INSTITUT INTERNATIONAL DE MANAGEMENT
HASSI-MASSAOUD
Projet de fin d'étude en vue de l'obtention
du
DIPLOME D'INGENIEUR COMMERCIAL
MARKETING
DES
ACHATS INDUSTRIELS
Préparé par : Coach INSIM :
Mr TABLIT SALAH EDDINE Mr Karim MAAKNI
Promotion 2006 - 2007
INSIM-HMD Cité des 136 logements, lot « A
», Hassi-Messaoud Tel/Fax : 029 750 202
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier :
Le corps enseignement INSIM-HMD, tous les professeurs
pour leurs assistances, leurs apports théoriques et pratiques, leurs
qualités humaines, leurs niveaux de compétences, et la
qualité des cours disposés ; particulièrement mon coach Mr
Karim MAAKNI qui a encadré ce mémoire surtout sa
disponibilité exemplaire.
Mr Diab SLAMA, directeur régional, cadre dirigeant
à GCB, pour son écoute, son soutien et ses conseils.
Toute la Direction Sud-Est de GCB à Hassi-Messaoud
notamment le personnel des structures qualité, technique
(approvisionnement) et la cellule de passation des marchés. Qui m'ont
apporté leurs idées sur le sujet et m'ont aidé à
structurer ce mémoire.
Enfin je tiens à remercier ma famille, qui a su me
soutenir et m'aider dans les moments difficiles et de doute, merci à
CHAMS EDDINE et à MOUNTAHA qui m'ont réservé des moments
de calme pour la réflexion, la lecture, connéction à
Internet et la rédaction de ce mémoire.
TABLE DES MATIERES
Table des illustrations
INTRODUCTION : 01
I- Premier chapitre : ACHATS INDUSTRIELS FONCTION
ET ORGANISATION 02
I-1) DEFINITIONS 03
I.1.1) MARKETING AMONT
I.1.2) MARKETING ACHAT
I.1.3) LE DOMAINE D'APPLICATION (Approvisionnement)
I-2) LA FONCTION ACHAT
I.2.1) SOURCING ou LA RECHERCHE DES FOURNISSEURS
I.2.2) REGLEMENT DES FACTURES
I.2.3) L'ANALYSE DE LA VALEUR
I-3) Classification des achats et l'analyse des besoins
(préachat)
|
.04
05
06
|
I.3.1) CATEGORIES D'ACHATS
|
08
|
Les achats stratégiques
|
09
|
Les achats non stratégiques
|
.09
|
I.3.2) LA MASSE ACHAT
|
.10
|
La prévision du besoin achat
|
10
|
Expression fonctionnelle du besoin
|
11
|
Analyse fonctionnelle
|
11
|
Cahier des charges fonctionnel
|
12
|
Les coûts de revients
|
13
|
I-4) ROLE ET POSITION DES ACHATS
I.4.1) LE SERVICE ACHAT .14
I.4.2) SUIVI des dépenses et CONTROLE du respect
de la politique achat
I.4.3) LE RESPONSABLE DU SERVICE ACHAT « high-caliber »
15
I.4.4) BENCHMARKING ACHAT ou l'évaluation du service achat
.16
I.5) L'IMPACT HUMAIN DANS LES ACHATS
I.5.1) MANAGEMENT DE L'IMPACT HUMAIN 16
Le management et le développement des compétences
|
.16
|
Les leviers de succès
|
17
|
I.5.2) CONCEPTE DE L'IMPACT HUMAIN
|
17
|
La communication
|
.17
|
L'éthique dans les achats
|
19
|
Le profil de l'homme marketing achat
|
19
|
II- Deuxième chapitre : LE MARKETING AMONT
20
II.1) LA DEMARCHE MARKETING AMONT 21
II.1.1) L'ANALYSE DES DONNEES 22
II.1.2) L'ANALYSE DU MARCHE AMONT 22
II.1.3) LA MISE EN PARALLELE DES ANALYSES .23
II.1.4) LA DEFINITION PURCHISING MIXT 23
II.1.5) LE SUIVI DE LA STRATEGIE ET CONTROLE DES RESULTATS 25
II.2) PROCESSUS D'ACHAT 25
II.2.1) ACHAT BUY 27
Expression du besoin 27
Le marketing achat - Benchmarking .27
Les appels d'offres 27
La comparaison des offres .28
La négociation 28
Choix définitif du ou des fournisseurs 29
Contractualisation 29
Vérification juridique et signature 31
II.2.2) ACHAT SELL 31
Le déploiement des contrats .31
L'évaluation des fournisseurs .32
Le cadre normatif de l'évaluation des fournisseurs
Collecte d'anomalies
Benchmarking et mise à jour de la politique achat 35
La renégociation des contrats .35
II.3) LES ACHATS DANS L'ORGANISATION PUBLIQUE
II.3.1) LISTE DES FOURNISSEURS 36
L'inscription sur la liste des fournisseurs
Radiation de la liste des fournisseurs
Réintégration a la liste des fournisseurs
II.3.2) PROCEDURES RELATIVES AUX SOUMISSIONS 37
Invitation des vendeurs sur liste a l'appel d'offre
L'ouverture des plis de soumissions Evaluation et approbation des
soumissions
III- Troisième chapitre : ETUDE QUALITATIVE DU CAS GCB spa
FILIALE SONATRACH
III.1) PRESENTATION DE GCB
III.2) ORGANISATION DE LA FONCTION ACHAT
|
39
40
.42
|
III.2.1) ORGANISATION DES ACHATS
|
43
|
Organisation des achats au niveau central
|
43
|
Organisation des achats au niveau régional
|
44
|
II.2.2) PASSATION DES MARCHES
|
.46
|
Cellule de passation des marchés « CPM >>
|
47
|
Commission d'ouverture des plis « COP >>
|
47
|
Commission d'évaluation des offres techniques « CEOT
>>
|
..47
|
III.3) PROCESSUS D'ACHAT DE GCB
|
48
|
III.3.1) ACHAT « BUY >>
|
.48
|
Expression du besoin
|
49
|
Prise en compte du besoin
|
49
|
La réception des offres
|
51
|
La commande
|
53
|
La réception physique de la commande
|
53
|
III.3.2) ACHAT « SELL >>
|
.55
|
Présélection du fournisseur
|
56
|
Suivi et évaluation des performances du fournisseur
|
.57
|
Décision d'homologation
|
59
|
Objectif de performance
|
59
|
RECOMMANDATION : 60
CONCLUSION : .62
BIBLIOGRAPHIE : 64
GLOSSAIRE : 66
ANNEXES : 68
Table des illustrations
Figure 1 : Schéma du processus de
paiement par crédit 06
Figure 2 : Plan de travail AV, norme AFNOR NF
50-152 07
Figure 3 : Schéma de la bette a cornes
11
Figure 4 : Tableau de Typologie des CPAF 18
Figure 5 : Schéma de la démarche
marketing de l'acheteur 21
Figure 6 : Tableau 2: composantes du mix interne
proposé par B. BLACKBURNE
(1981) 24
Figure 7 : Tableau 3: composantes du mix achat
proposé par B. BLACKBURNE
(1981) 25
Figure 8 : Schéma du processus achat
26
Figure 9 : Organigramme des achats au niveau
central 43
Figure 10 : Organigramme des achats au niveau
régional 44-45
Figure 11 : Tableau des fonctions intervient
dans l'achat 46
Figure 12 : Schéma du processus achat de
GCB 48
Figure 13 : Schéma du processus de
passation des marchés GCB 50
Figure 14 : Tableau des critères de
notation fournisseur 52
Figure 15 : Schéma du processus
d'évaluation des fournisseurs 55
Figure 16 : Tableau de l'échelle des
paramètres appréciable 57
Figure 17 : Radar de respect de la procedure
achat de GCB 60
INTRODUCTION :
La fluidité de transfert des personnes, des marchandises,
des capitaux et de l'information est de plus en plus aisée. C'est dans
ce contexte que les achats s'accélèrent, poussée
également par la mondialisation de l'économie et des
marchés concurrentiels.
La croissance externe est généralement moins
coûteuse, moins risquée et plus rapide que la croissance à
partir de ressources internes de l'entreprise. Pour des raisons
invoquées suivantes:
- la taille critique,
- concurrence vive,
- recherche de synergies,
- économie d'échelle,
- groupement des performances de recherche permettant
d'innover,
- satisfaction des clients, actionnaires et employés,
- aptitude à répondre aux besoins d'un
marché instable.
La dimension stratégique des volets internes et externes
de l'action marketing de l'acheteur est nécessaire pour prendre en
compte les contraintes propres a l'entreprise et pour analyser les
caractéristiques de son marché amont, a fin de favoriser une
meilleure adéquation entre les possibilités du marché
fournisseur et les besoins de l'entreprise.
La dimension humaine dans les achats parait être un des
facteurs clés de succès.
Les éléments à prendre en compte ne se
limitent pas au champ des ressources humaines mais relèvent beaucoup
plus largement de l'environnement économique, stratégique et
culturel, ainsi que du degré de complexité des organisations en
présence.
La problématique suivante est donc posée : comment
se déroulent les achats aux marchés amont ?
Cette problématique nous guidera tout au long de ce
mémoire pour tenter de proposer, GCB spa comme une étude de cas
autour du marketing des achats industriels
- premier chapitre : achats industriels fonction
et organisation
- deuxième chapitre : le marketing
amont
- troisième chapitre : étude
qualitative du cas (GCB spa filiale SONATRACH)
IV- Premier chapitre : ACHATS INDUSTRIELS FONCTION ET
ORGANISATION
Au sens économique le marché est le lieu de
rencontre de l'offre et la demande, au sens commercial large, le marché
comprend tout l'environnement d'un produit ou d'une entreprise : fournisseurs,
banques, réglementations, technologie ;.... La classification des
marchés repose sur différents critères :
- La destination du produit (marché des biens de
consommation, des biens de production.
- La nature physique du produit (marché des biens
industriels, des produits agricoles, des prestations de services....).
- Le degré de développement (marché nouveau,
porteur, saturé...)
- La périodicité (marché saisonnier,
permanent)
- L'ampleur géographique (marché local,
régional, mondial....), les achats effectués au marché
à l'extérieur font l'objet d'importation*.
Les marchés de l'entreprise ont deux sens, marché
aval qui englobe les prescripteurs, les clients et les distributeurs. Le
marché amont est constitué des fournisseurs, ceux-ci sont
généralement gérés en fonction de critères
précis afin de favoriser la concurrence et répartir les risques,
Donc il s'agit de B to B (Business to Business). C'est a dire il s'agit des
achats industriels, opérations effectuées entre deux entreprises
(une acheteuse et l'autre vendeuse).
En marché business to business, les entreprises qui
achètent des biens et services disposent des acheteurs experts dans
l'art de comparer des offres concurrentes d'une part, d'autre part sont
confrontées a des vendeurs (force de vente) professionnels, bien
formés. La publicité joue son rôle, mais les facteurs les
plus importants sont la tarification pratiquée, la réputation de
fiabilité et de qualité du fournisseur et surtout les acheteurs
qui doivent savoir de quelle manière les produits achetés leur
permettront d'atteindre leurs objectifs.
Donc on ressort deux éléments actifs dans le
marché amont qui sont :
· Le marketing achat (ensemble des techniques
adoptées et les outils
élaborés avant l'action
achat)
· L'équipe du service achat (l'impact humain dans
les achats)
I.1) DEFINITIONS :
La démarche marketing très longtemps liée
à la fonction commerciale n'est pas exclusivement applicable aux
transactions en aval avec les consommateurs et intermédiaires, elle
s'applique aussi aux marchés amont (le lieu où s'effectuent les
achats industriels). On parle dans ce cas du marketing achat ou marketing
amont.
I.1.1) MARKETING AMONT :
Le marketing amont est l'ensemble des actions pour convaincre
des cibles en amont de la production, par exemple les fournisseurs. Il s'agit
donc surtout de B to B (Business to Business).
I.1.2) MARKETING ACHAT:
Le marketing achat est l'ensemble des décisions prises et
des actions exercés en vu de saisir les opportunités offertes par
les fournisseurs afin de satisfaire les besoins de l'entreprise.
M-J. SOSTENS défini le marketing achat comme « une
démarche à la disposition de l'acheteur, qui lui permet de
prévoir et d'intervenir de façon active dans la relation
d'échange avec le marché amont afin d'adapter les besoins de
l'entreprise aux possibilités du marché ou d'influencer l'offre
pour l'adapter à ses besoins dans l'intérêt de son
entreprise ».
Dans l'entreprise les buts du marketing achat sont :
- Rechercher la qualité que la clientèle attend du
produit fabriqué
- Rechercher la meilleure combinaison «
qualité/prix/délai » ou mieux
qualité/prix/services
- Accroître la rentabilité de l'entreprise en
agissant sur les coûts
- Transmettre des renseignements qui proviennent du marché
amont
I.1.3) LE DOMAINE D'APPLICATION (Approvisionnement) :
Le terme « Approvisionnements » a été
très longtemps utilisé pour désigner un service
spécialisé, coiffant les achats ainsi que la gestion des stocks
afférents. À la fin des années 1970, la fonction
était confinée à un rôle passif où elle doit
peser sur les coûts sans être invitée à contribuer
aux multiples décisions concernant les produits de l'entreprise qu'elle
serait susceptible d'éclairer et d'améliorer. L'AFNOR en 1990
distingue la fonction Achats de la fonction Approvisionnement
:
Selon la Norme NF X 50-128 « Lignes directrices pour les
achats et les approvisionnements » [AFNOR 1990] :
« En tant qu'acheteur, il convient de participer
à la définition des fournitures et d'assurer : - la
détermination de la stratégie de l'entreprise dans le
marché fournisseur,
- la préparation, la négociation, la
conclusion et la gestion des contrats d'achats, commandes et
marchés,
- la surveillance du bon déroulement des contrats et
le règlement des litiges.
En tant qu'approvisionneur, il convient d'assurer la
programmation des besoins des livraisons et des stocks dans le cadre d'une
planification générale, la gestion matérielle et
administrative des livraisons et des stocks de produits achetés
».
Dans les grandes entreprises, cette conception s'est souvent
traduite par la scission de la fonction en deux services. L'objectif de cette
modification des structures était de dégager les services Achats
de la tutelle des directions de Production, afin d'éviter qu'ils ne
soient cantonnés dans des tâches opérationnelles ou
administratives qui restent le lot des services Approvisionnement
L'usage des termes « service Achats » et «
acheteurs » se référera à cette définition.
Selon cette définition, l'acheteur apparaît comme un acteur
légitime dont la responsabilité est de « susciter chez
les fournisseurs un esprit de compétitivité créative, de
promouvoir les propositions des fournisseurs et leurs suggestions pour la
réduction des coûts et/ou l'améioration des performances et
d'informer les autres fonctions des évolutions affectant l'environnement
» [AFNOR 1990]. C'est cette composante des prérogatives de
l'acheteur que nous nous proposons d'étudier dans la suite de l'article
en commencent par la fonction achat.
I.2) LA FONCTION ACHAT :
La fonction achat adopte les techniques de marketing dans une
recherche et une solution au besoin interne de l'entreprise.
Situer à chaque extrémité de la
chaîne de production, et considérer comme le symétrique de
la fonction marketing, car la fonction achat établi les relations entre
l'entreprise et les fournisseurs(amont), mais la fonction marketing
établi les relations entre l'entreprise et les consommateurs(aval).
La fonction achat est chargée de la sélection des
fournisseurs en relation avec le rapport qualité/prix de ces derniers.
Elle s'occupe, également, du règlement des factures, de la
compensation s'il y a lieu et du suivi des fournisseurs. La fonction achat
informe la gestion des stocks sur toute modification concernant le
marché du ou des fournisseurs (délai de livraison, ventes
promotionnelles, ...).
I.2.1) SOURCING ou la recherche des fournisseurs
:
Technique dont l'objectif de trouver la source
d'approvisionnement proposant le meilleur rapport qualité/prix.
En la stratégie source, l'entreprise doit se poser quatre
questions :
· Un seul ou plusieurs fournisseurs ?
· Faut-il privilégie les fournisseurs locaux ? (et
par extension nationaux)
· Faut-il s'adresser aux intermédiaires, ou
directement aux producteurs fabricants ?
· Faut-il donner la préférence à un
fournisseur qui est par ailleurs client de l'entreprise ?
Donc l'entreprise doit recenser et répertorier les
fournisseurs, pour adopter une stratégie source exclusive ou plusieurs
sources. Quelque soit le choix, il existe toujours des avantages et des
inconvénients.
I.2.1.1) Exclusivité fournisseurs :
Le choix se fait sur un seul fournisseur d'un produit ou d'une
gamme de produits donnés, l'exclusivité
présente les avantages suivants :
- partenariat et facilité de relation
- motivation du fournisseur pour la qualité
- homogénéisation des livraisons et économie
d'échelle (quantité/prix)
Mais aussi représente les risques de rupture, de
mauvaise qualité et risque de routine et non recherche de
qualité.
I.2.1.2) Plusieurs fournisseurs :
Les avantages de plusieurs sources d'approvisionnement sont :
- couverture de risque de rupture
- liberté de choix de l'acheteur
- possibilité de conseiller petits et grands
fournisseurs
Les inconvénients apparaissent dans l'accroissement des
charges et la liberté de processus et commandes.
I.2.2) REGLEMENT DES FACTURES :
Le paiement s'effectuera à travers une banque qui guidera
l'acheteur au sein des nombreuses réglementations concernant les
problèmes monétaires et cambiaires, de façon a assurer une
sécurité maximale au vendeur. Le paiement des factures peut
être effectuer par :
I.2.2.1) Règlements simple :
Le paiement par chèques, peu sur, peu rapide, soumis
à la réglementation des changes. Le paiement par virements, c'est
un jeu d'écriture, l'acheteur donne ordre à sa banque de payer le
vendeur. Existe un autre mode de paiement peu utilisé, c'est le
règlement par les recouvrements qui est un effet de commerce et de
domiciliation.
I.2.2.2) Règlement par crédit :
Le paiement par crédit simple, garantie à moyen et
log terme ou par un crédit documentaire.
Le crédit documentaire (Credoc), est un engagement pris
par la banque de l'importateur vis-à-vis d'un exportateur
étranger, de lui régler le montant de sa créance
après présentation des documents nécessaires et
indispensables, à savoir (la facture commerciale, la facture consulaire,
certificat d'origine, le ou les documents d'expédition, la liste des
colisages et le ou les documents d'assurance.). Le Credoc se réalise
sous trois formes :
- Credoc révocable : il peut être amendé ou
annulé à tout moment par l'acheteur sans avis ou notification
préalable du vendeur.
- Credoc irrévocable : il ne peut être
amendé ou annulé qu'avec l'accord des deux parties.
- Credoc irrévocable et confirmé : par rapport
au précèdent, ce crédit offre une garantie
supplémentaire, à l'engagement de la banque émettrice de
régler l'exportateur, vient s'ajouter celui de la banque
notificatrice.
PROCESSUS DE PAIEMENT PAR CREDIT
Demande
ouverture
CREDOC
2
BANQUE DE
L'ACHETEUR
ACHETEUR
Règlement
11
remise
document
10
Livraison contre docum
12
Envoi documents
9
Transporteur
Contrat de vente
informe
ouverture
CREDOC
Remboursement Paiem
Envoi de marchandises
3
1
8
Vérification
et paiement
5
7
BANQUE DE
VENDEUR
VENDEUR
remise
document
d'expédit
6
Informe
ouverture
4
I.2.3) L'ANALYSE DE LA VALEUR :
Un produit ne connaitra le succès que s'il procure valeur
et satisfaction à son acquéreur. Un acheteur choisit entre
différentes offres en fonction de la valeur qu'il perçoit en
elle.
I.2.3.1) La valeur et la satisfaction :
La valeur* d'un produit ou service correspond au rapport entre
ce qu'il obtient et ce qu'il donne. L'acquéreur bénéficie
d'avantage mais supporte des coûts. Les avantages peuvent être
fonctionnels ou émotionnels ; quant aux coûts, ils comprennent les
débours, la perte de temps, la dépense d'énergie et le
tracas ; l'acquéreur supporte aussi l'ensemble des coûts
d'évaluation, d'acquisition, l'utilisation et la disposition du produit.
L'acheteur qui doit choisir entre deux offres étudiera le rapport entre
elles et choisira la valeur plus avantageuse, moindre coût
(qualité/prix).
Un responsable marketing peut accroître la valeur de
l'offre qu'il propose au client de plusieurs manières :
- Accroître les avantages
- Réduire les coûts
- Accroître les avantages et réduire les
coûts
- Accroître les avantages encore plus que les coûts
- Réduire les avantages mais moins que les coûts
L'acquéreur doit être satisfait, au moins
jusqu'à un certain niveau. Trois niveaux sont envisageables :
- le niveau minimum, en dessous duquel apparaît le
mécontentement - le niveau moyen, qui assure le bon fonctionnement
- le niveau supérieur, qui engendre une forte
fidélité
L'analyse de la valeur est un ensemble de moyens mis en oeuvre
dans l'entreprise pour améliorer le rapport qualité/coût.
Est aussi, techniques consistant à analyser les fonctions
d'un produit et le faire assumer par des techniques moins
coûteuses. Soit par l'augmentation de service rendu au coût de
revient, soit par la diminution de coût de revient à un niveau de
service équivalant.
Conforme aux normes françaises, son plan de travail
correspond aux sept phases explicitées pour l'analyse de la valeur.
Chacune de ces phases est, elle-même, structurée en «
étapes » dont la progression est spécifique et avec des
techniques appropriées. La spécificité est dans le choix
de ces techniques et par moments et les modalités de leur
utilisation.
L'analyse de la valeur suit ce plan de travail par la nature des
résultats de chaque phase, le respect des principes actifs et la
recherche de synergies productivités. Toutes les pratiques peuvent
être intégrées, dès lors que leur mise en oeuvre
concourt à ces profits. Les principes et théories des
systèmes étant sous-jacents a la logique fonctionnelle, il
était normal que les algorithmes systématiques soient
utilisables. Le rôle d'outil de communication « Client-Fournisseur
» de l'expression fonctionnelle est plus performant, et la syntaxe est un
repère pratique pour valider une véritable expression
fonctionnelle, Etc.
L'obtention de synergies et de la matérialisation des
résultats s'obtient en créant les conditions de personnes et de
moyens de travail qui leur sont propices.
I.2.3.2) Les solutions de l'analyse de la valeur :
Lorsque les achats sont fondamentaux de processus de
production, l'importance de la qualité est nécessaire pour le
moindre coût, l'entreprise peut : dé liguer les achats non
stratégiques, impliquer les sous traitants ou éxternaliser
certaines fonctions.
I.2.3.2.1) Déléguer les achats non
stratégiques :
Des études systématiques peuvent conduire à
la conclusion que l'exécution de certaines taches à
différents stades des opérations par des firmes
spécialisées est profitable à l'entreprise :
- en matière de prospection, les organismes de
prospection et étude de marché
- en matière de marketing, des conseils en marketing
pourront être sollicité auprès des organismes publics et
d'agences privées
- en matière de transport et de techniques
douanières, un transitaire agrée, un commissionnaire en
transport,....
- En matière financière.
I.2.3.2.2) Impliquer les sous traitants
:
La sous-traitance qui consiste à faire faire plutôt
que faire dès qu'il est plus rentable. Quelques entreprises
sous-traitent même la totalité de leurs activités au point
de devenir des entreprises virtuelles, possédant très peu de
capital et engendrant ainsi une extraordinaire rentabilité.
L'entreprise n'a pas la capacité de faire leur produit de
A a Z, elle doit faire appel au sous traitant qui va réaliser une partie
de produit ou sous ensemble.
- La sous-traitance occasionnelle : quand il y a insuffisance de
capacité, l'entreprise fait appel à un fournisseur pour accomplir
le manque. Par exemple fluctuation de l'activité,
- La sous-traitance structurelle : quand elle ne possède
pas de l'infrastructure, l'entreprise fait appel à un fournisseur pour
satisfaire un besoin permanant
Le responsable doit coordonner l'action des différents
services de l'entreprise avec celle de ces sous traitants, ce degré de
sous-traitance des opérations évaluera avec l'intégration
des services de l'entreprise.
Lorsque les achats sont fondamentaux de processus de production,
l'entreprise doit analyser les besoins, classer les achats et les
répertorier en catégories et priorités.
I.3) CLASSIFICATION DES ACHATS ET L'ANALYSE DES BESOINS
(préachat)
Dans le dernier quart du vingtième siècle,
l'économie mondiale connaît une globalisation sans
précèdent qu'entraîne une intensification de la concurrence
par la diminution des barrières tarifaires et l'accroissement des
échanges internationaux afin de rester compétitives, les
entreprises développent des stratégies d'internationalisation
pour conquérir de nouveaux marches et se recentrent sur leur coeur de
métier pour être plus fortes. C'est dans ce contexte que les
directions générales se sont intéressées aux
achats, comme levier direct impactant le résultat. La mise en place de
service achat dans les entreprises s'est faite de façon progressive. Les
entreprises industrielles se sont d'abord attaquer à leurs coûts
de production qui représentent jusqu'à 80% a 90% de leur chiffre
d'affaires.
I-3.1) CATEGORIES D'ACHATS :
Selon le guide de l'acheteur, de PATRICK CAVERIVIERE, le montant
des achats tous secteurs d'activités confondus en Europe
représente en moyenne 65% du chiffre d'affaires des entreprises. Ce
pourcentage varie d'une activité a l'autre. Ainsi dans le secteur des
services, les achats ne représentent que 10% a 30% du
chiffre d'affaires. Dans l'industrie (automobile, aéronautique...) ils
représentent 40% a 70% du chiffre d'affaires. En fin dans la
distribution et le négoce, ils atteignent 80% a 90% du chiffre
d'affaires.
