
) Eviter de s'imposer à tous les membres, de se
différencier d'eux et de s'accaparer du pouvoir.
) OEuvrer pour que les membres de l'union vivent en
cohésion.
) Etre le plus souvent en contact avec l'ensemble des membres et
discuter avec eux des questions de l'union. Rester donc disponible et
accessible aux autres ; leur rendre compte et leur donner des informations.
) Accepter les critiques et en tirer des leçons
positives.
) Chercher le rapprochement des uns et des autres ; ceux qui
ont des responsabilités et ceux qui en n'ont pas, afin qu'ils forment
ensemble un bloc. En effet, c'est dans la solidarité et les relations
saines que peuvent s'obtenir la cohésion et la réussite des
actions.
) Rechercher continuellement la compétence par le savoir
(planifier) et l'efficacité (faire bien et utile).
) Propose des récompenses avec objectivité
) Mettre en place un système d'information et de
consultation permanent.
) Connaître quelques applications en informatique
(bureautique/internet)
Le Secrétaire : Le Secrétaire
coordonne et contrôle les diverses activités. Il présente
un rapport à l'assemblée générale. Il est
chargé de l'application des décisions du bureau et de
l'assemblée générale. Cependant, il doit
aussi respecter certaines pratiques ainsi qu'une certaine attitude.
) S'engager à servir et à ce consacrer à
l'union pour son développement.
) Bien sauvegarder les informations stratégiques de
l'union
) La tenue d'un cahier de visite : Toute organisation, quelque
soit ses objectif, a besoin des relations de partenariat et chercher à
nouer des contacts avec l'extérieur. Dans ce cadre, elle peut recevoir
des visites de travail, d'amitié, d'échange d'expériences,
...etc. Il serait donc utile de mémoriser ces activités et de
bien les exploiter en cas de nécessité.
Pour cela, chaque organisation pourrait ouvrir un cahier de
visites.
) Prendre bien les notes
) Faire bien ses comptes rendus et PV
) La restitution orale et fidèle des informations au
public
) Le suivie et l'exécution des décisions : Les
décisions prises par l'union lors d'une réunion, d'une
assemblée générale ou d'une autre circonstance, et
concernant son bon
fonctionnement doivent être suivies pour le respect et
l'exécution correcte (par exemple, l'exécution dans le temps
imparti).
) L'enregistrement des courriers en maitrisant leurs
procédures
) Planifier les activités de l'union
) Rédiger des rapports périodiques
d'activités
) Connaître quelques applications en informatique
(bureautique/internet)
Il doit aussi assurer la gestion de tous les membres de l'union
en les répertoriant dans un registre avec :
· Numéro d'identification du
membre · Prénoms et nom du
membre · Date et lieu de naissance ·
Numéro de téléphone ·
Photo du membre · Profession du
membre · Fonction du membre dans l'union
Le Trésorier : Il est chargé de
tout ce qui concerne la comptabilité et les finances de l'union. Il
règle les dépenses ordonnées par le Président.
Pour décaisser des fonds, le Trésorier
Général doit impérativement recevoir un « bon de
sortie » exprimant les besoins avec les signatures et cachets du
Président et du Président de la Commission des Finances. Ainsi il
doit :
) Inspirer confiance
) Etre accessible
) Maitriser les procédures comptables : encaissements et
décaissements ) Savoir classer et enregistrer les pièces
justificatives
) Connaître quelques applications en informatique
(bureautique/internet)
Au regard de toutes ces exigences, il paraît
indispensable au niveau de l'union de mettre en place de nouveaux postes. Cela
s'explique aussi par l'insuffisance du nombre de membres du bureau. Ces
nouvelles fonctions, vont non seulement participer à la
responsabilisation de nouveaux membres mais aussi à une adhésion
effective des membres.
Ces nouveaux postes sont marqués par l'existence de
commissions. Chaque commission est dirigée par un Président,
assisté par un Vice-président.
1' Commission Finances : Elle se charge
de l'étude et de l'établissement des politiques
financières et budgétaires de l'union ainsi que leur suivi.
