IX. LE CLIMAT
1. Les différents flux
La zone des Niayes bénéficie d'un climat
particulier. Cette partie du pays est balayée par trois masses d'air:
l'alizé boréal maritime issu de l'Anticyclone des Acores,
l'Harmattan de parcours continental issu de l'anticyclone Sibéro-Libyen,
et la Mousson de l'Anticyclone de Sainte-Hélène dans l'Atlantique
sud. (COLY, 2000)
a) L'alizé boréal
maritime
C'est un vent de direction Nord à Nord-est. Il est
constamment humide. Il domine de novembre en mai. Il en résulte des
températures relativement fraîches. Il est
caractérisé par de faibles amplitudes thermiques et une
humidité constante qui est à l'origine de fréquentes
rosées dans la zone.
b) L'alizé continental ou
harmattan
C'est un vent qui circule de la direction ENE vers l'O. Il se
singularise par le caractère sec de l'air du fait de son parcours
continental et par des amplitudes thermiques très accusées. Il
peut être à l'origine d'un temps chaud et sec le jour mais frais
ou froid la nuit. Ce vent se substitue à l'alizé boréal et
circule à la fin de la saison fraîche juste avant la saison des
pluies entre mai juin.
c) La mousson
Elle est de direction Sud-Est. C'est un alizé issu de
l'Anticyclone de Sainte-Hélène qui traverse l'Equateur et devient
un vent de mousson. Elle a bénéficié d'un long
séjour maritime: ce qui lui confère son humidité. Les
amplitudes thermiques sont faibles même si les températures sont
plus élevées que celles de l'alizé maritime. Ce vent est
dominant pendant la saison des pluies qui dure de juin à octobre.
2. Les facteurs et les paramètres du
climat
Dans cette partie du pays le climat se divise en deux saisons.
Une saison sèche et froide qui dure 9 à 8 mois, et une autre,
chaude et pluvieuse sur une courte période de 3 à 4 mois.
Cependant, cette première analyse fondée sur les
différents flux, n'est qu'une configuration générale du
cadre climatique de la Grande Côte. Pour connaître le climat de
notre site ainsi que son évolution, il nous faut analyser les
données climatiques disponibles à partir des stations synoptiques
et pluviométriques les plus proches. Ainsi, seront analysés les
facteurs du climat à savoir: les précipitations, la
température, l'humidité relative, les vents,
l'évaporation. Les stations de Pambal, Kayar, Mont Rolland, bien que
plus proches du site, contiennent beaucoup de lacunes et du coup deviennent
difficiles à traiter. Ainsi nous avons choisi la station
pluviométrique de Mboro et la station synoptique de Thiès qui se
trouvent dans la même région et qui fournissent les informations
plus complètes. Ces deux stations seront les stations de base:
Tableau 4 : leurs Les stations de bases et
caractéristiques
Stations Latitude Longitude Altitude Type
Année
Nord Ouest (m) d'ouverture
Thiès 14° 48 16° 57 71 m
climatologique 1930
Mboro 15° 08 16° 53 7 m
pluviométrique 1956
a) Les précipitations
De par sa proximité avec l'océan, cette partie
du pays est très soumise à l'influence marine. Cette influence
fait qu'elle bénéficie d'une ambiance climatique
particulière avec l'existence de deux types de précipitations. On
a les précipitations hivernales et les précipitations
estivales.
· Les précipitations hivernales sont
très faibles mais peuvent être importantes dans des cas
exceptionnels. Elles sont dues à l'arrivée massive d'air polaire
issu des anticyclones du Nord ou des anticyclones mobiles polaires. Elles sont
plus fréquentes durant les mois froids de janvier à mars. On les
appelle les pluies de heug ou pluie de mangues. Bien qu'étant
très faibles, ces précipitations ont une grande importance car
elles réduisent l'évaporation et conservent l'humidité.
· Les précipitations estivales sont
très importantes et déterminent la saison pluvieuse ou hivernage.
