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L'entreprise: sa mission, ses objectifs et buts, ses politiques, ses stratégies et ses tactiques

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par Cédric ISUMO EKEMBE
Université de Kinshasa - Licence gestion financière 2010
  

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INTRODUCTION

1. PROBLEMATIQUE

Dans toute société, il existe des multiples groupes sociaux rassemblant des individus aux caractéristiques semblables (âges, religion, niveau de vie ou valeur communes par exemple).

Cependant, quelques groupes sociaux se distinguent des autres car ils forment une hiérarchie, certains possèdent d'avantage de richesse, de pouvoir ou de prestige que d'autres. Ces groupes constituent en quelque sorte l'ossature de la société, sa structure autour de la quelle s'organise la vie économique et sociale.

Mais ces groupes sont plus ou moins apparents selon les sociétés. Certaines société présentent des structures sociales rigides tandis que pour nos sociétés ou cette structure n'est pas évident, il est nécessaire de disposer d'instruments d'analyse particuliers tenant compte de la structure sociale (1(*)).

Cette réalité n'est pas étrangère à l'entreprise. Comme nous les savons, entreprise évolue dans un environnement en perpétuel changement face auquel elle doit à tout moment se mettre en question pour pouvoir se maintenir et continuer à exister. Pour arriver à cette fin l'entreprise use d'un important pouvoir afin d'atteindre ses objectifs.

Considérons l'entreprise comme un projet de la société pour la société, sous entend une certaine interrelation entre celle-ci .ceci veut dire que par le truchement des mécanismes de marché, l'entreprise reçoit une mission de sa société, laquelle elle obtient également les ressources nécessaires (terre, la main d'oeuvre) pour s'acquitter de la dite mission.

Après avoir détecté des besoin et désirs non ou mal satisfaits, l'entreprise procède à la production des biens et services.

Les problèmes que l'entreprise doit résoudre sont multidimensionnels, car ils interviennent depuis la création de l'entreprise jusqu'à sa disparition. Ainsi donc, l'entreprise doit tenir compte de l'aspect environnemental avant tout processus de création et de son fonctionnement. Car l'environnement de l'entreprise apparaît ainsi complexe et turbulent( 2(*)) de son fonctionnement.

En effet, la prise en compte de l'environnement dépend des différents éléments tels que : sa politique, ses objectifs, ses buts, ses politiques, ses stratégies, ses tactiques, sa vie, son exploitation et ses résultats.

C'est ainsi que dans le cadre de notre travail, nous essayerons de voir comment l'entreprise fixe-t-elle sa mission, ses objectifs, ses buts, ses politiques, ses stratégies et tactiques.

2. HYPOTHESES

Concernant notre étude, nous tenterons d'

3. OBJECTIFS

Le présent travail poursuit de manière générale deux objectifs :

F Recycler les étudiants futurs gestionnaires que nous sommes, à faire face aux éventuels défis qui nous attendent ;

F Permettre aux étudiants de comprendre les différents aspects de l'entreprise.

4. INTERET DU SUJET

Cette étude revêt une importance particulière car elle permet :

F Aux étudiants (après discussions) de mieux appréhender certains paramètres qui entre en ligne de compte, lorsque l'entreprise fixe sa mission, ses objectifs, buts, politiques, etc.

F Aux entreprises de comprendre comment elles peuvent atteindre leurs finalités en bien fixant ses objectifs, mission, tactiques, politiques etc.

5. DELIMITATION DU SUJET

Délimiter un sujet sous-entend circonscrire son champ d'investigation dans le temps et dans l'espace. Du point de vue spatial, notre étude parlera de l'entreprise dans toues ses dimensions.

6. METHODOLOGIE ET TECHNIQUES UTILISEES

Dans le souci de réaliser un travail scientifique, nous avons choisi l'approche documentaire, la quelle nous a permis de recourir à quelques ouvrages ainsi que d'autres sources autorisées telles que l'Internet, encarta 2009, et le hand out de notre cours de politique d'entreprise

7. PLAN DU TRAVAIL

Outre l'introduction et la conclusion, le présent travail comprend deux chapitres :

F Le premier qui parle des généralités sur l'entreprise ;

F Le second qui parle de fixation de la mission, des objectifs, des buts, des politiques, des stratégies et tactiques par l'entreprise.

Chapitre I. LES GENERALITES SUR L'ENTREPRISE

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS

Qu'est-ce qu'une entreprise? Il n'existe pas de définition universelle de l'entreprise. Elle dépend de l'approche que l'on choisit. Il existe trois types d'approche :

F L'approche économique ;

F L'approche sociologique ;

F L'approche systémique.

a) L'approche économique

Selon cette approche, l'entreprise set une entité de production des biens et services destinés aux marchés de consommation (grand public) et aux marchés des biens de production (les autres entreprise).

b) L'approche sociologique

Selon cette approche, l'entreprise est composée des trois acteurs principaux :

F Apporteurs de capitaux ;

F Dirigeant ;

F Salariés.

Ces trois ont des objectifs et des stratégies individuelles différentes. En effet, en ce qui concerne les apporteurs de capitaux, leur logique purement financière, ils recherche avant tout la rentabilité de leur placements, leurs buts est de garantir leur gains et si possible les augmenter. Les apporteurs des capitaux sont attirés par de placements de plus en plus rentables.

En ce qui concerne les dirigeant, leur logique est la maximisation de performance de l'entreprise, évaluées par la rentabilité économique des capitaux, leur but est de garantir leur place et élargir leur pouvoir.

En ce qui concerne les Salariés, leur logique est l'épanouissement et la sécurité de l'emploi. Ils ont pour but de garantir leur emploi, si possible en réalisant un travail intéressant dans es bonnes conditions matérielles et psychologiques. Leur source de pouvoir est le savoir-faire.

c) L'approche systémique (l'entreprise entant que système)

Qu'est-ce qu'un système ? Un système peut être défini comme un ensemble composé d'élément en interaction permanent, organisé et ouvert sur son environnement auquel il doit s'adapter en permanence pour sa survie. L'entreprise entant que système est considérée comme un ensemble organisé composé de différentes fonctions, services, individus en permanente interaction ayant tous des objectifs pouvant être contradictoires.

