IX. Index des Illustrations
et Annexe
Table des Illustrations
Illustration 1 : Agences répertoriées
Basel.....................................................14
Illustration 2 : Caractéristiques des
agences...................................................15
Illustration 3 : Caractéristiques des
agences...................................................16
Illustration 4 : Rating des instruments à long
terme..........................................19
Illustration 5 : Rating des instruments à court
terme.........................................20
Illustration 6 : Risque
Business.................................................................29
Illustration 7 : Effet sur duration avantage
compétitif IT....................................35
Illustration 8 : Contraintes
Entrées-Sorties....................................................37
Illustration 9 : Matrice de transition 2
ans.....................................................39
Illustration 10 : Utilisation des Ratings dans la
régulation (Europe).......................42
Illustration 10 : Analyse
financière..............................................................44
Illustration 11 : Produits Hors
bilan.............................................................45
Illustration 12 :
IPCUM..........................................................................50
Illustration 13 :
IPCUM..........................................................................50
Illustration 14 : Graphe Droite
Budget.........................................................52
Illustration 15 : Régression : Nouveau
produit................................................57
Illustration 16 : Régression : Portefeuille
Nouveau produit.................................61
Illustration 17 : Test
recrutement...............................................................65
Illustration 18 : test
directeur....................................................................65
Illustration 19 : test
groupe......................................................................66
Illustration 20 : test
Clients......................................................................66
Illustration 21 : test
brevêts......................................................................68
Illustration 22 : Schéma régression
2...........................................................69
Aspects multiples des ratings
Y
X
D1
Rpot
La situation décrite ci-dessous reprend un raisonnement
microéconomique qui conduit à des interprétations en
termes de choix et de préférences entre les actifs financiers.
L'hypothèse fondamentale est que les deux actifs sont
indépendants ce qui est représenté par les axes du
graphique, et que le marché des actions est négativement
corrélé à celui des obligations.
Nous partons des hypothèses que les
préférences entre les deux actifs ne sont ni
complémentaires ni des substituts parfaits. En effet, la
complémentarité parfaite suggérerait une information
parfaite entre les deux biens, la substitution parfaite une information trop
abondante en éliminant le cas où l'information est
inexistante.
Hypothèse : a et b représente l'information
sur l'actif X et Y respectivement ;
Où á représente les pondérations
entre les actifs dans le portefeuille.
(X²) / á a + (Y²)/
(1- á )b = R
D = (1/âx ) X +
(1/ây) Y
Où âx ây
représentent les risques associés aux deux actifs.
X Y représentent les quantités
potentielles d'un actif dans le portefeuille.
La droite D représente les corrélations qu'il
pourrait y avoir entre les deux actifs. Ces corrélations sont
évidemment décidées par le marché. C'est pourquoi
la pente reliant les deux actifs est représentée par le â
de ces actifs. Je prends en origine et en ordonnée le volume potentiel
des deux actifs dans le portefeuille.
Selon les caractéristiques classiques des mouvements de
titre dans un portefeuille, on constate bien que lorsqu'un actif augmente sa
variance, il est désavantagé et son potentiel dans le
portefeuille diminue.
La fonction R représente des préférences
pour les deux actifs. L'hypothèse est que lors du lancement de ces deux
actifs sur le marché, il devrait y avoir une indifférence entre
ceux-ci notamment car l'information sur ces deux actifs est identique. En
d'autres termes, celle-ci suit des standards établis.
Ensuite, le marché devient maître du mouvement de
ces deux titres. On repasse à l'attention portée sur les valeurs
du Beta.
Toute l'interprétation de cette courbe
d'indifférence se base sur, premièrement l'information
demandée et offerte sur les titres X et Y, et l'inverse des
pondérations de ces titres dans le portefeuille.
Utiliser l'inverse des pondérations permet de donner la
priorité à l'information sur les titres et ainsi revenir vers
l'équilibre des titres dans le portefeuille grâce à
celle-ci.
Les changements dans la valeur intrinsèque (ou risque
business), rendant ces titres moins attractifs, sont représentés
par une courbe d'indifférence se rapprochant de l'origine. Ce qui peut
également indiquer une illiquidité temporaire du titre. L'aire
située entre la droite et la courbe d'indifférence
représente cette illiquidité.
Une augmentation de la variance du titre représente
également, à préférence identique, une chute
potentielle de revenu. Ce problème, selon la formule d'utilité
citée ci-dessus, se résout par une information plus importante,
qui consisterait à redonner au titre une valeur intrinsèque
supérieure aux yeux des investisseurs, ceci aurait pour effet de
repousser la droite.
Néanmoins, l'augmentation de la variance peut
également représenter un signe de changements structurels en ce
qui concerne les préférences de investisseurs. En d'autres
termes, l'augmentation de la variance peut conduire les investisseurs à
changer de préférence pour atteindre l'équilibre notamment
si les pressions de cette variance sont trop fortes.
Dans le même ordre d'idée, l'augmentation de la
variance, à préférence identique, peut représenter
une liquidité accrue à court terme du titre.
Création de courbe de
rendement
Les obligations notées dans les différents
indices européens couvrent plusieurs échéances. De
même chaque échéance couvre des taux
d'intérêts différents, ceci permet la création de
plusieurs courbes qui permettent de se créer des liquidités
à court terme. En d'autres termes, il est possible de créer des
rendements selon les échéances des obligations en
éliminant donc les effets des mouvements du prix de ceux-ci. L'approche
de portefeuille est également envisageable avec des pondérations
différentes pour différentes échéances, ce qui
permet de créer une courbe de rendement avec une interprétation
semblable à celle issue des obligations d'états. Ce faisant, les
ratings pourront servir d'indicateurs dans la création de cette
courbe.
