Chapitre II : Caractérisation floristique
1- Composition floristique
A travers les relevés floristiques effectués
nous avons recensé 16 espèces appartenant à 08 familles
(tableau25), divisées en 11 plantes permanentes (ou vivaces) et 05
éphémères (ou acheb) (tableau 26)
Il faut noter que sur 08 familles recensées ne sont
représentées que par une seule espèce. Cependant les
chénopodiacées, représentent le tiers des espèces
inventoriées (tableau 25)
familles
|
espèces
|
Globulariacées
|
Globularia alypum
|
Cypressacées
|
Juniperus phoenicea
|
Labiées
|
Rosmarinus officinalis
|
Composées
|
Atractylis serratuloides Koelpinia linearis
Atractylis echinata
|
Chénopodiacées
|
Suaeda monodiana Suaeda mollis
Atriplex halimus Salsola tetragona Traganum nudatum Bassia
muricata
|
Papilionaées(fabacées)
|
Astragalus armatus ssp
|
Zygophyllacées
|
Zygophyllum album Fagonia kahirina
|
Ombelliferées
|
Pituranthos scoparius
|
Tableau 25: Espèces inventoriées suivant
les différentes familles
Espèces vivaces
|
Espèces
éphémères
|
Globularia alypum
|
Bassia muricata
|
Juniperus phoenicea
|
Koelpinia linearis
|
Rosmarinus officinalis
|
Atractylis echinata
|
Suaeda monodiana
|
Fagonia kahirina
|
Suaeda mollis
|
Atractylis serratuloides
|
Atriplex halimus
|
|
Salsola tetragona
|
|
Traganum nudatum
|
|
Astragalus armatus ssp
|
|
Zygophyllum album
|
|
Pituranthos scoparius
|
|
Tableau 26: espèces inventoriées suivant
les différentes catégories
biologiques (vivaces et
éphémères)
2- La richesse floristique:
La biodiversité floristique, peut être
mesurée par leur richesse floristique (Daget ,1982; Daget et Poissonet,
1997)
La richesse totale appliquée aux différentes
espèces caractéristiques des 04 stations nous donne une
idée sur leur diversité floristique (tableau27)
|
Station 1
|
Station 2
|
Station 3
|
Station4
|
Vivaces
|
3
|
2
|
3
|
4
|
éphémères
|
1
|
0
|
0
|
4
|
total
|
4
|
2
|
3
|
8
|
Nombre de familles
|
4
|
1
|
1
|
5
|
Tableau27 : Richesse totale des 04 stations
8 7
6 5 4 3
|
|
|
|
|
vivace éphémère total
|
2 1 0
|
|
|
station 1 station 2 station 3 station 4
|
|
|
Figure24: nombre des espèces par catégorie
biologique de 04 stations
figure25: nombres des familles par différents
stations
4
2
5
3
0
station
1
1
station 2
station 3
station
4
nombres des familles
98
La richesse stationnelle de la flore de différentes
stations, selon l'échelle de Daget et Poissonet (1991), est
présentée dans le ( tableau 28).