En tant que système, l'entreprise est ouverte sur son environnement externe, source de menaces à appréhender mais aussi opportunités à subir. L'entreprise doit s'y adapter en permanence pour sa survie et son développement. Les composants de l'environnement sont très diversifiées : technologie, culture, juridique, économique, politique, écologique, concurrence, etc.

1.2. TYPOLOGIE ET STATUTS JURIDIQUES

Les entreprises peuvent être classées selon plusieurs critères :

F Classification par secteur économique ;

F Classification par taille et impact économique ;

F Classification par branche et secteur d'activité (classification INSEE) ;

F Classification par statut juridique.

1.2.1 .Classification par secteur économique (déterminé par leur activité principale)

F Secteur primaire ( agriculture, sylviculture, pêche, parfois mines),

F Secteur secondaire ( industrie, bâtiment et travaux publics),

F Secteur tertiaire ( services),

Par delà cette classification classique, des auteurs distinguent un secteur quaternaire ( recherche, développement et information).

1.2.2. Classification par taille et impact économique

Selon la définition de la Commission européenne dans sa recommandation 3002/361/CE du 6  mai  2003, les entreprises sont classées comme :

F Micro Entreprise : Sous-catégorie des TPE définie en France par un chiffre d'affaires inférieur à 76 300 euros pour celles réalisant des opérations d'achat-vente et à 27 000 euros pour les autres (selon l'article 35 de la loi du 1er  août  2003 pour l'initiative économique).

F Très Petite Entreprise (TPE) : moins de 10 salariés avec soit un chiffre d'affaires inférieur à 2 millions d' euros par an, soit un total bilan inférieur à 2 millions d'euros.

F Petite Entreprise (PE) : entre 10 salariés et 49 salariés avec soit un chiffre d'affaires inférieur à 10 millions d' euros par an, soit un total bilan inférieur à 10 millions d'euros.

F Moyenne Entreprise (ME) : entre 50 salariés et 249 salariés avec soit un chiffre d'affaires inférieur à 50 millions d' euros par an, soit un total bilan inférieur à 43 millions d'euros.

F Grande entreprise : 250 salariés et plus ou à la fois un chiffre d'affaires supérieur ou égal à 50 millions d' euros par an et un total bilan supérieur ou égal à 43 millions d'euros.

F Groupe D'entreprises : comporte une société mère et des filiales.

F Entreprise Etendue (ou en réseau, ou matricielle, ou virtuelle) : comprend une entreprise pilote travaillant avec de nombreuses entreprises partenaires.

1.2.3 Classification par branche et secteur d'activité (classification INSEE)

F Le secteur : Ensemble des entreprises ayant la même activité principale.

F La branche : Ensemble d'unités de production fournissant un même produit ou service.

1.2.4 Classification par statut juridique

F Les Établissements commerciaux ou industriels

F Les administrations centrales correspondant à chacun des ministères; avec leurs subdivisions lorsque celles-ci ont une personnalité morale autonome (régiments, lycées, etc.)

F Les collectivités territoriales, régions, départements, communes, et les Com, Dom, Rom, (communes, départements et régions d'outre-mer);

F Les sociétés civiles immobilières et les copropriétés;

F Les entreprises publiques, gérées par l'État ;

F Les ordres professionnels et les Sociétés civiles professionnelles ;

F Les sociétés coopératives, dans lesquelles les associés dirigent (salariés, consommateurs, habitants, bénéficiaires du service...) ;

F Les associations, entreprises privées dont les bénéfices doivent être intégralement réinvestis ;

F Les sociétés mutuelles.

1.2.5 Autre classification transversale

Une autre forme de classement distingue trois grands types d'entreprises existant dans tous les pays :

F Les entreprises privées à but lucratif (ex : TPE, PMI, Grands Groupes) ;

F Les entreprises privées à but non lucratif (relevant de l' économie sociale) ;

F Les entreprises publiques (ex : La Poste en France, SNCF...).

1.2.5.1. L'entreprise individuelle

Dans le contexte d'une économie capitaliste, il est possible d'avoir une entreprise à titre personnel : il s'agit alors d'une entreprise individuelle, c'est-à-dire que l'entrepreneur exerce directement et en son propre nom l'activité économique. La distinction entre entreprise et établissement est importante : Un établissement est une unité de production qui dépend d'une entreprise.

Cela n'exclut pas l'existence d'un nom commercial mais, d'un point de vue juridique, seule la personne physique qu'est l'entrepreneur s'engage (signature des contrats, naissance des droits et obligations découlant de l'activité directement dans le patrimoine de l'individu).

L'exercice d'une activité sous forme d'entreprise individuelle concerne en général les micro-entreprises. Par exemple, en France, 96.6 % des 3 millions d'entreprises sont des très petites entreprises de 0 à 3 collaborateurs (3(*)). Aucun capital minimum n'est imposé par la loi.

1.2.5.2. Les entreprises personnes morales

Il est aussi possible de constituer une personne morale sous forme de société. Celle-ci peut grouper plusieurs participants à son capital et est apte à faire des actes de gestion. Les diverses formes de sociétés varient selon les pays. Il convient alors de distinguer la propriété effective de l'entreprise et le pouvoir d'accomplir des actes de gestion au nom de la société. Selon la forme sociale, le responsable de la marche courante de l'entreprise sera appelé un gérant, Président-directeur général ou Directeur général. Le titulaire de cette fonction peut être détenteur de parts sociales ou d'actions ou être mandaté pour cela par l'Assemblée Générale des associés.

Le droit des sociétés français distingue notamment les statuts de société anonyme (SA), société à responsabilité limitée (SARL), société par actions simplifiée (SAS), société civile (SC) et société en nom collectif (SNC).

Le fait qu'une entreprise utilise une forme de société par actions n'implique pas nécessairement que ces titres soient cotés en bourse (ou même qu'elle soit considérée comme faisant un appel public à l'épargne). Si c'est le cas, des achats en bourse ou des offres publiques peuvent faire changer la majorité de contrôle de l'entreprise, et aboutir aussi au changement de sa direction.

1.3. OBJECTIFS GENERAUX

Il est vrai quel a fonction première d'une entreprise varie selon l'entreprise ou même selon les points de vue au sein d'une même entreprise (par exemple, point de vue de l'actionnaire, de l'employé, du syndicat, de la direction...).