Les achats sont généralement divisés en
deux catégories :
· Les achats stratégiques : nommés
également achats de production ou achats directs.
· Les achats non stratégiques : appelés
également achats hors production, achats indirects, achats de
fonctionnement ou encore M.R.O (Maintenance, Repairs and Operational
material).
Afin de faire une classification, les entreprises peuvent
utiliser la méthode ABC (Activity Based Costing) qui permet d'identifier
:
· La classe A : 20% des achats représentent 80% des
coûts.
· La classe B : les 30% suivants représentent 15%
des coûts.
· La classe C : les 50% restant représentent 05% des
coûts.
Ainsi les produits classés en A sont stratégiques,
et les achats B et C sont non stratégiques.
I.3.1.1) Les achats stratégiques :
Ce sont des achats qui sont liés au coeur de
métier de l'entreprise « core business ». Dans la plupart des
grandes entreprises aujourd'hui, ce type d'achats est géré par
des professionnels de l'achat. La tendance actuelle économique montre un
recentrage des entreprises sur leurs activités stratégiques afin
d'y affecter l'essentiel de leurs ressources humaines et financières.
Pour ce faire, elles externalisent, sous-traitent ou vendent leurs
activités connexes, transformant ainsi leurs charges fixes en charges
variables.
Ces dernières années, les achats
stratégiques sont gérés par des professionnels et sont
donc des postes de coûts globalement bien optimisés. Les acheteurs
ont des techniques d'achat qui ont fait leurs preuves, les outils sont adaptes
et le chalenge est plus dans la mesure de la performance et à
l'amélioration des conditions des achats.
Les entreprises essayent aujourd'hui d'optimiser la chaîne
de distribution (supply chain) afin de tirer profit des bénéfices
à tous les niveaux de la chaîne (du sourcing a la
commercialisation au consommateur final) en atteignant une livraison en
juste in time*.
Il est essentiel de comprendre que le contenu des achats
stratégiques dépend de l'entreprise Par exemple, l'achat d'un
Bull Dozzer sera stratégique dans une entreprise de génie civil
et travaux publics, quand elle sera non stratégique dans une entreprise
des travaux bâtiment et sera sous traiter car le coeur de métier
est la construction.
Le contenu dépend également de l'industrie :
l'achat d'un photocopieur couleur sera stratégique dans une entreprise
de publicité, quand elle sera non stratégique dans une
institution bancaire.
I.3.1.2) Les achats non stratégiques :
Appelés également achats MRO, ces achats sont
tous ceux qui ne rentrent pas dans la fabrication directe du produit et servent
de support à l'activité de l'entreprise comme: le transport,
l'informatique, la maintenance, la fourniture de bureaux, le voyage
d'affaires, ), considéré comme routinier et
représentant des coûts inévitables pour
l'entreprise.
Longtemps mal maîtrisés parce que
relégués au second plan derrière les achats de production,
ils se différencient des achats de production par trois
caractéristiques :
· Des coûts de gestion administratifs
importants : en effet, ces achats étant peu ou pas
rationalisés, ils sont effectué auprès de nombreux
fournisseurs et génèrent beaucoup de commandes, ce qui a pour
conséquences d'importants frais de gestion administrative, leur
rationalisation engendre donc rapidement des gains importants.
· Des clients internes a l'entreprise :
les clients de se type d'achat représentent l'ensemble des
effectifs de l'entreprise et ont des attentes qui divergent en fonction du
service auquel ils appartiennent et de leurs postes dans l'entreprise.
Longtemps d'ailleurs ce sont ces mêmes clients internes qui
géraient eux-mêmes leurs achats de fonctionnement via des
personnes dédiées ou non dans les services.
· Des achats du plus simple au plus complexes : les achats
hors production vont des achats de fonctionnement (stylos, bureaux,
ordinateurs, entretiens.....) à des achats plus «
stratégiques » tel que l'achat de logiciels haute technologie, de
prestations intellectuelles (consulting stratégique par exemple), de la
formation.
La difficulté de répertorier ces achats est
principalement dù au fait qu'il n'existe aucun standard et que chaque
entreprise a sa propre segmentation qui dépend de sa taille, de son
industrie et de son coeur de métier.
I.3.2) LA MASSE ACHAT :
Le choix d'une stratégie, l'élaboration d'un plan
de marketing supposent que les décideurs désposent d'une
estimation chiffrée de la demande actuelle et d'une prévision des
ventes futures, d'une part. d'autre part, tourne leurs projecteurs vers
l'estimation chiffrée de la prévision besoin achats et
coûts de revient.
I.3.2.1) La prévision du besoin achat :
Sur la base des données estimatives et quantitatives
de la prévision des ventes, de plan de réalisation l'entreprise
planifie ses achats dans une durée déterminée avec
l'élaboration d'un budget prévisionnel, ce budget est la
consolidation exprimé en valeur des besoins prévus de biens et
services de déférentes structures, nécessaire au
fonctionnement de leurs activités au cours d'une période d'une
année, codifier selon les codes comptables.
L'estimation chiffrée fait l'objet du budget
prévisionnel et les besoins font l'objet des prévisions
quantitatives.
Lorsque l'acheteur est responsable d'un budget très
lourd, il doit consulter et vérifier le budget pour s'avoir si la
demande est codifiée ou non, le montant réalisé sur le
budget et le reste à réaliser, afin de maîtriser ses
achats. Dans le cas ou il y a dépassement pour de raisons de
(fluctuation de l'activité, hausse des prix sur marché, mauvaise
estimation, omissions), l'achat sera éligible, l'acheteur peut, refuser
la demande d'achat, demander la révision du budget ou demander une
dérogation.
Dans le cas de la démarche fonctionnelle appliquée
à l'expression du besoin, on se limite aux fonctions de service qui
expriment la participation du produit à la satisfaction des
utilisateurs.
Usager Maître
d'oeuvre
Fonction d'usage ou besoin
Dans quel but ?
Produit
I.3.2.2) Expression fonctionnelle du besoin :
La compétitivité dans le secteur concurrentiel
et la rationalité économique dans le secteur non concurrentiel
sont devenus les indicateurs majeurs de gestion des organismes et les
conditions premières de leur survie.
Basée sur l'échange marchand, l'activité
économique peut être analysée comme une succession de
transactions dans laquelle un "client" cherche à satisfaire un "besoin"
en acquérant un "produit" en contrepartie d'un "prix".
Pour l'emporter, le fournisseur doit présenter
l'échange le plus avantageux, c'est à dire celui qui satisfait
l'ensemble des composantes du besoin (les fonctions) pour la plus faible
contrepartie. Le fournisseur est donc à la recherche permanente de
compromis lui permettant de proposer la réponse optimale.
L'analyse fonctionnelle du besoin permet d'énoncer le
besoin sous forme modélisée au sein d'un cahier des charges
fonctionnel.
L'énoncé du besoin sous une forme fonctionnelle,
c'est à dire en termes de finalité, sans référence
aux solutions techniques susceptibles d'y répondre, préserve
toutes les chances d'émergence de l'innovation au moment de sa
conception. Cette formalisation constitue l'expression fonctionnelle du
besoin.
I.3.2.2.1 Analyse fonctionnelle :
L'analyse de besoin faite auparavant se concentrant surtout sur
les besoins majeurs du produit, il est ensuite nécessaire d'approfondir
pour pouvoir rédiger un document contractuel sur lequel la
maîtrise d'ouvrage et la maîtrise d'oeuvre s'entendent. Les besoins
devront être exprimés sous forme de fonctions (d'où le nom
d'analyse fonctionnelle) et non de solutions pour permettre un choix lors de
l'étude technique. Ces fonctions doivent donc être listées,
classées et explicitées. Une telle analyse se réalise
en
établissant la bette à cornes et la pieuvre qui
sont des outils fonctionnels permettant de caractériser les fonctions de
service attendues et générées par l'usage d'un produit
:
Pour établir la bête a corne, il est essentiel de
se poser les trois questions suivantes : A qui, a quoi le produit rend-il
service ?
Sur qui, sur quoi agit-il ?
Dans quel but ? (Pour quoi ?)
La bête a comne est un outil de
représentation de ces questions fondamentales.
A qui rend-il service ? Sur quoi agit-il ?
La pieuvre est un outil de représentation des fonctions
d'un objet et de leurs relations. C'est un diagramme d'association
constitué du système et des éléments de son milieu
environnant. Il fait apparaître les associations entre le système
et les éléments de son environnement. Une fonction est une action
d'un produit ou de l'un de ses constituants exprimés uniquement en
termes de finalité. Il y a deux catégories de fonctions de
service représentées par la pieuvre.
- les fonctions principales (FP) : ce sont des relations entre
deux composantes du milieu extérieur par l'intermédiaire du
produit. Elles justifient la création du système.
- Les fonctions contraintes (FC) : elles ont pour but de
définir les contraintes
imposées au produit par son milieu extérieur
d'utilisation. Elles identifient les relations entre l'objet et un
élément du milieu extérieur.
I.3.2.2.2 Cahier des charges fonctionnel :
Le CDCF est un des documents constituant le dossier de
consultation dans le cadre de la procédure d'appel d'offres. Pour les
appels d'offres publics ouverts ou restreints et, à fortiori, pour les
consultations, le CDCF peut être utilisé avec profit, car dans ce
cadre, le demandeur a toute liberté d'appréciation sur les
éléments de l'offre.
En particulier le CDCF sera très utile comme grille
d'évaluation des offres de fournitures courantes et de services, de
maîtrise d'oeuvre ou d'achats sur catalogues ou sur
étagères.
Le demandeur est, par le niveau auquel il situe son besoin,
le premier responsable des coûts. Il précède, dans la
responsabilité des coûts, le concepteur ou le fournisseur qui
propose la solution permettant d'atteindre le niveau attendu.
L'expression fonctionnelle du besoin contribue à
clarifier et à formaliser les
responsabilités relatives du demandeur et du
concepteur.
L'expression fonctionnelle du besoin sert au demandeur
à exprimer les besoins des utilisateurs qu'il
représente.
Ceci implique chez le demandeur :
- un recueil d'informations pertinentes sur toutes les
situations successives d'utilisation du produit envisagé ;
- une analyse systématique et aussi exhaustive que
possible du besoin et sa traduction en termes de fonctions des services et de
contraintes ;
- une réflexion approfondie sur l'importance relative des
fonctions de service ;
- une évaluation des niveaux estimés
nécessaires pour chaque critère d'appréciation ; - la
fixation d'une flexibilité déterminée permettant
d'organiser le dialogue entre
partenaires dans la recherche d'une véritable
optimisation : l'absence de cette flexibilité peut conduire le
rédacteur du CDCF à spécifier des niveaux
surévalués, ce qui irait à l'encontre de l'optimisation
recherchée ;
- une participation de toutes les parties prenantes et leur
accord sur CDCF.
L'expression fonctionnelle du besoin sert au demandeur
à provoquer chez le concepteur la conception et la réalisation du
produit le plus efficient.
Ceci implique que :
- le champ de recherche soit ouvert au maximum (technologie,
technique, etc.),
- le CDCF soit précis et complet sur les services
attendus et les conditions d'utilisation,
- les responsabilités et, par conséquent, la
liberté de choix des solutions à proposer soient reconnues et
réservées au concepteur. Certaines contraintes techniques ou
logistiques
peuvent imposer des limites à cette liberté de
choix. Il faut alors qu'elles soient clairement exprimées par le
demandeur.
L'expression fonctionnelle sert à faciliter
l'examen des propositions. Ceci implique que :
- la structure fonctionnelle, établie dans le CDCF, soit
proposée comme cadre de réponse à donner ; cadre en regard
duquel le concepteur donne les indications techniques, économiques, de
services rendus, etc., que le demandeur souhaite obtenir ;
- ce cadre soit commun à tous les concepteurs
consultés ;
- les critères d'appréciation contenus dans le
cadre aient tous été clairement définis et que des mesures
ou des comparaisons puissent être effectuées sans
ambiguïté sur ces critères.
I.3.2.3) Les coûts de revients :
Le prix de vente constitue une donnée du marché,
le coût de revient devient un objectif, or plus de 50% de ce coût
de revient est constituer par les achats. Donc sont les achats qui engendrent
le profit.
I.3.2.3.1) les prix :
Le prix, est une valeur d'une chose exprimée en monnaie
(explication littérale). C'est-à-dire une quantité
d'argent nécessaire pour acquérir une quantité de bien ou
de service.
La notion de prix suppose obligatoirement une transaction
commerciale, effectuée ou envisagée, donc un échange et de
ce fait deux parties.
Pour l'acheteur le prix constitue une charge dont il doit, pour
acquérir des biens et services afin de satisfaire ses besoins. Pour le
vendeur le prix constitue une charge qui doit la
récupérée, et un bénéfice qui doit le
réalisé.
L'entreprise achète des matières, des
équipements, de la main d'oeuvre et des procédés pour
réaliser un produit donné quelle pourra mettre sur le
marché à un prix compétitif, cela signifie que le prix des
extrants est directement lié aux prix des intrants
Le prix s'explique aussi par la solvabilité qu'est une
relation entre un besoin et une demande (dans le marché
offres/demandes).
Le prix composé de tous les éléments du
marketing-mix celui dont le rôle sur le comportement d'achat et dans
l'affrontement avec les firmes concurrentes a été le plus souvent
contesté par les hommes de marketing. C'est pour cette raison que
l'entreprise manipule ses prix :
- En marché amont exprime son besoin en prix et cherche
la mise en corrélation avec le prix de marché (ou offreurs).
- En marché aval l'objectif est de réaliser un
profit maximum ou d'un certain taux jugé satisfaisant, conquérir
ou maintenir une part de marché déterminer et promouvoir une
gamme de produit.
I.3.2.3.2) Rapport coût/prix :
L'entreprise se référencie aux analyses des
coûts qu'elle conduit au calcul du coût de revient complet et/ou
des coûts partiels d'un produit et des coûts prévisionnels,
à partir de la connaissance de ces coûts l'entreprise peut
déterminer et fixer ses prix :
- Coût de revient complet « full cost. » :
constitue le prix de vente en ajoutant une certaine marge. C'est-à-dire,
le prix le plus bas auquel la firme puisse vendre sans
réaliser de perte. Cette méthode est simple mais
n'est applicable qu'en cas de monoproduction ou de fabrication peu
diversifiée.
- Coût partiels « cost-plus » : consiste
à affecter au coût variable unitaire une marge forfaitaire
déterminée à partir d'un niveau d'activité
jugé normale qui couvre les coûts fixes et engendre un profit
unitaire. Cette méthode, est très applicable dans le commerce de
détail
- Coûts prévisionnels : le calcul du prix de vente
à partir d'une estimation des coûts prévisionnels conforme
aux objectifs de vente et de profit.
Pour ces raisons les achats jouent un rôle primordial par
ce que l'acheteur doit promouvoir les propositions des fournisseurs et leurs
suggestions pour la réduction des coûts, en lui confiant une
position élevée.
I-4) ROLE ET POSITION DES ACHATS :
Les gains achats se traduisent immédiatement par une
hausse de la marge et du résultat. C'est dans ce contexte que le
renforcement de la position stratégique de cette fonction est
primordial.
I.4.1) LE SERVICE ACHAT :
Les services achats sont stratégiques en raison de
l'augmentation de la part grandissante du chiffre d'affaire achats sur le
chiffre d'affaire total.
La mission du service achat, c'est acquérir des biens et
des services demander par l'entreprise, et en suit vendre son service, sa
prestation auprès des clients interne. le rôle du service achat
est primordial par ce que, la performance achat ne se limitant pas à des
gains rapides mais à une amélioration continue des processus
l'intérêt de l'entreprise de développer le service achat
afin de créer un avantage concurrentiel durable
- Mettre en place un système de mesure de la performance
du service achat : l'implantation de ce système pour capter les gains
réalisés ou les économies substantielles à venir
(sur des achats non maîtrisés par le service par exemple). Une
utilisation efficace du système d'information peut réduire
aisément les coûts.
- Elever le statut hiérarchique du service achat : le
service achat étant en relation avec les principaux services de
l'entreprise, il doit imposer ses idées, innovations afin
d'améliorer la productivité et contribuer à la
rentabilité financière de l'entreprise.
pour faire cela, il faut lui conférer une position
dominante dans l'entreprise.
I.4.2) SUIVI DES DEPENSES ET CONTROLE DU RESPECT DE LA
POLITIQUE ACHAT :
Le suivi est essentiel, il doit tant que possible se faire sous
la forme KPI (Key Performance Indicator), qui sont des indicateurs clés
de suivi de la performance.
· I.4.2.1) La mesure de la performance :
L'acheteur est amené à mesurer la performance d'achat
pour évaluer la contribution de la fonction achat dans la performance
globale de l'entreprise. Elle est très importante puisqu'elle permet de
valoriser la fonction en mettant en avant les gains
générés par la mise en place des contrats. A terme, la
direction des achats peut devenir un « centre de profit ».
· I.4.2.2) Les outils de mesure de la
performance : Ou Comment mesure t'on la performance achat ?
Toute la difficulté de la mesure de la performance achat réside
dans le fait qu'elle ne mesure pas uniquement la différence (positive ou
négative) entre les objectifs et les résultats obtenus, elle doit
également tenir compte de tous les paramètres connexes (situation
du marché, concurrence, évènement internationaux pouvant
justifier la hausse ou la baisse des prix, ).
C'est la prise en
compte de tous ces éléments qui rend la mesure de la performance
pertinente et réutilisable pour élaborer des plans d'actions. Les
outils de mesure de la performance sont différents en ce qui concerne
les achats de production et les achats hors production. On fait appel à
des tableaux de bord et à des KPI.
- Tableaux de bord, il est recommander de les mettre en
places utilisables dans le temps et flexibles. Pour cela, il faut respecter
cinq principes :
- La cohérence (date de mise à jour et de
diffusions régulières et prévues)
- La pertinence (un nombre réduit d'indicateurs
traduisant les priorités stratégiques) - L'efficacité
(l'action doit être dynamique et entraîner des actions
correctives)
- Le contrôle (le tableau de bord doit être un outil
de dialogue et de coordination et utilisable par les responsables)
- L'économie (le souci d'économie doit
prévaloir dans le traitement des données)
- Les KPI, ils sont utilisés pour
évaluer et suivre la performance des contrats mis en place par les
acheteurs. Un KPI peut être suivi de façon hebdomadaire,
mensuelle, pour savoir si un KPI est utile, il doit répondre aux
critères suivants :
- Fiable et de qualité (les données sources
doivent être de qualité)
- Pertinent (il doit mesurer les bons éléments
: il est plus pertinent de comparer le prix d'un produit entre le mois d'avril
2006 et avril 2007 qu'entre avril 2007 et mai 2007
- Clair (les résultats obtenus doivent être
facilement compréhensible et pas seulement par celui qui gère le
KPI, mais également par toute personnes concernées par les
résultats.)
- Evocateur (les résultats doivent permettre de mettre en
place un plan d'action si nécessaire, et doivent apporter des
éléments pour les renégociations des contrats) -
Actualiser (la mise a jour doit être planifiée)
- Complet (il doit pouvoir donner toutes les informations
attendues par l'acheteur par rapport a son contrat : pourcentage d'atteinte de
son engagement en volume ou en valeur, suivi du taux d'adoption
I.4.3) LE RESPONSABLE DU SERVICE ACHAT «
high-caliber » :
Etablit son plan d'action avec des objectifs claires et
précis, il doit efforcer d'obtenir une
couverture maximale des achats prendre en compte la notion de
coût global lors les décisions d'achats, cibler les produits ou
services à fortes valeurs, une stratégie des coûts doit
être mise en place afin d'atteindre les objectifs fixés.
Le responsable du service achat a sous sa
responsabilité les taches suivantes : - Recenser et répertorie
les fournisseurs, en rassemblant une documentation, en classant et en mettant
à jour la documentation
- Susciter les offres (appel d'offre et demande de prix)
- Aller vers l'entreprise vendeuse (l'acheteur se rend sur
place) par ce que les déplacements confirmeront ou infirmeront les
informations préalablement obtenues - Négociation
I.4.4) BENCHMARKING ACHAT ou l'évaluation du
service achat :
L'entreprise doit faire des analyses comparatives de service
achat par rapport aux services achat des entreprises concurrentes,
leaders,...par la méthode benchmarking. Par cette méthode
d'évaluation un service achat compare ses procédures, ses
pratiques et ses résultats à ceux de services achats d'autres
entreprises afin d'identifies ses points faibles et déterminer les
meilleurs pratiques du marché. Ainsi il les essaiera de les appliquer
à son propre service achat en l'adaptant
Pour se faire sa demande des hommes (acheteurs experts dans
leurs domaines), un bon management de connaissances et compétences.
I.5) L'IMPACT HUMAIN DANS LES ACHATS
Il est indispensable de prendre en compte la dimension humaine
pour les raisons suivantes : - la recherche de compétences
stratégiques,
- l'acquisition de talents, savoir faire et technologie de
pointe,
- recherche de compétences clés
(core-compétences)
Les ressources humaines d'une entreprise sont surtout
basées sur des compétences qui sont divisées en trois
groupes :
Compétences individuelles : elles font
référence au savoir faire de la personne tant
opérationnelle que contextuel.
Compétences collectives : elles font
référence a l'interaction entre les personnes dans des situations
de travail. C'est un ensemble de compétences individuelles, ces
compétences permettant de faire face à la complexité.
Compétences stratégique : sont
définies comme un « ensemble de plusieurs savoirs et technologies
propre à une entreprise, savoir faire maîtrisé par tout ou
partie du personnel qui lui confère un avantage concurrentiel durable
» (HAMEL Pralahad 1995).
I.5.1) MANAGEMENT DE L'IMPACT HUMAIN :
La stratégie est définie par une vision. La vision
stratégique sera le moyen de communication le plus usité en
externe, en interne la communication sera formelle et informelle afin de
répondre aux questions que se posent les hommes.
Dans certaines entreprises où les achats sont
stratégiques et, où les acheteurs sont de véritables
experts dans leurs domaines, il convient de les intégrer dans les
opérations et en suite motiver par ce que se sont les hommes clés
des achats.
I.5.1.1) Le management et le développement des
compétences :
Sont définie par la conduite du changement, la gestion
des connaissances et le leadership.
La gestion des connaissances ou « Knowledge Management
» se définit en fonction des connaissances de l'entreprise, qui
toutes ensembles forment son savoir métier.
- Rassembler le savoir et le savoir faire sur des supports
facilement accessibles - Facilite leur transmission en temps réel
à l'intérieur de l'entreprise
- Garder la trace
Le savoir « métier » peut être
analysé en trois catégories :
- La personne et l'entreprise : le savoir collectif n'est pas
la somme des savoirs individuelles
Lorsque les savoirs individuelles sont collectés dans un
système d'information, la difficulté première est
d'inciter les personnes qui animent l'entreprise à partager leur savoir
faire et la seconde à définir le périmètre du
partage des connaissances.
- La connaissance implicite et explicite : il s'agit de tenir
compte de savoir déclarés ou non.
L'objectif étant de rendre plus explicite les
connaissances tacites que détient le salarie, notamment en ce qui
concerne son savoir faire mais aussi par ce qu'il a pu apprendre en dehors du
cadre de son entreprise.
- le savoir interne et externe. I.5.1.2) Les leviers de
succès :
Le bon management de connaissances et compétences est
stratégique pour chaque entreprise qui souhaite continuer à
réussir. Le management des connaissances s'appuie sur sept leviers de
succès :
- Les connaissances incorporées dans les produits et
services de l'entreprise
- Les connaissances et compétences humaines au sein de
l'entreprise (capital humain) - Les connaissances contenues dans les processus
(la structure interne)
- La mémoire organisationnelle
- La mémoire transactionnelle
- Les connaissances en tant que biens immatériels (le
capital intellectuel)
- Les connaissances de l'entreprise telles qu'elles se retrouvent
dans les expériences et
le « savoir qui », le « savoir quoi » et le
« savoir comment » des clients (la structure
externe)
I.5.2) CONCEPT DE L'IMPACT HUMAIN :
Les achats sont la première source potentielle
d'économie, les gains achats se traduisent immédiatement par une
hausse de la marge et du résultat de l'entreprise. Les achats sont les
managers de la ressource externe, et sont aussi un puissant levier d'action et
de communication en interne afin de fédérer les hommes vers des
sources d'économies, ils sont un moteur de remise en cause et un
puissant outil d'amélioration continue.
I.5.2.1) La communication :
Peut être verbale ou non verbale dans sa forme, son
contenue peut être véhiculé par les normes, les valeurs, la
vision. Les destinataires se trouvent en interne ou en externe.
- Information interne : ou communication en interne (formelle et
informelle) est le seul moyen mis à la disposition des dirigeants pour
expliquer leurs idées et établir le dialogue. L'information doit
être simple et adaptée à chaque niveau hiérarchique.
Pour les achats c'est la stratégie achat (politique achat et objectifs)
qui doit servir de repère aux hommes afin de s'intégrer.
L'impératif de communication interne se situe à deux niveaux :
a) sur un plan individuel, l'acheteur doit maîtriser la
communication interpersonnelle afin de dialoguer et de collaborer efficacement
avec ses partenaires de l'entreprise. Les cercles de qualité, les
équipes de projet, les groupes d'analyse de la valeur ou les messageries
internes (procédures, tableaux de bord ou des
systèmes d'évaluation de fournisseurs) sont des
outils privilégiés pour stimuler l'innovation.
b) A un niveau collectif, des actions impliquant l'ensemble du
service doivent être entreprises auprès des clients internes, dans
le but de les sensibiliser à l'importance des contrebutions
apportées par les acheteurs, ou pour leur présenter la
possibilité de nouveaux enjeux.