|
Station 1
|
Station 2
|
Station 3
|
Station 4
|
Etat de la flore
|
pauvre
|
très pauvre
|
très pauvre
|
pauvre
|
Tableau 28 : Richesse stationnelle des 04
stations
Les tableaux et les figures montrent que la répartition
des espèces et des familles varient nettement suivant les
différentes stations .En effet, Boudet (1978) cité in Chahma
(2005) rapporte que les facteurs édaphiques interviennent sur le
développement de la végétation
STATION 1 :
Espèces vivaces
|
Fréquence %
|
Espèces
éphémères
|
Fréquence%
|
Globularia alypum
|
46.42
|
Atractylis echinata
|
10.71
|
Juniperus phoenicea
|
25
|
|
|
Rosmarinus officinalis
|
17.85
|
|
|
Tableau 29: espèces inventoriées dans la
station 1 (richesse floristique en %)
Le couvert végétal dans la station 1, est
composé de 04 espèces ,03 vivaces et 01
éphémère où l'espèce Globularia alypum
reste la plus fréquente (46.42%)
STATION 2 :
Espèces vivaces
|
Fréquence %
|
Espèces
éphémères
|
Suaeda monodiana Atriplex halimus
|
38.70 61.29
|
/
|
Tableau30 : espèces interventoriées dans
la station 2(richesse floristique en%du couvert
végétal)
Le couvert végétal dans la station 2, est
composé de 02 espèces vivaces, ou l'espèce Atriplex
halimus la plus fréquente (61.29%).Il faut noter que cette station
est dépourvue de plantes éphémères
STATION 3 :
Espèces vivaces
|
Fréquence%
|
Espèces
éphémères
|
Salsola tetragona
|
82.1
|
/
|
Suaeda mollis
|
13.68
|
|
Atriplex halimus
|
4.21
|
|
Tableau31 : espèces inventoriées dans la
station 3 (richesse en % du couvert végétal)
Le couvert végétal dans la station 3, est
composé de 03 espèces vivaces ou l'espèce Salsola
tetragona le plus fréquent (82.1%).Cette station est
dépourvue aussi de plantes éphémères
100
STATION 4:
Espèces vivaces
|
Fréquence %
|
Espèces éphémères
|
Fréquence %
|
Traganum nudatum
|
12.63
|
Atractylis serratuloides
|
26.84
|
Astragalus armatus ssp
|
2.10
|
Bassia muricata
|
1.57
|
Zygophyllum album
|
5.78
|
Koelpinia linearis
|
10.52
|
Pituranthos scoparius
|
6.31
|
Fagonia kahirina
|
34
|
Tableau 32: espèces inventoriées dans la
station 4 (richesse en % du couvert végétal)
Le couvert végétal dans la station 4, est
composé de 08espèces ,04 vivaces et 04
éphémères où les espèces
éphémères occupent environ72.93%.
|
Station 1
|
Station 2
|
Station 3
|
Station 4
|
familles
|
Glogulariaées Cypressacées Labiées
composées
|
chénopodiacées
|
chénopodiacées
|
Composées Zygophyllacées Ombelliferées
Chénopodiacées Papilionacées (fabacées)
|
Tableau33 : répartition des familles suivantes les
04 stations 3-La densité :
Les résultats relatifs aux densités des plantes des
04 stations sont regroupés dans le tableau34 et la figure 26.
Station 1
Station 2
Station 3
Station 4
Densités (pieds /100m2)
56
62
95
190
Tableau34 : densités en plantes de
différentes stations
Les valeurs enregistrées pour les différentes
stations nous montrent que la densité des espèces au niveau de la
station 4 (sols sableux) représente les nombres les plus
élevés suivis pour la station 2,la station 3 (sols salés)
et enfin viennent les sols calcaires .Cela vient appuyer les résultats
de Le houerou (1990) et Chehma (2005) qui rapportent que la
végétation est disposée, sur un mode diffus,sur les
substrats sableux et sur un mode contracté, sur les substrats
squelettiques ou argileux.Selon Floret et Pontanier (1982)sur les sables le
nombre d'espèces annuelles est toujours important,même si la
contribution de celles-ci à la phytomasse est relativement faible en
moyenne
200 150 100
|
|
|
|
|
densite pieds/100m2
|
50
0
|
|
|
station1 station2 station3 station4
|
|
|
Figure 26 : densité des plantes en 04
stations
4-Types biologiques :
Dans le cadre de ce travail, la détermination des types
biologiques ainsi que le spectre biologique ont été
effectués sur la totalité des espèces
