V. LES EQUIPEMENTS ET LES CONTRAINTES
Du point de vue des d'infrastructures routières cette
zone n'est pas bien dotée. Le tronçon routier Bayakh Mboro
communément appelé route des Niayes est loin d'être
suffisant. Il ne traverse que quelques villages. L'axe Thiès Mont
Rolland est un peu excentré par rapport à la zone de production.
Les villages intérieurs ne sont pas bien desservis. Des sentiers ou
pistes à latérite impraticables mènent vers les autres
villages. D'énormes difficultés sont posées surtout en
période d'hivernage, quand les marigots se remplissent et
empêchent la circulation. Pour l'électricité, seuls les
sièges de CR et quelques villages sont branchés au réseau
SENELEC sauf dans la CR de Diender où plus de la moitié des
villages est électrifiée.
En ce qui concerne l'éducation, des avancées
sont notées. Presque tous les grands villages sont dotés
d'établissements primaires. Avec les nouvelles politiques sur
l'enseignement préscolaire, des cases des tout-petits sont
installés dans certains villages. Toutefois l'éducation continue
à souffrir du manque d'établissements secondaires. Bien qu'on ait
un CEM dans chaque CR et un lycée a Bayakh, l'éloignement entre
les villages combiné au déficit d'infrastructures
routières et de transport défavorisent les avancées dans
ce domaine.
Les infrastructures sanitaires se résument en des
dispensaires. Même s'ils sont un peu nombreux, ils sont souvent mal
équipés.
L'industrie y est représentée avec l'usine
d'extraction de gaz naturel à Ngadiaga (dans la CR Notto) et l'usine
d'eau minérale fontaine à Thiaye (dans la CR de Mont Rolland).
Deux bassins de rétention on été construits à Mont
Rolland pour promouvoir la pêche et l'agriculture.
Cependant, admettons que paradoxalement, malgré ses
potentialités hydriques énormes, la localité est
confrontée à des problèmes d'approvisionnement en eau en
quantité et en qualité.
La plupart des villages utilisent l'eau des puits. Ces puits se
salinisent et deviennent de plus en plus profondes.
Même si on compte beaucoup de forages dans le secteur,
ils appartiennent souvent aux grands exploitants maraîchers. Les rares
forages villageois sont confrontés à des pannes fréquentes
dues à un manque d'expertise locale. La pénurie d'eau peut durer
des jours.
La photo ci dessous a été prise devant une borne
fontaine à Keur Matar Gueye (CR de Diender) après un mois de
rupture de fourniture d'eau.
Photo 3 : File de bassine devant une borne fontaine.
Photo M.D.NDIAYE. Le 26 Mai 2009
DEUXIEME PARTIE:
LES RESSOURCES NATURELLES ET LE
MARAICHAGE
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