ANNEXE : TEXTES ET IMAGES
I. TEXTE
La maladie FAYE
Faye et sa femme blanche Isabelle habitent "La Palmeraie". La
mère de Faye, Rokhaya, est venue chez eux.
Trois jours après, une fièvre terrassa Faye.
D'abord, il avait senti son corps secoué de frissons, ensuite il
s'était trouvé plongé dans un véritable bain de
sueur. C'était une violente attaque de paludisme. Le moustique porteur
du mal avait dû le piquer dans les hautes herbes de la brousse. Rokhaya
fut alertée. Elle déclara qu'on avait jeté un mauvais sort
sur son fils et dans tous les coins de la chambre où il gisait à
demi-mort, les fétiches se mêlèrent aux peaux de
bêtes. Pendant plusieurs jours, Oumar fut en proie au délire.
La présence de la vieille Rokhaya ne déplaisait
pas à Isabelle, mais lorsque le médecin africain arriva, la
mère de Faye poussa de tels cris que le praticien se fâcha et
qu'Isabelle se demanda si vraiment il était nécessaire que
Rokhaya restât à la Palmeraie.
Au lever du soleil, Faye n'allait pas trop mal, mais lorsque
venait le soir, il n'était plus possible de le retenir sur le lit : il
parlait fort, se tordait comme si un diable l'habitait.
Les deux femmes se relayaient régulièrement pour
veiller le malade. Rokhaya lui frictionnait le corps avec du vinaigre, ce qui
l'apaisait pour un moment. Elle lui donnait à boire des
décoctions de tamarin mêlé a des plantes inconnues. Il
vomissait aussitôt puis s'endormait. La violence de cette crise
inquiétait tout le monde, car elle durait
maintenant depuis près d'un mois. L'oncle Amadou, lui,
était allé chercher un charlatan qui confirma les doutes de la
vieille mère.
Il affirmait que le mal qui possédait Oumar
s'était enfui dans le marigot, qu'il fallait le retrouver a tout prix,
sinon c'était la mort. Quelques jours plus tard, on le vit revenir
portant un oeuf bizarrement peint sur lequel il se livra à de curieuses
simagrées.
Cependant, jour après jour, Oumar revenait à lui.
Il avait beaucoup maigri et Isabelle souffrait de le voir ainsi.
Enfin, un matin, on put le descendre au jardin.
- Tu reviens de loin, mon ami, dit Isabelle en posant une
couverture sur ses genoux.
D'après S. Ousmane, O pays mon beau
peuple.
II. IMAGES
Image 1 : Les plaquettes des
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Image 3 : Empaquetage des
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Image 2 : Un tensiomètre
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comprimés et gélules
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digital
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Comprimés
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Image 4 : Les gélules
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Image 5 : Un stéthoscope
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Figure 6 : Photo de NELSON
Mandela hospitalisation pour une infection respiratoire
(avec un Visage fatigué).
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professionnel
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Image 7 : Un tensiomètre
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Image 8 : Un flacon de Sirop
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Image 9 : Trois flacons de Sirop
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I.TEXTE
Scène de pêche
Les femmes entrent d'abord dans l'eau et se mettent en ligne,
coude a coude, d'une rive a l'autre, pour boucher complètement le bras
du fleuve d'un mur d'ébène mouvant.
Autour de leur taille s'enroule une fine cordelette. La grande
calebasse qui contient un peu d'eau y est attachée par une mince et
solide ficelle. Enfin, elles tiennent dans chaque main une nasse, sorte
d'entonnoir allongé. « Allons ~, crie Yassédi pleine
d'entrain.
Les femmes avancent toutes ensemble, avec lenteur, soulevant
à peine les nasses, et le souple mouvement de leurs épaules
brunes forme une barrière vivante heureuse et riante. Yassédi
sort de ses nasses deux petits poissons argentés qu'elle jette dans la
grande calebasse oü ils ne mourront pas, car il y a de l'eau, et d'oü
ils ne pourront se sauver, car une petite calebasse est retournée
dessus.
Une femme pousse un cri de joie et montre à bout de
bras un gros poisson qu'elle a attrapé. Yassédi le regarde avec
envie. Mais il échappe à la main qui le tient. La pêcheuse
veut le rattraper, elle glisse et disparaît dans l'eau limoneuse en
éclaboussant tout le monde...
Pendant ces joyeux incidents, les hommes sont entrés
dans l'eau. Tchouka a déployé son filet, carré et profond.
Il pêche avec ses quatre amis. Leur robuste poitrine émerge de
l'eau clapotante.
Lin et trois autres tiennent un bâton solidement
attaché à chaque angle du filet.
« On y va.»
Les quatre hommes plongent l'engin dans l'eau, attendent un
peu, puis le sortent avec aisance, car leurs bras, comme leurs corps, sont
solides et musclés.
« Vas-y, assomme-le ! » crient les pêcheurs.
Et le cinquième homme assomme le gros poisson avant de
l'introduire dans la nasse qu'il tient avec une ficelle.