répertoriées (tableau 35 et figure27et annexe n°03)
Type biologique
|
Nombre total des espèces
|
%
|
Chameaphyte
|
08
|
50
|
Therophyte
|
05
|
31.25
|
phanerophyte
|
03
|
18.75
|
Tableau35 : répartition des espèces selon
leur type biologique
Sur les 16 espèces inventoriées ; on trouve 08
espèces (50%) de chameaphyte; 05 espèces (31.25%) de therophytes
; 03 espèces (18.75%)de phanerophytes. On remarque ainsi une abondance
et richesse en chameaphytes
phanerophyte chameaphyte therophyte
102
Figure 27: spectre biologique de RAUNKIER
D'une façon général, les chameaphytes
fournissent la plus grande part dans l'ensemble de la région
d'étude (station 2,3 et la moitié de la station4).Les
phanerophytes dominants dans la station 1, bien alimentée en eau et non
salé, les therophytes se trouvent dans la station 4 (la moitié)
,d'après Sauvage(1961) cité in Aidoud (1994),le taux de
therophytes augmente selon l'aridité
Il apparaît nettement qu'il ne serait y avoir un spectre
biologique particulier aux zones arides selon les conditions du milieu, un type
biologique prend souvent le pas complètement sur les autres (Floret et
Pontanier.1982)
La classification des espèces selon les types
biologiques, telles qu'elles sont proposées actuellement, ne sont pas
entièrement satisfaisantes pour réfléchir sur les
adaptations des espèces à leur environnement. Il s'agit
d'envisager de nombreux caractères liés à la croissance et
leurs combinaisons, pour chaque espèce, afin de mieux comprendre
l'adaptation des espèces à ce climat particulier
(sécheresse estivale) et les modes de sélection
opérés par cet environnement (Ferchichi,2000))
5-Origine et affinité phytogéographique
:
phytochores
|
Nombres d'espèces
|
%
|
Mediterranee sensu stricto
|
3
|
18.75
|
Med -steppique
|
5
|
31.25
|
Saharo-arabique
|
5
|
93.75 med
31.25
|
maghrebien
|
2
|
12.5
|
cosmopolite
|
1
|
6.25
|
Tableau36 : Distribution de l'appartenance phyto
choriques (d'après LE HOUEROU. 1995)
104
D'après ce tableau, on voit que les espèces
méditerranéennes représentent prés de 93.75%de la
flore de notre région d'étude. Cette relative richesse de la
flore méditerranéenne contraste avec la pauvreté
floristique généralement attribuée aux régions
arides, ce qui relève du (paradoxe) des milieux difficiles (Went, 1949 ;
Whittaker et Neiring, 1965)
6-Conclusion :
En conclusion de cette courte analyse sur la flore de notre
zone d'étude .On peut souligner que l'état de la flore est
pauvre, et de type méditerranée, souvent clairsemée ceci
correspond sensiblement au climat (aridité) et les facteurs
édaphiques interviennent sur le développement de la
végétation.
Chapitre III : Relation entre le couvert
végétal et les conditions édaphiques : 1-
Relation entre la densité végétale et quelques facteurs
édaphiques 2- 1- Station 1 :
1-1- 1 : Relation entre la densité
végétale et le taux de calcaire total :
Le profil de cette station est fortement calcaire, le taux
moyen entre l'horizon 1 et 2 est de 62.84 %. Le couvert végétal
est composé de 04 espèces qui résiste au calcaire ou
« calcaro- tolérants », ou Globularia alypum est le
plus dense (26 pieds/100m2), selon Pouget (1980b) et Le houerou (1995),
l'espèce Globularia alypum liée au sol squelettique
(sols calcaires) ; il y a une affinité entre les espèces de cette
station et le calcaire.
densite pieds/100m2 calcaire%
esp 1 esp2 esp3 esp4
Figure28 : Relation entre la densité
végétale et le taux de calcaire total (Station 1)
Esp1: Globularia alypum
Esp2: juniperus phoenicea
Esp 3 : Rosmarinus officnalis
Esp 4 : Atractylis echinata
1-1-2 - Relation entre la densité
végétale et le taux de gypse :
Le profil de cette station est non gypseux à cause de
leur forte teneur en calcaire. Quand la quantité de calcaire augmente,
la quantité de gypse diminue et vis versa (FAO, 1990).