Elles sont dues à l'arrivée des vents de mousson. Elles
deviennent importantes durant les mois de juin à septembre. Durant cette
période, l'équateur météorologique s'installe au
nord de la zone. L'équateur météorologique est la
discontinuité qui sépare les vents d'alizé et les vents de
mousson. Cette double circulation donne lieu à des précipitations
de types lignes grains et des précipitations de types anticycloniques.
Le total annuel peut être très important. Cependant, ces
précipitations rythment avec beaucoup de variabilité et
d'irrégularité d'une année à l'autre mais aussi au
cours de la même année.
Le tableau suivant présente les données moyennes
mensuelles de station de Thiès de 1959 à 2008.
mois
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
valeurs
|
0,6
|
0,1
|
0,002
|
0,1
|
0,04
|
17,5
|
81,6
|
187,1
|
132,9
|
30,2
|
1,8
|
0,5
|
Tableau 5 : Valeurs mensuelles (en mm) de la
précipitation à la station de Thiès de 1959 à
2008.
Precipitation en mm
200
150
100
50
0
J F M A M J J A S O N D
Figure 7 : Répartition inter mensuelle de la
précipitation à la station de Thiès de 1959 à
2008
L'analyse de ce tableau montre que la zone est
caractérisée par une grande variabilité inter mensuelle de
la précipitation. L'essentiel des précipitations se concentre
entre les mois de juillet, août et septembre. Le maximum est atteint au
mois d'août avec 173,4 mm soit 40%, suivi du mois de septembre 137 mm et
du mois de juillet 75,5mm. Ces trois mois font 88%
des précipitations. n deux saisons :
Ce graphique montre également la division de
l'année e
rnage qui va de juin à octobre,
Une saison pluvieuse appelée hive et une saison
non pluvieuse
dite sèche qui dure de novembre à mai. En
effet, de faibles précipitations dites pluies de heug
peuvent être enregistrées durant la saison sèche e
ntre les mois de janvier et février.
l'évolution interannuelle montre
Comme l'évolution inter mensuelle, une grande
variabilité.
Les totaux pluviométriques connaissent une grande
variabilité d'une année à l'autre comme le
montrent les données de la station de Thiès dans
le graphique suivant.
Figure 8 : Répartition interannuelle de la
précipitation à la station de Thiès de 1959 à
2008
Ce graphique fait état de la variabilité
interannuelle. Ainsi à la station de Thiès de 1959
à2008 la précipitation s'est répandue
avec des valeurs changeantes de manière remarquable
d'une année à l'autre. Le total pluviométrique le
plus impo rtant est observé à l'année
1969 avec 826.3 mm alors qu'en l'année 1967 il n'est
enregistré que 144 mm. La moyenne de la normale 1959-2008 e
st 425,5 mm. Ce qui fait que les années comme
1960, 1961, 1962, 1963,1964 1974, 1975,1979, 1988,1989, 1999,
2000, 2001 et 2002 sont excédentaires alors que les
années 1977, 1983,1984, 1991,1992 et 1993 sont largement
déficitai res.
Cette tendance évolutive est reconfirmée
à la station pluviométrique de Mboro. En effet, du
point de vue de la zonalité, cette localité est plus
proche de la zone d'étude. Au niveau de cette station
nous disposons des valeurs pluviométriques de 1977 à 2007 soit
une normale de 30 ans.
Precipitation en mm
|
160 140 120 100 80 60 40 20
0
|
|
|
|
Figure 9 : Répartition inter mensuelle de la
précipitation a la station de Mboro de1977 à 2007
Comme à la station de Thiès, la saison pluvieuse
à Mboro est toujours dominée par le trio mensuel juillet,
août septembre. Le maximum est toujours observé en août
suivi de septembre et du mois d'octobre mais avec des valeurs moins importantes
qu'à Thiès. Mais pour ce qui est des précipitations
estivales (heug), elles sont plus importantes à Mboro qu'a Thiès
du fait que cette localité est plus proche de l'océan.
