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Dosimétrie en curiethérapie gynécologique au 137cs : intercomparaison système de Manchester et ICRU 38

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par Mustapha LAOUES
Université Saad DAHLAB de Blida - Master 2011
  

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3.3.3. Points de référence de dose

3.3.3.1. Dose aux points qui ont un rapport avec les structures osseuses

L'utilité de la détermination de la dose aux points en rapport avec les structures osseuses bien définies et les régions des noeuds lymphatiques se voit particulièrement quand la curiethérapie est combinée avec la radiothérapie externe, ou suivie par une chirurgie [21, 25].

3.3.3.2. Points de référence de la vessie et du rectum

Dans les recommandations de l'ICRU 38, l'estimation de la dose au niveau des organes critiques est réalisée à l'aide des radiographies orthogonales standard de l'application (figure 14).

3.3.3.3. Dose aux points de la paroi pelvienne [21]

Figure 17 : Détermination des points de la paroi pelvienne (RPW / PPD = Paroi
Pelvienne Droite), (LPW / PPG = Paroi Pelvienne Gauche) [21].

Le point de référence de dose de la paroi pelvienne, est représente la dose absorbée aux noeuds lymphatique de l'obturateur (figure 17).

3.3.3.4. Trapèze lymphatique de Fletcher [21]

Figure 18 : Détermination du trapézoïde lymphatique. Sur la gauche une vue de
l'antéropostérieur et sur la droite une vue latérale [21].

Les différents points identifiés au moyen du trapèze lymphatique de Fletcher (figure 18) représentent la dose absorbée au niveau d'iliaque externe, d'iliaque primitive et des noeuds lymphatiques para-aortiques.

3.3.4. Volume de référence

3.3.4.1. Volume à traiter

3.3.4.1.a. Définition

Le volume à traiter a la même définition pour tous les systèmes, c'est le volume quidoit reçevoir au moins la dose prescrite (figure 15) [21].

3.3.4.1.b. Recommandations du volume de référence

Les trois dimensions (figure 15) du volume à traiter devraient être rapportées séparément. Le produit de ces dimensions orthogonales n'est pas recommandé comme un volume à traité.

La dose sélectionnée pour définir le volume traité peut être rapporté comme : - Une dose prescrite, dont la valeur absolue est en (Gy) ;

- Un pourcentage de dose délivré à des points de référence sélectionnés.

Deux volumes complémentaires peuvent être définis, associés au volume à traiter [21].

3.3.4.1.c. Volume de dose élevée

Le volume de dose élevée correspond au volume compris entre les isodoses (150% et 200 %) de la dose qui définit le volume à traiter. Cependant, ce volume correspond aux cellules radiorésistantes.

3.3.4.1.d. Volume irradié

Le volume irradié est le volume entourant le volume à traiter, il est compris entre les isodoses (90% à 50%) de la dose qui définit le volume à traiter. La détermination du volume irradié est utile pour l'interprétation des effets secondaires en dehors du volume à traiter [21, 25].

3.3.4.2. Volume de la dose de référence [21] 3.3.4.2.a. Définition

On a vu que le volume de référence est le volume entouré par l'isodose de référence, mais la dose sélectionnée pour définir ce volume impliquera un consensus au niveau international ou au moins entre les centres, ce qui a été réalisé par l'ICRU 38.

3.3.4.2.b. Choix de la dose de référence [21]

Dans le traitement défini au point A de Manchester, la gamme de dose de référence est comprise entre 75 et 90 Gy.

Cependant, dans les recommandations de l'ICRU 38, l'isodose de référence est de 60 Gy. Cette dose est en effet appropriée pour une curiethérapie exclusive (première), ou pour une curiethérapie combinée avec chirurgie radicale. Dans cette situation, la dose 60 Gy définit le volume à traiter.

Le choix de 60 Gy comme dose de référence ne définit pas le volume de référence car il n'implique pas que cette dose est recommandée comme dose thérapeutique optimale. C'est seulement dans un but de comparaison du concept de volume de référence, qu'elle a été introduite par l'ICRU 38 et elle est encore recommandée (figure 19).

Figure 19 : Volume de référence pour la curiethérapie du cancer du col de
l'utérus ; Rapporter des volumes aux doses pour cinq différentes situations
cliniques [15].

Pour les cas (a), (b) et (c) : curiethérapie combinée à la radiothérapie externe, le volume à traiter est défini par l'isodose 85 Gy ;

Pour les cas (d) et (e) : curiethérapie seule, (d) préopératoire ; (e) curiethérapie exclusive (Système de Manchester), le volume à traiter est défini par les isodoses 60 et 75 Gy, respectivement.

La même technique d'application de la curiethérapie est supposée pour tous les cas. 3.3.5. Temps d'application

Pour une application gynécologique, l'ICRU 38 recommande pour le calcul du temps de traitement de prendre en considération les effets biologiques de la dose sur les tissues sains. On détermine ces effets biologiques et cliniques par rapport à la dose prescrite [27].

3.3.6. Limites du système recommandé par l'ICRU [27]

L'ICRU 38 utilise les dimensions largeur, hauteur, et épaisseur de l'isodose de référence pour l'évaluation du volume de distribution de la dose, ce qui laisse des régions de sous dosage (figure 20).

Figure 20 : Les dimensions de l'isodose de référence et la région de sous dosage
[27].

L'ICRU réexamine actuellement leurs recommandations de spécification de la dose.

Dosimétrie en curiethérapie

gynécologique au 137Cs :

intercomparaison système de

Manchester et ICRU 38

Chapitre 4 : Matériel et méthodes 4.1. Introduction

Notre étude est une analyse rétrospective de la dosimétrie dans le traitement du cancer du col de l'utérus en curiethérapie intracavitaire première (60 Gy), elle porte sur 30 cas pris en charge dans les services de radiothérapie de trois centres hospitaliers, durant une période de 2 mois allant du 1er Mars au 1er Mai 2011.

Centre A : Centre Piere et Marie Curie (CPMC), Alger.

Centre B : Centre Anti Cancer (CAC), Blida.

Centre C : Hôpital Central de l'Armé (HCA), Ain Naadja - Alger. Sur les 30 cas, 7 dossiers étaient incomplets et donc exclus de l'étude.

Le but de notre étude est de comparer nos résultats en termes de dosimétrie réalisée sur la base du système de Manchester (prescription au point A) et des recommandations de l'ICRU 38 qui prône la prescription de la dose en termes de volumes à traiter.

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