Parmi les différentes fonctions opérationnelles habituellement observées, on trouve :

F Servir le marché, en produisant et distribuant des biens et services correspondant à une demande solvable. C'est sa seule justification économique, aucune entreprise ne pouvant survivre sans en faire sa priorité, à moins d'être protégée et en dehors du champ de la concurrence (ex. : cas de certains services publics), ce qui, d'un point de vue purement économique, peut la conduire à consommer plus de ressources qu'elle ne présente d'utilité ;

F Gagner de l'argent, c'est-à-dire extraire des bénéfices financiers en « récoltant plus d'argent que d'argent investi », notamment pour attirer les investisseurs institutionnels et les petits actionnaires ;

F Produire un excédent de trésorerie, qui sera investi avec un plus grand profit dans le développement des activités ou une autre entreprise (dans le cadre d'un « groupe »).

F Maximiser, selon le statut, l'utilité sociale (améliorer la situation de la société) ou le profit (différence entre le prix de vente et le coût des ressources consommées).

F Atteindre un but technique : réalisation d'un ouvrage ( tunnel, pont, route...), fabrication d'un produit manufacturé, la conception et réalisation d'un service donnant satisfaction à un client. Ce but technique peut lui-même être extrêmement varié, on citera notamment :

Ø Les activités qui ne sont pas, pour l'entrepreneur, l'enjeu principal, mais un moyen au service d'une autre activité : par exemple la possession d'un groupe de presse, de production de ressources stratégiques ou d'entreprises vecteurs d'images (à l'exemple de la présence des cigaretter dans l'industrie du prêt-à-porter) ;

Ø Les coopératives agricoles qui sont des entreprises qui visent à dégager un bénéfice non pour elles-mêmes, mais pour les coopérateurs adhérents ;

Ø Les «  entreprises d'insertion » visent à rendre aptes leurs employés à occuper un travail « normal », sans chercher dans certains cas ( atelier chantier d'insertion) à générer du bénéfice.

Certaines sociétés peuvent détourner les fonctions premières de l'entreprise, notamment pour :

F Camoufler des activités légales ou illégales (ex. : certaines activités comme le jeu, le change, le lavage de voitures, l' immobilier... sont connues pour permettre le « recyclage » ou le « blanchiment » de l'argent issu d'activités illégales).

Divers points de vue politiques sur l'utilité fonctionnelle de l'entreprise privée ont été formalisés au cours de l'histoire et de l'élaboration de la pensée économique :

F De son inutilité totale, aboutissant à sa suppression et/ou sa collectivisation,

F A sa complète utilité (notamment en termes de création d'emplois), aboutissant à son encouragement et au développement des PME, des TPE, des sociétés artisanales et des professions libérales(4(*)).

1.4. ORGANISATION

Les entreprises sont généralement organisées avec :

F Des entités opérationnelles, qui sont généralement axées sur les métiers (par exemple, en 2008, le groupe Danone est organisé en trois pôles : produits laitiers frais, biscuits et produits céréaliers, boissons). Les grandes entreprises mono métiers peuvent être organisées en entités régionales (par exemple, Amériques, Europe Moyen Orient Afrique (ou Emea, regroupement courant dans les entreprises au début du XXIème siècle, Asie).

F Des fonctions transversales, fonctions "de siège" communes au groupe, ou parfois décentralisées par pôle ou région du monde. Classiquement, on trouve là les fonctions:

(1). De Direction Générale ;

(2). De Direction financière (dont la gestion, la comptabilité, le contrôle de gestion) ;

(3). De Ressources Humaines ;

(4). De Marketing et communication ;

(5). De Recherche Et Développement ;

(6). D' informatique, etc.

Les fonctions transversales peuvent être :

F Exercées en interne par des salariés de l'entreprise.

F Sous-traitées à des entreprises extérieures prestataires de service (ex: communication externe, prestations de recherche et développement).

F Voire exercées par une personne travaillant seule, en général intervenant comme consultant externe (ex: expert qualité).

1.4.1. La Gestion

Une entreprise doit être managée dans sa globalité. Il convient donc d'appliquer l'ensemble des méthodes de Management dédiées aux diverses composantes de l'entreprise :

F Les ressources humaines ;

F Les finances ;

F Les services comptables ;

F Les services commerciaux ;

F Les services techniques, etc.

1.4.1.1. Informatique de gestion

Il existe deux types d'outils pour la gestion des entreprises :

F Des outils généralistes, telles que les suites bureautiques qui permettent de produire des documents, des tableaux, des présentations commerciales ;

F Des outils de gestion.

Ces derniers permettent de gérer chacune des fonctions de l'entreprise. Aujourd'hui, la plupart d'entre elles optent pour un Progiciel de gestion intégré ou PGI qui a l'avantage de centraliser les données de gestion au sein d'une base de données unique.

Autrefois réservés aux grandes sociétés, ces outils sont de plus en plus répandus dans les PME/PMI.

1.5. LA VIE DE L'ENTREPRISE

L'entreprise comme tout autre organisme vivant, a un cycle de vie, c'est-à-dire, elle naît, grandit et disparaît.

Certaines entreprises vivent longtemps que d'autres parce qu'elles savent s'adapter à l'environnement(5(*)) et à la concurrence.

1.5.1. La création de l'entreprise

Elle est une matérialisation d'une idée en conjuguant toutes les ressources possibles et les opportunités qui sont offerts (6(*)).

1.5.2. Le projet de la création de l'entreprise

Il se présente sous forme de documents, tous les éléments concernant la future entreprise y figurent. Il permet au créateur d'appuyer ses demandes d'aide publiques ou privées, d'entrer en contact avec les institutions financières, les associés, les employés.

1.5.3. Étude de faisabilité

Elle permet de vérifier si le projet est réalisable en s'appuyant sur tous les paramètres qui son sur le terrain. Celle-ci peut être divisons en trois :

F Etude technique c'est-à-dire adéquation, produit et technologie ;

F Etude financière.

1.5.4. Le Développement de l'entreprise

La croissance de l'entreprise ne peut s'effectuer que si l'idée qui a favoriser son démarrage s'est traduite par un succès. L'entreprise doit ensuite développer son idée en élargissant sa clientèle.

Cette croissance se traduit par :

F Une adaptation continue aux besoins des clients actuels et potentiels ;

F Une réponse aux opportunités fournies par son environnement ;

F Une modification de son organisation pour répondre à son changement de taille (évolution de son statut juridique, de son effectif et donc de sa structure) ;

F Une organisation des moyens de production grâce à, l'investissement.

