4.2.2.2.a.4. Points de références de la paroi
pelvienne
Le point de référence de dose de la paroi
pelvienne, représente la dose absorbée aux noeuds lymphatiques de
l'obturateur.
Il peut être visualisé sur les radiographies
AP (AntéroPostérieur) et latérales. Il est
apparenté aux structures osseuses fixes.
Sur une radiographie AP (Figue 25), les points de
référence de la paroi pelvienne sont localisés à
l'intersection des lignes suivantes:
- une ligne horizontale tangentielle au plus haut point
de l'os pelvien, - une ligne verticale tangentielle à l'aspect
intérieur de l'os pelvien.
Sur une radiographie latérale (Figue 25), ils sont
localisés aux plus hauts points, à droite et à gauche de
l'os pelvien.
Le point de référence de la paroi pelvienne
est relié aux structures osseuses fixes, mais pas à l'applicateur
comme le point B.
4.2.2.2.a.5. Trapèze lymphatique de Fletcher
Les différents points identifiés au
moyen du trapèze lymphatique de Fletcher représentent la dose
absorbée au niveau de l'iliaque externe, de l'iliaque primitive et des
noeuds lymphatiques para-aortiques.
Le trapézoïde lymphatique (Figure 25) est
obtenu sur le cliché antéropostérieur comme suit
:
- une ligne jointive du point anatomique (S1S2) et de
la symphysis (S), - une ligne médiale de l'aspect antérieur de
la quatrième lombaire (L4),
- deux points (IED, IEG), chacun se trouvant à
6 centimètres latéralement au milieu de la droite qui relie
(S1S2) et (S), employé pour estimer la dose aux noeuds lymphatiques
d'iliaque externe droit et gauche,
- deux points (IParaD, IParaG), chacun se trouvant
à 2 centimètres latéralement à la mi-ligne de (L4),
employé pour estimer la dose aux iliaques para-aortiques droit et
gauche,
- un trapèze est construit dans un plan qui
rejoint (IED, IParaD) et (IEG, IParaG) respectivement,
- le milieu de la ligne qui relie ces 2 points est
utilisé pour estimer la dose aux noeuds lymphatiques d'iliaque primitive
droit et gauche (IPD, IPG).
[B]
[A]
Figure 25 : Représentation des points de
référence d'une curiethérapie du cancer du col
utérin ;
[A] : Cliché antérieur, [B] :
Cliché latéral.
4.2.2.2.b. Etape informatisée
Dans cette étape on décrit les
algorithmes d'acquisition des clichés et de reconstruction des sources
utilisés par le système de planification « Theraplan plus
» pour l'établissement d'un plan de traitement en
curiethérapie.
Dans le planning en curiethérapie, une source
de rayonnement peut être introduite directement dans le système,
si la position de la source est connue. La distribution de la dose due à
cette source peut être calculée et affichée sur
écran ou imprimée.
Cependant, en général, la position
tridimensionnelle de la source n'est pas connue, ses coordonnées doivent
être déterminées. On utilise alors une méthode de
reconstruction basée sur l'imagerie par rayons-X de l'implantation, dans
les clichés de la patiente.
4.2.2.2.b.1. Système de coordonnées de
positionnement du patient Ce système est défini par l'ICRU
(Figure 26).
Figure 26 : système de coordonnées de
positionnement du patient.
Les vues : Antérieur (ANT), Latéral
(LAT) et Transversal (TRAN) sont définies par l'ICRU comme vues qui
regardent le patient le long des directions ZP, XP, et YP, respectivement. Ils
sont affichés comme les projections XP -Yp ,
YP-ZP et XP-ZP plan, respectivement. Les vues ANT, LAT et
TRAN sont seulement significatives dans le système de coordonnées
patient.
La curiethérapie fournit différentes
méthodes de reconstruction de la source. Dans tous les cas, le
digitaliseur est utilisé pour introduire des coordonnées de la
source issues des clichés de rayon-X dans le système. Quand une
source linéaire est impliquée, l'utilisateur digitalise les deux
points extrêmes et le système les reconstruit et calcule la
longueur reconstruite du centre de l'implantions.
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