- L'information externe : elle est caractérisée
surtout par la communication autour de la stratégie. Celle-ci se faisant
par la vision car elle résume la stratégie de l'entreprise vis a
vis à la fois du monde financier et des medias économiques, il
est donc indispensable pour les dirigeants d'avoir une communication externe
efficace afin de défendre une vision et prouver la création de
valeur. Pour les achats, la communication en externe concerne les fournisseurs
ou partenaires, dans le but de rassurer les fournisseurs et jouer sur les
aspects positifs (effet volume, position stratégique ). Le
concept de communication promotionnelle des acheteurs vers
les fournisseurs
(C.P.A.F) est envisagée pour élargir la notoriété
de l'entreprise
<< faire connaître », pour donner
envie aux fournisseurs de travailler avec elle << faire aimer
» et pour améliorer l'efficacité de ses relations avec
le marché amont << faire agir ». Les brochures et
les salons sont utilisés pour << faire connaître »
l'entreprise, les débats, les conférences et les journées
d'accueil visent à << sensibiliser » certains fournisseurs
à des problèmes particuliers. Dans le but de << faire agir
» les fournisseurs jugés importants, les séminaires de
formation sont employés pour mettre en évidence les moyens
techniques capables de résoudre certains problèmes. Les cadeaux
ou les invitations à des manifestations sont essentiellement
destinés à << faire aimer » l'entreprise aux
partenaires importants.
- La formation : la communication par formation c'est un moyen
efficace et rentable en vue de savoir et maîtriser (en communiquant les
normes, techniques, technologie,....) cette formation touche toute
l'équipe d'achat à tous les niveaux d'instruction. La formation
déroule au tour des :
· Stratégie et management de la fonction achat
· Le métier achats et l'efficacité de
l'acheteur
· Les outils et méthodes achats
· Négociation et efficacité relationnelle
· Les achats spécifiques
· Achats internationaux
· Le processus achat
- La confidentialité :les acheteurs constituants une
vitrine vis-à-vis de l'extérieur, les achats doivent respecter la
confidentialité par rapport aux fournisseurs, la communication en
interne donne souvent beaucoup de détails et d'information qui sont
confidentiel et cela n'est pas précisé.
I.5.2.2) L'éthique dans les achats :
L'éthique concerne les relations avec les autres (clients
internes, direction et fournisseurs). JJ. Nilles, nous propose les vertus
cardinales de l'acheteur suivants :
- l'atruisme : c'est la considération d'autrui en en tant
que personne.
Pour l'acheteur, il s'agit de respecter les clients internes,
les fournisseurs et de pratique la démarche d'achat comme nous voudrions
que les autres la pratiquant avec nous.
- La justice : c'est l'attribution à chacun de ce qui
d'après le droit positif ou naturel lui revient. Pour l'acheteur, il
s'agit par exemple de respecter les engagements pris avec le fournisseur, mais
également le respect du secret professionnel.
- Le courage : c'est être résolu dans la prise de
décision et résister à la peur et la peine. Pour
l'acheteur, il s'agit par exemple de la capacité à endurer les
conflits ou surmonter les aspects difficiles dans une négociation,
annoncer à un fournisseur qu'il n'a pas été retenu en tant
que fournisseur principal ou exclu.
- La prudence : c'est l'amour et le respect de la
vérité, la sagesse dans l'action fondée sur la
connaissance. C'est l'éthique de la responsabilité. Pour
l'acheteur, il s'agit de la clarté des critères de
décision, de la bonne foi....
- La tempérance : c'est la modération dans les
désirs, en particulier dans la recherche du gain. Pour l'acheteur, il
s'agit de maîtriser son désir de négocier au delà
d'une limite connue et par une conception de « gagnant-gagnant* »
visant l'intérêt à long terme de chacun, l'acheteur doit
aussi contrôler son intérêt personnel.
I.5.2.3.) Le profil de l'homme marketing achat :
Le profil de l'homme marketing achat est celui d'un homme
rigoureux avec un esprit créatif. La compétence, la communication
et l'éthique formant un profil type de l'acheteur en lui
caractérisant par les qualités requises suivantes :
Technicien : car il doit, comprendre le besoin du service
utilisateur, dialoguer avec les techniciens internes et externes
Commerçant et négociateur : car
il doit, améliorer en permanence ses techniques de
négociations
Stratège : car il doit, faire l'analyse
prévisionnelle de son environnement, mettre en oeuvre une
stratégie d'achat
Diplomate : car ne bénéficiant
pas d'un pouvoir vis-à-vis des utilisateurs de ces services, il
développe une aptitude à la communication persuasion
II- Deuxième chapitre : LE MARKETING AMONT
La fonction achat est en émergence, parce qu'elle est
passée d'une approche purement administrative (passation de commandes) a
une approche administrative et négociatrice (mise en compétition
des fournisseurs), aujourd'hui elle est intégrée à une
approche technique mettant l'accent sur la nécessité d'un
marketing amont dans lequel de coût global l'emporte sur le prix.
L'application du marketing amont est nécessaire comme
outil de veille, est indispensable dans les situations de prise de
décision, recherche de partenariat, qualification des fournisseurs,
standardisation des achats, négociation et pérennité des
sources ou des produits. Dans ce cadre l'entreprise doit adopter une
démarche marketing amont et mis en action un processus achat
rationnel.
Les activités du marketing amont varient selon que
l'entreprise se trouve, dans le cadre de marketing d'affaires (projets
complexes), ou bien dans une PME qui n'a gérer que des actions
ponctuelles d'achat (le cas des entreprises publiques).
Identification des besoins
Détermination des
contraintes et
opportunités
Analyse de l'entreprise
Priorité d'achat
Contrôle et évaluation
Purchesing MIXT
Stratégie d'achat
Etude les offres fournisseurs
Détermination des
contraintes et
opportunités
Analyse de marché
Possibilité d'achat
II.1) LA DEMARCHE MARKETING AMONT :
Dans le cadre des achats, face à une décision
à prendre le responsable marketing, adopte une démarche
rationnelle, dans un premier temps, en effet il analyse les
données de l'entreprise et de marché, identifie les besoins et
étudie les offres fournisseurs, afin de déterminer ses forces et
ses faiblesses, et aussi des opportunités et menaces. Et connaître
enfin des priorités et possibilités d'achat.
Dans un deuxième temps, il planifie ses actions
c'est à dire fixe ses objectifs et la stratégie d'achat choisit
et cordonne les moyens pour les remplir, puis il applique son plan de
purchesing-mixt et, enfin, il contrôle et évalue les
résultats en comparant les réalisations aux prévisions, ce
qui lui permet de corriger son programme si nécessaire. Selon le
processus de la démarche marketing amont suivant :
Schéma de la démarche marketing de
l'acheteur
II.1.1) L'ANALYSE DES DONNEES : propre a
l'entreprise (stratégie, objectif) :
Afin de connaître de manière précise les
attentes des différentes fonctions qui devront être satisfaites,
ainsi que les contraintes qu'y sont liées.
Classification des achats : lorsque il y a une multitude
d'achats dans une entreprise, il est indispensable de découper les
achats en familles ou segments technologiques c'est-à-dire en ensembles
homogènes de produits, activités ou services (P.A.S)
représentés par un marché fournisseurs spécifique
et pour lequel il est possible de formuler une stratégie d'achats. Trois
classifications sont favorisées :
· Fonctionnelle en neuf grands secteurs
correspondant à des préoccupations d'achats et à des
marchés fournisseurs différents : achats de matières
premières, de composants de production, de sous-traitance, de frais
généraux et consommables, de prestation de service,
d'ingénierie, d'informatique, achat high-tech et achats de compensation,
sous-licence.
· Technologique : lignes de produits
correspondants à des métiers ce qui détermine le profil de
l'acheteur. Ce découpage permet d'être en accord avec le
découpage des marchés fournisseurs et facilite le recueil
d'informations.
· Par famille d'achats : elle permet de
déterminer les enjeux en termes de risques et la stratégie
à adopter a partir d'une analyse de Pareto.
L'analyse des besoins se fait dans deux directions, les
besoins fondamentaux de l'entreprise (ex. qualité définie par un
standard) et les besoins de chaque famille (ex. pour les composants de base, il
faut avoir une connaissance en interne de l'historique du besoin a rapprocher
de l'enjeu financier -A, B ou C- et de l'appréciation qualité
globale des plus gros fournisseurs).
L'analyse du contexte d'un produit ou d'un sous-ensemble,
dès la phase amont du
développement, donne à l'acheteur
des pistes pour l'étude du marché fournisseur.
II.1.2) L'ANALYSE DU MARCHE AMONT :
Pour voir dans quelle mesure les offres des fournisseurs sont
susceptibles de répondre aux besoins déterminés ou
prévus. Cette étape conduit l'acheteur à examiner la
complexité technique et commerciale du marché fournisseur.
La complexité technique liée à la
concurrence des techniques entre elles, la complexité technique d'un
marché fournisseur dépend de l'instabilité des
technologies et de l'hétérogénéité des
offres. Les techniques sont instables quand elles sont positionnées dans
la première partie de la courbe de vie du produit. Des offres sont
considérées hétérogènes si, pour satisfaire
un même besoin, plusieurs solutions techniques sont acceptables.
La complexité commerciale concerne, quant
à elle, une plus ou moins grande difficulté de faire jouer la
concurrence entre les fournisseurs. Elle est évaluée à
partir de deux dimensions : d'une part, la structure concurrentielle du
marché, c'est-à-dire la combinaison entre le nombre de
fournisseurs constituant le marché et leur degré de
dépendance, et, d'autre part, la stabilité concurrentielle du
marché liée à la fréquence d'apparition ou de
disparition de fournisseurs.
Dans cette situation de complexité, l'acheteur lui faut
également identifier les autres acheteurs concernés par son
marché et apprécier la puissance à l'achat de
l'entreprise.
Roger PERROTIN (marketing achat, 1999), précise que 30 a
60% des achats se font sur un marché atteint de « viscosité
», c'est-à-dire un marché sur lequel l'acheteur est
obligé de s'approvisionner malgré l'existence de la concurrence.
L'auteur dans l'analyse du marché propose une démarche en trois
étapes, pour un marché industriel.
· - Etude préliminaire ou le constat de l'existant.
Cette phase nécessite une enquête qui permet de déterminer
les forces et faiblesses et passe par la connaissance :
a) des obstacles ou barrières à l'entrée et
à la sortie des fournisseurs qui peuvent venir des fournisseurs (a
l'entrée : non maîtrise de la technologie, coût ou
délai de transfert...; a la sortie : confidentialité, mono
source...), de l'environnement (politique gouvernementale...) ou de l'interne
(fournisseur imposé...)
b) des puissances respectives ou pouvoir de négociation
des acheteurs (acheteur fort s'il est leader sur son marché, s'il a une
part importante du CA de son fournisseur...) ou des fournisseurs (fournisseur
fort s'il est en situation de mono source...).
· - Visualisation des activités c'est-à-dire
la visualisation graphique des contraintes ou freins a l'achat.
· Etude approfondie qui permet de déterminer les
risques et les contraintes. II.1.3) LA MISE EN PARALLELE DES ANALYSES :
La mise en parallèle de ces analyses pour
déterminer les objectifs généraux de la fonction achat,
pour élaborer la déférence stratégie et identifier
le couple produit/marché.
Le couple produit/marché permet d'adapter les produits
(l'offre) aux besoins de l'entreprise, et permet aussi de mieux identifier ses
fournisseurs et de mettre au point les actions commerciales adaptées
à leurs méthodes.
L'objectif de mise en parallèle des analyses est de
choisir le type d'action à mener pour réduire les
vulnérabilités d'approvisionnement en maîtrisant mieux les
contraintes, notamment celles pouvant entraîner des risques pour
l'entreprise. L'entreprise doit commencer par se doter du personnel
compétent, c'est-à-dire d'acheteur à profils
différents selon le type de contraintes : un acheteur technicien pour
les achats internes, un acheteur de type relationnel pour les achats simples,
un acheteur de haut niveau pour les achats difficiles, un acheteur
négociateur pour les achats externes.
Dans cette phase d'ajustement, l'acheteur joue un rôle,
tant sur l'environnement amont, que sur le marché intérieur
représenté par l'ensemble des services dont il doit satisfaire
les besoins. Il ajuste les besoins de l'entreprise aux possibilités du
marché fournisseur et réciproquement.
II.1.4) LA DEFINITION PURCHISING MIXT :
Ou mix achat, est l'aspect opérationnel du marketing des
achats, composer de quatre variables suivants :
Le prix d'achat souhaité, est la variable la
plus importante et la plus sollicitée par l'acheteur. Il
doit
être déterminé à partir coûts et du
marché. Il est conseillé d'établir le prix objectif (par
les
coûts), de bâtir une loi de variation
théorique du prix qui établit la dérive maximum acceptable
et de connaître le marché.
Le produit à acquérir, il s'agit de
garantir que les composantes du produit remplissent les fonctions
recherchées, au meilleur coût global et tout au long de la vie du
produit. Il est très important d'associer l'acheteur en amont du cycle
d'élaboration du produit dans un projet CCO (conception à
coût objectif). L'acheteur doit faire raisonner son entreprise en termes
de fonctionnalité (produit fait pour) afin d'établir un cahier
des charges fonctionnel qu'il proposera aux fournisseurs. Apres avoir
été retravaillé, il deviendra le cahier des charges
technique.
Le moyen de communication envisagé pour faire
connaître les besoins de l'entreprise, est centré sur la
nécessité d'informer en interne et en externe.
Le mode d'acheminement de produit entre le fournisseur
et l'entreprise acheteuse,
Le mix de la fonction achat, développé par B.
BLACKBURNE (1981), est une check-list intéressante.
Tableau 2 : composantes du mix interne
proposé par B. BLACKBURNE (1981)
Produit
Distribution
Prix
Promotion
Le marché est constitue de l'entreprise toute
entière. La fonction achat doit persuader la direction de son
importance. Il lui faut aussi convaincre le marketing de ses
possibilités de collaboration et se dégager de la
production.
Le produit correspond au service que la fonction achat
apporte à l'entreprise.
|
|
La distribution se concrétise par la
manière dont la fonction organise l'approvisionnement.
|
|
Le prix représente le coût des prestations
de la fonction achat dans le cadre du service qu'elle propose.
|
|
La promotion s'exprime au travers des efforts entrepris
par la fonction achat pour "mieux se vendre".
Conçu pour "vendre en externe" les besoins en
approvisionnement de l'entreprise, le "mix de l'achat" de B.
BLACKBURNE (1981) permet d'exprimer clairement le besoin de l'entreprise au
fournisseur et d'expliciter le cadre de leur relation.
Dans le cadre de la relation. Le mix élaboré
comporte quatre composantes : le produit (exprimé sous la forme d'un
cahier des charges fonctionnel), le fournisseur (nombre de sources choisi), le
prix (fourchette de prix acceptables) et enfin la logistique (politique de
stocks, prévision des besoins).
Tableau 3 : composantes du mix achat proposé
par B. BLACKBURNE (1981)
Politique
Acheminement
Services
Prix
Crédit
Relations
Promotion
Qualité, standardisation, substitution,
Eléments définissant le transport des
produits
Facilité de choix, d'adaptation,
d'utilisation,.....
Proposition d'une fourchette de prix.
Durée, montant, coût,....
Capacité du fournisseur à comprendre et
à résoudre les problèmes
Faire connaître et faire valoir les besoins en
approvisionnement
II.1.5) LE SUIVI DE LA STRATEGIE ET CONTROLE DES
RESULTATS :
Le contrôle et l'évaluation des résultats se
réalisent en comparant les réalisations aux prévisions, ce
qui permet de corriger ou bien refaire si nécessaire le plan
(amélioration de l'action purchesing-mixt et la politique de ses
composants, stratégie d'achats,), la correction touche aussi l'analyse,
les besoins et la priorité d'achat.
II.2) PROCESSUS D'ACHAT :
Le processus d'achat comporte quatre étapes clés,
(besoins, livraisons, payement, limité les dépenses en les
contrôlant). C'est l'optimisation de chacune de ces étapes qui
permet, en plus de la négociation avec les fournisseurs de
réduire les coûts.
Dans l'entreprise industrielle le processus d'achat a des
caractéristiques spécifiques suivants le milieu industriel :
· Décision collective
· Processus complexe
· Collaboration acheteur/vendeur
· Achat rational et rentabilité d'achat
nécessaire
· Client très informé
Schéma du processus achat
Biens
ou
servic
ACHATS
Suivi des
demandes
Evaluation Fournisseur et Renégociation des
contrats
COMPTABILITE
Cde facturé
D.A a suivre
Traitement
des factures
Demande de bien et service
Demande d'achat
contractuelle
Demande d'achat
Négociation des
marchés
et
contractualisati
on
Traitement des
demandes
Cde a traité
Qualification
de la demande
Cde a traité
APPROVISIONNEMENT
Approvisionnement
Fournit disponible
Appel d'offres
Offres fourniss
Contrat
livraison
Bénéficiaires des biens et services
(département et services)
-Locatio
-qualité-reparat
-GRH -inform -market -comm
Fournisseurs
L'achat industriel est un processus en deux étapes sont
: la négociation (phase BUY) et la vente (phase SELL). En effet, la
phase poste achat*qui se caractérise souvent par la fonction
Approvisionnement*, consiste ici dans la vente interne du choix des
fournisseurs et des règles d'encadrements.
II.2.1) ACHAT BUY :
C'est la première étape de processus achat
signifie en français « acheter d'abord », c'est-àdire
l'acheteur pris en compte le besoins et procède à la consultation
du marché amont en recherchant l'offre la plus avantageuse par
l'enchère inversée. Cette étape termine par une commande
et/ou contrat.
II.2.1.1) Expression du besoin :
C'est à l'acheteur d'être proactif et d'aller
chercher l'information auprès des données sources, cette
étape consiste à déterminer les besoins existants en
termes de marchés et de positionnement : par exemple, déterminer
quelles matières utilise le demandeur, la quantité, la
fréquence est elle régulière et quelles produits sont les
plus demandés.
Autant que possible, il essaiera de déterminer la masse
achetée en marchandise sur l'ensemble du groupe et de déterminer
l'existence ou non de contrats locaux, il doit tenter de définir
(grâce aux tendances du marché également), une
première répartition des dépenses en fonction des
différents marchés (ex : 50% matériaux de construction, 5%
quincaillerie,..).L'objectif est d'avoir un panorama le plus précis
possible. De plus lors de la mise en place d'un responsable des achats, il est
fréquent que des contrats locaux soient déjà mise en
place. C'est l'acheteur qui lancera les appels d'offres pour les
différents marchés, de choisir ou non de
négocier les contrats locaux pour les garder.
II.2.1.2) Le marketing achat - Benchmarking:
Il s'agit de définir les objectifs en fonction des offres
existantes. Le contexte économique est essentiel : il définit en
particulier les prix et permet de réaliser un Benchmarking avant de
lancer un appel d'offre. L'acheteur doit tenter, tant que possible, de
globaliser
les volumes pour se donner une force de négociation, en
s'appuyant sur la politique achats de son entreprise, il déterminera
alors une stratégie achat globale et une stratégie par
famille.
Cette stratégie peut être très
différente d'une famille à l'autre ; il peut s'agir de faire des
contrats globaux, des contrats régionaux ou locaux.
II.2.1.3) Les appels d'offres:
Pour tout achat, les fournisseurs sont mis en concurrence pour
bénéficier du meilleur tarif. L'Appel d'offre constitue une
réelle opportunité pour l'acheteur de cerner le prix du
marché. L'acheteur doit procéder en quatre temps :
· Présélectionner les fournisseurs : aux
quels il souhaite demander une cotation. Il est recommandé de consulter
au moins trois fournisseurs afin d'obtenir des informations plus
précises sur le prix de marché. L'acheteur pourra consulter les
fournisseurs avec lesquels il a déjà un volume d'affaire, ce qui
est une garantie de bonne qualité, il pourra ajouter également
les fournisseurs leaders sur le
marché si ils ne font pas partie des
précédents. Il aura obtenu ce type d'information par le marketing
achat. Par exemple, l'entreprise réalise un volume (achat ciment) avec
EDIMCO et SCMCE, l'acheteur pourra consulter ses deux fournisseurs ainsi que
ERCE/SCIMAT et ORASCOM qui font partie des leaders du marché. Il est
intéressant de consulter les challengers, car ils peuvent faire baisser
leurs prix pour gagner le marché. L'acheteur peut, si nécessaire,
mettre en place une grille de présélection basée sur le
périmètre couvert par le
fournisseur, sa maturité sur le marché, sa
qualité de service, sa rentabilité, son climat social,....il est
essentiel d'être le plus objectif possible dans le choix des fournisseurs
à consulter.
· Préparer le dossier d'appel d'offre : l'acheteur
prépare sa requête en s'appuyant sur les données obtenues
grâce aux résultats des expressions du besoins (datas requets) et
du benchmarking. Il doit définir le besoin précis en terme de
quantités (volumes réalisables qui correspondront aux engagements
du contrat), de qualité de produits et de services attendues. L'acheteur
précisera également ce qu'il attend de cette offre : des remises
à priori (c'est a dire sur chaque produit), des remises à
posteriori (remboursement d'un pourcentage du montant total
dépensé passé un plafond déterminé à
l'avance).
· Envoyer le dossier aux fournisseurs choisis : l'acheteur
envoie l'appel d'offre en précisant une date de retour au plus tard.
· Elaborer une grille d'analyse comparative des offres :
l'acheteur détermine en suite les critères sur lesquels il va
s'appuyer pour choisir le ou les fournisseurs, on peut retenir : le prix, le
niveau de service, la disponibilité, la qualité... il pourra
choisir de mettre une note et ensuite d'appliquer un coefficient a chaque
critère en fonction de son importance.
II.2.1.4) La comparaisons des offres:
L'objectif de l'acheteur est de deux ordres :
· Eléminer les offres trop éloignées
des prix du marché et des objectifs fixés.
· Sélectionner celles qui satisferont le mieux le
besoin au meilleur prix.
Si l'acheteur ne reçoit que peu de réponses, il
est possible que l'offre soit mal formulée, ou que le volume
demandé soit insuffisant pour mettre en place un partenariat. Dans ce
cas, il faut s'interroger sur l'intérêt de l'appel d'offre (si le
volume est faible, des
économies sont elles réellement possibles) et si
nécessaire, relancer les fournisseurs pressentis, mais sans
empressement.
L'acheteur utilisera la grille préparée à
la fin de l'appel d'offre pour comparer et noter les
offres. En fonction des résultats obtenus, il
créera une liste restreinte de fournisseurs
« short list » et commencera alors la phase de
négociation avec les fournisseurs retenus au premier tour, au moment de
la prise de rendez vous, l'acheteur ne doit pas dévoiler ses intentions,
mais peut tout de même détailler les points à discuter.
II.2.1.5) La négociation :
La négociation devra être préparée
avec autant de rigueur que possible, parce que une bonne préparation
égale a 90% du succès.
La maîtrise de dossier par l'acheteur est indispensable
face à un commercial qui connaît bien le marché. La
préparation permet de fixer des objectifs, d'élaborer une
stratégie et de décider de la tactique à adopter.
L'acheteur doit :
· Collecter des informations sur le fournisseur, ses
produits, son interlocuteur et tenter de mesurer son poids dans le volume
d'affaire du fournisseur : L'objectif est de recenser les points forts et
faibles du fournisseur ainsi que les opportunités et contraintes du
marché (utiliser la matrice SWOT* par exemple) et mesurer
l'intensité du rapport de force.
· Déterminer les points à
négocier : l'acheteur reprend la grille d'analyse utilisée pour
comparer les offres et peut considérer que tout critère n'ayant
pas obtenu la note maximale est un point à négocier.
· Définir les objectifs à atteindre : pour
chacun des points, l'acheteur définit l'objectif atteindre. Il
préparera une grille de prix payés et du prix qu'il souhaite
payer pour chaque produit en fonction du volume qu'il réalisé sur
lui et de la part de marché du fournisseur. Ces tableaux lui permettront
d'avoir une argumentation pertinente.
· Elaborer l'argumentaire spécifique : basé
sur la connaissance du marché et sur les forces et faiblesses du
fournisseur, l'argumentaire utilisera les tableaux d'analyse des prix.
L'acheteur peut faire des concessions sur certains produits pour obtenir de
meilleures remises sur d'autres.
· Evaluer et hiérarchiser les clauses à
négocier : l'acheteur doit penser à lister les clauses qu'ils
souhaite voir apparaître dans le contrat afin de les négocier.
Cette phase de préparation terminée, l'acheteur
est prêt à recevoir le fournisseur. Comme dans toute
négociation, l'acheteur doit respecter les phases d'introduction, de
négociation des points puis des clauses, et enfin la conclusion avec la
synthèse des points négociés.
L'acheteur a des problèmes et des besoins, il parle de
ses besoins, de ses projets, de ses souhaits et il écoute en cherchant
la réponse à ses problèmes, par contre le vendeur se
renseigne et parle de ses produits en termes de solutions aux besoins du
client.
L'acheteur s'appuiera sur différents leviers selon les
marchés. Lorsque le contrat est
difficile, il est utile d'établir la liste des accords,
des désaccords et des blocages et, éventuellement, de leurs
conséquences financières en fin de négociation.
L'acheteur ne doit pas perdre de vue ses objectifs. Dans
certains cas, l'acheteur n'est
généralement pas en position de force car il y a
peu de fournisseur par marché et beaucoup de demandeurs. Tout l'art de
l'acheteur sera alors d'obtenir un maximum d'avantages dans un contexte qui ne
l'aide pas.
II.2.1.6) Choix définitif du ou des fournisseurs :
Le choix se fera en fonction du résultat des
négociations et de la politique achat définie
précédemment. En effet, si pour tel produit, le fournisseur A est
beaucoup plus cher que le fournisseur B, il se peut que les deux fournisseurs
soient tout de même référencés afin
de sécuriser la source. Mais quoi qu'il advienne, il est
toujours possible de ne signer qu'avec un seul fournisseur puisque en cas de
non disponibilité, au contraire d'un achat
industriel sur-mesure et long à fabriquer, l'acheteur
pourra toujours acheter chez un fournisseur non référencée
(l'inconvénient se situera uniquement au niveau des coûts).
