WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La croissance de la population et le problème alimentaire en Afrique

( Télécharger le fichier original )
par Traore METAHAN
 - DESS Démographie 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

6-2 Le développement de l'élevage

Le développement de l'élevage occupe une place de choix dans la résolution du problème alimentaire en Afrique. Le volet qualitatif de l'alimentation est en partie déterminé par la consommation de protides animaux. Bien que depuis la fin des années 80, c'est la consommation d'aliments d'origine animale ait commencé à croître rapidement en de nombreux pays africains mais les indices absolus dans ces domaines sont encore très bas.

La demande de produits d'élevage augmente très vite, dépassant généralement de loin l'offre. En plus, les prix s'élèvent rapidement de sorte qu'ils deviennent inabordables à la majorité de la population à a revenu modestes. Toutes les prévisions montrent que dans un proche avenir la demande de viande, de lait, d'oeuf et d'autres produits de l'élevage va encore s'accroître si des moyens sont pris pour améliorer l'alimentation des enfants et des femmes allaitantes et enceintes. Dans le cas contraire la proportion d'individus incapables de satisfaire leurs besoins alimentaires en protides animales augmentera drastiquement. Pour satisfaire la demande croissante la production de l'élevage doit augmenter considérablement plus vite que la production céréalière (respectivement 4.7% et 3.6% par an).

Comme pour le rendement des céréales il existe un écart non seulement énorme mais de plus en plus grandissant de la productivité de l'élevage entre les pays capitalistes développés et les pays Africains. La consommation africaine est inférieure à la moyenne du monde et de l'ensemble des pays développés.

Cet écart devient plus profond du fait de la sélection systématique et soigneuse du bétail du renforcement du contrôle vétérinaire, de l'amélioration des pâturages et du système scientifiquement établit d'alimentation des bêtes pratiquées par les pays développés et presque inaccessible aux pays africains. Bien que certains pays africains disposent des atouts assez énormes où les conditions naturelles favorables à l'image des pays sahéliens en Afrique de l'ouest (Mali, Niger, Burkina- Faso), la plupart ont encore fort à faire pour élever la productivité des vaches laitières et du bétail a viande, réduire les pertes parmi les voeux et les agneaux qui atteignent souvent 50%, éradiquer les maladies, améliorer la productivité du bétail etc.

Il est indéniable que les possibilités potentielles du développement de l'élevage en Afrique sont énormes, surtout compte tenu du très bas niveau de productivité actuelle propre. Peuvent être dégagées trois lignes de forces de réalisation de ces possibilités potentielles : renforcement de la base fourragère, amélioration des races et organisation de l'assistance vétérinaire.

Le facteur essentiel qui détermine l'état et les possibilités de développement de l'élevage est la base fourragère.

En Afrique, en général se sont les pâturages naturels qui assurent la majeure partie de l'alimentation du gros et du petit bétail a cornes. Dans certaines régions d'Afrique, surtout en Afrique centrale, de vastes étendues de pâturages sont peu ou pas utilisées, alors que dans d'autres régions africaines, il y a déficit criard de pâturage cause par l'accroissement de la population agricole et du cheptel accroît la dégradation de pâturages surexploites. Ces pâturages surexploités sont en partie consommés par un bétail dont le mode de production traditionnel contribue considérablement a les dégrader.

Les fourrages grossiers (dont une part considérable doit être fournie par des cultures fourragères), le grain et des concentrés divers sont aussi des composants nécessaires de la base alimentaire de l'élevage. Pour que ces pâturages soient utilisés de façon efficientes implique que la pâture naturelles soit associée à des aliments fournis par l'agriculture afin d'atténuer les effets des variations saisonnières. Pendant que le bétail reproducteur et le jeune bétail destiné à l'abattage est parqué à part et engraissé avec des déchets agricoles. Ainsi le système traditionnel de pâturage est ainsi complété par un système d'engrais plus efficace.

La base alimentaire étant un facteur qui limite considérablement le cheptel, reste e à savoir si celui peut être augmente. Les besoins alimentaires du cheptel ne sont ils pas supérieurs aux possibilités alimentaires ?

L'opinion courante est qu'à mesure que la population augmente il devient nécessaire d'étendre les superficies des cultures alimentaires directement destinées à la consommation humaine, car les grandes quantités d'énergie se perdent en cours de transformation des aliments végétaux.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984