Cependant, les précipitations sont non seulement
très variables, mais aussi arrivent de manière très
irrégulière. En effet le nombre de jour de pluie par année
peut être utilisé comme un paramètre d'appréciation
de l'hivernage. C'est un paramètre marqué par une grande
variabilité comme le montre le tableau suivant. La saison pluviale dure
5 mois soit 153 jours alors que le nombre maximum de jour de pluie est
inférieur à 60 sur une période de 30 ans.
Nombre de jours de pluie
40
60
50
30
20
10
0
1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987
1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
2004 2005 2006 2007
Figure 10 : Nombre de jours de pluie a la station de
Mboro de 1974 à 2007
Cette variabilité du nombre de jours de pluie
observée sur le graphique affecte beaucoup les totaux de pluie
reçue par an.
|
600 500 400 300 200 100
0
|
|
|
Precipatation en mm
|
|
|
1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987
1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
2004 2005 2006 2007
|
|
Figure 11 : Répartition interannuelle de la
précipitation à la station de Mboro (de 1977 à
2007)
Bien qu'il n'ait pas toujours une
homogénéité sur les rapports entre nombre de jours de
pluie et le total annuel, on remarque tout de même que les années
qui ont un nombre de jour de pluie moins important sont les années les
plus déficitaires, alors celles qui ont nombre de jour de pluie plus
important sont souvent excédentaires. On peut citer: 1983 et 1984 pour
les années déficitaires, 1978, 1988, 1995, 2000, et 2001 pour les
années excédentaires.
b) La température
Pour les données de température, nous utilisons
celles de la station de Thiès pour la période de 1977 à
2000. Nous analysons les maxima, les minima, les températures moyennes
ainsi que l'amplitude thermique.
Notons que, d'une manière générale les
températures dans cette partie du littoral sont moins
élevées par rapport au reste du pays. Ce phénomène
est du à l'influence de l'océan. La mer, étant un
régulateur thermique, adoucit les températures par la
fraîcheur des vents qu'elle envoie. Les valeurs moyennes mensuelles des
températures sont recueillies dans les tableaux suivants.
Tableau 6 : Valeurs moyennes mensuelles en (degré
°C) de la température de 1970 à 2000
|
Jan.
|
Fév.
|
Mars
|
av.
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sep.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
MOY
|
T° max
|
31,8
|
32,7
|
34,1
|
33,1
|
33,0
|
33,7
|
33,1
|
32,4
|
32,6
|
34,9
|
35,3
|
33,1
|
33 ,3
|
T° mimi
|
16,5
|
17,2
|
18,1
|
18,7
|
19,3
|
22,4
|
23,4
|
23,4
|
23,2
|
22,5
|
19,3
|
16,8
|
20,1
|
Ampl.
|
15,4
|
15,5
|
16,0
|
14,5
|
13,7
|
11,3
|
9,7
|
9,0
|
9,4
|
12,4
|
16,0
|
16,3
|
13,3
|
T° moy
|
24,2
|
24,9
|
26,1
|
25,9
|
26,1
|
28,0
|
28,3
|
27,9
|
27,9
|
28,7
|
27,3
|
24,9
|
26,7
|
La température moyenne max imale connait une
évolution tri
modale avec trois maxima et trois
minima. Le maximum principal correspond au mois de
Novembre avec une valeur de 35,3 et
31,8.
le minimum principal au mois de janvier avec
L
a température moyenne minimale a une
évolution unimodale avec un maximum 23,4 qui
s'étale sur deux mois à savoir juillet et août et
un minimum de 16,5 qui s'observe au mois de janvier.
La température moyenne, quant à
elle, connaît une évolution bim
odale. Nous avons deux
maxima et deux minima. Le maximum principal est de
28,7°c et s'observe au mois d'octobre,
s d'avril avec une valeur de 25,9
alors que le minimum principal est au moi
°c.