II.2.1.7) Contractualisation :
Le contrat est le résultat d'une proposition appeler
offre, basé sur l'accord des parties contractantes. Donc le contenu du
contrat doit être claire et précis. Le fournisseur fournira un
modèle de contrat car il ne s'agit pas d'une offre personnalisée
(achat
réfrigérateur ENIEM chez ENIEM), mais bien au
contraire de la mise à disposition de produits standardisés. Le
contrat sera un « contrat-cadre », c'est-à-dire accord
tarifaire basé sur des engagements de volumes ou de parts de
marché que l'acheteur s'engage à réaliser.
En plus de la durée du contrat, obligations et
responsabilités des contractants, il est obligatoirement inspirer les
éléments économiques et les litiges dans le contrat.
II.2.1.7.1) Les éléments
économiques : tel que :
1. Objet du contrat :
· Définition de la chose : la nature de la chose
à livrer doit être clairement précise (biens fongibles,
matières premières, biens d'équipements,...). Le contrat
luimême, ou le cahier des charges, comporte une description
détaillée des objets a livrer, il pourra être
nécessaire d'indiquer l'ensemble des prestations dues par le vendeur :
montage, essais, mise en route,... il faut se méfier d'une
rédaction trop floue ou trop vague.
· Conformité à un modèle, à une
norme : en plus de conditionnement, de marquage, les produits à livrer
doivent également répondre aux prescription en vigueur (lois dans
le pays), à une norme nationale ou internationale, à un
modèle standard, à des spécifications techniques qui sont
plus souvent contenues dans un document annexé au contrat.
· Les modalités de livraison : doit définir
qui prend le transport en charge, la livraison totale, partielle ou sur un
planning. En cas d'importation, les modalités de livraisons se font par
référence aux incoterms, qui déterminent, outre le
transfert des frais et des risques, les obligations qui incombent à
l'acheteur et au vendeur.
· Services annexes et services après vente : les
services prévus sont décrits dans le contrat lui-même ou
dans un document contractuelle, en plus des prestations légalement
obligatoires, comme l'obligation de garantie, le fournisseur peut être
tenu d'assurer certains services pour les biens de consommation durable et les
biens d'équipement : dépannage, formation du personnel de
l'acheteur, fourniture de pièces de rechange,....
2. Prix et modalité de paiement :
· Le prix : c'est la contrepartie monétaire de la
valeur de la chose vendue et des prestations fournies. En cas d'importation,
les incoterms, établissent la base sur laquelle les prix ont
été fixés.
· Modalités de règlement : le paiement peut
être stipulé au comptant et s'opérer contre remise de la
marchandise ou des documents matérialisant le transfert de
propriété. Il peut être stipulé à terme ou
échelonné grâce à des crédits. Lorsque le
paiement est à crédit, le contrat doit prévoir la
durée, le nombre et la périodicité.
· Révision de prix : le prix stipulé peut
être ferme ou révisable si des clauses d'indexation sont
prévus. C'est souvent le cas pour les contrats de fournitures à
long terme portant sur des livraisons successives étalées dans le
temps.
· Les garanties de paiement : de nombreuses garanties
favorisent la bonne fin financière du contrat : les acomptes, les
garanties bancaires aval sur les effets (recette de l'acheteur), les cautions,
hypothèque, la réserve de
propriété,....crédit documentaire irrévocable et
confirmé.
II.2.1.7.2) Les litiges :
Le contrat se termine normalement par l'exécution des
obligations respectives mises à
la charge de chacune des parties. Des contraintes prévues
ou non, des difficultés diverses, entraînent l'inexécution
partielle ou totale ou une mauvaise exécution. Lorsque
l'inexécution peut être le fait du vendeur ou de l'acheteur, il
est préférable de
régler les litiges à l'amiable plutôt que de
recourir à une juridiction ou a l'arbitrage. Donc, il faut inclue dans
le contrat la clause d'attribution de juridiction dont lequel il est
designer le tribunal qui sera géographiquement
compétent pour trancher les litiges. Le contractant a le droit de
résilier le contrat s'il constate que le cocontractant ne se conforme
pas aux dispositions contractuelles (générales et
spéciales).
L'acheteur n'achète donc pas : il négocie des
tarifs et des conditions applicables pour Les acheteurs (et/ou utilisateurs)
finaux.
II.2.1.8) Vérification juridique et signature
:
Etant donné le caractère international de la
plupart des contrats (dans le cas ou l'entreprise a un développement
à l'international important) et le volume qu'il représente, il
est vivement recommandé de faire appel a un juriste pour s'assurer que
le contrat ne lèse pas une des parties et prévoit une clause
d'arbitrage.
II.2.2) ACHAT SELL :
En français « puit vendre » (clients
interne).
On peut décomposer cette seconde phase, comme suit :
II.2.2.1) Le déploiement des contrats
:
II.2.2.1.1) Cahier des charges fonctionnel :
Est le contrat d'un partenariat « gagnant-gagnant » son
contenu est plus précis et spécifies pour que la fourniture soit
satisfaisante, ce cahier des charges explicite et valorise les critères
de qualité d'une fourniture, en tant que réponse à un
besoin par ce qu'il :
- exprime qualitativement et quantitativement les prestations
attendues - caractérise le contexte du « besoin » à
satisfaire
- conserve un maximum de degrés de liberté pour
optimiser le coût d'obtention
Le cahier des charges fonctionnel est un outil privilégie
qui permet a l'acheteur de contribuer à l'émergence de
l'innovation, dès la phase de conception.
II.2.2.1.2) Communiquer en interne et en externe :
L'objectif de l'acheteur et/ou manager des achats est de
respecter les ventes* afin d'atteindre les engagements qu'il a signé
avec le fournisseur et de sécuriser les gains annoncés. C'est
pourquoi il communique en interne, à la fois pour faire connaître
les fournisseurs référencés, mais également pour
s'assurer que la stratégie définie est appliquée : par
exemple acheter chez le fournisseur A pour les matériaux de
construction et le fournisseur B pour
l'électricité. Selon MIK Platt, « la valeur d'un contrat se
base sur ce que le fournisseur pense que l'acheteur est capable de faire
». En effet, le pouvoir de négociation de l'acheteur s'appuie sur
sa faculté à promouvoir le contrat signé. Les fournisseurs
recherchent auprès de l'acheteur la motivation et un
sens de l'urgence. Dans la mesure de possible, l'acheteur doit
préparer un plan d'action de communication permettant de déployer
les contrats. Ce plan de communication doit toucher à la fois les
clients internes, les annonceurs et les supports (exp. BAOSEM )
II.2.2.1.3) Mises à jours réguliers des
informations contractuelles :
Cette mission consiste a informer les acteurs internes des
nouveautés des contrats telles que la mise en place d'un programme de
fidélisation, la disponibilité d'un nouveau produit, la
disparition (crise) d'un inconvénient ou aléas. Cette
communication comprend également la mise à jour de la politique
achat. Cette mise a jour est essentielle a la fois parce que le marché
est en mutation permanente et parce qu'elle permet de rappeler l'existence des
contrats et de la politique achat. Elle peut être faite sous la forme de
NEWLETTERS, de messages d'alertes, d'e-mail collectifs venant compléter
les modifications du portail Internet achat, de magazines internes, de notes
internes, ... et tout simplement, la communication peut se faire au
téléphone ou en face a face lors de rendez-vous réguliers
permettant la mise en place de relations de partenariat long terme.
II.2.2.2) L'évaluation des fournisseurs :
Afin d'évaluer le potentiel d'un fournisseur avant la
passation d'un nouveau contrat, l'entreprise effectue des audits. Ceux-ci ne
sont pas exactement le reflet de la réalité ; en effet les
auditeurs n'ont pas toujours les compétences techniques pour suivre les
dernières technologies proposées et il y a aussi un effet
"vitrine" de la société visitée vis à vis de la
réalité quotidienne. L'entreprise peut évaluer ses
fournisseurs sur la base des normes d'évaluation et la collecte
d'anomalies
II.2.2.2.1) Le cadre normatif de l'évaluation des
fournisseurs : A) L'ISO 9002 v 94
Pour la fonction achat, cette norme indique dans son chapitre 4-6
(relatif aux achats) que : "Le fournisseur doit tenir à jour des
procédures écrites pour assurer que le produit acheté est
conforme aux exigences spécifiées."
[Extrait du chapitre 4-6-1 de la norme ISO 9002 v
94].
En résumé, l'acheteur, doit s'assurer, dans un
premier temps, de la conformité du produit livré par rapport au
contrat émis (bon de commande ou contrat de maintenance).
Dans un second chapitre la norme nous spécifie les
exigences suivantes:
"Le fournisseur doit :
a) évaluer et sélectionner les
sous-contractants sur la base de leur aptitude à satisfaire aux
exigences de la sous-commande, y compris les exigences de système
qualité et toutes exigences spécifiques d'assurance de la
qualité;
b) définir le type et l'étendue de la
maîtrise exercée par le fournisseur sur ses souscontractants, de
l'incidence de ce produit sur la qualité du produit final et, lorsque
cela est applicable, des rapports d'audits qualité et/ou enregistrements
relatifs aux aptitudes et performances dont le sous-contractant a fait la
démonstration précédemment;
c) établir, tenir à jour et conserver des
enregistrements relatifs à la qualité des souscontractants
acceptables."
[Extrait du chapitre 4-6-2 de la norme ISO 9002 v 94]
En bref, l'évaluation des sous-contractants est un
élément clef de la norme ISO 9002 v 94 en ce qui concerne la
fonction "Achats".
C'est un travail en continu, qui se divise en trois étapes
: - établissement d'une première base d'évaluation,
- mise à jour de cette base en continu,
- conservation des données par l'archivage papier ou
informatique.
B) L'ISO 9001 v 2000
Dans cette nouvelle révision de la norme ISO 9000,
l'évaluation des fournisseurs est une des exigences du chapitre 7.4
relatif aux achats. Ce chapitre reprend sous une autre forme les idées
principales identifiées dans la version 94 c'est à dire :
"L'organisme doit s'assurer que le produit acheté est
conforme aux exigences d'achat spécifiées. Le type et
l'étendue de la maîtrise appliquée au fournisseur et au
produit acheté doivent dépendre de l'incidence du produit
acheté sur la réalisation ultérieure du produit ou sur le
produit final."
Et également
"L'organisme doit évaluer et sélectionner les
fournisseurs en fonction de leur aptitude à fournir un produit conforme
aux exigences de l'organisme. Les critères de sélection,
d'évaluation et de réévaluation doivent être
établis. Les enregistrements des résultats des évaluations
et de toutes les actions nécessaires résultant de
l'évaluation doivent être conservés."
[Extrait du chapitre 7.4.1 de la norme ISO 9001 v
2000]
C) La NFX 50-128
L'évaluation des fournisseurs est définie par la
norme NF X 50 - 128 comme étant
"Un examen systématique pour déterminer dans
quelle mesure le fournisseur est capable à un instant donné de
satisfaire aux exigences spécifiées".
Cette norme définit dans son chapitre 7 les
différents points concernés par l'évaluation et la
sélection des fournisseurs.
"Examen systématique et périodique,
évaluation commerciale et financière, évaluation du
système qualité, évaluation de la technicité,
sélection des fournisseurs".
[Extrait du chapitre 7 de la norme NFX 50-128]
Et dans son chapitre 10, il est indiqué que :
"Le suivi des indicateurs du tableau de bord est un outil
d'aide à la décision indispensable pour diminuer les risques
liés aux achats."
[Extrait du chapitre 10 de la norme NFX 50-128]
En résumé, l'indicateur est une donnée
objective qui décrit une situation du point de vue quantitatif.
La cotation diffusée au fournisseur doit lui permettre au
fil du temps de constater l'évolution des services qu'ils
délivrent à ses clients et ceci, dans l'objectif d'une
démarche d'amélioration continue de la qualité de
service.
L'organisation du partenariat par les constructeurs consiste
aussi à évaluer le mieux possible la qualité du
fournisseur et, pour ce faire, à mettre en place des dispositifs
rationnels d'évaluation (ce qui ne se mesure pas ne peut pas se
gérer).
La rationalité de la décision économique de
partenariat repose largement sur la transmission de l'information au secteur
achat, il faut absolument collecter l'intégralité des
défauts constater.
L'évaluation qualitative du fournisseur se fait au
quotidien lorsqu'un défaut est constaté sur la chaîne de
montage. Concrètement, ces défauts sont rarement signalés
au secteur achat. En effet, on observe de la part du personnel de terrain une
volonté de résoudre les petits problèmes en direct avec le
fournisseur, le secteur achat n'étant informé que lorsque les
défauts deviennent réellement
problématiques, affectant l'intégrité du processus de
réalisation
Pour les industriels, la gestion stratégique des achats
repose sur l'idée que le type de fournisseurs choisis, de même que
les relations entretenues avec eux, permet à un industriel
d'acquérir un avantage marqué par rapport à ses
concurrents. Toute entreprise qui désire satisfaire ses clients et
améliorer sans cesse le service qu'elle leur offre ne peut y parvenir
sans l'aide de ses fournisseurs. C'est pourquoi, une sélection des
fournisseurs basée sur des critères pertinents et objectifs
d'évaluation, constitue la plus importante décision en gestion
des approvisionnements dans le domaine industriel.
II.2.2.2.2) Collecte d'anomalies
Dès que l'on s'intéresse d'un peu plus
près au sujet de l'évaluation des fournisseurs, on se heurte
rapidement à un abus de vocabulaire ; en effet, on parle souvent de
déclaration de litiges, de défauts, de non-conformités,
d'anomalies.
L'acheteur souhaite que ces déclarations puissent
répondre aux exigences suivantes :
- une identification aisée et rapide de l'anomalie
détectée
- une appropriation facile du système mis en place par le
personnel devant l'utiliser, - un enregistrement rapide et efficace des
anomalies,
- le suivi de l'anomalie ne doit pas incomber au
déclarant, celui-ci ayant pour seule fonction, la détection et
l'enregistrement primaire de l'anomalie,
- un traitement des données le plus simple possible,
- la disponibilité des données collectées au
plus grand nombre d'utilisateur,
- une utilisation de ce nouvel indicateur, comme argument de
négociation vis à vis des services réalisés par le
fournisseur
A) Elaboration de la fiche de collecte
d'anomalies
Afin d'enregistrer systématiquement
l'intégralité des anomalies constatées lors des
différentes relations avec les fournisseurs, il faut absolument que
chaque agent ait le réflexe de retranscrire rapidement et clairement les
anomalies sur un support adapté, de façon objective et
quantitative, l'ensemble des problèmes constatés avec ce
fournisseur ainsi que les réponses qu'il met en place pour corriger les
problèmes sources d'éventuels litiges
D'où l'idée de remanier l'ancienne fiche
intitulée "Suivi d'action sur litige fournisseur" et de la rendre la
plus simple possible.
La fiche reprenne sur un même document les
différents secteurs d'activités liés aux fournisseurs
pouvant être source d'anomalies (afin d'être connue et mise
à la disposition de tous) ; il faut également que des constats
objectifs puissent être identifiés de la même manière
par tous les agents
Ce document, dans un premier temps sur un support papier
(imprimé recto/verso), sous une forme de bloc pré-imprimé
et on pourra le trouver dans les différents lieux de travail
susceptibles d'identifier une anomalie.
Concrètement cette fiche a été
élaborée en se focalisant sur le client. Chaque item a
été classé comme une anomalie mineure ou majeure, la
distinction entre ces deux critères est l'incidence que peut avoir une
telle anomalie sur le fonctionnement des clients
Si cette anomalie détectée est transparente pour
les services clients, alors elle sera considérée comme "mineure"
dans le cas contraire cette anomalie sera comptabilisée comme une
anomalie "majeure" et déclenchera un courrier de réclamation, en
recommandé avec accusé de réception, au fournisseur
concerné.
Ce courrier relatera le contexte et les détails
d'apparition de l'anomalie ainsi qu'une demande d'engagements du fournisseur
sur les actions qu'il compte mettre en place pour pallier ce type de
dysfonctionnement à l'avenir.
B) Traitement des données
La suite logique est, de pouvoir mettre à la disposition
de tous les agents, un outil permettant de consulter la base de données
des anomalies détectées et d'en retirer après analyse une
information pertinente sur l'évaluation des services
délivrés par tel ou tel fournisseur
II.2.2.3) Benchmarking et Mise à jour de la politique
achat :
Le travail de benchmarking pour détecter les meilleurs
pratiques achat, et la révision de la politique pour permettre d'initier
les changements
II.2.2.3.1) Benchmarking permanent pour
détecter les « best practices*» :
Le benchmarking est une fonction de l'acheteur, ce travail,
permanent et régulier, peut être considéré comme de
la veille économique. L'acheteur doit se tenir informé des
grandes tendances du marché ainsi que de l'arrivée de nouveaux
entrants et de nouvelles technologies.
Pour se faire, il a à sa disposition :
· Les revues de presse de ses fournisseurs (souvent
hebdomadaires ou mensuelles),
· Les conférences sur le marché,
· Les associations, qui fournissent à leurs membres
des études sur le marché,
· Les magazines sur l'achat, qui consacrent
régulièrement des articles ou des dossiers sur le sujet,
· La presse quotidienne économique et
financière,
· Les cabinets de consulting qui publient des études
de marché,
· Tous les sites Web des fournisseurs qui publient les
dernières nouveautés de leur offre
Ce benchmarking est indispensable, il permet de connaître
la tendance des prix, les relations entre les fournisseurs (fusion, rachat,
disparition) et de détecter les nouveaux entrants, et ou
l'arrivée des nouvelles technologie qui révolutionnent le
marché.
II.2.2.3.2) Mise à jour de la politique achat :
Une révision de la politique achat au moins une fois par
an permet de prendre en compte les changements internes à l'entreprise,
les nouveaux accords fournisseurs et l'amélioration des processus due a
la technologie. Pour maximiser les économies,
l'approche pragmatique, consistant à ne la revoir que
lorsque le besoin s'en fait sentir, ne suffit pas. Organiser et prévoir
les révisions permet d'initier les changements.
II.2.2.4) La renégociation des contrats :
Une fois l'ensemble des contrats mis en place, chaque contrat
sera renégocie
généralement au bout de un, deux ou trois ans.
Selon l'évolution du marché pendant cette période, il peut
être plus intéressant de relancer un appel d'offre.
De plus, il est très fréquent de renégocier
les contrats pendant la durée de leur validité suite a une
augmentation des prix publics. On contractualise alors sous forme d'addenda.
II.3) LES ACHATS DANS L'ORGANISATION PUBLIQUE :
L'organisation publique peut être une entreprise, un
ministère, une institution, une collectivité publique, ou toutes
organismes financés par l'état.
L'organisation à la suite d'appel d'offre fait en
conformité avec la loi et les règlements, peut passer avec les
vendeurs des entités portant livraison de biens et de services « au
fur et a mesure des besoins ».
Les besoins sont sous forme de demande d'achat ou coût
estimé désigne, relativement à l'achat de biens ou de
services, leur coût estimé et comprend le coût du transport,
les droits de douane, les droits, les taxes, les coûts d'installation,
les primes, les honoraires, les commissions, les intérêts, et
autres coûts incidents a l'achat de biens ou des services, a l'exception
des renouvellements optinnels si la partie obligatoire du contrat relativement
a l'achat est d'une durée minimale d'un an.
Montants des coûts estimés, dans certaines
entreprises nationales algériennes la délégation de
pouvoir donnée aux :
- Moins ou égale 100 000 DA pour le chef de
département
- Moins ou égale 6 000 000 DA pour le directeur
- Plus de 6 000 000 DA pour le président directeur
général
En remplissant un bon de commande approuvé contenant tous
les renseignements exigés par le bénéficière
(l'utilisateur, consommateur,....). Le bon de commande est un des documents
officiels d'achat. Les documents (selon délégation de pouvoir de
signature), les modalités et conditions visées ou
paraphées peuvent avoir un format écrit ou électronique et
doivent être rapidement mises à la disposition de tout acheteur
qui demande à les examiner.
II.3.1) LISTE DES FOURNISSEURS :
L'organisation doit tenir une liste de vendeurs par produit et
service. II.3.1.1) L'inscription sur la liste des fournisseurs :
L'organisation doit inscrire le nom d'un vendeur sur la liste
de fournisseurs dans les 30 jours qui suivent la date ou le vendeur satisfait
aux prescriptions de la loi et règlements après délivrance
la preuve de sa compétence a fournir les produits ou les services en
question (les quantités demandés dans un délai raisonnable
ou a la date prescrit) est évaluée selon des normes et des
spécifications prédéterminées.
Un vendeur qui fait des affaires par l'intermédiaire d'un
représentant doit faire enregistrer le nom de celui-ci auprès de
l'organisation et doit l'informer de tout changement de représentant
dans les 30 jours de ce changement.
II.3.1.2) Radiation de la liste des fournisseurs :
L'organisation peut radier le nom de tout vendeur d'une liste
pour tout motif suffisant :
- Tout vendeur qui en fait la demande, est déclaré
en faillite ou subit une perte financière substantielle. Interrompt la
fourniture du produit ou du service pour lequel son nom figurait sur la liste.
Ou est victime d'un incendie ou de tout autre catastrophe qui met son
entreprise hors d'état de fonctionner durant une assez longue
période de temps.
- Défaut d'exécution d'un contrat en cours de
validité
- Fourniture de faux renseignements relativement à une
soumission ou a la procédure d'inscription d'un vendeur
- Défaut répété de répondre
aux appels d'offres (a au moins 03 appels d'offres consécutifs)
- Défaut de se conformer aux normes de qualité et
aux spécifications fixées. - Défaut de respecter les
délais de livraison.
Lorsque le nom de vendeur est radié de la liste,
l'organisation doit lui en donner notification par écrit et en indiquer
les motifs. Et en suite ne doit pas être acceptées durant la
période de suspension.
II.3.1.3) Réintégration à la liste des
fournisseurs :
Le vendeur dont le nom a été radié a droit a
une révision de sa radiation dans les 06 mois à une année
de la date de la radiation et son nom doit être
réintégré à la liste s'il convainc
l'organisation qu'il a été remédié
à la situation à l'origine de sa radiation ou qu'elle ne se
représentera plus. Où le vendeur peut demander par écrit
la révision de son cas.
II.3.2) PROCEDURES RELATIVES AUX SOUMISSIONS :
Il est hors la loi toute personne prépare ou concevoir un
appel d'offre, choisir une méthode d'évaluation ou divise les
besoins d'achat de bien ou services, de manière a éviter les
effets des limites monétaires établies dans diverses dispositions
du règlement notamment le pouvoir de signature.
II.3.2.1) Invitation des vendeurs sur liste à l'appel
d'offre :
Tous les vendeurs figurant sur la liste relativement à un
produit ou à un service, ont une chance égale de soumissionner
pour ce produit ou ce service. Le règlement exige les soumissions d'au
moins 06 vendeurs, s'il y a moins, l'organisation est dans l'obligation
d'inviter tous les vendeurs figurant sur la liste des fournisseurs, dans un
délais raisonnable. L'organisation s'assure que, tous les invités
obtiennent des renseignements identiques et suffisants sur lesquels fonder
leurs soumissions, et que les enveloppes de soumissions sont, dés leur
réception, revêtues d'une estampille marquant la date et
l'heure de réception et que leur confidentialité
est préservée en les gardant cachetées dans une urne
fermée à clés jusqu'au jour du dépouillement.
Le vendeur qui a déjà déposé sa
soumission peut la modifier, mais avant l'heure de dépouillement, en
:
Adressant une lettre de modification à l'organisation
signée par la même personne qui a signé la soumission
originale. Et s'assurer que la lettre de modification est déposée
dans la boite aux soumissions.
La modification ne doit pas faire mention du montant global
modifié mais indiquer : - Le montant de la révision à
apporter à l'offre, dans le cas d'un marché a prix unitaire.
- La somme à ajouter au montant de l'offre, ou à
sous-traiter de celui-ci, dans le cas d'un marché à forfait.
- Les renseignements manquants dans la soumission originale.
Pour les appels d'offre effectués par voie d'annonces
publiques, ne doit pas stipuler de date limite de réception de
soumissions plus avancée que 15 jours après la date de parution.
Si le temps semble manquer pour préparer et faire des soumissions,
l'organisation peut,
- soit sur demande raisonnable de certains vendeurs
concernés, soit de son propre chef, proroger la date limite de
réception des soumissions et doit notifier à tous les vendeurs
qui ont reçu.
- Avancer la date limite de réception des soumissions
de biens ou services pour lesquels il ne bénéficie pas de
dispense et les vendeurs doivent être avisés des nouvelles heures,
date et (de lieu, le cas échéant).
II.3.2.2) L'ouverture des plis de soumissions :
Dans la journée d'ouverture publique des soumissions,
le fonctionnaire désigné vérifie la signature
apposée et la livraison, le prix proposés sur chaque soumission
et tous autres renseignements. Les prix compris dans la soumission doivent
être accessibles Aussitôt qu'il est raisonnablement possible
à toutes personnes qui assistent au dépouillement des
soumissions, à ce moment la aucune adjudication ne doit être
faite. La vérification a pour objet de voir, si les soumissions ont
été rempliées convenablement.
Une soumission est remplié incorrectement, doit être
rejeter si :
- Elle n'est pas accompagnée du dépôt de
garantie requis, d'un cheque certifié ou d'une caution
- Elle n'est pas signée ou, lorsqu'on l'exige, ne comprend
pas une promesse de livraison ou un prix globale avant destination.