1.5.5. Déclin de l'entreprise

Il y a plusieurs raisons qui peuvent amener une entreprise à disparaître :

F Reprise par une autre entreprise ;

F Et Faillite totale.

Hormis ces raisons, il y en a d'autres telles que :

F Les problèmes financiers ;

F La détérioration de l'image de la marque ;

F La mauvaise adaptation à l'environnement, etc.

1.6. EXPLOITATION ET RESULTAT DE L'ENTREPRISE

L'exploitation désigne la conséquence de l'activité d'une organisation. Elle peut aussi être définie comme la mise en valeur ou la mise au profit d'une unité de production quelconque.

Les activités créatrices de valeur dans l'entreprise sont regroupées en deux catégories : les activités principales et les activités auxiliaires.

Dans les activités principales nous trouvons :

F La logistique interne qui porte sur la commande, la réception, le stock et l'affectation des matières premières nécessaires à la production ;

F La logistique externe qui porte sur la collecte, le stock et la distribution physique des produits finis ;

F La commercialisation qui porte sur la vulgarisation des moyens et des informations aux clients.

Dans les activités auxiliaires nous trouvons :

F Les infrastructures de l'entreprise ;

F La gestion des ressources humaines ;

F Les approvisionnements ;

F Et le développement technologique.

Le résultat est en effet comme une sanction, une réalisation effective ou tout ce qui commence à exister à la suite et comme en effet de quelque chose (7(*)).

Chapitre II. FIXATION DE LA MISSION, DES OBJECTIFS, DES BUTS, DES POLITIQUES, DES STRATEGIES ET TACTIQUES PAR L'ENTREPRISE

Définir l'entreprise, c'est arriver à cerner les rôles qu'elle joue dans la société ou dans l'économie et la manière dont elle agit pour atteindre sa finalité.

L'examen de ces rôles et de cette manière d'agir va se faire à travers les points ci-après :

F La mission de l'entreprise ;

F Les objectifs de l'entreprise ;

F Les buts de l'entreprise ;

F Les politiques de l'entreprise ;

F Les stratégies de l'entreprise ;

F Et les tactiques de l'entreprise.

II.1. LA MISSION DE L'ENTREPRISE

Chaque organisation existe pour produire quelque chose dans son large environnement. C'est ce qu'on appelle sa mission, son objectif primaire ou ultime. C'est aussi sa finalité.

Faire du profit est l'une des principales finalités des entreprises (Mission). Mais toutefois, il ne faut pas oublier que d'autres finalités sont aussi possibles comme :

F Satisfaire son client ;

F Assurer le revenu ;

F Assurer l'épanouissement individuel à ses salariés ;

F Faire gagner de l'argent à ses actionnaires ;

La mission de l'entreprise d'une manière générale est aussi de produire des biens et services dont l'économie a besoin. Une autre définition de la mission est la définition de la raison d'être, l'aspiration suprême qu'elle tente continuellement d'atteindre.

Il faut souligner ici que la mission d'une entreprise n'est pas sa vision, car la vision sert à décrire un état futur désiré. Son énoncé doit donc être précis et ayant une validité déterminé dans le temps. La vision peut être amenée à être changée pour s'adapter aux circonstances conjoncturelles et en termes, alors que la mission elle, est identique à la fin.

Au début de l'entreprise, la mission spécifique est claire dans le temps ; elle peut devenir moins claire si l'entreprise croît et ajoute des nouveaux produits et marchés. Elle peut rester claire mais perdre l'intérêt de certains responsables, tout comme elle peut rester claire mais perdre sa pertinence(8(*)).

Voici en outre les éléments de la mission d'une entreprise :

F La raison d'être ;

F La stratégie ;

F Les valeurs ;

F Les compartiments et standards.

Raison d'être

Compartiments et standards

Stratégies

Valeurs

Mission

II.2.1. Comment l'entreprise fixe-t-elle sa mission ?

Pour fixer sa mission, l'entreprise doit tenir compte des éléments ci-après :

F Le pourquoi de son existence donc sa raison d'être ou la destinée de ses efforts ;

F Les préférences actuelles des gestionnaires et actionnaires donc les valeurs auxquelles les employés s'identifient ;

F Les considérations de l'environnement donc savoir le comportement et les standards qui renforcent les valeurs de l'entreprise ;

F Les compétences distinctives ainsi que la position compétitive de l'entreprise (stratégie).

Après que l'équipe de management ait cerné les grandes lignes et les points les plus importants des éléments composant sa mission, elle peut procéder à la formulation de cette mission.

Pour être utile, la proposition de la mission de l'entreprise devra Comprendre certaines caractéristiques:

F Elle ne devra pas cibler tout ;

F Elle devra être stipulée en terme de la réalisation de quelque chose de spécifique en dehors de l'entreprise ;

F Elle doit indiquer le secteur d'activités dans lequel l'entreprise se trouve en spécifiant le groupe des clients à servir, les besoins des clients et la technologie à utiliser ;

F Elle ne devra être ni trop restreinte, ni trop large ;

F Elle doit être la source et la concentration à long terme de l'entreprise et non un travail à revoir chaque année.

On considérait volontiers dans le passé qu'il était suffisant que les strates supérieurs de la hiérarchie soient au courant de la mission de l'entreprise. Aujourd'hui, la tendance est de formaliser la mission sous une forme qui permet à chaque collaborateur d'en faire connaissance, de la comprendre et de s'en imprégner. Ceci, bien sûr, pour éviter tout gaspillage de performance résultant d'une mauvaise mobilisation des ressources (humaines) de l'entreprise.

Pour ce faire, on cherchera à élaborer un texte et/ou une image qui permette d'exprimer en un clin d'oeil l'entreprise à toute personne ne connaissant pas ses activités.

II.2. LES OBJECTIFS ET BUTS DE L'ENTREPRISE

Dans cette partie de notre travail, il sera question de définir et d'expliquer ce que nous entendons par objectifs et but, d'établir une différence entre les deux concepts, et enfin, de tenter d'expliquer comment l'entreprise les fixe.