D'après la figure n 29, on remarque qu'il n'existe pas une
relation entre la densité des espèces et le taux de gypse dans
cette station.
densite pieds/100m2 Gypse%
30 25 20 15 10
esp 1 esp2 esp3 esp4
106
Figure29 : Relation entre la densité
végétale et le taux de gypse (station1)
1-1-3 Relation entre la densité
végétale et la salinité :
Dans cette station la conductivité électrique
est faible (0.17 dS/m) ; le sol est non salé. D'après la figure n
30, on constate qu'il n'existe aucune relation entre la densité des
espèces et la salinité, le couvert végétal est
constitué par des espèces qui ne tolèrent pas la
salinité.
densite pieds/100m2 ce dS/m
30 25 20 15 10 5 0
esp1 esp2 esp3 esp4
Figure30 : Relation entre la densité
végétale et la salinité (station 1)
1- 1-4 Relation entre la densité
végétale et le taux de sable fin.
Le taux moyen de sable fin entre l'horizon 1 et 2 est de 4.89 % ;
la densité des 04 espèces n'est pas influencée par le taux
de sable fin.
30 25 20
|
|
|
|
15 10 5 0
|
|
densite pieds/100m2 sable fin%
|
|
|
esp1 esp2 esp3 esp4
|
|
|
Figure31 : Relation entre la densité
végétale et le taux de sable fin (station1)
1-1-5Conclusion :
Le couvert végétal de la station 1 est
constitué d'espèces qui résistant au calcaire. Il est le
moins dense (56 pieds/100m2) par rapport aux autres stations.
108
1- 2- Station 2 :
1-2-1 Relation entre la densité
végétale et le taux de calcaire total: Le profil de
cette station est modérément calcaire (23.66 %).
L'Atriplex halimus est l'espèce le plus dense (38
pieds /100m2), d'après la figure n 32, les 2 espèces ont
tolères au calcaire.
40 35 30 25
|
|
|
|
20 15
|
|
densitepieds /100m2 calcaire%
|
10 5 0
|
|
|
esp 1 esp2
Figure 32 : Relation entre la densité
végétale et le taux de calcaire total (station 2)
Esp1: Suaeda monodiana
Esp 2: Atriplex halimus
1-2-2 Relation entre la densité
végétale et le taux de gypse :
D'après la figure n 33, le gypse n'influence pas la
densité de 02 espèces de cette station, le taux moyen entre
l'horizon 1 et 2 est de 1.3 % , donc le profil est légèrement
gypseux.
40 35 30 25
|
|
|
|
20 15 10 5 0
|
|
densite pieds /100m2 gypse %
|
|
|
esp1 esp2
Figure33 : Relation entre la densité
végétale et le taux de gypse (station 2)
1-2-3 Relation entre la densité
végétale et la salinité :
Cette station est considérée comme une station
salée, (CE = 2.01 dS/ m).
Le couvert végétal est constitué de deux
espèces de la même famille (chénopodiacées), qui
résistant à la salinité. L'Atriplex halimus est
le plus dense.Selon Pouget (1980b) et Le houerou (1995) c'est une espèce
halophile
40 35 30 25
|
|
|
|
20 15
|
|
densite pieds/ 100 m2 ce dS/m
|
10 5 0
|
|
|
esp1 esp2
Figure34 : Relation entre la
densité végétale et la salinité ( station2
)
1- 2-4 Relation entre la densité
végétale et le taux de sable fin :
Le taux de sable de cette station contient reste moyen (4.83%).