- Elle est illisible
- Elle contient un changement du prix non initialé par le
signataire de la soumission. - Elle ne comprend aucun document mentionné
dans la soumission ni n'en est accompagnée.
- Elle contient une forme de qualification qui va à l'
encontre des documents de soumission.
- Lorsqu'elle est mise à la poste, remise en main propre
ou par messagerie, elle n'est pas dans une enveloppe scellée portant le
numéro correct ni la date limite de la soumission au recto.
- Lorsqu'il y a soumission pour plus d'un article, elle ne
comprend pas de prix unitaire ou de somme globale pour chaque article.
Donc lors de dépôt de la soumission, le vendeur doit
s'assurer que :
- Elle est lisible et correctement remplié.
- Elle est reçue par l'organisation et qu'elle est
déposée dans la boite aux soumissions au bon endroit avant la
date et l'heur limites.
II3.2.3) Evaluation et approbation des soumissions :
Apres l'ouverture des plis de soumissions et dans un délai
raisonnable de l'adjudication du contrat, l'organisation doit, divulguer des
renseignements sur la soumission qui a été acceptée (les
éléments de l'offre retenue à communiquer sont : le prix
et les résultats d'évaluation d'après tous les
critères).
Lors de l'évaluation ou le prix est le critère
principal, l'organisation prendre en considération la qualité, la
quantité, la livraison et les capacités d'entretien du vendeur et
tout autre critères approprié aux biens ou services
achetés. Donc l'organisation doit clairement indiquer dans les documents
de soumission les critères à utiliser et la méthode
d'évaluation. Y compris la pondération relative à accorder
a chaque critère.
A la fin de l'évaluation, une personne
désignée pour approuver une adjudication après avoir
examiner les soumissions, il ne peut donner son approbation qu'une fois que
l'adjudication a été approuvée par la hiérarchie
après l'approbation voulue :
- Il est établi un ordre d'achat indiquant tous les
renseignements pertinents lies au
contrat.
- L'ordre d'achat original, approuvé, doit être
expédie à l'adjudicataire.
III- Troisième chapitre : ETUDE QUALITATIVE DU CAS GCB spa
FILIALE SONATRACH
SONATRACH leader mondial dans la production et la
commercialisation des hydrocarbures, est classée dixième
entreprise mondiale dans le secteur d'activité, a toujours
souhaité être présent dans le marché mondial du
pétrole.
Avant 1990 la volonté de SONATRACH est de trouver des
partenariats (alliance) ou de réaliser des fusions, joint-ventures* avec
des acteurs majeurs figurants dans le classement des entreprises dans les
premiers mondiaux.
Cette volonté étant de se positionner a moyen terme
comme un leader dans ce domaine d'activité a forte croissance.
(Exploration, production, exploitation et transport des hydrocarbures). Par ses
filiales assemblées en groupe exercent leurs activités avec des
partenaires étrangers en Algérie, plus précisément
au sud.
GCB, une de ses filiales prend en charge les grands travaux de
réalisation et de construction et suive les mêmes pratiques de
gestion de la société mère.
Dans le cadre du marketing amont, autour de sujet des achats que
va s'articuler l'étude qualitative et sa déroulera en quatre
grandes étapes, comme suit :
1. Présentation de l'entreprise GCB.
2. Organisation de la fonction achat.
3. Processus achat en deux étapes (BUY et SELL).
4. Remarques et recommandations
III.1) PRESENTATION DE GCB :
Société nationale de génie civil et
bâtiment, cet entité a été créer en 1981, sa
direction générale située au nord de l'Algérie.
(Fiche de présentation en annexe N°01).
GCB est une société par actions dont le capital
d'un montant de deux milliards de dinars algérien, est détenu par
SONATRACH.
Autonome dans sa gestion, GCB est une filiale rattachée au
holding services parapétroliers du groupe SONATRACH. Administrée
par un conseil d'administration de neufs membres, elle est gérée
par un président directeur général
A partir de l'année 2000, les exigences du marché,
les privatisations, la mondialisation sont autant d'opportunités que de
menaces. Pour s'asseoir sa politique dans un marché agressif et
répondre aux clients de plus en plus exigeants, dans le but de se hisser
au rang des entreprises internationales, GCB s'est lancé depuis
février 2001 dans un processus de démarche qualité, en vue
de sa certification selon le référentiel ISO-9001 version 2000.
Elle a obtenu son certificat en mars 2004.
GCB a connu une évolution considérable dans sa
structure organisationnelle, une organisation subordonnée par
l'évolution de son environnement d'une part et la stratégie
globale d'autre part. elle est passée d'une logique purement
métiers (ou il y a un cloisonnement entre les structures) à une
logique à dominante métiers (où on relève des
conflits de priorités et de moyens). Elle tend à s'organiser en
logique à dominante processus (où l'appréciation du
résultat revient aux clients) cela demande beaucoup de temps, car cela
nécessite un changement radical dans la façon de diriger et de
penser.
GCB est organisée en structures régionales
polyvalentes dont chacune dispose des capacités matérielles et
managerielles pour répondre aux besoins des clients localement :
- Une direction région centre (DRC),
- Une direction régionale sud est (DSE),
- Une direction régionale sud ouest (DSO),
- Une direction régionale sud in-amenas (DSI),
- Bureau d'étude technique « d'engineering,
d'architecture, de topographie » (BET),
- Unité charpente métallique (UCM),
Ces structures régionales de réalisation disposent,
outre leurs moyens propres, de l'appui des structures centrales de soutien qui
assurent la mise à disposition des moyens supplémentaires en
fonction de l'importance des projets, tout en jouant un rôle
régulateur pour optimiser les moyens de le société :
- Une direction générale (DG),
- Une direction management de la qualité (TMQ),
- Une direction audit (AUD),
- Une direction commerciale (COM),
- Une direction étude, développement et suivi
(EDS),
- Une direction finance (FIN),
- Une direction ressources humaines (RSH),
- Une direction logistique (LOG), avec trois unités (UREO,
UMN, UMS)
- Une direction moyens généraux (MGX), - Une
direction des affaires sociales,
Le directeur de chaque direction est un pilote de processus,
d'où il doit assurer le bon fonctionnement du système management
qualité.
GCB répond aux cahiers des charges des clients les plus
exigeants, c'est pour cela qu'elle a été choisie par des
sociétés internationales et par des associées de SONATRACH
telles que : JGC (Japon), BRC (USA), ANADARCO (USA), KBR (JGC-BRI-KELLOG), AGIP
(Italie), ENTREPOSE (France), BP (UK), SNC LAVALIN (Canada), BRI (USA), ABB
(Pays bas), BHP (Australie), SADELM (Italie), REPSOL (Espagne),
Autant que par des sociétés nationales telles que :
ENTP, NAFTAL, ENAFOR, SNTF, ANB, ANA, ou les services techniques du
ministère des travaux publics dont les DTP.
Outre les activités de soutien technico-administratives,
GCB développe les activités suivantes :
- Travaux de génie civil industriel et de pipe-line, -
Voies d'accès et plates-formes de forage,
- Grand travaux de terrassements,
- Construction de routes et autoroutes,
- Construction de piste d'aéroports,
- Travaux d'hydrauliques,
- Bâtiments, ouvrages métalliques,
- Etudes d'engineering et d'architecture.
III.2) ORGANISATION DE LA FONCTION ACHAT :
Avant le démarrage du projet, la structure (ou le
département) technique avec le
responsable dudit projet propose les ressources (humaines,
matériels, financières,...) nécessaires à la
réalisation du projet, ces ressources sont planifiées pour toute
la durée du projet. Les propositions ainsi faites sont
négociées au niveau de la direction générale.
Le responsable désigné s'engage à les
réaliser dans les délais et les moyens arrêtés.
Cette planification permettra au niveau de chaque projet et direction de
contrôler mensuellement ses dépenses et d'apporter les corrections
nécessaires aux insuffisances constatées en temps voulu.
Pour les achats d'approvisionnements et de services, le
contrôle se fait sur la base des plannings d'enlèvement, ces
plannings sont planifiés par projets et par services durant toute
l'année, et sont arrêtés aussi dans le budget des
approvisionnements. Sur la base de ce document et en fonction des besoins
réels, le département approvisionnement alimente les projets en
produits, équipements, matériels et divers services, c'est
à dire il procède aux achats. Il s'occupe de :
- Définition de la politique d'approvisionnement (gamme de
produit/créneaux qualitatifs/fournisseurs,...), en accord avec la haute
direction.
- Etablissement de programme d'approvisionnement (annuel,
mensuel, hebdomadaire) en collaboration avec la fonction réalisation
et/ou bénéficiaires, et la prise en charge de sa mise en oeuvre,
son suivi, son contrôle et son actualisation.
- Prospection sur le marché national, conclure des achats
ou des conventions, organisation des opérations d'enlèvement, le
suivi de livraison et la réception selon le détail suivant :
- consultation et évaluation des fournisseurs potentiels
en recherchant le meilleur rapport qualité/prix/délais,
capacité de production
- négociation des conditions de prix, ristournes,
quantités, délais de paiement et de livraison.
- sélection des fournisseurs et établissement des
commandes et les contrats d'achats en prenant toutes les garanties techniques,
économiques et juridiques.
- entretenir des relations commerciales saines avec les
fournisseurs (apurement des litiges et/ou contentieux.
- prise en charge toutes les démarches pour la
réalisation des opérations d'approvisionnement, le transit et de
dédouanement de marchandises.
- Organisation de stockage pour assurer une mise à
disposition régulière en quantité, en qualité et
dans le bon délai.
- La bonne application des normes administratives applicables
aux achats (appels
d'offres / consultations / bons de commandes / factures /
cheques vérifiés,...).
- Dressement des états récapitulatifs et tableaux
de bords nécessaires pour l'évaluation de l'activité.
- établissement de l'inventaire annuel des achats
effectués.
- enregistrement des dépenses et les pièces
justificatives
- Participation à l'élaboration des
procédures de travail et veiller a leur application.
III-2.1) ORGANISATION DES ACHATS :
III.2.1.1) Organisation des achats au niveau central :
DIRECTION GENERALE
Direction Moyens Généraux
Achat Matériels
Achat Equipements & Fournitures
Achat Matériaux
Achat Vivres
Direction Logistique
|
Achat PDR & CLP
|
|
|
|
Location Matériels
|
|
|
|
Prestation Maintenance &
réparation
|
|
|
Bureau d'Etude Techniques
Achat Equipements Topographiques
Direction Etude & Développement
Sous-traitance Travaux
Direction Affaires Sociales
Prestation OEuvres Sociales
Sce Moyens Généraux
Sce Ravitaillement et Intendance
Sous-traitance Travaux
III.2.1.2) Organisation des achats au niveau régional :
Nouvel organigramme
|
|
Département Finance
|
|
|
Département
|
|
|
|
|
et Comptabilité
|
|
|
Administration Générale
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Département
|
|
Département
|
Département
|
Approvisionnement
|
|
Logistique
|
|
|
Technique
|
DIRECTEUR
REGIONAL
Sce Appro Matériaux de Construction
Sce OEuvres Sociales
Sce Achat PDR & CLP
Sce Location Materiels
Prestation Maintenance
&
Réparation
Sous-traitance Travaux
Sce Appro Matériaux de Construction
Département Technique
Département Finance &
Comptabilité
Ancien organigramme
DIRECTEUR REGIONAL
Sce Appro PDR & CLP
Prestation Maintenance &
Réparation
|
Sce Ravitaillement et Intendance
|
|
Sce Moyens Généraux
Département Moyens Communs
Département ADM Générale
Sce OEuvres Sociales
Tous les achats à l'importation sont effectués par
la direction moyens généraux. Les achats de matériels de
réalisation et de fonctionnement disponible sur le marché
national, dont le besoin est commun à toutes les structures,
relève de la direction moyens généraux. Mais les
directions régionales et directions d'unités, peuvent
effectuées des achats de matériel de réalisation et de
fonctionnement après avoir des dérogations accordées par
le PDG.
Toutes les structures de GCB peuvent effectués les achats
planifiés, ponctuels, pour les acquisitions suivants :
· Pièces de rechange
· Matériaux de construction
· Vivres
· Fournitures de bureaux
· Equipements individuels et de sécurité
· Services (Location matériel, achat de voyage,
réparation et maintenance, formation,..)
· Autres consommables.
Le tableau suivant présente les fonctions
autorisées à exprimer les besoins, a les valider, a
rédiger les bons de commandes, les contrats et ou conventions et celles
autorisés a les valider:
TYPE D'ACHAT
|
Expression du Besoin
|
Validation du Besoin
|
Rédaction Cde, Contrat, Conv
|
Visa Budget
|
Validation Cde, Contrat,
Conv
|
Matériel de réalisation et
Fonctionnem
|
Log
|
Sce BIG
|
Dept TGM Dept MCS
|
Sce BIG
|
PDG DMGX
|
Pièces de rechange
|
Sce GST
|
Dept LOG Dept APPRO
|
Sce ACH Sce APPRO
|
Sce BIG
|
PDG DL-DR-DP
|
Matériaux de construction
|
Sce APPRO Sce MGX
|
Dept TEC Dept MCS Dept AF
|
Sce APPRO Sce MGX
|
Sce BIG
|
DL-DR-DU-DPCP-DAG
|
Vivres et autr prod sociaux
|
Intendants Chefs de Base
|
Dept MCS Dept ADM
|
Sce RAV Sce MGX
|
Sce BIG
|
PDG DL-DR-DAG
|
Fourniture de bureaux
|
Sce MGX
|
Dept MCS Dept ADM
|
Sce MGX
|
Sce BIG
|
DL-DR-DU-DAG
|
Services
|
DP-CP- Sce: MGX-
|
Dept : TEC-
|
Sce APPRO Sce MGX Sce ORD Sce ADM
|
Sce BIG
|
PDG DL-DR-DU-DAG
|
|
|
|
|
Sce MGX CP - DP
|
Dept : MCS-
|
Sce MGX
|
Sce BIG
|
PDG-DL-DRDU-DAG
|
|
|
TERMINOLOGIES:
DIRECTIONS
|
DEPARTEMENTS
|
SERVICES
|
PDG : Président directeur Gl
|
Dept LOG : Logistique
|
Sce BIG : Budget et
|
DL : Directeur Logistique
|
Dept APPRO : Approvisionn
|
Informations de gestion
|
DR : Directeur Régional
|
Dept TEC : Technique
|
Sce ER : Entretien et Reparati
|
DU : Directeur d'Unité
|
Dept MNT : Maintenance
|
Sce MGX : Moyens Généraux
|
DP : Directeur de Projet
|
Dept MCS : Moyens Communs
|
Sce ACH : Achat
|
DAG : Directeur Administ Gle
|
Dept TGM : Technique et
|
Sce RAV : Ravitaillement
|
CP : Chef de Projet
|
Gestion Matériel
|
Sce APPRO : Approvisionnem
|
|
Dept AF : Administ et Finance
|
Sce FOR : Formation
|
|
|
Sce ORD : Ordonnancement
|
|
Les responsables des achats sont chargés d'assurer
l'approvisionnement destiné au fonctionnement de la structure ayant
exprimée le besoin et ceci dans les meilleures conditions
économiques et qualitatives tout en assurant la conformité du
produit acheté par rapport aux exigences.
III.2.2) PASSATION DES MARCHES :
Lorsque le directeur de chaque direction ou unité est un
pilote de processus, le processus de passation des marchés
rattaché au niveau régional au directeur, quand au niveau central
rattaché à l'assistant juridique du PDG. Ce processus
exécuté à travers des commissions installées par
des décisions internes constituées en générale d'un
président et six membres, les suivants :
- Directeur ou son représentant
- Représentant le demandeur (utilisateur par exemple)
- Financier
- Juriste
- Représentant du département logistique
- Représentant syndical
- Secrétaire de la commission
III.2.2.1) Cellule de passation des marchés « CPM
» : Sa mission est de,
- La coordination de l'élaboration du dossier d'appel
d'offre (DAO) en collaboration avec les services techniques, commerciaux,
financiers, juridiques et utilisateurs, (notamment le cahier des charges, le
projet de contrat....)
- La consolidation du dossier d'appel d'offre
- L'établissement et lancement de l'avis d'appel d'offre
au BAOSEM pour publication - La remise des cahiers des charges aux
soumissionnaires intéressées après vérification du
paiement et enregistrement des retraits
- Organisation éventuelle pour les soumissionnaires, des
visites sur site
- L'élaboration des calendriers et planning des
commissions et comités relatifs a la passation des marchés
- Convocation des soumissionnaires
- Etablissement des procès verbaux, et les rapports
d'analyse des offres
- La transmission a la structure BAOSEM d'un
récapitulatif des résultats de l'appel d'offre aux fin de
publication, concernant notamment les informations significatives sur le
marché concerné, notamment les dates d'ouverture des plis et
d'attribution des marchés
III.2.2.2) Commission d'ouverture des plis « COP »
: Ses tâches sont les suivantes :
- La réception des offres techniques, conformément
au registre listant les retraits des cahiers des charges
- L'ouverture de plis des soumissions techniques, (examiner,
établir des PV, transmission des soumissions à la commission
d'évaluation des offres techniques) - Ouverture de plis des offres
commerciaux
- Choix des fournisseurs moins disants.
III.2.2.3) Commission d'évaluation des offres techniques
« CEOT » : Sa mission est
- D'analyser les offres techniques
- D'inviter en cas de besoin les soumissionnaires à une
réunion de clarification - Evaluer les offres techniques selon
critères et notifications
- Inviter les soumissionnaires défaillants a
d'éventuels alignement - Statuer sur la conformité des offres
technique.
III.3) PROCESSUS D'ACHAT DE GCB :
Le processus d'achat, incorporé dans la procédure
générale des achats (PRO.LOG.01.A). Cette procédure
décrit l'organisation et le déroulement des toutes les
étapes de transaction commerciale depuis l'expression des besoins
jusqu'à la satisfaction du demandeur.
Cette procédure est liée à plusieurs
procédures (évaluation des fournisseurs, traitement des
évènement, la gestion des stocks,....).
III.3.1) ACHAT « BUY » :
LOGIGRAMME : Déroulement du processus
achat
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Documents
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Déroulement du processus
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Responsables
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Budget : Etat des stocks Demande d'achats
Cahier des charges
Procédure passation des marchés PRO.LOG.09
Cahier des charges
Procédure PRO.LOG.09
Commande ou Contrat
Copie
contrat commande
Normes et spécification techniques corresponda
nce
|
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Voir tableau responsabilité
Voir tableau responsabilité
Structure concernée
Service achat
C.O.P C.E.O.T
C.O.P
Structure concernée
Structure concernée
Magasin
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EXPRESSION DU BESOIN
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VALIDATION DU BESOIN
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NON
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OK
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ELABORATION DU CAHIER DES CHARGES
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CONSULTATIONS
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ETUDE DES OFFRES TECHNIQUES
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CHOIX DU FOURNISSEUR
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NON
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OK
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ENGAGEMENT DE LA COMMANDE
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TRANSMISSION DE LA COMMANDE
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RECEPTION PHYSIQUE DE LA COMMANDE
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NON
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OK
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STOCKAGE
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|
|
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III.3.1.1) Expression du besoin :
En fonction des objectifs définis dans le plan annuel, et
des ratios de consommations
des stocks, il y a expression d'achat selon qu'il s'agisse de
produits stratégiques ou secondaires et ce en fonction des besoins
planifiés ou ponctuels, une demande d'achat* qui est
matérialisée par une demande article* est établie,
reprenant les quantités et les caractéristiques techniques de
chaque article définit par les structures concernées.
Pour être plus claire, avant arrivée de la demande
d'achat au service achat, le besoin soumis à l'analyse et traitement au
niveau de la gestion des stocks. Trois cas de situations peuvent se
présenter :
· Si la demande d'articles présente des anomalies,
elle est retournée au demandeur pour correction et complément
d'information.
· Si les articles demandés sont disponibles, des
bons de sorties* magasin, avis de transfert, selon le cas, sont
effectué.
· Si les articles demandés sont indisponibles, une
demande d'achat est établit par le gestionnaire des stocks et
adressée au service achat.
III.3.1.2) Prise en compte du besoin :
Dès réception du besoin validé par le
responsable des achat, il élabore un cahier des charges avec les
concernés, et il y a établissement soit d'un bon de commande,
d'un contrat et ou d'une convention. Ces documents doivent reprendre toutes
exigences commerciales et techniques du produit à acquérir
(conformément au manuel de classification et codification de SONATRACH).
Selon le besoin, le responsable des achats définit :
· La source d'approvisionnement : locale ou externe
· La forme de consultation : - directe, - restreinte
(minimum 03 fournisseurs), - spécifique (statut de monopole), - appel
d'offre national, international (par voie de presse).
· La consultation du fournisseur :
- Fichier des fournisseurs homologués,
évalues et retenus selon les critères définit par
l'entreprise.
- Fichier des fournisseurs
pré-sélèctionnés, après son
appréciation sur la base d'un questionnaire d'évaluation pour le
choix du fournisseur.
La forme de consultation par appel d'offre exige
l'élaboration d'un cahier des charges,
Ce dernier a pour but de définir les conditions et
modalités aux quelles doivent s'engager les soumissionnaires pour
exécuter le besoin désigné dans le cahier des
spécifications techniques et conditions spéciales (devis
quantitatif et estimatif, planning des
prestations, fournitures,...) annexée au cahier des
charges.
Un avis d'appel d'offre sera lancé obligatoirement dans
le bulletin des appels d'offres du secteur de l'énergie et des mines
(BAOSEM), soit par Internet, fax ou par la remise en main propre
En pratique, il existe plusieurs types d'appel d'offre à
la concurrence :
- Avis d'appel d'offre à la concurrence nationale.
- Avis d'appel d'offre à la concurrence
internationale.
- Avis d'appel d'offre à la concurrence nationale et
internationale. - Avis d'appel de pré qualification d'entreprises.
- Avis de consultation restreinte.
|
LOGIGRAMME : Processus de passation des
marchés
|
Responsabilités
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Structure concernées
C.P.M C.O.P C.O.P C.E.O.T
C.O.P C.O.P C.O.P
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Elaboration du cahier des charges
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Rectification
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Non
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OK
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Lancement de l'Avis d'Appel d'Offre
(BAOSEM)
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Réception des Offres Tech dans le
délai
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>03 O.T
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OK
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Ouverture des Offres Tech
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Evaluation des Offres Tech
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OK
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Réception des Offres Comm.
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>03 O.C
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Ouverture des Offres Comm.
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Choix du Soumissionnaire
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|
A la suite de ces avis d'appel d'offre, selon le cas,
l'entreprise lancera un :
- Avis de prorogation de délai. - Avis de
rectification.
- Publication des résultats :
- Avis d'attribution de marché. - Avis
d'infructuosité.
- Avis d'annulation.
III.3.1.3) La réception des offres :
La réception des offres se fait en deux étapes
distinctes, offres techniques et puis offres commerciales. Enfin en termine par
le choix du soumissionnaire. Et ce conformément au mode
général du processus d'appel d'offres (R15) de SONATRACH.
III.3.1.3.1) Première étape (Offres
techniques) :
La C.O.P réceptionne les offres techniques en trois
exemplaires remises sous plis fermés sans indication de prix par les
soumissionnaires ayant retirés le cahier des charges au
préalable, accompagnées de dossier suivant :
- Documents techniques :
- Description succincte de l'entreprise
- Références professionnelles, ces
références doivent prouver l'expérience de l'entreprise
dans le domaine désigné objet de l'engagement, doivent aussi
être claire, précises et vérifiables en indiquant, le nom
et les coordonnées des clients
ainsi que le type (fourniture, travaux, prestation,..)
exécutés sans aucune référence aux prix.
- Certificat de qualification professionnelle
- Moyens humains et matériels
- Questionnaire d'évaluation de fournisseur (modèle
annexé)
- La soumission selon modèle annexé
- Cahier des charges et le projet de contrat paraphés et
signés.
- Documents administratifs et fiscaux :
- Statuts authentifiés de la société ou
entreprise
- Bilans comptables des trois derniers exercices, certifier par
un comptable agrée ou par toute autorité habilitée.
- Registre de commerce dont le code d'activité est
conforme aux exigences.
- Numéro d'identification statistique (NIS) et matricule
fiscal - Pouvoir de signature
- Déclaration à souscrire
- Attestation de mise à jour, récente (CNAS,
CASNOS,....). - Extrait de rôle, récent et apuré.
Ouverture des plis : La C.O.P procède a
l'ouverture des plis des offres techniques en les examinent, en ce moment la,
ne seront pas retenues les soumissions présentant les anomalies suivant
:
- Offre non conforme aux stipulations et prescriptions du cahier
des charges, - Offre démontrant l'inexpérience ou
l'incapacité professionnelle
- Offre incomplète aux pièces exigées (un
délai est accordé pour compléter le dossier),
- Offre comportant les prix.
Après l'ouverture de ces plis, les soumissionnaires
seront passés en revue et tous les amendements et autres ajustements
seront consignés dans un procès verbal (PV), la COP les transmet
au CEOT.
Evaluation des offres techniques : La CEOT
procèdera a l'analyse des offres techniques et invitera, en cas de
besoin, à une réunion de clarification les soumissionnaires
retenus. L'évaluation des offres techniques se fera confortements
à la réglementation régissant la passation des
marchés au sein de l'entreprise, elle se fera sur la base des
critères et des notations suivantes : (à titre d'exemple)
N°Ord
|
Désignations
|
Notation
|
01
|
Dossier ADM complet et
légalisé.
|
05
|
02
|
Descriptif technique des travaux conformément aux
exigences du cahier des charges.
|
35
|
03
|
Moyens humain et matériel du
soumissionnaire.
|
10
|
04
|
Moyens humain et matériel à mobiliser dans
le cadre des travaux objet de la soumission.
|
25
|
05
|
Références professionnelles dans le
domaine de travaux objet de la soumission.
|
20
|
06
|
Références professionnelles dans le
domaine similaire.
|
05
|
TOTAL
|
100
|
|
Seules les candidats retenus, seront invités par lettre,
à soumettre une offre commerciale, dans les délais fixés,
au titre de la deuxième étape.