II.2.1. Définition des concepts

Etant donné que les définitions des buts et des objectifs diffèrent selon les auteurs, nous tenons à préciser que nous considérons l'objectif comme une finalité de l'entreprise et ils sont aussi des buts concrets et souvent quantifiables à atteindre dans un délai précis. Et des buts sont des étapes intermédiaires dans la réalisation des objectifs.

Les auteurs GUERNY et GUIREC définissent les objectifs comme des résultats, généralement chiffrés, que l'on se fixe d'atteindre dans un certain délai. Ainsi, les buts sont compris ici, comme des objectifs subsidiaires dont la réalisation conditionne l'atteinte des objectifs fondamentaux de l'entreprise.

II.2.2. Importance des objectifs

Les objectifs sont essentiels et vitaux dans la gestion d'une entreprise. Manquer d'objectifs ou ne pas les avoir clairement en tête, rend très difficile la tâche du manager. La détermination de l'objectif est le début du processus managérial. Pour qu'un effort physique ou mental puisse être utilisé intelligemment, il doit être dirigé vers un but ou un objectif. Mais très souvent, nous assistons malheureusement, à l'ignorance de ceci.

Il est donc important pour un manager de se remémorer périodiquement ses objectifs et de se demander effectivement si ses actions concourent à leurs réalisations. De plus, l'importance de l'objectif apparaît encore de façon impérieuse quand on opère dans un environnement dynamique et changeant.

Ainsi, certains objectifs doivent aussi changer :

F Quand l'entreprise devient plus importante et augmente le champ de ses opérations c'est-à-dire quand l'entreprise croît à travers, par exemple, l'ajout d'une nouvelle ligne des produits, l'adoption d'un nouveau canal de distribution, l'extension géographique de son marché ;

F Quand l'entreprise décide de se débarrasser de certaines de ses activités en se recentrant ;

F Quand les conditions de la concurrence changent.

II.2.3. Types et hiérarchie d'objectifs

Les objectifs peuvent être subdivisés en deux catégories : les objectifs fondamentaux d'une part, et les objectifs subsidiaires d'autre part.

Les objectifs subsidiaires sont des caractéristiques ou des conditions désirées dans le but de réaliser les objectifs fondamentaux. Dans ce dernier cas, il s'établira une hiérarchie en fonction de la situation particulière de chaque entreprise, c'est-à-dire en fonction de ce qui est reconnu prioritaire.

a. Les objectifs fondamentaux

Ils sont de deux ordres :

F Il y a d'abord les objectifs à caractère économique que l'on retrouve dans toute entreprise dite commerciale et selon des dosages différent : le profit, la croissance, la survie et l'autonomie ;

F Il y a ensuite les objectifs à caractère socio-psychologiques qui découlent directement des valeurs intériorisées par le manager ou propriétaire (valeurs religieuses, morales ou philosophiques).

Ces objectifs peuvent, dans certains cas, avoir la prééminence sur les objectifs économiques, même celui du profit. C'est notamment lorsque l'entreprise a été créée pour exploiter les capacités techniques ou les talents de son propriétaire, par exemple : lorsqu'une entreprise veut garder à tout prix son caractère familial, lorsque le propriétaire refuse de travailler pour un autre et gagner plus d'argent ou de faire à moindre coût son travail par un autre.

Si ces cas d'objectifs socio psychologiques que nous venons de voir peuvent être considérés sans équivoque comme étant relevant d'objectifs fondamentaux, il n'en va pas toujours de même pour toute une série d'autres cas qui peuvent être considérés comme des objectifs fondamentaux(9(*)). Ainsi, en est-il d'une entreprise poursuivant des objectifs sociaux en faveur de son personnel au-delà de ses exigences légales, elle peut le faire soit parce que les décideurs considèrent que c'est là un objectif fondamental découlant des valeurs profondément intériorisées par eux, soit, ce qui le plus souvent le cas parce que les décideurs estiment que, ce faisant, ils réalisent plus facilement un objectif économique.

b. Les objectifs subsidiaires ou buts

Ils sont de trois ordres :

i. Les objectifs relatifs aux marchés

Il s'agit du maintien, de l'expansion ou de l'acceptation du produit par le client, de fidélité à la marque.

ii. Les objectifs relatifs aux ressources

Il s'agit ici du maintien, de l'amélioration ou de diversification des ressources.

Ces objectifs concernent trois types des ressources de l'entreprise :

F Les ressources humaines : ces objectifs sont définis plus qualificativement et quantitativement et se rapportent aux attitudes, aux morales, aux développements et à la formation du personnel ;

F Les ressources financières : ces objectifs concernent la maximisation de la richesse initiale des apporteurs (actionnaires) ;

F Les ressources matérielles : ces objectifs concernent les usines, les bâtiments, les équipements, les matières premières et les consommables.

Il faut noter que ces trois catégories des ressources sont interdépendantes et que, par conséquent, les objectifs les concernant doivent aussi être concordants.

iii. Les objectifs relatifs aux relations avec l'environnement

Ils se définissent en termes de maintien ou d'amélioration desdites relations.

Par sa survie, l'entreprise dépend d'une part des structures environnantes (économiques, sociales, culturelles) et d'autre part de ses relations avec un certain nombre de groupes pertinents (actionnaires, employés, clients, fournisseurs, pouvoir public, communauté en général, etc.). Bref, la survie de l'entreprise dépend de son environnement.

Les objectifs subsidiaires concernant chacune des composantes de l'environnement seront fonction de l'importance que l'entreprise leur attache pour sa réussite.

II.2.4. Comment l'entreprise fixe-t-elle ses objectifs

Dans la fixation et la mise en oeuvre des objectifs, il faut tenir compte des hommes. En effet, la formulation des objectifs peut donner lieu à plusieurs interprétations qui vont se répercuter au niveau de la mise en oeuvre. Par ailleurs, la formulation d'une série d'objectifs peut comporter à première vue des contradictions qui ne vont faciliter leur mise en oeuvre. Lorsque les objectifs sont trop globaux, il y a nécessité en termes mesurables et immédiatement compréhensibles pour qu'ils soient réalisés avec un minimum d'efficacité(10(*)).

Ainsi, il est indispensable de détailler les objectifs subsidiaires jusqu'au niveau le plus bas. Par ailleurs nous devons noter que les objectifs et buts devront être adéquats aux moyens dont disposer l'entreprise ceci afin d'éviter les ambitions irréalistes. C'est pourquoi, il est donc nécessaire de fixer des objectifs pertinents et de bien évoluer le potentiel de chaque secteur de l'entreprise.