Cependant, elle ne gère pas les fonds. Elle doit assurer l'affectation
des ressources financière ordonnée par le Président de
l'union. Elle travaille en parfaite collaboration avec le Trésorier.
NB : Les bons sont élaborés par la
Commission Finance. Ainsi, pour leur validation, il faudra les signatures et
cachets respectifs du Président et du Président de la Commission
Finance. Cependant, l'entrée et la sortie des fonds est assurée
par le Trésorier sur la base de ces bons qu'il enregistre et
garde.
Assemblée
Commission Finance
Il faut aussi noter qu'à chaque niveau du
processus (Encaissement et Décaissements), des cahiers de
décharges sont tenus.
1' Commission d'Organisation : Elle a
pour mission de monter des programmes d'activités et assurer leur
réussite. Elle a donc la responsabilité de réussir les
événements organisés par l'organisation.
1' Commission Coopération/Partenariat
: La mission première de cette commission est de trouver
des partenaires techniques et financiers. Elle est donc chargée de
l'élaboration, le montage et le suivi des politiques en
coopération/partenariat.
1' Commission Information/Communication
: C'est une équipe qui a pour rôle la gestion de toutes les
informations de l'union ainsi que leur transmission en collaboration avec le
Secrétaire. Elle assure l'animation et la promotion de l'organisation
ainsi que la sensibilisation.
1' Commission Logistique : Elle assure
la comptabilité et la gestion des matières.
3. Contrôle interne
II faudra désigner en dehors du bureau, une commission de
contrôle composée de trois membres chargés de
procéder à la vérification des comptes de l'union. Ce sont
les commissaires aux comptes. Ces derniers ont le pouvoir de
procéder à des contrôles de comptes au niveau du
Président de la commission Finances, au niveau du Trésorier et
éventuellement au niveau du Président de l'union. Pour cela, il
doit préalablement aviser ces derniers au moins 48 heures avant.
Cependant, ils doivent formuler un rapport à chaque séance de
vérification. Ils doivent aussi présenter un rapport lors des
Assemblées Générales.
4. Les Rencontres
Le bureau se réunit au moins une fois par mois sur
convocation de son Président. Il sera réuni obligatoirement si un
tiers au moins des membres en fait la demande par écrit du
Président. Il est tenu un procès-verbal des réunions. Les
P.V seront signés par le Président et le Secrétaire.
Des réunions de tenue de bilans mi-parcours seront aussi
organisées tous les deux (2) mois.
5. Gestion des conflits
Dans toute organisation, il existe parfois des conflits. Ces
conflits résultent des caractères différents des membres,
des contradictions dans les prises de positions, des luttes internes ou des
problèmes privés interpersonnels.
La recherche de solution aux conflits est une tâche
aussi importante que les autres activités. En effet, si des solutions
adéquates ne sont pas apportées à ces conflits, des crises
sérieuses, des dysfonctionnements, des déchirures peuvent
apparaitre au sein de l'union.
La solution à ces conflits peut se faire par diverses
manières :
· Intervenions de personnes respectueuses
et respectées
· Interventions de l'Assemblée des
Sages (qui peut regrouper les plus âgés) ·
Interventions de l'Assemblée des
Délégués
· Bien analyser les problèmes pour
situer de façon juste les << torts >> et les <<
raisons >>
· Ne surtout pas effleurer les questions,
mais bien les débattre et les vider en présence des
concernés.
Une fois que le conflit est réglé, faire appliquer
les décisions prises et éviter que cela se reproduise.
IV. Mise en application des outils de
renforcement
1. Description
Après avoir apporté des mesures correctionnelles
aux différentes pratiques des membres du bureau, nous nous passés
à la phase pratique. Durant cette phase, des rencontres
spécifiques et thématiques sont organisées pour mesurer le
degré d'appropriation des membres des outils de renforcement ainsi que
son efficacité.
Par le biais de l'offre de renforcement de capacités, nous
avons mis les membres du bureau exécutif devant des cas pratiques. Cela
signifie que cette phase est essentiellement basée sur
des études de cas réels.