III.3.1.3.2) Deuxième étape (Offres
commerciales) :
La COP procède à la réception des offres
commerciales sous doubles plis fermés en trois exemplaires dont une
originale des soumissionnaires retenus a la première étape
à la date heure annoncées dans l'invitation à participer
à la deuxième étape. L'ouverture des plis fermés se
fera en séance publique.
Contenu des offres commerciales : Les offres commerciales
comprendront une position financière, doivent être valable pendant
une durée de 90 jours à compter de l'ouverture des plis.
Le soumissionnaire ne pourra se prévaloir d'aucune
omission dans la composition des prix, l'enveloppe doit contenir ce qui suit
:
· L'offre commerciale sur la base du planning ou devis
quantitatif et estimatif.
· La soumission dùment renseignée,
valorisée (en chiffre et en lettre), signée par le fondé
de pouvoir et cachetée, conformément au modèle joint au
cahier des charges.
· Le contrat type dùment paraphé et
signé par le fondé de pouvoir.
· Le montant de l'offre doit être exprimé en
toutes taxes comprises (TTC) hormis la taxe sur la valeur ajoutée
(TVA).
· Dans certain cas, une caution de soumission d'un montant
de 01% a 20% du montant de l'offre
Choix du soumissionnaire : les prix des offres sont
notés aux fins de la comparaison des soumissions
présentées pour les marchés de travaux et pour la plus
part des marchés de fournitures, a ce stade, le soumissionnaire le moins
disant après
évaluation est celui dont l'offre évaluée
présente le plus bas prix, et sera retenu et attributaire du
marché.
En cas de défaillance avérée du
soumissionnaire retenu, l'entreprise pourra retenir l'offre classée en
seconde position a condition de ramener le prix au niveau de l'offre
classée en première position, en cas de refus l'entreprise pourra
faire appel dans les même formes et condition, au soumissionnaire
classé troisième position.
III.3.1.4) La commande :
Le bon de commande est un document commercial qui sert à
la transmission de l'information dans les relations de l'entreprise avec les
fournisseurs nationaux et étrangers, ce document doit être
rédigé avec précision et clarté pour éviter
toute contestation ultérieure. Le bon de commande établi par le
service achat sur la base de la demande d'achat, et à la suite du choix
du soumissionnaire proposant l'offre la plus avantageuse
Après avoir identifier le soumissionnaire retenu qui
devient un fournisseur, le responsable des achats établit le bon de
commande, et le secrétariat de passation des
marchés établit le contrat ou convention, au
nombre d'exemplaires suffisants sur la base des conditions technico-commerciale
arrêtées.
Le responsable des achats, assure toutes les taches
administrative de suivie de la commande, vérifie et vise la commande
mais le contrôle s'effectue par le chef de département
concerné par l'achat et soumis pour visa de la structure budget avant
transmission à la signature du directeur de la structure
conformément aux pouvoirs délégués par le PDG.
La commande est transmise à :
- Fournisseur : pour satisfaction de la commande,
- Structure magasin : pour préparer la réception
quantitative et qualitative. - Service finance : pour la prise en charge du
mode de règlement,
- Service achat : pour le suivi de la commande d'achat.
Lorsque contractuellement le client final (interne) exige une
vérification du produit par l'entreprise ou par lui-même chez le
fournisseur, il y a lieu de stipuler dans la commande l'obligation de mettre a
leur disposition les moyens d'accès et de vérification du
produit.
III.3.1.5) La réception physique de la commande :
La réception physique de la marchandise et/ou
matériel consiste à s'assurer de la concordance entre la
livraison et la commande.
Donc sur la base de la commande, la réception s'effectue
selon le cas, par l'utilisateur et/ou bénéficiaire et donne lieu
à deux opérations comme suit :
Réception quantitative : c'est l'ensemble des
opérations contiennent le déchargement
et une première vérification par lesquelles on
constate la nature et la quantité des marchandises, leurs états,
la date de livraison et leur conformité avec les marchandise
commandées. Sur le plan juridique, la réception permet
d'établir la responsabilité du fournisseur ou du transport
grâce a la constatation des faits (manquants, retards, ...).
Réception qualitative : elle a pour but le
contrôle et la conformité des articles avec les termes du contrat
qui ont été spécifiés, son objectif final est de
mettre a la disposition du service utilisateur, un objet conforme aux
conditions de qualité requises et satisfaisant. Les conclusions de la
réception qualitative sont portées sur le document de
réception (BR), afin de permettre au service achat d'avoir tous les
éléments nécessaire pour déclencher le paiement
(approbation de la facture).
Pour les livraisons de marchandises en provenance de
l'étranger, le service gestion des stocks :
- Vérifie la conformité des documents de livraison
transmis par le service assurances et transit.
- Calcule les coûts unitaires de revient en dinars
algérien, afin de permettre au service magasin d'établir des bons
de réception.
En cas d'anomalie le responsable de la réception
établit une fiche d'événement (FE), et la transmet pour
traitement au service concerné par l'achat.
L'anomalie est portée à la connaissance du
fournisseur sous forme de réserves écrites pour redressement
(correction, remplacement gratuit, ).
III.3.1.5.1) collecte d'anomalies :
GCB, travail au quotidien avec un grand nombre de fournisseur et
pour beaucoup d'entre eux dans une diversité de secteurs :
- commercial,
- installation,
- livraison,
- formation,
- service après vente (hors ou sous contrat).
Ces relations diverses et variées avec le fournisseur
doivent permettre d'enregistrer lors
d'anomalies, de façon objective et quantitative,
l'ensemble des problèmes constatés avec ce fournisseur ainsi que
les réponses qu'il met en place pour corriger les problèmes
sources d'éventuels litiges
III.3.1.5.2) Fiche d'évènement (FE) :
La fiche d'évènement contient une description
clair et Compréhensible du fait constaté sur la base du Q, Q, Q,
O, C, C, P.
Qui ? Qui sont les acteurs concernés ? Quoi ? De quoi
s'agit il ? Quel fait ? Quand ? Quand cela se produit ?
Où ? Ou cela se produit il ?
Comment ? Comment cela se passe t'il ? Combien ? Combien cela
coûte ?
Pourquoi ? Quelles sont les raisons de faire ainsi ?
Le traitement immédiat peut être fait sous la
responsabilité directe du responsable du service achat ou par
délégation à l'émetteur de FE. Lorsqu'il y a risque
d'influence de l'anomalie sur des prestations, sur les clients, sur le
système management qualité (SMQ), la FE doit être transmise
au responsable qualité.
III.3.1.5.3) L'analyse de l'évènement :
Une fois l'évènement traité, le ou les
responsables ou personnes concernées par son
origine, effectuent une analyse détaillée pour
chercher les causes éventuelles avec approche d'évaluation des
risques et en relation avec l'anomalie constatée et traitée. Les
commentaires doivent être précis, clairs et en correspondance
directe avec les faits. Le résultat de la recherche doit être
daté et visé par le responsable achat, et aussi doit
permettre aux responsable de la qualité d'identifier les
besoins d'action correctives, préventives, d'amélioration ou de
ne pas donner suite.
III.3.1.5.4) Action mise en oeuvre :
L'action doit être pertinente et appropriee par rapport
aux effets escomptes. En fonction de la nature de l'evènement,
l'autorite responsable de la verification de l'effet escompte peut être
le PDG, le DMQ, le RMQ, un membre du comite de pilotage du SMQ ou toute
hierarchie direct du pilote de l'action.
III.3.1.5.5) Estimation des coûts :
Le responsable d'achat et le pilote de l'action menee
fournissent des elements permettant à la structure qualite d'evaluer le
coût de la non qualite.
Lors des reunions du comite de pilotage et revues de direction
l'estimation des coûts est
reportee sur la fiche d'evènement et integree à
l'indicateur des coûts de non qualite.
En fin l'ensemble des donnees (documents et/ou dossiers)
d'achats sont archivees au niveau de la structure concernee par l'achat.
III.3.2) ACHAT « SELL » :
LOGIGRAMME : Processus d'évaluation des
fournisseurs.
|
Documents
|
Déroulement du processus
|
Responsables
|
Questionnair d'evaluation fournisseur
- Decision d'homologati fournisseur
- Fiche suivi fournisseur
- Fiche suivi fournisseur
- Fiche suivi fournisseur
- Fiche suivi fournisseur
- Decision d'homologati fournisseur
- Decision d'homologati fournisseur
|
|
Le chargé des achats
Le chargé des achats
Le chef dedépartement concerné
RMQ / DMC/ DL/DRH/DR/ DU/Rsp HSE
DL/DU/DR DMC/DRH
DMQ
Ast HSE PDG
DMQ
Ast HSE PDG
|
|
PRESELECTION DU FOURNISSEUR
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|
|
|
|
|
|
|
SUIVI DU FOURNISSEUR
|
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|
|
|
EVALUATION DES PERFORMANCES
DU FOURNISSEUR
|
|
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ANALYSE DE L'EVALUATION
|
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|
|
|
|
NON Décision
d'homolog
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|
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HOMOLOGATION
|
|
|
|
Ce processus nous montre comment l'entreprise GCB
procède à l'évaluation, et à la revalidation des
performances des fournisseurs sur la base des critères définis et
en conformité aux spécifications exigés à
l'achat.
Selon le type d'achat, le suivi se fera par le chargé des
achats (service achat) et l'évaluation est confier a son responsable
hiérarchique (le chef de département), l'analyse par le
responsable qualité, l'opération se termine par une
décision d'homologation ou de suspension prise par le PDG
L'évaluation des fournisseurs est un
élément clef en ce qui concerne la fonction "Achats". C'est un
travail en continu, qui se divise en trois étapes :
- établissement d'une première base
d'évaluation,
- mise à jour de cette base en continu,
- conservation des données par l'archivage papier ou
informatique
III.3.2.1) Présélection du fournisseur :
Chaque nouveau fournisseur est répertorie par
l'entreprise selon les renseignements requis dans le questionnaire
d'évaluation qualitative qui lui est adressé par le service
achat. Un questionnaire de prise de connaissance d'une société et
un audit sous-
contractant (sous une forme papier). Il s'inspire des
questionnaires mis au point par GCB, plusieurs catégories de
critères d'évaluations ont été retenues :
- la santé financière et l'autonomie de
l'entreprise, - l'aptitude professionnelle du fournisseur,
- l'expérience de l'entreprise,
- les compétences de l'entreprise,
- les moyens de l'entreprise.
Ce questionnaire est envoyé systématiquement aux
fournisseurs travaillant pour la première fois et aussi à
l'ensemble des fournisseurs.
Le service achat ouvre une fiche de suivi individuelle du
fournisseur, sur la base de ce questionnaire ou d'une décision
d'homologation La fiche suivi fournisseur individuelle, comporte les
indicateurs suivants :
· Type de fournisseur :
- Homologué : fournisseur connu et homologué par
l'entreprise.
- Nouveau : fournisseur recensé suite a l'appel d'offre
ou autre formes de consultation et ayant fait l'objet d'un questionnaire
d'évaluation.
· Nature du produit à fournir
· Les sources de présélection
· L'évaluation du fournisseur par notification.
III.3.2.2) Suivi et évaluation des performances du
fournisseur :
Chaque commande doit être suivie dès livraison
à la consommation pour savoir le degré de la valeur et le niveau
de satisfaction des produits achetés
III.3.2.2.1) Suivi du fournisseur :
Chaque commande fait l'objet d'un contrôle à la
réception, qui est d'ordre qualitatif et quantitatif et/ou documentaire
(certificat de conformité). La commande vérifiée est
validée par le réceptionnaire du magasin ou le
bénéficiaire du service sur les documents associés par
type d'achat (BR ou PV de réception). Toute anomalie constatée
doit faire
l'objet d'une fiche d'évènement, qui est transmise
aux responsables concernés pour traitement (III-3-1-5 La
réception physique de la commande).
III.3.2.2.2) Evaluation des performances du
fournisseur :
Sous la responsabilité du chef de département
concerné, chaque commande d'achat de bien et ou de service fait l'objet
d'une évaluation sur la base des paramètres suivants :
- Prix
- Qualité de la livraison
- Délai
- Service associé. (qualité de la facturation,
service clientèle,...)
Ces paramètres sont appréciés selon les
lettres A.B.C.D et E lesquelles sont définies selon le tableau suivant
:
Echelle des paramètres
appréciation
|
PARAMETRES
|
POINTS
|
EQUIVALENT
|
A
|
05
|
Excellent
|
B
|
03
|
Satisfaisant
|
C
|
02
|
Acceptable (avec possibilité
d'amélioration)
|
D
|
01
|
Insuffisant (avec actions correctives
nécessaires)
|
E
|
00
|
Inacceptable
|
Cette évaluation est faite une fois par an sur la base des
informations collectées tout au long de l'exercice antérieur.
Une notation prenant la forme suivante (A, B ou C) est
attribuée au fournisseur. Catégorie = (nombre de litiges de
l'année antérieure / nombre de commandes passées) x 100 en
fonction du résultat le fournisseur se voit attribuer :
La catégorie A (fournisseur à choisir en
priorité) : si le résultat est inférieur ou
égal à 5 %
La catégorie B (fournisseur à suivre avec
attention) : si le résultat est compris entre 5 et 20 %
La catégorie C (fournisseur à éviter) : si
le résultat est supérieur à 20 %
L'année suivante une comparaison est faite entre les
nouvelles notes et les anciennes notes afin de suivre l'évolution des
fournisseurs.
Après cette évaluation un courrier informe les
fournisseurs antérieurement classés en B ou en C de leur
évolution, il en est de même pour les fournisseurs passant de A
vers B ou C.
Un état annuel des suivis des performances des
fournisseurs est établi par la structure concernée par les achats
de biens et services.
Une appréciation annuelle est reportée sur la fiche
suivi fournisseur sous la responsabilité de la structure
qualité.
La consolidation générale des fournisseurs
homologués est effectuée par la direction management
qualité, la liste des fournisseurs homologués est diffusée
après examen en revue de direction.
L'homologation des fournisseurs est réputée
annuelle, sauf évènement grave justifiant le retrait. Si un
fournisseur ne fait pas l'objet de commande sur une période d'une
année, il perd automatiquement son homologation, en cas de commandes
postérieure, il est réévalué conformément
à la procédure.
L'appréciation « D » d'un fournisseur
nécessite de sa part la mise en oeuvre prouvée d'action continue
de performance en adéquation avec l'anomalie constatée, la
structure concernée a la responsabilité du suivi de la mise en
oeuvre de ces actions par le fournisseur.
L'appréciation « E » d'un fournisseur
entraîne la suspension ou le retrait d'homologation.
Une note de synthèse est obtenue pour chaque fournisseur.
L'utilisation de ce système contribue à un choix objectif et
rationnel des offres.
Cette pratique a permis aux fournisseurs de prendre conscience
des valeurs importantes attendues par leurs clients
La finalité attendue de l'évaluation est l'analyse
systématique et objective de toutes les relations de services qui lient
les fournisseurs à GCB. Pour être efficace et contourner les
difficultés rencontrées lors de la mise en oeuvre de cette
évaluation, le recueil d'information doit être simple et l'analyse
rapide.
Une analyse des enregistrements devra permettre à terme
d'obtenir une vision globale quantifiée des services
délivrés par les fournisseurs, cet indicateur objectif, une fois
validé et reconnu de tous pourra devenir un élément
important pris en compte lors de la sélection de fournisseur lors
d'achats de produits, d'équipements et de services
Suite à un évènement grave qui met
l'entreprise dans une situation critique, l'homologation doit être
retirée immédiatement et le fournisseur doit être suspendu
on le mettant sur la liste noire des fournisseurs du groupe SONATRACH. Cette
liste doit être consultée par, les services achat avant
consultation commerciale, et le comite de passation des marchés lors du
retrait du cahier des charges.
Le support de données objectif que constitue cette base
d'évaluation des fournisseurs permet aux acheteurs d'identifier
quantitativement les points faibles des services réalisés par le
fournisseur.
Cette base de données facilite le recensement des faits
anormaux collectés et sert de base argumentaire pour les acheteurs, lors
de relations commerciales ou autres avec le fournisseur.
Enquête de satisfaction : se fait par le nombre de
réclamations adressées au services achats dont lesquels les
clients s'expliquent leurs niveaux de satisfaction, ou par des questionnaires
de satisfaction a renseignes dont lesquels les clients font
appréciés les
fournisseurs selon les critères de respect des
exigences, qualité de produit ou de service, normes Hygiène
Sécurité Environnement « HSE », respect des
délais de livraisons, qualification et sérieux du personnel,
III.3.2.3) Décision d'homologation :
La décision d'homologation du fournisseur est faite
à chaque fin d'exercice sur la base de l'analyse de la fiche suivi du
fournisseur et d'autre documents d'homologation (certificat ISO, autres
certificats d'homologation client, rapport d'audit,....).
III.3.2.4) Objectif de performance :
La politique contractuelles de l'entreprise vise à
établir un partenariat durable avec des fournisseurs compétitifs
et compétents, un des principes de l'entreprise c'est de promouvoir des
relations de confiances avec ses fournisseurs.
L'objectif visé étant un panel de fournisseurs
classe « A ». Lors de revue de direction
annuelle, un état des performances des fournisseurs
homologués est présenté, des objectifs
d'amélioration sont fixés.
L'évaluation annuelle des performances des fournisseurs
fait l'objet d'une diffusion à leur égard avec les commentaires
d'amélioration souhaités par l'entreprise.
Cette décision ne peut être prise que par le PDG,
après avis du DMQ.
Le fait de pouvoir obtenir un indicateur objectif sur
l'ensemble des services que procure un fournisseur permet également
d'informer les autres services et directions de GCB en relation avec les
mêmes fournisseurs du niveau d'évaluation qu'ils obtiennent.
RECOMMANDATIONS
Notons que les achats et les acheteurs sont les managers des
ressources externes, qu'elles soient financières, techniques ou
humaines. Il faut donc chercher à impliquer au maximum les achats dans
les processus et surtout le plus en amont possible. L'intégration des
achats en amont permet d'effectuer des économies beaucoup plus
importantes qu'en aval.
Les approches théoriques et pratiques peuvent être
confrontées, d'une part, en étudiant les perceptions qu'ont du
marketing achat les professionnels et, d'autre part, en identifiant les outils
utilisés dans les entreprises.
Les cinq éléments serviront de base à un
radar de respect de la procédure achat de GCB sont :
1- Expression du besoin (cahier des charges) : mauvaise
formulation des besoins (délais, spécifications techniques des
produits,...), et la planification des approvisionnements non
maîtrisées.
2- Appel d'offre : traitement des dossiers par (COP/CEOT/...)
lent
3- Négociation : Manque de négociation sur terrain
à GCB au lieu de négocier, les agents font de la communication de
la commande.
4- Réception physique (qualité/quantité) :
la réception des produits non maîtrisées et l'inadaptation
des conditions d'emmagasinage et infrastructure aux normes et standards de
conservation et de sécurité.
5- Evaluation fournisseur : l'absence de système
d'information (banque de données : fichier fournisseur
centralisé, certificat de qualification, audit fournisseur, CA,...),
l'utilisation faible de la fiche d'événement pour la
déclaration d'anomalie rendent l'évaluation des fournisseurs
difficile
L'objectif de ce schéma est d'analyser les pratiques
actuelles des achats à GCB, dont le but est d'apporter un
éclairage beaucoup plus sur le respect de processus achat et
l'évaluation des opérations d'achats.
RADAR DE RESPECT DE LA PROCEDURE ACHAT GCB
Réception Physique
Evaluation Fournisseur
Expression du Besoin
Négociation
Appel d'Offres
Le respect de la procédure achat est de
50%
A travers ce radar la faiblesse de respect de la procédure
est remarquable, cette faiblesse engendrée par le fait des
éléments suivants :
- la fonction marketing non structurée et totalement
absente. - la procédure achat est très lourde.
- le système d'information est très faible et
inefficace.
C'est pour ces raisons, l'acheteur n'a pas de rôle
essentiel à GCB et pour certains achats l'acheteur ne joue pas son
rôle stratégique d'interface entre les fournisseurs et
l'entreprise.
L'inexistence de niveau de stock d'alerte ou de stock de
sécurité à GCB rend les seuil d'approvisionnement
difficile a les détecter, se qui engendre des situations de besoin
urgent, et le service achat procède au réapprovisionnement en
position de faiblesse. En premier lieu.
En deuxième lieu, lors de traitement des dossiers d'appel
d'offres, l'évaluation des offres techniques a ignorée les points
suivants :
- L'inexistence d'un seuil minimum de point à atteindre
lors d'évaluation des offres techniques suivant la pondération de
critère, qui élimine les soumissionnaires n'atteignant pas le
seuil, et ne seront pas éligible a présenté leurs offres
commerciales.
- Le soumissionnaire mieux disant ne sera pas attributaire de
marché, par ce que le choix de soumissionnaire est retenu sur la base de
l'offre de prix la moines disante, ce critère de sélection des
fournisseurs engendre la déperdition des fournisseurs de produits de
bonnes qualité et meilleurs marques en laissant la place aux livreurs de
produits de mauvaise qualité et d'une durée de vie courte.
En troisième lieu, les remarques sont portées sur
l'évaluation des fournisseurs et sur des anomalies.
La synthèse de GCB dans ce domaine d'évaluation,
permet de dégager les points suivants :
-une difficulté à comparer concrètement
l'ensemble des fournisseurs ; en effet, il ressort que globalement selon la
gamme de produits délivrés, par exemple, des produits de la
quincaillerie en générale et des spécialités
canalisation (plomberie), un écart constant d'évaluation est mis
en évidence entre ces deux gammes de produits.
- une prise de décision limitée vis à vis de
l'investissement important qu'il faut passer pour recueillir et traiter les
informations.
- une base de données importante relative aux performances
des fournisseurs.
- une identification des critères majeurs
d'évaluation à suivre en priorité lors d'achats. - une
amélioration des prestations des fournisseurs évaluée.
Par conséquent, le travail d'évaluation doit
permettre à terme de s'intégrer dans le processus achat des
produits en produisant l'effet escompté, c'est à dire la
diminution de toutes les anomalies fournisseurs détectées, qui
sont autant de facteurs de non-qualité qui se répercutent sur les
besoins exprimées, c'est a dire sur le travail de l'utilisateur.
Les recommandations que nous proposons peuvent être
considérées comme choix de l'option stratégique de GCB.
· La mise en place d'un marketing et un savoir faire
commercial ;
· Organisation uniforme des achats au niveau
régional ;
· Renforcement de la position stratégique du service
achats, et bon management de connaissances et compétences ;
· Une disponibilité de compétences par un
système de formation continue ;
· Maître en oeuvre les logiciels de la gestions des
stocks ;
· La maîtrise du processus Approvisionnement ;
· La précision dans la désignation des
spécifications techniques des produits a achetés;
· La définition de niveau de stock d'alerte et de
stock de sécurité
· arrêter un seuil minimum de point à
atteindre lors d'évaluation des offres techniques suivant la
pondération de critère
· L'amélioration de la qualité des produits
achetés par la sélection des fournisseurs mieux disant
· L'obligation d'enregistrement immédiat et efficace
des anomalies ;
· La mise en place d'un système d'information
performant et évolutif ;
CONCLUSION
Ce mémoire a permis d'évaluer les
différences qui peuvent exister entre le concept théorique et le
terrain (l'état actuel des achats à GCB).
L'intérêt de ce mémoire était d'avoir
une vision des techniques commerciales liées au marketing industriel,
notamment aux achats.
La réponse à la problématique était
de fournir des outils, des techniques, et des recommandations
d'amélioration pour prendre en considération les processus et les
hommes au sein des achats aux marchés amont.
Le cahier des charges est un document formulant le besoin du
client, est aussi référence du besoin, il regroupe et symbolise
la démarche d'expression du besoin, sert a lancer un enchère
inversée (la mise en concurrence).
L'appel d'offre est considéré comme instrument
privilégie du marketing achat, sert principalement à prospecter,
tout en permettant l'obtention des meilleures conditions de prix et de
propositions techniques les plus créatives.
Concernant l'évaluation des fournisseurs, une
sélection et une hiérarchisation des fournisseurs permettent
d'obtenir des prestations sans surprises, ces relations particulières
profitent aux deux parties, elles apportent sécurité et confiance
en l'autre. Le fournisseur devient alors un "partenaire" à part
entière
Les différentes relations avec les partenaires, peuvent
enregistrer des anomalies
La mise en place d'une fiche de déclaration d'anomalie
permet, sans trop interférer dans le travail quotidien des agents.,
d'obtenir rapidement et facilement au fil du temps une base de données
qui s'incrémente d'elle-même (pérennité de la base
de donnée).
Celle-ci permet d'obtenir à tout moment
l'exhaustivité des anomalies et également une vision plus globale
(quantitative) des anomalies enregistrées.
La mise en place d'un outil de recueil informatisé
accentue l'intérêt d'une telle démarche d'évaluation
des fournisseurs en restituant en temps réel des informations sur tel ou
tel fournisseur avec un grand panel de requête aboutissant à une
analyse plus fine et plus efficace des données.
Enfin, les recommandations que nous proposons peuvent
être adaptées en fonction du type d'intégration, du type
d'achat. Il n'existe pas de vérité universelle sur le sujet selon
le cadre normatif (ISO, ), R15, MOP Sonatrach.
Cette étude a fait ressortir la
nécessité de mieux préparer les dossiers des appels
d'offres (techniques et commerciales), meilleure sélection et
évaluation des fournisseurs et de les accompagner durant toutes les
phases du processus.
