CHAPITRE 3 : IMPACT DES CREDITS A L'ECONOMIE SUR
L'INFLATION ET
LA CROISSANCE 38
SECTION 1 : SPECIFICATION ET ESTIMATIONS DES MODELES 38
SECTION 2 : ANALYSE DES RESULTATS 53
CONCLUSION 56
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES A
TABLE DES MATIERES D
ANNEXES G
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 1 : TEST DE RACINE UNITAIRE SUR L'ENSEMBLE DES VARIABLES
DU MODELE 44
TABLEAU 2 : RESULTAT DU TEST DE COINTEGRATION DE JOHANSEN 46
TABLEAU 3 : RESULTATS DE L'ESTIMATION DU MODELE A CORRECTION
D'ERREUR (MCE) 47
TABLEAU 4 : RESULTAT DU TEST DE COINTEGRATION DE JOHANSEN 50
TABLEAU 5 : RESULTATS DE L'ESTIMATION DU MODELE (MCE) DE
CROISSANCE 51
LISTE DES GRAPHIQUES
GRAPHIQUE 1: EVOLUTION DE TAUX D'INFLATION DE 1972 A 2003
(INSAE ET CALCUL DES AUTEURS) 31
GRAPHIQUE 2 : EVOLUTION DU TAUX DE CROISSANCE DE 1972 A
2003 (BCEAO, CALCUL DES AUTEURS) 32
GRAPHIQUE 3 : EVOLUTION DE CREDITS A L'ECONOMIE DE 1972 A
2003 (NIS - BCEAO) 33
GRAPHIQUE 4 : PROPORTION DE CREDITS A COURT TERME DE 1972
A 2003 (NIS - BCEAO) 34
GRAPHIQUE 5 : REPARTITION SECTORIELLE DU FINANCEMENT
BANCAIRE (NIS - BCEAO) 34
GRAPHIQUE 6 : EVOLUTION COMPAREE DU TAUX DE CROISSANCE
REELLE ET DE LA VARIATION DES CREDITS A L'ECONOMIE 35
GRAPHIQUE 7 : EVOLUTION COMPAREE DU TAUX DE FINANCEMENT
BANCAIRE DE L'ECONOMIE
(INSAE, BCEAO ET CALCUL DES AUTEURS) 36
GRAPHIQUE 8 : EVOLUTION COMPAREE DE L'INFLATION ET DE LA
VARIATION DES CREDITS A L'ECONOMIE (INSAE, BCEAO ET CALCUL DES AUTEURS) 37
LISTE DES SIGLES ET ABBREVIATION
BCEAO : Banque Centrale des Etats de l'Afrique
de l'Ouest
BM : Banque Mondiale
CAPE : Cellule d'Analyse de Politiques
Economique
CCF : Centre Culturel Français
DGAE : Direction Générale des
Affaires Economiques
DSRP : Document de Stratégie de
Réduction de la Pauvreté
FMI : Fonds Monétaire International
INSAE : Institut National de la Statistique et
de l'Analyse Economique
MFE : Ministère des Finances et de
l'Economie
NIS : Notes d'Informations et de Statistiques
(BCEAO)
PED : Pays En Développement
PIB : Produit Intérieur Brut
SFI : Statistiques Financières
Internationales
UEMOA : Union Economique Monétaire Ouest
Africaine
UMOA : Union Monétaire Ouest Africaine
RESUME
Pour atteindre l'objectif final de stabilité des prix
assigné a la politique de la monnaie et du crédit, les
autorités monétaires tentent de contrôler les
évolutions de divers agrégats, notamment, la masse
monétaire, les crédits a l'économie et les taux
d'intérêt qui sont des objectifs intermédiaires.
Au regard de l'importance des crédits a
l'économie (contre partie importante de la masse monétaire) et du
rôle primordial que jouent ces derniers dans ce processus, les
autorités monétaires se doivent de parvenir a concilier leur
évolution a celle de la croissance et de l'inflation.
L'analyse de l'évolution de cet agrégat au
Bénin, a révélé une forte progression entre 1972 et
2003. En effet, d'un niveau de 10,4 milliards en 1972, les crédits a
l'économie se sont établis a 293,8 milliards en 2003, soit un
accroissement annuel moyen de 14%. Entre 1990 et 2003, les crédits a
l'économie ont quasiment triplé, passant de 102,0 a 293,8
milliards, soit un accroissement annuel moyen de 10%, alors que la croissance
est restée stable autour d'une moyenne annuelle 5% au cours de la
même période. Cette situation amène certains observateurs
avertis a penser que les crédits n'ont pas servi a l'accroissement de la
richesse nationale pendant que pour d'autres, son niveau reste insuffisant pour
impulser l'économie.
L'objectif de la présente étude est
d'évaluer l'impact de la variation des crédits a
l'économie sur la croissance et l'inflation au Bénin entre 1972
et 2003.
Au terme des estimations effectuées a l'aide des
mécanismes a correction d'erreur, il ressort globalement que la
politique de la monnaie et du crédit de la Banque Centrale a
contribué a une maîtrise de l'inflation eu égard a son
rythme d'accroissement par rapport a la production nationale. Cependant, il
reste une réalité que la structure des concours a
l'économie ne contribue pas efficacement a une croissance forte et
soutenue.
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