Pour cela, il a fallu procéder à l'organisation de
beaucoup de rencontres:
1. Ateliers de formation
2. entretiens individuels
3. focus groupe
4. assemblée générale
5. Présentation de bilan (mi-parcours)
6. Des réunions, ...etc.
2. Quelques modules pour la formation
Les contenus de ces modules ne sont pas statiques et
définitifs. D'autres éléments pourraient être pris
en compte au moment des formations en rapport aux expériences des uns et
des autres parmi les participants. Ces modules ont été
exécutés lors des ateliers de formation.
· Outils de planification de budget et Etudes
budgétaires
· Planification des activités de l'union (Plan
d'actions)
· Créer et nommer un fichier OFFICE
· Accéder à un site web
· Créer un compte (yahoo, gmail, hotmail)
· Enregistrer et Supprimer un fichier ou un document
· Préparation des réunions
· Ecrire un PV
· Ecrire un rapport
· Faire un Bon <<
ENTREE >> ou de << SORTIE >> de fonds
· Tenir un cahier de décharges
· Enregistrer un courrier
· Elaborer un cahier de visite
NB : La plupart des documents seront
rédigés en Pulaar par ce que les quasis totalité des
membres peuvent lire et comprendre le Pulaar.
3. Suivi-Evaluation de la formation
Les modalités de suivi et de l'évaluation du
système porteront sur le niveau d'exécution des activités
de chaque responsable ainsi que sur taux d'adhésion effective des
membres.
Pour cela, des rapports bimestriels (revue mi-parcours)
devront être soumis par les différents responsables et serviront
à la vérification de l'exécution des activités
prévues par l'union. Les écarts significatifs seront
dégagés et analysés.
V. Evaluation des réformes
Cette phase a été exécutée sur la
base des outils d'offre de renforcement.
A ce titre, nous avons eu à comparer les attitudes et les
altitudes des membres du bureau de leur appropriation, leur
compréhension et leur dynamisme par rapport à cette nouvelle
gestion.
VI. Recommandations
Il est clair que les résultats peuvent ne pas être
visibles en court terme, mais peuvent cependant nous annoncer la dynamique vers
un changement positif des comportements pour une meilleure gestion de
l'organisation.
Ainsi, pour une meilleure mise en application et une
pérennisation des acquisitions issues du renforcement de
capacités, nous recommandons des mesures correctives par rapport aux
écarts constatés. Pour cela, la FNPC et La SODEFITEX doivent, et
surtout accentuer leurs interventions sur la formation des producteurs. Il
faudra aussi :
· Reconduire le contrat de partenariat avec VOLLENS
AFRICA
· Vulgarisation du manuel de procédures
· Recherche continuelle de
partenaires
· Mise en place d'une stratégique d'expansion et de
diversification
· Développer les activités des groupements de
femmes
· Instaurer des politiques en développement
durable
· Tenue de bilans annuels
· Formation en planification stratégique et
opérationnelle
De plus, l'élaboration et l'application d'un plan
stratégique de l'union est aussi jugée nécessaire.
La stratégie sera orientée sur l'expansion et la
diversification.
Les grandes orientations stratégiques
:
· OS 1 : Renforcement des capacités
des élus et des membres
· OS 2 : Renforcement de la dynamique de
la coopération et du partenariat
· OS 3 : Développement une approche
participative
· OS 5 : Adaptation de l'environnement
financier aux besoins des diverses activités et favoriser la
diversité des actions
· OS 6 : Renforcement des aptitudes
professionnelles des membres, notamment la formation des membres du bureau de
l'union ainsi que les délégués
· OS 7 : Renforcer et faciliter
l'accès à l'information et promouvoir la communication sociale
· OS 8 : Poursuivre la mise en valeur des
ressources humaines
· OS 9 : Assurer une saine gestion des
ressources de l'union
· OS 10 : Installer des programmes
d'accompagnement
· OS 11 : Mise en place d'un
système de suivi-évaluation performent
· OS 12 : Identifier les Domaines
d'Activités Stratégiques (DAS) de l'U-S
· OS 13 : Développer le partenariat
durable
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