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Dosimétrie en curiethérapie gynécologique au 137cs : intercomparaison système de Manchester et ICRU 38

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par Mustapha LAOUES
Université Saad DAHLAB de Blida - Master 2011
  

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1.3.2. Classification des rayonnements ionisants

En médecine et en biologie, les rayonnements ionisants rencontrés sont principalement soit constitués par des particules matérielles chargées (électrons, protons, deutons, ions, etc.) ou neutres (neutrons), soit par des photons (essentiellement les rayons X et y) [23].

Les rayonnements ionisants peuvent être donc divisés en deux catégories principales :

· Rayonnements corpusculaires : on distingue les rayonnements corpusculaires en fonction de leur mode de production et par le type de particules émises: protons, électrons, noyaux d'hélium, neutrons, etc. La théorie de la relativité permet de relier la masse et l'énergie par la relation d'équivalence masse-énergie (Einstein 1905) :

E = m0c2 + T (1)

Ott m0 est la masse au repos de la particule, et T à son énergie cinétique.

· Rayonnements électromagnétiques : un rayonnement électromagnétique monochromatique est une onde électromagnétique caractérisée, par sa fréquence u. Sa vitesse de propagation dans le vide qui est la vitesse de la lumière (c).

Des expériences sur les interactions de ces rayonnements avec la matière montrent qu'un rayonnement électromagnétique se comporte aussi comme un ensemble de particules, les photons, se déplaçant à la vitesse de la lumière. C'est le dualisme onde - corpuscule. L'énergie de chaque rayonnement de fréquence u est donnée par :

E = h u (2)

Ott h est la constante de Planck, et v la fréquence d'onde électromagnétique [23]. 1.3.3. Interaction photons-matière

Dans la gamme d'énergie des photons utilisés en radiothérapie, trois effets prédominent largement.

1.3.3.1. Effet photoélectrique

L'effet photoélectrique (figure 8) (intégralité de l'énergie du photon incident est transférée à un électron arraché à une couche interne d'un atome, le réarrangement électronique qui s'ensuit entraîne l'émission soit d'un photon dit de fluorescence, soit d'un électron Auger).

Figure 8 : Effet photoélectrique [3].

1.3.3.2. Effet Compton

L'effet Compton (figure 9) (énergie d'un photon incident transmise à un électron arraché à une couche périphérique d'un atome et à un photon dit diffusé).

Figure 9 : Effet Compton [23]. 1.3.3.3. Production de paires

C'est un processus par lequel, un photon incident disparaît et son énergie se matérialisant au voisinage du champ Coulombien d'un noyau pour donner naissance à un pair électron - positron (figure 10).

Figure 10 : Effet de matérialisation [23].

Pour que ce processus ait lieu, le photon doit avoir une énergie supérieure au seuil de création (e+, e-), i.e. hv > 2×0,511MeV.

1.4. Spécification de la dose en curiethérapie 1.4.1. Introduction

La spécification des quantités dosimétriques est indispensable pour fournir des mesures physiques reproductibles aux effets des radiations sur la matière.

1.4.2. Activité [17]

L'activité (A) est définie par le nombre de désintégrations, qui se produisent dans la source par unité de temps. L'unité appropriée pour exprimer l'activité d'une source, est le Becquerel (Bq) tel que :

1 Bq = 1 désintégration par seconde.

Cependant, la mesure de l'activité d'une source présente des problèmes, en particulier pour une source scellée, qui est une source enfermée dans une enveloppe scellée ou munie d'un revêtement auquel elle est intimement liée qui devait présenter une résistance suffisante pour empêcher le contact direct avec la matière radioactive et la dispersion de celle-ci dans les conditions pour laquelle elle a été conçue (norme ISO 2919).

1.4.3. Activité apparente [17]

L'activité apparente (Aapp) d'une source radioactive a été définie comme l'activité d'une source ponctuelle du même radionucléide, qui délivre le même débit de kerma dans l'air qu'une source réelle, à une distance identique, sans effets d'autoabsorption et d'atténuation, elle est exprimée par :

Aapp = 10_6 ( 1 ) ((Re-el (3)

l.36130/ r

Ou :

KR : le débit de kerma de référence dans l'air ;

r2ref : la distance source détecteur de rayonnement ; I' : la constante de débit de kerma ;

10-6 : la constante de conversion d'unité de (uGy) au (Gy) ;

( 3 1 0)

60 : la constante de conversion d'unité de (h) au (s).

Ou bien, quand le débit du kerma de référence dans l'air est exprimé en (mGy/h) et le rref est la distance est égale à 1 m.

AaPP = 10-6 ( 1 ) (Sk

3600 r ) (4)

Ou : Sk : l'air kerma strength. 1.4.4. Transfert d'énergie [13]

Le transfert d'énergie des rayonnements ionisants produit l'ionisation des particules secondaires.

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