Enfin, l'entreprise doit tenir compte des opportunités qui lui offre son environnement ainsi que des contraintes que lui impose ce dernier. Par environnement, il faut entendre l'ensemble des facteurs externes qui ont une influence sur l'entreprise, sa vie et son exploitation.

II.3. LES POLITIQUES DE L'ENTREPRISE

Le concept `'politique'' est défini comme l'ensemble des règles et des institutions que s'imposent à elle-même une collectivité pour vivre en sécurité (11(*)).

La politique doit montrer le but à atteindre, comment les services spécialisés de l'entreprise vont-ils s'y prendre pour aboutir ?

Il existe plusieurs possibilités pour aboutir à un résultat, il va falloir faire un choix. Les principales fonctions de l'entreprise entraînent des choix sur la mise en oeuvre des décisions de la politique générale. Quelle que soit l'entreprise, une politique commerciale et de marketing, de production, financière, des relations humaines, existent dans les faits. Suivant les circonstances et les types d'entreprises agissant sur leur marché spécifique, il peut exister des gammes variées de politiques.

II.3.1. La Politique commerciale et de Marketing

La politique commerciale fixe les objectifs à atteindre par la politique de communication (choix du type de publicité, promotion, marketing direct, relations publiques, etc.). Elle fixe aussi la politique de distribution (choix du réseau et des canaux de distribution, force de vente).

La politique de marketing dépend d'une analyse fine des marchés, des produits, des prix et des concurrents. Il s'agit d'établir des diagnostics par rapport aux principaux adversaires, ceci va mettre en valeur l'intérêt des différents marchés ou segments des marchés les uns par rapport aux autres.

II.3.2. Politique de Recherche et Développement

Elle sera plus ou moins importante suivant le degré de complexité technologique de l'entreprise et de sa dimension. Là encore les situations les plus diverses peuvent exister ; on peut faire une recherche systématique et définir des produits nouveaux puis assurer son développement par l'exploitation de ses produits.

II.3.3. Politique de Production

Elle va jouer un rôle déterminant ; il y a trois types de production pour l'organisation de la production :

F La production connue, la production de masse où la conception même a une grande importance pour faire jouer à plein l'effet d'échelle, l'effet d'expérience : voitures, camions, etc. ;

F La production des séries plus limitées demandant des équipements ou matériels plus ou moins sophistiqués ;

F La fabrication à la demande sur devis préalable qu'organise sa production « aux mesures » de la demande qui en est faite.

II.3.4. Politique des Relations humaines

La première tâche de tout groupe humain est de restructurer pour être le plus efficace possible. Il importe qu'à tout niveau qu'il existe des hommes capables de faire face à un risque. Les dirigeants du groupe doivent utiliser des types des méthodes de direction qui peuvent être plus ou moins efficaces « le climat de l'entreprise va être donné par la façon dont les gens sont menés, rémunérés » l'ensemble de ces mesures va constituer la politique humaine.

II.3.5. Politique d'Approvisionnement et de Stock

De plus en plus la rigueur fait apparaître la nécessité des choix précis sur trois facteurs, à savoir :

F Le volume ;

F Le montant ;

F La rotation de stock souhaité.

On lie la politique d'approvisionnement à celle de stock pour avoir un volume de matières premières suffisantes mais pas trop. Là, on détermine le volume des stocks, les prévisions d'achat, les cadences de livraison, etc.

II.3.6. Politique financière

Toute décision :

F De renouveler les moyens existants devenus inutilisables ou d'assurer la maintenance des moyens actuels ;

F De perfectionner les moyens actuels pour le rendre plus performants ;

F D'acquérir des moyens nouveaux, requiert une politique prévisionnelle en matière des finances, or il est impératif en gestion financière orthodoxe que tout emploi log (investissement) soit financé par les capitaux permanents (ressources longues), ainsi nous remarquons qu'il y a nécessité de déterminer le montant exact de l'investissement et de calculer la rentabilité du projet pour s'assurer que celle-ci est supérieure au coût des capitaux engagés.

II.4. LES STRATEGIES ET TACTIQUES

Après que l'entreprise ait défini sa mission, ses objectifs, ses buts et politiques ; elle éprouve de plus en plus des difficultés à maîtriser son environnement.

Le concept `'stratégie'' est difficile à définir à cause de sa complexité, nous retiendrons néanmoins les quelques définitions suivantes :

F Elle est l'idée générale de manoeuvre par laquelle l'entreprise espère pouvoir atteindre ses buts et réaliser ses objectifs(12(*)) ;

F Elle est une combinaison spécifique quelconque des ressources planifiées et leur utilisation par le gestionnaire (13(*)) ;

F Elle est une suite de décisions et d'actions au service d'une politique. Elle se définit au niveau global (corporate strategy) mais aussi au niveau fonctionnel (business strategy ou stratégie de domaine : stratégie commerciale, financière, etc.).

L'économie se mondialise et la concurrence s'exacerbe au niveau international. C'est la raison pour laquelle les entreprises modernes cherchent à anticiper et, quelques fois à influencer leur environnement.

II.4.1. Choix des stratégies

Une fois stratégique effectuée, on peut alors repérer différents avantages de l'entreprise : les avantages concurrentiels (produit, technologie ; marché) et procéder à des choix stratégiques.

Ces choix amèneront à se poser trois grandes questions correspondant à trois options stratégiques majeures :

F Comment développer l'entreprise ? choix d'une stratégie de croissance ? + choix de réaliser une ou plusieurs activités : stratégies de spécialisation ? de diversification ?

F Comment affronter ses concurrents choix d'une concurrence frontale ou d'éviter la concurrence directe : stratégie de domination par les coûts, de différenciation ?

F Comment réaliser la production ? choix de faire ou faire tout ou partie de la production : stratégie d'intégration ? d'impartition ?

Pour cela, elles doivent définir et appliquer des stratégies. La stratégie sert à matérialiser les orientations de politique générales prises par l'entreprise. Elle consiste à définir les moyens nécessaires à la réalisation de la politique. La réflexion stratégique doit conduire à évaluer la forme d'intervention (une représentation ou une filiale), le nombre de personnes à embaucher, le coût à supporter. La mise en place de ces moyens sera programmée dans le temps afin de réaliser les objectifs par tranche(14(*)).

