La DSAP, Direction des Services à la Population,
comprend deux départements que sont :
- Le Département des Affaires Civiles(DAC) qui
compte
le Service de l'Etat civil, du Recensement et des
Elections (SERE) : chargé de la délivrance et de la
certification des actes d'état civil. Dans ce service, on constate la
difficulté de conservation des Actes d'Etat Civil, la lenteur dans la
délivrance desdits actes (problème), la non informatisation de
l'état civil et le retard dans la mise à jour des registres
(problème).
le Service des Affaires
Funéraires(SAF) : a pour mission de suivre les affaires
funéraires, les activités religieuses et gérer les
cimetières. Néanmoins, la compétence religieuse revient au
SACC. La commune possède des cimetières. En effet, dans le cadre
de l'intercommunalité, elle s'est associée à la Commune
d'Abomey-Calavi pour acquérir un terrain à Somè pour
servir de dernière demeure aux défunts de la ville (atout). On
note
Contribution a la lutte contre les vecteurs de
maladies transmissibles : cas du moustique
dans le sixieme arrondissement de
Cotonou
cependant quelques insuffisances dans l'exercice des
tâches du SAF que sont : une absence d'éclairage des
cimetières, leur entretien régulier, l'absence de fleurissement
du cimetière de Somè (problèmes).
- Le Département des Services de l'Action Sociale
(DSAS).
Ce dernier compte en son sein quatre services à
savoir :
Le Service des Affaires Scolaires et Sportives
(SASS) : il s'occupe d'organiser les manifestations sportives,
gérer les équipements scolaires et sportives, suivre
l'alphabétisation et l'éducation des adultes, proposer des
éléments pour la politique scolaire et sportive de la
collectivité. Ce service est confronté au manque de moyens
(problème). Néanmoins, il a à son actif des actions
d'aides aux élèves déshérités, la
réhabilitation de classes et la fabrication de tables et bancs pour
certaines écoles (atouts).
Le Service des Affaires Culturelles et
Cultuelles(SACC) : Il est chargé d'organiser les manifestations
culturelles, de gérer les équipements culturels. Mais
jusqu'aujourd'hui, la commune ne possède pas de patrimoine culturel
propre à elle (problème), ce qui ne facilite pas la gestion de
ses biens. La mairie est obligée de louer les centres de culture
à des gens qui y vendent ou font des activités
génératrices de revenus de toutes sortes
(problème).
Le Service de Logement (SL) : Il a pour
rôle d'élaborer une politique du logement, de contrôler le
respect des normes d'hygiène à l'intérieur des maisons, de
suivre les `'sans logements», d'orienter à l'accès des
logements, orienter les aménagements à faire. Mais, on constate
qu'il n'y a pas réellement de suivi des `'sans logements» à
Cotonou, et que des installations anarchiques se font dans la ville. De plus,
l'intérieur des habitations n'est pas le reflet de l'hygiène
voulu (problème).
Le Service de la Santé, de l'Hygiène
Publique et de l'Action Sociale (SSHPAS): Ce service a pour tâches
conformément à l'article 48 de l'arrêté municipal
portant Organisation, Attributions et Fonctionnement des
Contribution a la lutte contre les vecteurs de
maladies transmissibles : cas du moustique
dans le sixieme arrondissement de
Cotonou
services de la mairie de proposer des
éléments de réflexion pour la politique d'hygiène
publique, de mettre en oeuvre cette politique, de suivre la gestion des centres
de santé et des centres de promotion sociale. Le SSHPAS a à sa
tête un spécialiste en Environnement et Santé Publique
(atout). Il est doté d'un bureau assez spacieux (atout), même si
ce bureau tient lieu également de magasin aux matériels dont
dispose le service pour intervenir sur le terrain. Le SSHPAS apporte assistance
morale et matérielle aux populations déshéritées et
sinistrées en synergie avec le SL. Ceci atteste du respect des lois de
la décentralisation par les autorités communales qui ont
prévu des services pour la gestion de ces cas (atout)
conformément à l'article 101 de la loi 97-029 du 15 Janvier 1999
portant organisation des communes en République du Bénin
qui dispose : « La commune a la charge de l'aide sociale aux
déshérités et aux sinistrés ». Il plaide
également le cas des personnes ayant fait recours aux aides sociales de
la commune auprès du Maire, après vérification des dires
de l'intéressé (atout). Vu tous ces atouts le SSHPAS, devait
être un service très opérationnel. Cependant, en
dépit de ces atouts, l'état des lieux de base au sein de ce
service nous révèle certaines insuffisances dans
l'exécution de ses activités; insuffisances qui constituent des
problèmes en réalité. L'observation de la ville laisse
entrevoir le manque d'hygiène et d'assainissement du cadre de vie comme
un très grand problème qui se pose à elle, entrainant
toutes sortes de nuisances sur la santé des populations. Cela s'explique
par l'absence d'une politique d'hygiène publique telle que prévue
par l'arrêté municipal n°2007-029/MCOT/SG/SP du 23 mars 2007
portant organisation, attributions et fonctionnement des services de la
Mairie de Cotonou. De plus, le SSHPAS ne dispose pas d'une unité
chargée de constater le non respect du Code de l'hygiène publique
au sein de la ville en vue de corriger et de réprimer les coupables. Le
SSHPAS est alors obligé de
Contribution a la lutte contre les vecteurs de
maladies transmissibles : cas du moustique
dans le sixieme arrondissement de
Cotonou
régler les problèmes liés à
l'hygiène du cadre de vie en faisant appel à la police sanitaire
du Ministère de la Santé Publique (MSP).
Ces insuffisances peuvent se justifier aussi par le
manque de moyens humains et financiers (le SSHPAS est animé seulement
par deux agents), ce qui fait que toutes les actions prévues sont
faiblement exécutées. Il est à noter aussi que l'outil IEC
est peu utilisé dans la sensibilisation des populations. Toutes ces
faiblesses réunies contribuent à la persistance du manque
d'hygiène ; d'où les nombreuses maladies dont sont victimes les
populations.