La densité de Atriplex halimus est plus grande par rapport
suaeda monodiana.
densite pieds/100m2 sable fin%
40 35 30 25 20 15 10 5 0
esp1 esp2
110
Figure35 : Relation entre la densité
végétale et le taux de sable fin (station2)
1-2-5-Conclusion :
Les espèces de cette station sont
considérées comme des espèces halophiles qui
tolèrent le calcaire et le gypse.
1-3 Station 3 :
1- 3-1 Relation entre la densité
végétale et le taux de calcaire total :
Cette station est considérée comme moyennement
calcaire (9.09%).
D'après la figure n 36, l'espèce salsola
tetragona est la plus dense (78
pieds/100m2), les 03 espèces de cette station
tolèrent le calcaire
densite pieds /100m2 calcaire%
80 70 60 50 40 30 20 10 0
esp 1 esp 2 esp 3
Figure36 : Relation entre la densité
végétale et le taux de calcaire total (Station 3)
Esp 1: Atriplex Halimus
Esp 2: Salsola tetragona
Esp3: Suaeda monodiana
1- 3-2 Relation entre la densité
végétale et le taux de gypse :
Le profil de cette station est considéré
moyennement gypseux (5.76%). D'parés la figure n37, une grande
densité de salsola tetragona et suaeda monodiana par
rapport a l'Atriplex halimus qui a une densité très
faible (par rapport à la station 2). (4 pieds/ 100m 2 dans la
station n2 et 38 pieds/100 m2 dans la station n3)
80 70 60
|
|
|
|
50
|
|
|
40 30 20 10 0
|
|
densite pieds/100m2 gypse%
|
|
|
esp1 esp2 esp3
|
|
|
Figure37 : Relation entre la densité
végétale et le taux de gypse ( station 3)
1- 3-3 Relation entre la densité
végétale et la salinité :
Le profil de cette station est très salé, la
salinité moyenne entre l'horizon 1 et 2 est de 7.84 dS/m.
L'espèce la plus dense est salsola tetragona, selon
Le houerou est une espèce halophile, la plus faiblement dense est
Atriplex halimus (4 pieds/100m2).
densite pieds/100m2
ce
80 70 60 50 40 30 20 10 0
esp1 esp2 esp 3
112
Figure38 : Relation entre la densité
végétale et la salinité (station 3)
1- 3-4 Relation entre la densité
végétale et le taux de sable fin :
La texture argileuse du sol, contient une légère
quantité de sable fin (7.68%). Atriplex halimus est moins dense
que dans la station 2.
80 70 60
|
|
|
|
50
|
|
|
40 30 20 10 0
|
|
densite pieds/100m2 sable fin%
|
|
|
esp1 esp2 esp3
|
|
|
Figure39: Relation entre la densité
végétale et le taux de sable fin (station3)
1-3-5-Conclusion :
L'ensemble des espèces de la station 3, sont des
espèces halophiles et tolèrent le calcaire et le gypse.
1 -4 station 4 :
1- 4-1 Relation entre la densité
végétale et le taux de calcaire total :
Cette station est considérée comme une station
moyennement calcaire (21.03%). La densité varie d'une espèce
à l'autre. L'espèce la plus dense est Fagonia
Kahirina(65 pieds/100 m2) et la moins dense est Bassia muricata(
3 pieds/100m2), les espèces de cette station tolèrent le
calcaire
114
70 60 50 40
|
|
|
|
|
densité pieds/100m2 calcaire%
|
30
|
20 10 0
|
|
|
esp1 esp2 esp3 esp4 esp5 esp6 esp7 esp8
|
|
|
Figure40 : Relation entre la densité
végétale et le taux de calcaire
Total (station4)
Esp 1: Koelpinia linearis Esp2: Zygophyllum
album Esp3 : Atractylis serratuloîdes
Esp 4 : Pituranthos scorparius Esp5: Zraganum
nudatum
Esp 6: Fagonia Kahirina Esp7: Astragalus armatus
ssp Esp8 : Bassia muricata
1- 4-2 Relation entre la densité
végétale et le taux de gypse :
Le profil de la station 4 est moyennement gypseux.