F Stratégies qui portent sur le produit ;

F Stratégies qui portent sur le marché ;

F Stratégies qui portent sur l'attitude du décideur face à la concurrence ;

F Stratégies qui portent sur le type de croissance à adopter.

Ci-dessous, seront expliquées succinctement toutes ces stratégies.

II.4.2.Déploiement des stratégies

Pour mettre en place la stratégie, il est possible d'appliquer :

F Une conduite de changement, par un contrôle de gestion et l'aide de la DRH ;

F Afin de modifier l'organisation (dont la gestion des connaissances) et le système d'information (management du système d'information) ;

F Ce qui implique souvent de changer la supply chain management.

II.4.3.Différents types d'applications des stratégies

A. Les stratégies qui portent sur le produit

Ces stratégies comprennent :

F La stratégie de spécialisation qui a pour effet d'amener l'entreprise à approfondir ses activités autour des produits qu'elle réalise. Cette stratégie est généralement liée à la maîtrise d'une technologie ;

F La stratégie de diversification de diversification qui consiste à aborder un domaine contigu ou un domaine totalement différent de la zone habituelle d'activité ;

F La stratégie de différenciation qui vise à individualiser les différents produits en vue de courir plusieurs marchés.

B. Les stratégies qui portent sur le marché

On distingue quatre types des stratégies selon qu'il s'agit de :

F La stratégie d'écrémage qui consiste à s'intéresser à une catégorie de clientèle du fait de sa facilité d'approche ;

F La stratégie de pénétration qui consiste à prendre pied sur un marché afin d'y occuper une position dominante ;

F Les stratégies locales qui consistent à se concentrer d'un marché assurant une rentabilité dans des conditions satisfaisantes ;

F Les stratégies nationales ou internationales qui consistent à s'adresser à une zone géographique plus importante.

C. Les stratégies qui portent sur l'attitude du décideur face à la concurrence

Ces stratégies comprennent :

F Les stratégies défensives qui consistent à s'adopter aux circonstances ou imiter les comportements d'une entreprise dominante ;

F Les stratégies offensives qui consistent à créer les changements afin d'améliorer sa position vis-à-vis des concurrents.

D. Les stratégies qui portent sur le type de croissance à adopter

On distingue deux types de stratégies qui portent sur le type de croissance à adopter :

F Les stratégies de croissance interne qui consistent à un développement propre de l'entreprise ;

F Les stratégies de croissance externe qui se traduisent par un rachat ou une fusion avec des firmes existantes.

II.5. TACTIQUES

Il s'agit ici de la mise en oeuvre, au jour le jour, des choix stratégies. Les décisions tactiques correspondent en quelque sorte aux décisions de gestion courantes prises par l'entreprise par l'entreprise. Par exemple :

F Embaucher un collaborateur ;

F Assurer la maintenance du matériel ;

F Traiter les problèmes quotidiens ;

F Surveiller la qualité du système d'information.

Les tactiques sont des utilisations spécialisées des stratégies.

Il s'agit principalement de décisions concernant le réajustement dans le temps et l'espace de l'application des stratégies retenues. Un gestionnaire qui a trouvé la solution à son problème n'est absolument pas dispensé de la charge de définir encore ses stratégies et tactiques pour la réalisation de cette solution(15(*)).

CONCLUSION

Dans une économie qui, d'heure, gagne en complexité et diversification, il est inévitable que des nombreuses entreprises se trouvent embourbées dans une crise d'identité. Plus l'environnement se différencie, plus il est important et voire même difficile de savoir ce que l'on fait au juste.

Le problème d'autodéfinition se pose à toutes les entreprises ainsi, une mission cohérente est un puissant outil qui peut aider les décideurs à éviter les écueils et à sauter l'obstacle de la complexité. En pratique, elle ne leur souffle pas seulement ce qu'il convient de faire, mais surtout, elle aide à déterminer ce qu'il ne faut pas faire.

Ce faisant, les planificateurs ne ménagent pas leur effort pour dresser l'inventaire de besoins de demain et des possibilités d'y satisfaire. Ils examinent à la loupe la demande, les coûts en matières, les programmes des dépenses gouvernementaux, pour ne citer que ces quelques facteurs. Mais le problème est qu'ils ne peuvent faire aveuglement confiance à leurs outils de travail. Pour muscler l'effort de planification, il sera nécessaire de l'associer aux mécanismes de détermination des objectifs à atteindre.

En dépit de ses objections, une entreprise qui n'a pas de stratégie est un avion ballotté par la tempête giflé pare les coups de vent, aspiré par un trou d'air, perdu parmi les cumulus. Si la foudre ou les turbulences ne le désintègrent pas, ce sera simplement la panne de carburant qui l'attend. Sans quelques lignes de force stratégiques en harmonies entre elles, même la plus grande et la plus apparemment solide des entreprises est vouée au désastre et surtout en cette période de bouleversements technologiques et économiques.

Voilà pourquoi nous nous sommes attelés dans le présent travail à démontrer et nous l'affirmons que si une entreprise ne fixe pas rationnellement sa mission, ses objectifs et buts, ses politiques, ses stratégies et tactiques, elle sera vouée à la disparition.

BIBLIOGRAPHIE

1. Alvin TOFFLER, S'adapter ou périr, l'entreprise face au choc du futur (adaptive corporation), Edition Denoël, 1986, Paris.

2. DURAFOUR Daniel, Marketing et action commerciale, Ed. Dunod.

3. Hans BANDENBURG et Jean-Pierre WOJTYNA, L'approche processus : Mode d'emploi, Edition d'Organisation, 2003.

4. Hélène VERIN, Entrepreneurs, entreprises, Histoire d'idées, PUF, Paris, 1982.

5. Janine BRUCHET, Objectifs : Entreprises - Le français des affaires, Edition Cornelsen, Berlin, 1992.

6. Jean-louis Lequeux, Manager avec les ERP - Entreprises recevant du public, Editions d'Organisation, Paris, 2008.

7. Jean - Yves CAPUL et Olivier GARNIER, Dictionnaire d'Economie et des Sciences sociales, Ed. Hatier, Juin 2002, Paris.

8. KAZADI TSHILUMBA, Notes de Cours de Management, 2ème Graduat, UNIKIN, Année académique 2004-2005.

9. Mary Joe HATCH, Organisation theory, Modern symbolic and postmodern perspectives, 1997.

10. Michel DRANOT JRT, Leçon d'histoire sur l'entreprise de l'antiquité à nos jours, PUF, Paris, 2002.

11. MUSENGA TSHIMPANGILA, Notes du Cours de Marketing Management, 1ère Licence Gestion Commerciale, UNIKIN, Année académique 2005-2006.