D'après Andrée Clair,
Mondaïne (Colin-Bourrelier.)
Image 1 : Un Aquarium public de France en forme de tunnel
Image 3 : Un client achète du poisson dans une
poissonnerie
Image 5 : Un ver de terre
Image 6 : Ver de terre
(Appât vivant sur un hameçon)
Image 2 : Aquarium OKINAWA au Japon
Image 4 : Une poissonnerie
Image 7 : Aquarium de Lyon en France.
II. IMAGES
I. TEXTE
Un commerçant habile
A Dakar existaient pour les dames deux pôles
d'attraction : chez Jim et la rue Vincent. Jim était un
sénégalais très au courant des goûts et de la mode
de son pays. Il tenait un superbe magasin de nouveautés où toutes
les femmes indigènes pouvaient satisfaire leurs rêves de toilettes
: tissus de soie aux couleurs de l'arc-en-ciel, mousselines et gazes
légères comme une toile d'araignée, babouches
brodées chargées de dorures, pagnes rayés, bijoux en or,
colliers de verroterie. D'un bout a l'autre du magasin, ce n'étaient que
merveilles et, dans les vitrines, des objets rares d'un luxe inutile mais
combien fascinants.
Jim se tenait derrière son immense comptoir, le sourire
aux lèvres, la main habile à faire valoir sa marchandise. Nul ne
savait comme lui donner du "chic" aux pièces de tissus et de pagnes. Il
les soulevait comme de gros bébés, les posait avantageusement sur
le comptoir lisse et brillant et se mettait à les caresser avant de
commencer le vrai travail d'exhibition. Puis il les crevait du doigt, les
étalait, vantant la beauté du tissu, sa solidité, la
qualité de ses couleurs, etc. Ses mains palpaient l'étoffe, la
pressaient doucement, l'étendaient, la froissaient. Elles
dépliaient un mouchoir de tête à contre-jour pour mettre en
relief les dessins. C'étaient de vraies mains de magicien, petites,
effilées, souples comme une paire de gants. Jim savait encore persuader
les femmes, que tel ou tel coloris, telle mosaïque de dessins, telles
arabesques se mariaient admirablement avec les peaux claires ou chocolat, ou
noir terreux, noir d'ébène. Il savait enfin décider les
clients a l'achat en invoquant la vogue d'un tissu
nouveau : on n'en aurait bientôt plus, ·ce sont
mes derniers mètres·. Aidé de deux employés, il
menait comme il l'entendait le peuple naïf des femmes coquettes et rendait
en somme un immense service à la société en comblant
quelques-uns et les moins dangereux de leurs désirs.
D'après Sadji, Maïmouna
(Présence Africaine).
Image 2 : Commerçant ambulant
Image 1 : Le commerce
Image 3 : Le commerce à la sauvette
II. IMAGES
I. TEXTE
Le Travail
- Tu vois, mon coeur n'est plus solide. Mais il marchera quand
même. Il doit encore faire un bout de chemin avec moi, avant de
s'arrêter. Car s'il est fatigué, moi je ne le suis pas encore
!...Regarde ces gourmands-là, il faut toujours les enlever au
sécateur ou à la machette. As-tu constaté le souffle d'un
vent tout différent des autres ?
- Non !
- C'est un vent qui annonce la pluie. Tiens, là-bas,
droit devant toi, vois-tu le nuage en paquet au-dessous du grand arbre à
l'horizon ?
-- Oui
- Eh bien il n'arrive jamais ici sans apporter la pluie. Du
reste, écoute, le touraco chante. Je ne me trompais pas ; il pleuvra
cette nuit. Nous allons enfin pouvoir repiquer, remplacer les plants morts. Les
herbes déjà si hautes ont été coupées, il y
a tout juste deux mois. Ah ! si mes plants poussaient aussi vite que tous ces
chiendents et ces roseaux, je ne regarderais jamais le ciel pour connaitre le
temps du lendemain.
Ils savaient atteint la rizière où chantonnaient
des insectes cachés dans la vase. De là, ils arrivèrent
dans la bananeraie où poussaient aussi taros et canne à sucre,
piment et gombo.
- Regarde, regarde l'insecte qui se sauve, dit l'oncle en
montrant un genre de scarabée aux ailes noires rayées, il fait
partie du
bataillon d'insectes qui cisaillent les jeunes pousses de
maïs, de riz, de cacao, de café. Il n'y a que des ennemis ici. Tous
ligués contre nous. Mais ils n'auront pas le dernier mot...
Bernard Dadié, Climbié.
Figure 4 : Un tracteur avec charrue
Image 1 : Une moissonneuse Image 2 : Un champ de tournesol
(Un parterre)
Image 7 : Un tracteur quilaboure
Image 5 : Un champ de légumes (Un
potager)
Image 8 : Champ de légumes (Un potager)
Image 3 : Une moissonneuse en action
Image 3 : Un tracteur de puissance élevée avec
remorque
Image 9 : Un champ de fraises (Récolte de fraises)
II. IMAGES
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