3.6. Remarque sur la transformation de Park et du
système résultant :
Mise sous une autre forme et tenant compte que L
q = Ld , la transformation de Park permet
d'obtenir les relations très importantes suivantes :
di ds
dt
qs
R 1
? L i L v
s ? ? ? i
ds ds
d d
di
qs
dt
ce
? daim
R 1 1
+ s i qs = vqs --co i ds --
L d
L d L d
e ds = e qs =
(L qs d i
?L i ? ? ? ? d ds daim
co
ce
?
? ? ?
3
T ? N ? i
em p daim qs
2 avec
tlidaim =aim
ce
dw
dt ?
f N p
J m +Jr
Np
? J m +Jr
(K T i -- T r 0 -- Trma)
(I-31) Attention : Ce sont en réalité des
valeurs primées.
? Sous une forme matricielle, on a :
d R
? ? ? ? ? ?
1
s
dt i ?
dq s L i ?
dq s L v dq
d
d
? i ?
qs
? ?
??
? ?
i ?? ??
ds daim
s
(I-32) On remarque que les courants de Park sont
liés entre eux par la vitesse angulaire du rotor Co.
Le couple électromagnétique étant indépendant du
courant ids, on peut
imaginer une loi de commande qui puisse maintenir ce courant
nul. On aurait ainsi le courant i qs qui
crée le couple, découplé du courant
ids qui crée le flux.
Remarques:
· En régime permanent, co = o s ?
Le système d'axes (d,q) tourne à la vitesse de synchronisme.
Toutes les grandeurs dans Park deviennent des constantes.
· L'annulation du courant ids
proposée précédemment, revient en définitive
à
? ?
maintenir le vecteur --
Es colinéaire avec le vecteur courant
I s . Dans certain ouvrage, on dénomme cette commande
par : « Commande à flux croisés ».
· Lorsque l'on aura besoin de déterminer
vectoriellement les courants ids et
iqs, il
sur les axes d et q.
?
suffira de projeter le vecteur Is
q
--)
I s
"Is =
( ?
i ds ? i qs
2 2
d
·
-->
-->
i qs
ids
Fig. I-3.5
· On pourra effectuer les mêmes projections du
vecteur flux et du vecteur tension à condition de tenir compte du
coefficient 2 3 qui nous a permis d'unifier la matrice de
Park. On rappelle que vds, vqs,
vos, Wds,
tqset 'Fos sont en
réalité des valeurs primées. Pour revenir aux vraies
valeurs représentatives des axes as, bs et
cs, il faut
3
multiplier les valeurs obtenues par 2 . D'une
autre façon, on pourra augmenter de ce
même coefficient le module des vecteurs uniques avant de
les projeter sur les axes d et q.
3
-->
-->
-3 3 -->
v = vi
qs 2
qs
--)
Vs
-->
vds
?
q
,
vqs
?
v ds ? ?
v ds
2
V
=
s
( v'ds 2 + v'qs2 ) = 2 3 (+)
Ts
d
= ( ? s ? ? ? qs ? ? ? ? ds ? ? qs ?
2 2 2
? d 2 2
3
Fig. I-3.6
Cette partie d'étude nous donne 2 systèmes de
représentation différente ; Le premier (I-11) dans le
repère (as,bs,cs) et le second (I-32),
dans le repère (d,q).
Or, dans les 2 cas, les équations différentielles
sont à coefficients constants avec les hypothèses de bases. = Le
changement de repère ne se justifie donc pas.
Dans les 2 cas, le second membre des 2 systèmes
correspond à des fonctions variables en fonction du temps. On se
retrouve donc avec le même type de problème. Par contre, quel que
soit le régime de fonctionnement (transitoire ou permanent), le second
membre du 1er cas varie toujours en fonction du temps. Dans le
2ème cas et en régime permanent, le second membre est
constant. = Le changement de repère se justifie. Le nombre
d'équations électriques, dans le système de Park, est
limité à 2 pour 3, dans l'autre cas. ? Le changement de
repère se justifie.
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