12. MUSENGA TSHIMPANGILA, Notes du Cours de Marketing Stratégique, 2ème Licence Gestion Commerciale, UNIKIN, Année Académique 2006-2007.

13. MUSENGA TSHIMPANGILA, Hand Out du Cours de Politique d'entreprises, 2ème Licence Gestion, UNIKIN, Année Académique 2009-2010.

14. Philippe BOISTE L., La communauté d'entreprise : un élément majeur de la politique générale des entreprises ? (Extraits) Colloque national de Paris, 2003.

15. Raymond LEBAN, Management de l'entreprise, Principes et meilleures pratiques, Editions d'Organisation, Octobre 2005.

16. Source : Liste officielle parue au JO du 12 mai 2000, France.

17. Theodore LEVIH, Marketing Myopa, Harvard Businesse Review, July - August 1060 (Internet).

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION 1

1. PROBLEMATIQUE 1

2. HYPOTHESES 2

3. OBJECTIFS 2

4. INTERET DU SUJET 2

5. DELIMITATION DU SUJET 3

6. METHODOLOGIE ET TECHNIQUES UTILISEES 3

7. PLAN DU TRAVAIL 3

Chapitre I. LES GENERALITES SUR L'ENTREPRISE 4

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS 4

a) L'approche économique 4

b) L'approche sociologique 4

c) L'approche systémique (l'entreprise entant que système) 5

1.2. TYPOLOGIE ET STATUTS JURIDIQUES 5

1.2.1 .Classification par secteur économique (déterminé par leur activité principale) 5

1.2.2. Classification par taille et impact économique 6

1.2.3 Classification par branche et secteur d'activité (classification INSEE) 6

1.2.4 Classification par statut juridique 7

1.2.5 Autre classification transversale 7

1.2.5.1. L'entreprise individuelle 7

1.2.5.2. Les entreprises personnes morales 8

1.3. OBJECTIFS GENERAUX 9

1.4. ORGANISATION 10

1.4.1. La Gestion 11

1.4.1.1. Informatique de gestion 11

1.5. LA VIE DE L'ENTREPRISE 12

1.5.1. La création de l'entreprise 12

1.5.2. Le projet de la création de l'entreprise 12

1.5.3. Étude de faisabilité 12

1.5.4. Le Développement de l'entreprise 13

1.5.5. Déclin de l'entreprise 13

1.6. EXPLOITATION ET RESULTAT DE L'ENTREPRISE 13

Chapitre II. FIXATION DE LA MISSION, DES OBJECTIFS, DES BUTS, DES POLITIQUES, DES STRATEGIES ET TACTIQUES PAR L'ENTREPRISE 15

II.1. LA MISSION DE L'ENTREPRISE 15

II.2.1. Comment l'entreprise fixe-t-elle sa mission ? 16

II.2. LES OBJECTIFS ET BUTS DE L'ENTREPRISE 18

II.2.1. Définition des concepts 18

II.2.2. Importance des objectifs 18

II.2.3. Types et hiérarchie d'objectifs 19

a. Les objectifs fondamentaux 19

b. Les objectifs subsidiaires ou buts 20

II.2.4. Comment l'entreprise fixe-t-elle ses objectifs 21

II.3. LES POLITIQUES DE L'ENTREPRISE 22

II.3.1. La Politique commerciale et de Marketing 22

II.3.2. Politique de Recherche et Développement 23

II.3.3. Politique de Production 23

II.3.4. Politique des Relations humaines 23

II.3.5. Politique d'Approvisionnement et de Stock 23

II.3.6. Politique financière 24

II.4. LES STRATEGIES ET TACTIQUES 24

II.4.1. Choix des stratégies 25

II.4.2.Déploiement des stratégies 26

II.4.3.Différents types d'applications des stratégies 26

A. Les stratégies qui portent sur le produit 26

B. Les stratégies qui portent sur le marché 26

C. Les stratégies qui portent sur l'attitude du décideur face à la concurrence 27

D. Les stratégies qui portent sur le type de croissance à adopter 27

II.5. TACTIQUES 27

CONCLUSION 28

BIBLIOGRAPHIE 29

TABLE DES MATIERES 30

* (1) Jean IVES CAPUL, Sciences Economiques et Sociales, Ed. 1994.

* (2) André DUPIGOUR, Introduction à la finance d'entreprise, Ed. Bordou, Paris, 1982

* (3) Internet : www.wikipedia.fr

* (4) Microsoft Encarta 2009

* (5) Nicolas SHUNGU LOKOLE, Entreprenariat, Cours dispensé en G3, UNIKIN, 2OO5-2006.

* (6) Idem

* 7 Dictionnaire Petit Robert, Mai 2003.

* 8 Joseph MUSENGA TSHIMPANGILA, Cours de Marketing et Gestion commerciale, G3, Economie, UNIKIN, 2006-2007.

* 9 www.wikipédia.fr

* 10 Gilles Bressy et christian Konkuyt, Management et économsaaie de l'entreprise, Ed.sirey,9ème édition,paris,2008 ;

* 11 Jean Yves CAPUL & Olivier GARNIER, Dictionnaire d'Economie et des Sciences sociales, Ed. Hatier, Juin 2000, Paris, p. 293.

* 12 DURAFOUR Daniel, Marketing et Action commerciale, Ed. DUNOD, p.23.

* 13 MUSENGA TSHIMPANGILA, Notes du cours de Marketing Management, 1ère Licence Gestion Commerciale, UNIKIN, Année Académique 2006-2007.

* 14 YVON PESQUEUX et Al, Economie d'entreprise, Collection Bernard Martory, Edition Patrice Rouget.

* 15 Joseph MUSENGA TSHIMPANGILA, Hand Out du Cours de Politique d'Entreprises, L2 Gestion, 2009-2010.






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