- Faiblesses de GCB dans la maîtrise de ses cahiers de
charge exploités par les fournisseurs.
- Entente des fournisseurs pour offrir des prix parfois
supérieurs à la moyenne.
- Faible pouvoir de négociation de GCB par l'effet de
dispersion des centres d'achat.
En résumé : Pouvoir fort des fournisseurs dans
l'ensemble par l'absence de structures de gestion des approvisionnements
spécialisés. Les CEOT ne sont pas encadrées par des
acheteurs professionnels.
Notons en finalité, que ce qu'on attend en premier lieu
des achats, ce sont des résultats, des économies. Sans le
marketing amont les objectifs, les processus, la stratégie et la
politique achat seront difficiles à mettre en oeuvre, surtout dans les
achats industriels.
Le marketing achat donne a l'acheteur une visée a long
terme qui engendre un gain financier, ce n'est pas une formule magique. C'est
un processus long, sans résultat immédiat. C'est certainement la
raison qui explique que tant d'entreprises parmi-elle GCB ne le pratique pas
encore. Mais cet état va changer a court ou a long terme du fait de
l'évolution de l'impact des achats dans le chiffre d'affaires.
BIBLIOGRAPHIE : Ouvrages :
G. Hamel et C. K. Pralahad < La conquête du futur
> Inter Editions, 1995 JJ Nillès -
www.socrateonline.com
CAVERIVIERE P. (2002) Le guide le l'acheteur : une vision
globale de l'achat, les NTIC et le management de la qualité,
Editions Demos Achats
Yves CHIROUZE. < Le marketing de l'étude de
marché au lancement d'un produit nouveau > Tome 1. CHOTARD et
Associes Editeurs, 1987.
Yves CHIROUZE. < Le marketing : le choix des moyens de
l'action commerciale > Tome 2. CHOTARD et Associes Editeurs, 1987.
(Groupe d'Etudes et de Recherche en Marketing). Yves CHIROUZE,
Emmanuel KUBIK, Claude HUGONNET, Claude LE BOEUF, Jean-Marc TARRIT. <
Cas et solutions de marketing > CHOTARD et Associes Editeurs,
1987.
J.P BERTRAND < techniques commerciales et marketing
> BERTI Editions 1994.
Patrice VIZZAVONA < gestion financière : analyse
financière, analyse prévisionnelle > BERTI Editions
1993.
Pham THU QUANG et Jean JOSKOWICZ. < Cas pratiques de
conduite de projets > Editions EYROLLES 1993.
Gérard MAURY et Charles MULL. < Économie et
organisation de l'entreprise > Tome 2, FOUCHER Editions 1979.
Michel GHERTMAN. Que sais-je ? < Les multinationales
> BOUCHEN Editions 1993.
Roger PERROTIN. (1992) <Le marketing achats.
Stratégies et tactiques, Organisation 1992>
BLACKBURNE B. (1981) < L'approvisionnement : un nouveau
champ d'application pour le marketing > Th. doctorat : Sciences
Economiques et Sociales : Université de Genève : 1981
Abdelhak LAMIRI < gérer l'entreprise
algérienne en économie de marché > PRESTCOMM
Editions 1993.
Mohamed Saïd BELACEL < la gestion des stocks
> GESTION Editions 1994. Abdelkrim TOUDJINE. < Comment optimiser
les prix > ENAL Pratique 1991.
Public Purchasing Act : Règlement du NOUVEAU-BRUNSWICK
94-157 établi en vertu de la LOI SUR LES ACHATS PUBLICS (D.C.94-936)
déposé le 23/12/1994, ce règlement est refondu au
01/04/2007.
SONATRACH, << Directive passation des marchés
» de fournitures, de travaux, de fourniture et montage d'installation
et de services physiquement quantifiables. Décision A-408 (R15) du
12 Octobre 2004 ;
SONATRACH, << Mode opératoire général
du processus d'appel d'offres en deux étapes » Décision
A-408 (R15) du 12 Octobre 2004 ;
SONATRACH, << Guide de rapport d'évaluation »
de fournitures, de travaux, de fourniture et montage d'installation et de
services physiquement quantifiables. Mars 2005.
SONATRACH, Mars 2005 << Dossiers type d'appel d'offres
» pour :
- Marché de fournitures et leurs services
liés
- Marché de travaux et leurs services
liés
- Marché de fournitures et montage d'installation et
leurs services liés (type EPC)
SONATRACH, << Dossier type de requalification »
passation des marchés de réalisation des opérations
complexes et d'envergure. Mars 2005.
Internet, web:
L'annuaire des acheteurs de l'industrie :
www.achats-industriels.com
Agence pour la création d'entreprises :
www.apce.com
Association nationale des professionnelles des achats :
www.cdaf.com
http://www.odyssey.fr/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marketing
amont
www.ressources-web.com/article.php3
www.oracle.com
http://www.oracle.com/purchasing.htm
http://gestiondelentreprise.com/etudedemarché.html
http://www.afnor.org/benchmark.html
http://www.versailles.fr/CERBEG.html
Sites d'entreprises :
SOciété NAtionale de TRAnsport et
Commercialisation des Hydrocarbures :
www.sonatrach.com
Société nationale de génie civil et
bâtiment :
www.gcb.com.dz
Bulletin des appels d'offres du secteur de l'énergie et
des mines :
www.baosem.com
Glossaire
Importation : achats effectues dans un pays tiers,
c'est-à-dire un pays autre que ce d'implantation de l'entreprise.
La fonction approvisionnement : organise l'exécution
de la demande d'achat émise par la gestion des stocks, et effectue aussi
la relance des fournisseurs, pour éviter les retards et veiller au
respect des délais de livraison.
La valeur perçue : se définie comme suit : «
la différence entre la valeur globale perçue et le coût
total. La valeur globale correspond à l'ensemble des avantages que le
client attend du produit ou service. Le coût total correspond l'ensemble
des coûts que le client s'attend a supporter dans l'évaluation,
l'acquisition, l'utilisation et la disposition du produit ».
Gagnant-gagnant : situation de négociation dans laquelle
les deux parties obtiennent, au moins partiellement, ce qu'elles veulent. En
réalité, cela signifie probablement que les deux parties sont
satisfaites du résultat des négociations. Elles n'ont, sans
doute, pas tout ce qu'elles avaient projeté initialement, mais toutes
deux reçoivent quelque chose. Personne ne se sent volé ou
frustré.
Juste in time : En français : « juste à temps
» : objectif consistant à travailler en flux tendus afin de livrer
juste au moment approprié sur le marché afin de réduire
les coûts de stockage et les délais d'approvisionnement.
Matrice SWOT : Matrice qui reprend les quatre
éléments clés du marché : Forces (Strengths),
Faiblesses (Weaknesses), Opportunités (Opportunities) et Contraintes
(Threats)
Best Practices : en Français : bonnes ou meilleures
pratiques : meilleures pratiques observées dans les entreprises suite
à un Benchmarking.
Poste achat : ce sont les réactions qui se manifestent
après l'achat, en fonction des résultats et/ou des
conséquences engendrés par l'utilisation du produit
(conséquences positives : le niveau de satisfaction acceptable et plus.
Conséquences négatives : le niveau de satisfaction faible
entraînent une mauvaise appréciation et une évaluation qui
amène a la sanction.)
Joint venture : est une entreprise commune, créer par
deux entreprises, ou plus, détenue a parts variables par ces
dernières (égales ou non). Elles ont souvent une durée de
vie limitée, leur existence tient au rôle bien précis qui
leur a été assigné, souvent pour une alliance entre les
entreprises qui les ont crées. Elles sont très utilisées
dans l'industrie pétrolière, en se
regroupant, elles mettent en collaboration leurs connaissances,
leurs technologies ou leurs ressources pour ainsi atteindre les objectifs
qu'elles ne pourraient avoir, ou difficilement si elles étaient
seules.
Litige: "Contestation donnant lieu à un procès ou
à un arbitrage." (Extrait du "Petit Larousse").
Anomalie: Désigne tout phénomène qui
s'éloigne de ce qui est considéré comme normal,
déviation par rapport à ce qui est attendu. (Extrait du "Petit
Larousse").
Ne pas confondre avec le terme "défaut", qui est une
insatisfaction par rapport aux exigences de l'utilisation prévue, ni
avec le terme "non-conformité", qui est l'insatisfaction par rapport aux
exigences spécifiées
Demande d'achat : est le document support utilisé pour
exprimer toute demande d'achat d'un produit, d'une matière qu'on a
besoin, fourniture nouvelle ou de réapprovisionnement. La demande
d'achat est établie par la gestion des stocks et adressée au
service achat pour déclencher la commande selon le processus d'achat.
Demande articles : est le document support utilisé pour
exprimer un besoin, est établie par le service utilisateur et
adressée a la gestion des stocks qui dans le cas de disponibilité
au magasin lui transmet l'objet pour satisfaction en établissant un bon
de sortie magasin, dans le cas contraire lui établi une demande
d'achat.
Bon de sortie magasin : est le document support utilisé
pour satisfait un besoin, le magasinier ne peut délivrer aucun objet,
outillage ou matière sans remise d'un bon de sortie, dans le cas de
matériel un avis de transfert est établi par le gestionnaire du
matériels pour l'acheminement d'un engin, machine,
matériel,....
ANNEXES
Annexe N° 1 : Fiche d'identité de
GCB.
Annexe N° 2 : Organigramme de GCB.
Annexe N° 3 : Analyse des activités
et des processus de GCB. Annexe N° 4 : Synthèse du
diagnostique (Matrice SWOT) de GCB.
Annexe N° 5 : Mode opératoire
général du processus d'appel d'offres en deux étapes (R15)
SONATRACH.
Annexe N° 6 : Imprimés de gestion
·
|
Demande d'articles
|
IMP 331
|
·
|
Demande d'achat
|
IMP 311.A
|
·
|
Bon de commande
|
IMP 301
|
|
· Questionnaire d'évaluation des
fournisseurs IMP 302
· Fiche d'événement IMP
016.B
· Fiche de suivi fournisseur IMP 304
Annexe n°1 : Fiche d'identité : GCB
spa
Données générales
Nom de la société : GCB S.P.A. Siège social
: Boumerdes (Algérie)
Site Internet .
www.gcb.com.dz Nationalité
juridique : Algérienne
PDG : Mr Karim DJEBBOUR depuis Mai 2007 Nationalité du
PDG : Algérienne
Marché : industries pétrolières,
bâtiment et travaux publics
Position : (2005) 2eme en Algérie
(2006) GCB n'est pas classé parmi les 25 meilleurs
constructeurs d'Afrique dans le BTP. Sur le marché national ce sont:
ORASCOM Bâtiment, suivi de ARAB CONTRACTORS, puis COSIDER et
BATIMETAL.
Données financières (2006)
Sa taille
Nombre d'employés : 7 000 collaborateurs dont 700 cadre
Périmètre : territoire national
Répartition :
-
Nombre d'implantations :
Puissance financière
Chiffre d'affaires consolidé 2005: 10 222 994
129,00 DA Chiffre d'affaires par tête : 1 460 427,73 DA
Résultat net : 126 313 950,00 DA
Capital de l'autofinancement (2005) : 1 976 821 823,00
DA
Ses grands axes stratégiques
v' Focalisation sur le marché des Hydrocarbures
v' Diversification du marché dans les métiers que
l'Entreprise maîtrise. v' Spécialisation Terrassier / Routier
».
Structure et organisation
GCB se compose de trois pôles organisés en :
- support : une direction générale avec 09
directions centrales et 05 Assistants auprès du PDG -
opérationnelles : 06 directions régionales
- production : 02 unités de production
Ses clients
v' Au sud ses clients activent dans le secteur des
Hydrocarbures, dont la demande est exprimée en EPC.GCB intervient en
sous-traitance dans la partie Construction. Clients exigeants en terme de
respect des normes internationales.
v' Au Nord son client principal est l'Administration à
travers ses structures spécialisées déconcentrées,
mais aussi les adjudicataires en EPC pour qui GCB offre les services
liés à la Construction civile.
Ses Concurrents
_Spécialistes dans les métiers de BTPH,
qualifiés au niveau 06, fortement implantés au Nord, de statut
public et privé, ses principaux concurrents au Nord sont: COSIDER,ETRHB
et les routiers comme ALTRO, SONATRO.
_Au niveau du Sud des tentatives de pénétration du
marché par des Entreprises comme EVSM, INERGA,COSIDER...se sont
heurtées au exigences de la clientèle relatives aux respects de
spécifications techniques très fines et assurance sur la
qualité des ouvrages spécifiques comme le Génie-civil
Usines. Celles-ci se sont repliées sur leur marché d'origine
devenu attrayant et qu'elle maîtrise le mieux. Plusieurs acteurs
privés plus flexibles, moins chers se sont introduits sur des segments
comme les routes, pistes, plateformes et bâtiments.
La concurrence etrangère
_Les concurrents étrangers, par souci de
rentabilité préfèrent utiliser les services de GCB et ne
la menace pas au Sud.
_Au Nord, GCB n'a pas les capacités de faire face aux
concurrents étrangers auprès de qui elle adopte une position de
sous-traitant.
_Deux Concurrents en BTPH qui maîtrisent l'EPC constituent
des concurrents directs: ORASCOM Construction (3eme Constructeur Africain
derrière l'Afrique du Sud 12X CA de GCB) et ARAB CONTRACTORS (5eme
Constructeur Africain 1 268 000 000 $ de CA en 2005 et 70 000 000 $ de profit
net).
_Ces deux géants sont présents sur le
marché national. ARAB CONTRACTORS est leader sur le segment
Bâtiment en Algérie devant COSIDER (Classé 7eme Africain
dans le BTP CA2005=439 627 000 $ avec 29 896 000 $ de profit net).
_Sur l'ensemble des activités BTPH au Nord la concurrence
est intense alors que la demande est forte.
Faits marquants
- La chute du résultat net de l'exercice 2006 enregistrer
un déficit très lourd - Trois PDG ont étés changer
au cours de deux dernières années
- revient sur la décision de création de la
direction catering et hôtellerie
- La résiliation du contrat SONATRACH/REPSOL a une
incidence sur le plan de charge - Permanésation de tous les cadres
Annexe n°2 : ORGANIGRAMME DE GCB
Président
directeur
général
Direction sud
est
1
Direction
finances
Direction affaires
sociales
Direction sud
in-
amenas
Direction générale adjoint
technique
Direction
management de
la
qualité
Direction
logistique
Direction études
et
developpement
Direction sud
ouest
3
Direction région
est
Direction
commerciale
Bureau d'études
Direction moyens
generaux
Direction audit
Direction région
centre
Assistants
Direction
ressour humaine
Direction
région ouest
Unité
charpente
2
Cercle N° 01 : Directions de support. Cercle N° 02 :
Unités de production. Cercle N° 03 : Directions
opérationnelles.
Annexe n°3 : Analyse des activités et des
processus de GCB
a) Analyse des domaines d'activités de la
société 2006:
En Millions de DA
Domaines d'activités
|
Production 2006
|
%
|
Commentaires (Analyse)
|
Bâtiments
|
701
|
08.43
|
Consiste en la réalisation de logement, de bases-vie et
d'infrastructures administratives, est ne représente pas une forte
proportion du portefeuille de GCB. Cette activité est
réalisée selon le procédé traditionnel (coffrage en
madriers et planches, maçonnerie). Cette manière de faire, bien
qu'elle permet de réaliser des ouvrages de qualité, elle est
toutefois peu performante aux plans délais et coûts.
|
Travaux publics
|
4 419
|
53.16
|
Les activités plate-forme forage, terrassement routes et
pistes d'accès aux installations au Sud sont assez
maîtrisées sur le plan technique et des ressources et le niveau de
qualité est en général, apprécié par les
clients.
|
Plates formes
|
1 488
|
17.90
|
|
846
|
10.18
|
L'intervention dans le domaine de Génie Civil Industriel
consiste seulement à réaliser des massifs, des dalles en
béton et des terrassements. Cela représente sur le plan physique
10 % de l'ouvrage. en général, La partie la plus importante
aux plans technicité,
complexité et coût est représentée
par les équipements qui les composent (charpente métallique et
installations, le pipe/canalisation, les soudures, ...) pour lesquels GCB ne
dispose pas des capacités requises'"
|
Ouvrages hydrauliques
|
859
|
10.33
|
assez maîtrisées sur le plan technique le niveau de
qualité est apprécié par les clients.
|
Total
|
8 313
|
100 %
|
|
|
forces
|
faiblesses
|
· Un savoir faire et une longue expérience;
· Des infrastructures et moyens logistiques importants;
· Une bonne implantation géographique;
· Une bonne notoriété chez les clients
traditionnels.
|
· Des coûts de production très
élevés;
· Insuffisance de productivité;
· L'utilisation irrationnelle des moyens;
· L'insuffisance d'exploitation du logiciel PRIMAVIRA.
|
|
b) Analyse des Processus
Organisation
|
· Organisation de type décentralisé.
· Mise en place d'un Système management de la
Qualité documenté.
|
· Organisation lourde, cloisonnée et
inadaptée à l'activité de GCB.
· Démultiplication systématique des
structures engendrant des charges supplémentaires de soutien en
personnel, infrastructures et intendance représentant 25% du CA.
· Responsabilités des structures pas toujours
délimitées.
· Problèmes d'interfaces entres processus
|
Commercial
|
· GCB élabore entre 200 et 300 offres par
année.
· Le taux de réussite des offres
adjugées dépasse les 60% (entre 60% et 70%).
|
· La fonction Marketing non structurée au niveau
Entreprise.
|
Ressources Humaines
|
· La structure des effectifs est proche des ratios en
vigueur dans le BTPH : - Répartition par relation professionnelle :
- Contractuels 79%
- Permanents 21%
- Répartition par
catégories socioprofessionnelles :
- Cadre 13%
- Maîtrise 32%
- Exécution 55%
|
· 80% de l'effectif global ont une ancienneté
à GCB de moins de 5 ans.
· Certaines fonctions et structures sont
peu ou pas dotées de compétences humaines.
· Incapacité de GCB de préserver ses
compétences.
· La structure de la rémunération met en
évidence le poids des éléments fixes par rapport aux
éléments variables.
· L'effet des variables (PRC PRI) de motivation est minime,
Représente 6 %.
· Les besoins réels en formation ne sont pas
identifiés.
· Système d'évaluation des compétences
est sans effet.
|
Ressources Matérielles
|
· Important parc matériel (plus de 2236 articles)
:
- Classe A 1356 articles dont 658 < 5 ans - Classe B 501
articles dont 208 < 5 ans
· Importantes infrastructures logistiques dans les
principaux pôles d'intervention.
|
· Important taux de panne global 26%.
- Classe A 30% de taux de panne - Classe B 29% de taux de
panne
· Répartition et utilisation irrationnelles du
matériel.
· Insuffisance de la maintenance préventive.
· Maintenance curative non planifiée et
inadaptée aux besoins.
|
|
· Absence de système d'information.
· La gestion des stocks PDR non maîtrisée.
· Les besoins en PDR non planifiés.
Approvisionnement
· Disponibilité des infrastructures et aires de
stockage.
· Existence d'un système de codification des
investissements.
· Lourdeur de la procédure des achats.
· Lenteur dans le traitement des dossiers
(COP/CEOT/CEOC)
· Non maîtrise de la planification des
approvisionnements.
· Démultiplication des centres d'achats.
· Absence de système d'informations (banque de
données: Fichier fournisseur centralisé, certificat de
qualification, audit fournisseur, CA...).
· Mauvaise formulation des besoins (spécifications
techniques des produits, Délais...).
· Réception non maîtrisée des produits
(qualité/quantité).
· Non maîtrise des stocks.
· Conditions d'emmagasinage et infrastructures
inadaptées aux normes et standards de conservation des produits et de
sécurité.
Système d'Information
· Existence d'un tableau de bord mensuel qui suit
l'exécution des plans sur le plan financier.
· Absence d'un système d'information
intégré couvrant toutes les fonctions de l'Entreprise.
· Absence de schéma directeur informatique.
forces
F1 : Un savoir faire métier
F2 : Adaptation du personnel aux conditions climatique
extrême
F3 : Important parc matériel (47%moins 5ans)
F4 : Bonne assise financière (solvabilité, FDR
positif)
F5 : Taux de réussite des offres élevé.
F6 : Infrastructure importante de maintenance
F7 : Système Documenté
F8 : Bonne Implantation géographique
F9 : Existence d'un BET
F10 : Filiale SONATRACH à 100%
opportunités
O1 : Marché des hydrocarbures attrayant
O2 : Marché de BTPH en pleine expansion
O3 : préférence nationale / sectorielle 15%.
O4 : Marché Régional/ international
Annexe n°4 : Synthèse du diagnostique
(Matrice SWOT)
Diagnostique interne
|
Diagnostique externe
|
Faiblesses
f1 : Déficit en compétences managériales
f2 : Taux de déperdition de cadres Important.
f3 : Absence d'une gestion des compétences
f4 : Turn-over Important
f5 : Système de rémunération non
valorisant
f6 : Capacité d'endettement réduite
f7 : Capacité d'auto FIN réduite
f8 : Situation économique et financière
détériorées.
f9 : Organisation cloisonnée
f10 : Charges indirectes élevées
f11 : Autorité et responsabilité mal
définies
f12 : Interface entre processus non définie
f13 : Absence de politique commerciale
f14 : Fonction Marketing absente
f15 : Coûts de production élevés
f16 : Mobilisation et démobilisation non
maîtrisées
f17 : Absence de politique de maintenance
|
menaces
M1 : Les concurrents sont spécialisés
M2 : Une future menace émane des entreprises
étrangères
M3 : mode de passation de marché contraignant.
M4 : Exigence du marché (EPC)
M5 : Fort pouvoir de négociation des fournisseurs
M6 : Marché matériaux construction instable
|
Annexe n°5 : DIRECTIVE A.408
(R15)
MODE OPÉRATOIRE GENERAL DU PROCESSUS D'APPEL
D'OFFRES EN
DEUX ETAPES
La maîtrise du dispositif de passation des marches et
l'application efficiente des dispositions de la pressente Directive par
l'ensemble des intervenants au processus d'Appel d'Offres mis en place,
requirent d'une part l'identification des intervenants et la définition
de leurs missions, et d'autre part leurs relies et responsabilités dans
le cadre du processus d'Appel d'Offres en deux .tapes.
Tel est l'objet du Mode Opératoire Général
du processus d'Appel d'Offres, décrit ci-après.
DEFINITION DES INTERVENANTS AU PROCESSUS D'APPEL D'OFFRES
Commission d'Ouverture des Plis (COP) :
Chargée d'ouvrir, en séance publique et en deux
(02) étapes distinctes, les plis relatifs aux offres techniques et
commerciales et d'annoncer les noms des soumissionnaires, leur classement, la
désignation du soumissionnaire retenu et l'attribution séance
tenante du marché.
Secrétariat de la Commission d'Ouverture des Plis
(SCOP) : Chargé des préparatifs et du déroulement
des travaux de la COP.
Comite ad hoc d'Examen et d'Evaluation des
Offres
Techniques (CEOT) :
Charge de l'examen détaille et de l'évaluation des
offres techniques hors séance d'ouverture publique des plis.
Structure Passation des Marches (SPM) :
Toute structure chargée de la fonction de passation des
marches en matière d'achats, d'approvisionnements, de gestion de la
chaîne des approvisionnements ou Supply Chain Management.
Structure Responsable de l'Opération (SRO)
:
Toute structure, chargée de spécifier un bien
demandé ou service, prester, émettrice et responsable du DAO.
Agent responsable des Opérations (ARO)
:
Agent de la structure ayant la responsabilité de
superviser l'opération, objet de passation des marches.
Structure technique, Juridique, Financière
(STEC):
Toute structure chargée de la fonction technique,
juridique, financière et comptable de la Structure Responsable des
Opérations.
Point Unique De Contact (PUDC) :
Membre du CEOT représentant la fonction de passation des
marches et assurant le contact avec l'extérieur de l'entreprise.
