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Modélisation d'un système multi-agents : application à  la réunion d'attribution des charges horaires au département d'informatique de gestion

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par Jean-Marie MUNGUAKONKOKWA
ISP Bukavu - Licence en pédagogie appliquée option informatique de gestion 2009
  

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3.1.2. Naissance de l'intelligence artificielle moderne : Dartmouth 1956

La philosophie, l'informatique, la médecine et les mathématiques ont engendré la réflexion sur ce qui est devenu en 1956 l'intelligence artificielle. Certains spécialistes en mathématiques, théories de l'information, économie et cybernétique se sont rencontrés au collège de Dartmouth16(*) en 1956 et ont inauguré la recherche en IA. C'est à l'occasion de cette conférence que John McCARTHY invente le terme artificial intelligence pour remplacer complex information processing et heuristic programming.

Dans cette conférence de 1956, John McCARTHY (professeur de mathématiques, Dartmouth College), Martin MINSKY (mathématicien, Harvard), Claude SHANNON (théoricien de l'information, Bell Labs), Allan NEWELL (Rand Corporation) et Herbert SIMON (économiste, Carnegie Mellon University, Pittsburgh et prix Nobel en 1978) se donnent comme objectif d'étudier la faisabilité de programmes informatiques intelligents.

Nous soulignons l'aspect multidisciplinaire de cette nouvelle science.

On y a présenté les premiers programmes, notamment le Logical Theorist, (NEWELL et SIMON), capable de démontrer un des théorèmes du livre de RUSSELL et de WHITEHEAD, Principa Mathematica, d'une manière originale.

Herbert SIMON affirme avoir inventé un programme capable de penser d'une manière non numérique, c'est-à-dire symbolique17(*). Durant la conférence, certaines idées maîtresses de ce qui allait devenir l'intelligence artificielle ont été énoncées.

«Postulat 1 : chaque aspect de l'apprentissage ou de l'intelligence peut être décrit avec une telle précision qu'une machine pourrait le simuler

Postulat 2 : l'esprit humain n'a pas accès direct au monde extérieur, mais ne peut qu'agir grâce à une représentation interne du monde, correspondant à une série de structures symboliques (hypothèse des systèmes de symboles physiques)

Postulat 3 : la pensée consisterait à étendre les structures de symboles, à les briser, à les détruire, à les réorganiser et à en créer de nouvelles.

Postulat 4 : l'intelligence est la capacité de manipuler des symboles. Divers supports matériels peuvent donner naissance à de l'intelligence18(*). »

A la suite de la conférence, deux écoles distinctes émergent, celle du numérique et celle du symbolique. Le premier groupe (du MIT) se rassemble autour de Martin MINSKY, préoccupé au départ par les processus d'apprentissage et la simulation numérique, héritière de la cybernétique. La seconde école (Carnegie-Mellon), constituée autour de NEWELL et de SIMON, travaille sur le traitement symbolique. Elle construit en 1957 le General Problem Solver. Son objectif principal concerne la résolution des problèmes et la nature du raisonnement19(*).

Les cybernéticiens du MIT (connexionnistes) s'intéressent, au contraire, aux réseaux de neurones artificiels utilisés dans la reconnaissance de formes « patterns », c'est-à-dire des structures comme la voix, l'écriture manuscrite, la vision artificielle, l'analyse et la classification de données (data mining).

* 16 La conférence est connue sous le nom de Dartmouth Summer Research project on Artificial Intelligence. Une présentation du texte d'appel à contribution est donnée à cette adresse: http://wwwformal.

stanford.edu/jmc/history/dartmouth/dartmouth.html, document consulté le 13 12 2004.

* 17 Daniel CREVIER, A la recherche de l'intelligence artificielle, Flammarion, coll. « Champs », 1997, p. 67-69.

* 18 Idem, p.68

* 19 Hervé CHAUDET, Liliane PELLEGRIN, Intelligence artificielle et psychologie cognitive, Dunod, 1998, p7

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