2- Problématique et justification du choix du
thème
La Côte d'Ivoire, à l'instar de nombreux pays, ne
fait pas exception. En effet, la Côte d'Ivoire, pays à forte
potentialité économique de l'UEMOA (en 2007, la contribution de
la Côte d'Ivoire représentait 34% du PIB de l'UEMOA), peine
à respecter les critères de convergence de la communauté.
En effet, au titre des critères de second rang, seuls deux objectifs ont
été atteints par la Côte d'Ivoire. Il s'agit du
critère portant respectivement sur les taux d'intérêts
réels positifs et sur la stabilité du taux de change réel.
Le cas précis du critère ratio masse salariale sur les recettes
fiscales de la Côte d'ivoire est passé de 43,6% en 2007 à
43,9% en 2008 pour un objectif de 42,5%.Quant au ratio corrigé, il a
été de 41,2% contre 43,4% en 2007. Les dépenses publiques
notamment la masse salariale croît de façon exponentielle tandis
que les recettes fiscales ne suivent pas ce rythme. Ce qui creuse
l'écart entre recettes et dépenses. Le salaire, étant une
composante importante des dépenses publiques, participe
considérablement au gap entre les recettes et dépenses
contribuant ainsi au déficit des finances publiques. Le poids de la
masse salariale est telle qu'une réflexion s'avère utile afin de
trouver un début d'explication et d'entrevoir des mesures à
même de pouvoir y remédier. Pour ce faire, le sujet : «
l'évolution de la masse salariale de la Côte d'Ivoire
et le respect du critère de convergence de
3Selon lebilan 2009 de
l'UEMOA quatre Etats membres, le Bénin, le Niger, le
Sénégal et le Togo ont respecté ce critère à
ce jour. Pour les autres Etats, les résultats se présentent comme
suit : 44,7% pour le Burkina Faso, 43,9% pour la Côte
(41101-,P1EE,ElPSIXrPlTP X41--Bissau et 35,8% pour le Mali
l'UEMOA », nous permet
d'aborder la question du respect des critères par les pays de l'UEMOA
d'une manière générale tout en s'attardant sur le cas
particulier du critère ratio masse salariale/recettes fiscales de la
Côte d'Ivoire. Ce qui permettrait de proposer des recommandations afin de
pouvoir soulager les finances publiques de la Côte d'Ivoire.
3- Objectif de l'étude
L'objectif général de la présente
réflexion est d'apprécier l'évolution du ratio masse
salariale sur recettes fiscales par rapport au respect du critère de
l'UEMOA et d'en faire quelques recommandations ou suggestions.
Les objectifs spécifiques sont :
· apprécier l'évolution de la mobilisation
des recettes fiscales ;
· analyser l'évolution de la masse salariale ;
· faire une comparaison de l'évolution de la masse
salariale à celle des recettes fiscales.
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