Ternpératureen%
40
35
30
25
20
15
10
0
5
T° max T°mimi T° moy
Figure 12 : Évolution moyenne mensuelle de la
température à la station de Thiès de 1977 à 2000
D'une manière générale, l'analyse comparée des
températures fait apparaître deux périodes.
Une période à température moins
élevée entre les mois de décembre à avril et une
période à température plus
élevée entre les mois de mai à
octobre.
L'amplitude thermique annuelle qui est la valeur de la
différence entre la température moyenne du mois
le plus chaud (27,3) et la température moyenne
du moi le plus froid (15,4) est de 8,3, or, l'amplitude
moyenne annuelle est de 13,3. La valeur de l'amplitude thermique
annuelle est révélatrice de l'écart plus ou moins
faible entre les T° max et les T° mini.
c) L'humidité relative
L'humidité relative dans cette partie est
très importante par au rapport au reste du pays.
Elle est favorisée par proximité avec l'océan
qui envoie des vents chargés de vapeur d'eau. Elle est
aussi due aussi aux précipitations estivales et
hivernales. Cette vapeur d'eau se manifeste sous forme de pluie, de
rosée, de brouillard, et de brume. En effet l'humidité relative
diminue au fur et à mesure que l'on s'éloigne du littoral. Pour
analyser un tel paramètre nous utilisons les données de la
station de Thiès.
Au niveau de cette station, nous ne disposons que des
données de la période de 1977 à 1999 soit 22 ans. Les
données sont présentées dans le tableau suivant.
Tableau 7: Valeurs moyennes mensuelles en % de
l'humidité relative de 1977 à1999
|
Jan
|
fév.
|
Mars
|
avr
|
mai
|
juin
|
juil.
|
aout
|
sep
|
oct.
|
nov.
|
déc.
|
UX
|
79
|
77
|
81
|
87
|
89
|
91
|
91
|
94
|
96
|
95
|
90
|
81
|
UN
|
21
|
19
|
25
|
32
|
36
|
44
|
52
|
58
|
60
|
41
|
24
|
20
|
UM
|
50
|
48
|
53
|
59
|
63
|
67
|
71
|
76
|
78
|
68
|
57
|
51
|
L'analyse du tableau montre que l'humidité relative est
élevée dans la zone. Les valeurs les plus importantes sont
observées en fin de l'Eté entre août et octobre. Elle
atteint son maximum en moi de septembre avec une valeur de 96.
L'humidité relative minimale de ce mois est de 60 ce qui donne une
moyenne de 78. Ces valeurs importantes durant cette période sont dues
à la forte quantité de pluies qui tombe et qui, saturant l'air,
empêche au même moment l'évaporation et la transpiration.
Les valeurs les moins importantes sont observées entre décembre,
janvier et février qui a une humidité relative minimale de 19.
L'humidité relative maximale de ce moi est de 77 ce qui donne une
moyenne de 48. Ceci est dû à la présence de l'harmattan qui
est un vent chaud et sec à cause de sont long parcours continental.
Toute fois, sa présence demeure faible et il est associé à
l'alizé maritime qui diminue son effet. Ce dernier est à
l'origine des rosées fréquentes notées dans la zone. Cette
évolution traduit une variation de l'humidité relative en
fonction de la pluie.
Humidite relative en %
100
10
1
jan
fey
mar
avr
mai
juin
juil
aout
sept
oct
ov
UX
UM
U MOY
' ec
Figure 13 : Humidité relative en mm à la
station de Thiès 1977 à 1999
d) L'évaporation
Elle dépend de la disponibilité en eau et en
vapeur d'eau, de la température et de la vitesse du vent. A la station
de Thiès, les valeurs présentent une évolution unimodale.