Fagonia Kahirina le plus dense et Bassia
muricata le moins dense. Selon Le houerou (1995) les deux
espèces Astragalus armatus(4 pieds/100m2)
et Atractylis serratuloides(51 pieds/100 m2) liées aux
gypse et les espèces
Traganum nudatum(24 pieds/100 m2),
Zygophyllum album(11 pieds/100m2) sont des espèces gypso
halophiles
70 60 50 40 30
|
|
|
|
|
densite pieds/ 100 m2 gypse%
|
20
10
0
|
|
|
esp1 esp2 esp3 esp4 esp5 esp6 esp7 esp8
|
|
|
Figure41 : Relation entre la densité
végétale et le taux de gypse (station 4) 1- 4-3 Relation entre la
densité végétale et la salinité :
Cette station est considérée comme une station
salée (CE= 2.26 dS/m) L'effet de la salinité sur la
densité des espèces de cette station varie d'une espèce
à une autre, selon l'affinité de chaque espèce à la
salinité.
densite pieds/100m2 ce dS/m
70 60 50 40 30 20 10 0
esp1 esp2 esp3 esp4 esp5 esp6 esp7 esp8
Figure 42: Relation entre la densité
végétale et la salinité (station4)
1-
116
4-4 Relation entre la densité
végétale et le taux de sable fin :
La texture de sol de la station 4 est
considérée comme une texture sableuse, le taux moyen entre
l'horizon 1 et 2 est de 64.81%, la densité des espèces varie
d'une espèce a une autre selon l'affinité de sable fin .les deux
espèces Koelpinia linearis (20 pieds/ 100 m2) et Traganum
nudatum( 24 pieds/ 100m2) sont des espèces psammophiles (pouget,
1980a)
70 60 50 40 30
|
|
|
|
|
densite pieds/100m2 sable fin%
|
20 10 0
|
|
|
|
|
|
|
Figure43 : Relation entre la densité
végétale et le taux de sable fin (station 4)
1-4-5-Conclusion :
Le couvert végétal de cette station est
constitué d'espèces halophiles - gypsophiles, psammophile
,psammogypsophile tolérants au calcaire.
2- détermination des corrélations entre la
densité végétale et quelques propriétés
physico- chimiques du sol :
2-1 Relation entre la densité
végétale et le taux de gypse :
Nous constatons qu'il existe une tendance significative entre la
densité végétale et le taux gypse.
r = 0.67
La présence du gypse est soulignée depuis
longtemps pour distinguer des espèces et des groupes plus ou moins
spécifiques. Selon Boukhris, 1973), les espèces présentes
sur les terrains gypseux (espèces gypsicoles) peuvent se subdiviser en
:
- gypsophytes : plantes ne poussant que dans les conditions
naturelles dans un milieu gypseux, souvent salé.
-Gypsoclines : plantes tolérant le gypse mais n'en ayant
pas besoin pour croître.
2-2 Relation entre la densité
végétale et le taux de calcaire :
Nous constatons qu'il existe une tendance significative entre la
densité végétale et le taux de calcaire
r = 0.64
Comme pour le gypse il y a des plantes qui aime le calcaire et
d'autres non. 2-3 Relation entre la densité
végétale et la salinité :
r = 0.59
Donc il y a une tendance significative entre la densité
végétale et la salinité. Selon le degré de la
salinité, il y a des plantes halophytes (résistants bien à
la salinité) et des plantes préhalophytes (moins
résistantes à la salinité).
2-4 Relation entre la densité
végétale et le taux de sable fin :
r = 0.69
D'après le r, on constate qu'il existe une tendance
significative entre la densité végétale et le taux de
sable fin.
118
|