TABLEAU DES ROLES ET RESPONSABILITES DES INTERVENANTS
AU PROCESSUS
D'APPEL D'OFFRES
ACTIONS
|
INTERVENANTS / STRUCTURES
|
Élaboration du Dossier d'Appel d'Offres
(DAO)
|
1
|
Etablit le plan du DAO sur la base de la stratégie
contractuelle arrêtée (plan de passation des marches) pour
l'opération concernée, et en collaboration avec les structures
techniques (technique, commerciale, financière et juridique).
|
SPM
|
2
|
Coordonne l'élaboration du DAO par les structures
techniques.
|
SPM
|
3
|
Etablit les Instructions aux Soumissionnaires (IS) et les
Données Particulières de l'Appel D'Offres (DPAO), en relation
avec les structures techniques (technique, commerciale, financière et
juridique).
|
SPM
|
4
|
Elabore le projet de contrat sur la base du contrat guide en
collaboration avec les structures techniques (technique, commerciale,
financière et juridique).
|
SPM
|
5
|
Transmet le projet de contrat au responsable habilite de la
Structure Responsable de l'Opération (SRO) après revue par les
différents intervenants (technique, finances
puis juridique) avant sa transmission.
|
SPM
|
6
|
Elabore le dossier technique du DAO.
|
STEC
|
7
|
Coordonne la consolidation du DAO
|
SPM
|
8
|
Etablit l'Avis d'Appel d'Offres (AAO).
|
SPM
|
9
|
Transmet l'AAO pour publication au BAOSEM.
|
SPM
|
10
|
Publie l'annonce au BAOSEM dans les huit (08) jours qui suivent
sa réception
|
BAOSEM
|
11
|
Saisit, de la parution de l'AAO, la structure habilitée
pour la désignation de la composition de la Commission d' Ouverture des
Plis (COP) pour l'opération concernée
|
SPMV
|
12
|
Convient, avec la COP désignée, de la date
d'ouverture des plis contenant les offres techniques et transmet les
éléments requis du DAO.
|
SPM
|
Retrait du DAO
|
13
|
Remet le DAO aux soumissionnaires intéresses
|
SPM
|
14
|
Vérifie le paiement requis par l'AAO
|
SPM
|
15
|
Enregistre les retraits des DAO.
|
SPM
|
Clarifications du DAO
|
16
|
Reçoit les renseignements des soumissionnaires, requis par
le DAO, dans les délais indiqués (intérêt ou
intention de soumissionner et coordonnées du contact dument
habilité du soumissionnaire).
|
SPM
|
17
|
Reçoit les demandes de clarifications du DAO .mises par
les soumissionnaires
|
SPM
|
18
|
Obtient les éléments de réponses aux
demandes de clarifications du DAO des structures techniques
habilitées.
|
ARO
|
19
|
Emet les réponses aux demandes de clarifications du DAO
vers l'ensemble des soumissionnaires.
|
SPM
|
20
|
Planifie la visite éventuelle sur site.
|
ARO
|
21
|
Lance l'invitation a participé à la visite du
site.
|
SPM
|
22
|
Organise et coordonne la visite sur site.
|
ARO
|
23
|
Recueille les questions .mises par les soumissionnaires lors de
la visite sur site et établit les réponses aux questions.
|
ARO
|
24
|
Emet l'ensemble des questions et réponses relatives . la
visite sur site vers l'ensemble des soumissionnaires.
|
SPM
|
25
|
Emet, éventuellement, tout additif au DAO requis par les
structures techniques.
|
SPM
|
26
|
Transmet, éventuellement au BAOSEM, l'avis comprenant les
renseignements relatifs à l'additif.
|
SPM
|
27
|
Publication de l'avis.
|
BAOSEM
|
28
|
Retrait de l'additif au DAO.
|
Soumissionnaire
|
29
|
Reçoit toute demande de clarifications relative à
l'additif.
|
SPM
|
30
|
Recueille les éléments de réponses.
|
ARO
|
31
|
Répond à l'ensemble des soumissionnaires
conformément aux règles établies ci-dessus
|
SPM
|
32
|
Etablit la procédure particulière
d'évaluation des offres, comprenant notamment le Modus Operandi du CEOT,
le rôle du coordonnateur et du Point Unique De Contact (PUDC) du CEOT, du
lieu de l'évaluation des conditions strictes de confidentialité
et de sécurit. des informations et des documents ainsi que le
système de classement des demandes et réponses de clarifications
avec les modules de documents y afférents pour permettre la
tracabilité des opérations.
|
SPM & ARO
|
Réception des Offres Techniques
|
33
|
Reçoit les offres techniques.
|
SPM
|
34
|
Enregistre les offres techniques reçues par ordre
d'arrivée.
|
SPM
|
35
|
Enregistre les offres techniques arrivées hors
délais en y apportant la mention « hors délais ».
|
SPM
|
36
|
Organise, avec la COP, la réunion d'ouverture des offres
techniques.
|
SPM
|
37
|
Vérifie que l'opération concerne la COP
désignée pour l'Appel d'Offres.
|
SCOP
|
38
|
· Vérifie si le dossier est complet ;
· Etablit l'ordre du jour ;
· Fixe la date de réunion en concertation avec la
structure projet ;
· Convoque la COP ;
· Convoque la structure projet ;
· Transmet copie du dossier. chaque membre de la COP dans
les délais impartis.
|
SCOP
|
|
39
|
Reçoit le dossier comprenant notamment :
· la demande d'ouverture des plis,
· une note de présentation du projet et toute
information utile,
· les Instructions aux Soumissionnaires, les DPAO ainsi que
tout additif ou réponses aux demandes de clarifications portant sur ces
Instructions aux Soumissionnaires,
· la copie de l'Avis d'Appel d'Offres paru dans le BAOSEM
portant la date de parution ainsi que tout avis additionnel,
· le registre de réception des plis.
|
COP
|
40
|
Examine le dossier.
|
COP
|
41
|
Adresse une lettre d'invitation aux soumissionnaires ayant
retiré le DAO, a assister a la séance publique d'ouverture des
plis contenant les offres techniques.
|
SPM
|
Ouverture des Plis (Offres Techniques)
|
42
|
Se pr2sente le jour de l'ouverture des plis
|
SPM
|
43
|
Présente a la COP :
· les plis contenant les offres techniques,
· le registre de retrait des DAO coté,
paraphé et dument arrêté,
· le registre de réception des offres coté,
paraphé et dument arrêté,
· une copie des justificatifs de paiement concernant les
soumissionnaires ayant retiré les DAO,
· les lettres d'invitation a assister a la séance
d'ouverture des plis, adressées aux soumissionnaires et le cas
échéant, le mandat habilitant le représentant de la
structure a représenter son responsable.
|
SPM
|
44
|
Vérifie les documents énumérés
ci-dessus.
|
COP
|
45
|
Vérifie que :
· les plis concernent l'Appel d'Offres
considéré.,
· les plis sont reçus dans les délais de
réception des offres fixés dans l'Avis d'Appel d'Offres, sont en
bon ordre, complétés et signés.
|
COP
|
46
|
Procède a l'ouverture des plis arrivés dans les
délais et rejette les plis arrivés hors délais, sans les
ouvrir.
|
COP
|
47
|
Annonce le nom des soumissionnaires a l'Appel d'Offres ainsi que
toute information jugée utile.
|
COP
|
48
|
Dresse un procès-verbal de séance dans lequel des
informations significatives sont consignées. Ce procèsverbal
signé et cacheté par la COP et les soumissionnaires
présents, sera annexé au registre de « Passation des
marchés de l'entreprise par voie d'Appels d'Offres » tenu par la
COP a cet effet.
|
SCOP
|
49
|
Transmet une copie du procès-verbal aux membres de la COP
ainsi qu'à la structure concernée.
|
SCOP
|
|
50
|
Conserve un exemplaire du dossier.
|
SCOP
|
51
|
Si le quorum n'est pas atteint :
· dresse le procès-verbal de carence et l'adresse
aux membres de la COP
· convoque, pour une nouvelle réunion, les membres
de la COP, qui se réunit dans les huit (08) jours, même si le
quorum n'est pas atteint (cf. règlement intérieur de la COP)
|
SCOP
|
52
|
Restitue les plis contenant les offres techniques au
représentant de la structure concernée a la clôture de la
séance, y compris les plis non ouverts arrivés hors
délais.
|
COP
|
53
|
Les plis reçus hors délais sont renvoyés
non ouverts aux soumissionnaires.
|
SPM
|
54
|
Déclare le caractère infructueux de l'Appel
d'Offres dans les cas suivants :
· lorsqu'il n'a fait l'objet d'aucune soumission ;
· lorsqu'il n'a fait l'objet que de deux (02)
soumissions.
|
COP
|
55
|
Annulation motivée éventuelle du processus d'Appel
d'Offres.
|
SRO & SPM
|
Evaluation des Offres Techniques
|
56
|
Crée et met en place un Comité ad hoc d'Evaluation
des Offres Techniques « CEOTÈ »
|
SRO &
Structure habilitée
|
57
|
Remet les offres techniques ainsi que le procès-verbal de
la COP au CEOT.
|
SPM
|
58
|
Evalue et analyse les offres techniques sur la base des
exigences du DAO :
1. Critères de qualification :
· Conditions de candidature ;
· Dossier administratif ;
· Situation financière ;
· Références ;
· Capacités ;
· Litiges antérieurs et en cours ;
· Promesse de Garantie de la maison m re ultime ou des
actionnaires.
2. Critères techniques de
conformité de l'offre.
|
CEOT
|
|
59
|
Vérifie la conformité, pour l'essentiel, de l'offre
au DAO.
|
CEOT
|
60
|
Emet les réserves et propose le rejet des offres des
soumissionnaires n'ayant pas les qualifications requises, après
évaluation des réponses des demandes écrites pour
compléments d'informations des soumissionnaires concernés.
|
CEOT
|
Evaluation et demandes de clarifications des
offres
|
61
|
Etablit les demandes écrites de clarifications des offres
répondant aux critères de qualification.
|
CEOT
|
62
|
Emet les demandes de clarifications des offres
|
PUDC (CEOT)
|
63
|
Reçoit les réponses aux demandes de clarifications
écrites des offres.
|
PUDC (CEOT)
|
64
|
Classe et remet les réponses aux membres du CEOT
|
PUDC (CEOT)
|
65
|
Transmet au service juridique et SRO via SPM les commentaires aux
projets de contrats.
|
CEOT
|
66
|
Evalue et analyse les réponses reçues.
|
CEOT
|
67
|
Se réunit, si nécessaire, avec chaque
soumissionnaire pour clarification et mise. jour de l'offre.
|
CEOT
|
68
|
Etablit le procès-verbal de réunion.
|
CEOT
|
69
|
Emet le procès-verbal de réunion.
|
PUDC
|
70
|
Invite les soumissionnaires a remettre éventuellement
une offre mise a jour accompagnée du projet de contrat
révisé.
|
PUDC
|
71
|
Reçoit les offres techniques mises a jour et les transmet
au CEOT pour examen.
|
PUDC
|
72
|
Vérifie la conformité des offres techniques mises a
jour.
|
CEOT
|
73
|
Etablit toute demande de clarifications des offres techniques
mises a jour et analyse les réponses des soumissionnaires.
|
CEOT via PUDC
|
74
|
Dresse, a l'issue des travaux d'évaluation, un rapport
final d'évaluation des offres techniques portant recommandations sur
l'éligibilité des offres techniques des soumissionnaires et le
rejet des offres techniques non conformes aux exigences du DAO, y compris
après mise a jour. Ce rapport doit faire ressortir toutes les
étapes de l'évaluation du processus d'évaluation
technique(critères, appréciation, motifs de rejet, etc.).
|
CEOT
|
75
|
Soumet le rapport final d'évaluation a la Structure
Responsable de l'Opération, y compris dans les cas ou aucune ou
seulement deux (02) offres techniques sont conformes et éligibles a
l'étape commerciale.
|
CEOT
|
76
|
Déclare le caractère infructueux de l'Appel
d'Offres lorsque seules deux (02) offres techniques conformes sont
éligibles a la remise d'une offre commerciale.
|
COP SRO & SPM
|
77
|
Annulation motivée éventuelle du processus d'Appel
d'Offres.
|
SRO & SPM
|
78
|
Peut procéder, exceptionnellement et a tout moment durant
le processus d'évaluation, a des ajustements et/ou modifications du
DAO.
|
SRO, ARO & SPM
|
79
|
Etablit l'additif au DAO incorporant les ajustements/
modifications apportés.
|
SPM
|
80
|
Transmet aux soumissionnaires dont les offres sont conformes,
l'additif au DAO incorporant des ajustements/ modifications apportés par
la Structure Responsable de l'Opération (technique, commerciale,
financière et juridique).
Cet Additif au DAO invitera les soumissionnaires a remettre une
offre technique révisée, y compris des annexes techniques et du
projet de contrat.
|
PUDC
|
81
|
Reçoit et répond aux demandes écrites de
clarifications des soumissionnaires relatives a l'Additif au DAO.
|
CEOT via PUDC
|
Invitation a remettre les Offres
Commerciales
|
82
|
Etablit l'invitation a remettre une offre commerciale
accompagnée des instructions de nature commerciale
détaillées et les plus précises possibles, au vu
desquelles
|
SPM
|
|
les soumissionnaires, dont l'offre technique a été
définitivement jugée éligible a l'étape
commerciale, doivent préparer leurs offres commerciales.
|
|
83
|
Adresse l'invitation a remettre une offre commerciale aux
soumissionnaires dont l'offre technique a été jugée
éligible a l'étape commerciale et les invite a faire une offre
commerciale.
|
SPM
|
84
|
Notifie aux soumissionnaires, dont l'offre technique n'a pas
été jugée éligible a l'étape commerciale, le
rejet de leurs offres conformément au rapport final
d'évaluation
des offres techniques.
|
SPM
|
85
|
Saisit la COP pour arrêter une date d'ouverture des offres
commerciales et transmet le dossier complet.
|
SPM
|
86
|
Reçoit le dossier comportant notamment :
v la demande d'ouverture des plis contenant les offres
commerciales,
v le procès-verbal d'évaluation des offres
techniques.
|
SCOP
|
87
|
Si le dossier suscité est complet :
v établit l'ordre du jour,
v fixe la date de réunion en concertation avec la
structure projet,
v convoque la COP
v convoque la Structure Responsable de l'Opération,
v transmet copie du dossier a chaque membre de la
COP dans les délais impartis.
|
SCOP
|
88
|
Reçoit le dossier.
|
COP
|
89
|
Examine le dossier.
|
COP
|
90
|
Adresse une lettre d'invitation aux soumissionnaires a assister a
la séance publique d'ouverture des plis contenant les offres
commerciales.
|
SPM
|
91
|
Reçoit les offres commerciales.
|
SPM
|
92
|
Reçoit les offres commerciales hors délais et porte
la mention « hors délais »
|
SPM
|
Ouverture des Plis (Offres Commerciales)
|
93
|
Présente, le jour de l'ouverture des plis, a la COP :
v les plis contenant les offres commerciales,
v les lettres d'invitation a assister a la séance
d'ouverture des plis, adressées aux
soumissionnaires et le cas échéant, le mandat
habilitant le représentant de la structure a représenter son
responsable.
|
SPM
|
94
|
Vérifie les documents énumérés
ci-dessus.
|
COP
|
95
|
Procède a l'ouverture des plis contenant les offres
commerciales.
|
COP
|
96
|
Annonce en séance publique d'ouverture des plis :
v le nom des soumissionnaires,
v le montant de chaque offre commerciale,
v le classement des offres des soumissionnaires,
v la désignation du soumissionnaire sur la base de
l'offre déclarée la moins disante,
|
COP
|
|
v l'attribution séance tenante du marché au
soumissionnaire retenu, dans le respect des
dispositions prévues par la présente Directive.
|
|
97
|
Etablit un rapport détaillé de l'examen et de
l'évaluation des offres, indiquant les éléments
précis sur lesquels sont fondés le classement et l'attribution du
marché.
|
COP
|
98
|
Dresse le procès-verbal de séance dans lequel les
informations significatives sont consignées.
Ce procès-verbal dument signé et cacheté
par la COP et les soumissionnaires présents, sera annexé au
registre de « Passation des marchés de l'entre prise par voie
d'Appel d'Offres » tenu par la COP a cet effet.
|
SCOP
|
99
|
Transmet une copie du procès-verbal aux membres de la COP
ainsi qu'à la structure concernée.
|
SCOP
|
100
|
Conserve un exemplaire du dossier.
|
SCOP
|
101
|
Elabore les états trimestriels des dossiers
examinés et procède au reporting de son activité a la
structure désignée pour consolidation.
|
SCOP
|
102
|
Si le quorum n'est pas atteint :
v dresse le procès-verbal de carence et l'adresse aux
membres de la COP,
v convoque pour une nouvelle réunion les membres
de la COP qui se réunit dans les huit (08) jours,
même si le quorum n'est pas atteint (cf. règlement
intérieur de la COP).
|
SCOP
|
103
|
Restitue les plis contenant les offres commerciales au
représentant de la structure concernée, a la clôture de la
séance.
|
COP
|
104
|
Déclare le caractère infructueux de l'Appel
d'Offres dans les cas suivants :
v lorsqu'il n'a fait l'objet d'aucune soumission ;
v lorsqu'il n'a fait l'objet que seuls de deux (02)
soumissions.
|
COP
|
Notification d'attribution du marché
|
105
|
Notification écrite de Sonatrach, dans les délais
de validité de l'offre et dans les quarante huit (48 heures), au
soumissionnaire retenu dont l'offre commerciale a été
déclarée la moins disante, sauf défaillance
avérée et constatée. Dans ce cas, possibilité de
recourir au soumissionnaire classé en seconde position, et l'inviter a
ramené son offre de prix au niveau de l'offre du soumissionnaire retenu.
En cas de refus de ce soumissionnaire, le Maître de l'Ouvrage, pourra
faire appel dans les mêmes formes et conditions, au soumissionnaire
classé en troisième position.
|
SRO selon délégation
de pouvoirs
|
106
|
Dans le cas ou aucun des deux (02) sou missionnaires,
sollicités par le Maître de l'Ouvrage dans les conditions
visées ci- dessus, n'a accepté de ramener son offre de prix au
niveau de prix de l'offre du soumissionnaire retenu, l'Appel d'Offres sera
annulé.
|
SRO selon délégation
de pouvoirs
|
107
|
Procède a la signature du contrat, dans les
délais de validité de l'offre, dans les quinze (15) jours suivant
la notification d'attribution du marché.
|
SRO selon délégation
de pouvoirs
|
108
|
Adresse à la structure BAOSEM un récapitulatif des
résultats de l'Appel d'Offres considéré aux fins de
publication, contenant notamment les informations significatives sur le
marché concerné, notamment les dates d'ouverture des plis et
d'attribution du marché.
|
SPM
|
|
DEMANDE D'ARTICLES
|
IMP 331
|
Date d'application : 10 avril 2003
|
Page N°.../...
|
N°
|
Date
|
Demandeur
|
Compte imputation
|
Structure
|
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|
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N°
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Désignation
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Référence
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Code Article
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Quantité
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B.S N°
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Dmdée
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Livrée
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A Cmder
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Visa : Chef de département
|
Désignation du matériel
Série ou code
Demande de réparation n° : date :
|
Demande d'achat IMP311 N° : du
|
Bulletin de livraison IMP 315
N° : du
|
|
|
DEMANDE D'ACHAT
|
IMP 311.A
|
Date d'application : 10 avril 2003
|
Page N°.../...
|
Direction :
|
Type d'achat
|
N ° :
Date :
|
Normal
|
|
Urgent
|
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Date Livraison souhaitée
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Art
|
Désignation
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Référence
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Code
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Qté
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DM N° : . Date :
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Etabli par : Nom :
Visa :
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Code Engin :
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Observations :
Ensembles machines : Désignation :
N° de série : Quantité :
Marque : Type :
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Le Chef Sce Magasin
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Le Chef Département
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Société Nationale de Génie-civil
& Bâtiment
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Spa, filiale Sonatrach, au capital de 2 000 000 000
DA
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IMP 301
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BON DE COMMANDE
Structure : N° : du
Adresse :
Tél : Fournisseur :
Fax :
E.Mail :
NIS :
ART.
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DESIGNATION
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U.M
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QTITE
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P . U / H.T
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MONTANT
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MONTANT TOTAL H.T
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T.V.A %
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MONTANT T.T.C
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Arrêté le présent bon de
commande à la somme de :
LE DIRECTEUR
-Délais de livraison :
-Paiement :
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QUESTIONNAIRE D'EVALUATION
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IMP 302
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Date d'application 02 MAI 2003
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DES FOURNISSEURS
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Page : 1 sur 1
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Produits à fournir : .
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Exercice : .
Date : ..
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Raison Social :
..
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Adresse : Tél :
|
Tél :
Fax :
Email :
|
Personne à contacter :
|
Fonction : Tél :
|
Fax :
Email :
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Si le fournisseur est certifié ISO 9001 ou 9002,
la remise d'une copie de son certificat le dispense de remplir le questionnaire
ci-dessous.
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ORGANISATION ET SYSTEME QUALITE DU
FOURNISSEUR
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QUESTIONS
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OUI
|
NON
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COMMENTAIRE
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- Existe-t'il un organigramme nominatif ? - Existe-t'il des
moyens logistique ?
- Existe-t'il un programme de formation pour le personnel ?
- La direction a t'elle définie une politique
qualité ? - Un manuel qualité est-il en application ?
- Les Prestations font elles systématiquement l'objet
d'un
plan qualité ?
- Des audits qualité sont-ils effectués ?
- Envisagez vous une démarche qualité ISO 9001 ou
9002, délais ?
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QUALITE DES PRODUITS A FOURNIR
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QUESTIONS
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OUI
|
NON
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COMMENTAIRE
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- Vos offres font-ils l'objet d'un examen systématique
?
- Y a t'il une procédure d'établissement de la
spécification des produits ?
- Existe t'il une procédure de traçabilité
des produits ? - Y'a t-il une procédure de gestion des documents
nécessaires aux prestations et/ou produit à fournir
? - La réalisation de vos prestations est-elle planifiée ?
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- Pourrions nous vous auditer ? ...... ...
Si oui veuillez nous communiquez un planning ?
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Nom :
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Visa :
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FICHE D'EVENEMENT
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IMP 016.B
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Date d'application : 01 juillet 2004
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PAGE 1 sur 2
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1 )
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FICHE N° :
(Par le CQ ou RMQ) Numéro Structure Direction
Année
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Emetteur :
Service :
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Amélioration Anomalie
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Date d'émission :
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Client (final) GCB Fournisseur
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2 )
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Description de l'événement : ( Par
l'émetteur
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sur la base du QQQOCCP )
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3 )
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ANALYSE
(Par l'émetteur et/ou hiérarchie en
collaboration avec CQ ou RMQ)
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Processus concerné
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Actions proposées
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Direction Générale (PG1)
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Acceptation en l'état
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Management de la Qualité (PG2)
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Dérogation interne
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Commercial (PG3)
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Dérogation client
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Etudes, Développement et Suivi (PG4)
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Travaux et / ou contrôle supplémentaires
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Ressources Humaines (PG5)
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|
Finances (PG6)
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Refus matériels / Matériaux
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|
Logistique (PG7)
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Formation
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Informatique (PG8)
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Sous-traitance
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Moyen Commun (PG9)
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Moyens ( Humains - Matériel )
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Réalisation (PG10)
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Information PDG
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Approvisionnements (PG11)
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Information Qualité
|
X
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Direction Régionale (PU1)
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Information client
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Management de la Qualité Unité (PU2)
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Information fournisseur
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Ressources Humaines Unité (PU3)
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Information au service concerné
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Technique Unité (PU4)
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Amélioration
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Moyen Commun Unité (PU5)
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Modification d'étude
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Finances Unité (PU6)
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Modification documentaire et/ou de données
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Logistique Unité (PU7)
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Réalisation Unité (PU8)
|
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Audit interne / externe
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|
Etudes (PU9)
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Autres : (...Régularisation )
|
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Nom : Date : Visa :
|
4 )
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Traitement immédiat : (Par
l'émetteur et/ou
|
hiérarchie ou pilote du processus concerné )
: Visa :
|
Nom : Date
|
5 )
|
Suite à donner : (Par le RMQ/DMQ en
collaboration
|
avec le pilote du processus concerné) Oui
Non
: Visa :
|
Nom : Date
|
GCB IMP 016.B page 2 sur 2
FICHEN° : Numéro
Structure Direction Année
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6 )
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Recherche des causes : (Anomalies) / Analyse du
bénéfice potentiel (Amélioration)
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(Par l'émetteur et/ou pilote du processus concerné
ou Comité de Pilotage en collaboration avec CQ/RMQ/DMQ)
Nom : Date : Visa :
|
7 )
|
Commentaires du CQ/RMQ/DMQ :
|
Sans suite
VIsa :
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Action : Corrective Préventive
Amélioration
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Nom : Date :
|
8 )
|
Actions décidées : (Par le pilote du
processus concerné ou Comité de Pilotage)
|
Visa :
|
Pilote de l'action : délais :
Nom : Date :
|
9 )
|
Action mise en oeuvre : (Pilote de l'action
désigné)
|
Visa :
|
Nom : Date :
|
10)
|
Vérification de l'efficacité de l'action :
(Pilote du processus concerné, RMQ/DMQ,
|
un membre du CP
Visa :
|
du SMQ ou toute hiérarchie du Pilote de l'action)
Nom : Date :
|
11 )
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Coût global estimé : (CQ/RMQ/DMQ en
collaboration avec le pilote du processus
|
concerné)
Visa :
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Nom : Date :
|
NB : Cette fiche doit être
transmise impérativement au Responsable du Management Qualité
Reçu le :
|
Par :
|
Visa :
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FICHE DE SUIVI FOURNISSEUR
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IMP 304
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Date d'application 02 MAI 2003
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Structure : Fournisseur Nouveau Exercice :
Fournisseur Homologué Fiche N° :
Raison Social :
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Adresse :
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Tél. : ..
Fax : ..
Email :
|
Personne à contacter :
|
Fonction :
Tél. :
|
Fax :
Email :
|
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Produit fourni :
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Sources de présélection :
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1 - Certificat ISO :
2 - Questionnaire D'évaluation
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|
:
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3 - Audit : 4 - Décision
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D'homologation
:
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A = 5
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B = 4
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C = 3
|
D = 1
|
E = 0
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APPRECIATION FOURNISSEUR
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STRUCTURE ACHAT
|
RMQ
|
Comma nde
|
N-1
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
Note Finale
|
Prix
|
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|
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|
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|
Délai
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Qualité
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Service
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|
Total
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|
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Analyse et statut de l'évaluation :
|
Avis Responsable achat :
Date : Visa :
|
Avis RMQ :
Date : Visa :
|
Analyse et statut de l'évaluation :
|
Avis Directeur :
Date : Visa :
|
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NB : N-1 Note Finale de l'exercice
précédant
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FICHE DE SUIVI FOURNISSEUR
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IMP 304
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Date d'application 02 MAI 2003
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Page : 2 sur 2
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Exercice :
Fiche N° :
SUIVI DES COMMANDES DU FOURNISSEUR
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Commande N°
|
BC N°
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Montant Réalisé
|
Délai s
|
Action Corrective
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OBSERVATIONS
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OUI
|
NON
|
1
|
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|
|
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|
|
2
|
|
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|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
5
|
|
|
|
|
|
|
6
|
|
|
|
|
|
|
7
|
|
|
|
|
|
|
8
|
|
|
|
|
|
|
9
|
|
|
|
|
|
|
10
|
|
|
|
|
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Chiffre d'affaire réalisé :
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