Les valeurs de l'évaporation les plus importantes sont observées
en saison non pluvieuse avec un maximum atteint en février (73 mm) suivi
de mars (66 mm.) et les valeurs les moins importantes sont enregistrées
en pleine saison pluvieuse (de juin à octobre) avec 23 pour août
et 20 pour septembre. Ainsi, comme l'humidité relative,
l'évolution de l'évaporation varie en fonction des deux saisons
qui caractérisent la zone: une saison pluvieuse marquée par une
humidité relative importante et une évaporation minime contre une
saison non pluvieuse marquée par une forte évaporation et une
faible humidité relative.
Tableau 8: Moyennes mensuelles (en mm) de
l'évaporation à la station de Thiès de 1977 à
1999
Mois
|
jan
|
fev
|
mars
|
avr
|
mai
|
juin
|
juil
|
août
|
sep
|
Oct
|
nov
|
Dec
|
Evaporation en mm
|
66
|
73
|
71
|
60
|
51
|
40
|
32
|
23
|
20
|
35
|
57
|
64
|
Les valeurs de l'évaporation à la station de
Thiès contenues dans ce tableau nous permis de faire la graphique
ci-dessous
Evaporationenmm
40
80
70
60
50
30
20
10
0
Figure 14 : Évolution mensuelle de
l'évaporation a la station de 1977 à 1999
JANVIER
MARS
MAI
NW
W
NW
W
SW
NW
W
SW
SW
40
80
60
20
0
40
60
20
40
60
20
0
N
0
S
N
N
S
S
SE
NE
E
SE
SE
NE
E
NE
E
JUJN
AVRIL
FEVRIER
NW
W
NW
W
NW
W
SW
SW
SW
40
40
30
20
60
20
10
0
0
40
30
20
10
0
N
N
S
N
S
S
SE
SE
NE
E
SE
NE
E
NE
E
e) Les vents
Tableau 9 : Directions dominantes des vents à la
station de Thiès de 1981 à 199
AOUT
N
N
40
40
30
NE
E
30
NE
E
20
20
10
10
0
0
SW
SW
SE
SE
S
S
30
60
NE
E
NE
E
20
40
10
20
0
0
SW
SW
SE
SE
S
S
SEPTEMBRE
JUILLET
NW
W
NW
W
OCTOBRE
NW
W
NW
W
N
30
NW
NE
20
10
W
E
0
SW
SE
S
DECEMBRE
N
40
30
NW
NE
20
10
W
E
0
SW
SE
S
NOVEMBRE
Le vent reste un paramètre très essentiel et son
influence est importante sur les autres paramètres.
Les figures ci-dessus récapitulent en pourcentage les
moyennes mensuelles de la direction des vents dominants sur la base de trois
mesures par jour de 1981 1999.
L'analyse des figures d'une manière
générale, fait état d'une circulation en deux
périodes et chaque période est caractérisée par une
direction dominante. Ainsi on obtient le quadrant Nord et NE et le quadrant
Ouest et Sud Ouest. Le quadrant Nord et NE domine la circulation durant la
période la plus longue (de octobre à juin) avec 84 jusqu'a 98 %
des directions. Ceci est surtout du au fait de la présence en permanence
des alizés. L'alizé maritime domine durant les mois de
décembre à avril avec les secteurs NE et E avant d'être
substitué par l'alizé continental ou harmattan avec le secteur N.
Mais à partir du mois de juillet la tendance évolue à la
faveur des vents d'Ouest et Sud Ouest. Ces vents dominent durant les
périodes d'aout à juillet avec des valeurs allant jusqu'à
68 % des directions. Ce vent est la mousson. Il est responsable des
précipitations durant cette période. N'empêche, durant
cette même période, l'alizé maritime continue ses
oscillations et représente 24 % des directions en juillet et 32% en aout
avant de dominer à nouveau la circulation en septembre avec 44 %. On
note la présence de beaucoup de calme dans cette courte période
de trois mois. Ceci est du au tiraillement entre les deux circulations; ce qui
entraine des ruptures de circulation ou des calmes.
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