Prenons un exemple qui pourra illustrer cette
approche :
Voici un portefeuille qui a été
réalisé dans le cadre d'un séminaire, celui-ci a
été construit selon les caractéristiques classiques de
répartition des risques c'est-à-dire des répartitions
entre les actions inférieures à dix pourcent en valeur de la
totalité du portefeuille.
L'Oreal
|
Barclays
|
Wal mart
|
Carrefour
|
Gehe
|
BNP paribas
|
Citigroup
|
BASF
|
Bayer
|
Pfizer
|
GSK
|
Kraft
|
Danone
|
Nestlé
|
H&P
|
Lexmark
|
Microsoft
|
Canon
|
vw
|
En utilisant ce portefeuille, il est possible de prendre les
obligations émises par ces entreprises et recréer une courbe de
rendement avec les différentes échéances résultant
du choix de ces entreprises. Cette approche est proche de ce que feraient les
dealers des marchés financiers.
Cette technique permettrait donc de ne plus avoir d'effets de
mouvements des prix des ces obligations et donc d'éliminer tout effet
spéculatif et gardant des rendements supérieurs aux obligations
d'état durant une même période.
Je ne vais pas créer ce portefeuille car il est
difficile de créer celui-ci sans les infrastructures
appropriées.
Définition
Leasing
Le leasing consiste en la location de matériel
nécessaire à l'activité de l'entreprise apparaissant. Ces
locations sont réalisées par des contrats spécifiques
permettant l'utilisation du bien moyennant un paiement échelonné.
Lorsque le bien arrive en fin de vie, une option d'achat est souvent
possible.
Sales and Lease back
Cela consiste à vendre des actifs immobilisés
pour les louer par la suite ce qui permet de générer des
liquidités supplémentaires en créant un minimum de dettes
supplémentaires.
Factoring
Le factoring consiste à vendre les créances de
l'entreprise à une société spécialisée dans
le recouvrement de celle-ci. Cela permet de générer des
liquidités. La contrepartie étant une actualisation des
créances.
Echelle de mesure des ratings des agences
repertoriées
Articles issus de la presse
écrite
M. Dutreil : "Le modèle de distribution
français semble à court
d'innovation"
LE MONDE du 06.02.04
Selon Renaud Dutreil, secrétaire d'Etat aux PME, à la
consommation et au commerce, "le pouvoir d'achat des ménages n'a pas
baissé", contrairement à ce qu'affirme M.
Leclerc.
Cet entretien a été relu et amendé par M.
Dutreil. Michel-Edouard Leclerc dénonce la réglementation du
commerce en France qui pénaliserait le consommateur. Qu'en pensez-vous
? Avant chaque élection, M. Leclerc lance une campagne "provoc". Je
ne suis donc pas surpris. Et je trouve qu'indirectement il soulève une
vraie question : le modèle de distribution français n'est-il pas
en train de s'essouffler ? Il semble à court d'innovation et ne met pas
autant qu'il le faudrait la concurrence au service du consommateur. La
grande distribution a longtemps été le moteur du commerce en
France. Aujourd'hui, elle est attaquée sur deux fronts : sur celui des
prix, par les "hard discounters", et sur celui de la qualité, par les
franchisés et le commerce de détail. Les grands distributeurs
s'interrogent donc sur leur modèle et cherchent une nouvelle
stratégie, un nouveau souffle. M. Leclerc souligne surtout que le
pouvoir d'achat des ménages a baissé, contrairement à ce
que dit l'Insee, et que les prix montent plus vite que ne le montrent les
indices d'inflation... Non, le pouvoir d'achat des ménages n'a pas
baissé. L'Insee a déjà réfuté certains
éléments avancés par M. Leclerc. En écartant
arbitrairement certaines dépenses, on peut peut-être construire un
indice de pouvoir d'achat qui baisse ou même qui monte ! Celui de M.
Leclerc écarte ce qu'il appelle les "dépenses incompressibles",
dans lesquelles il inclut notamment le logement et les coûts de
transport. Je ne suis pas d'accord avec cette définition. On peut
choisir de dépenser plus ou moins pour son logement, on peut voyager
plus... En réalité, son indice ne mesure qu'une chose : comment
évolue ce que les gens peuvent dépenser chez Leclerc. Ce n'est
pas inintéressant... Effectivement. On peut se demander pourquoi les
consommateurs ont moins d'argent à dépenser chez Leclerc. Mais le
vrai problème de la distribution est qu'elle ne parvient pas à
restituer aux consommateurs les gains de productivité des industriels.
Deux phénomènes l'en empêchent : les marges arrière,
qui sont captées par le distributeur, et les bons de réduction
("couponing"). J'ai essayé de limiter les marges arrière avec une
circulaire, mais les distributeurs ont aussitôt développé
les coupons. Ces réductions sont intégralement financées
par le fournisseur. Les distributeurs en gardent une partie et en restituent
une autre à leurs clients. Globalement, le consommateur a donc le
sentiment que les prix augmentent. Il perd la possibilité de les
comparer facilement d'une enseigne à l'autre. Le marché devient
plus opaque. Cela finit par favoriser les enseignes à très bas
prix (hard discount) et par renforcer le commerce de détail, deux types
de lieux d'achat où l'on peut comparer les prix. La démarche
de M. Leclerc présente aussi un autre intérêt : il
reconnaît qu'il y a une inflation non générale mais
sectorielle, concentrée sur les produits de marque. On ne la retrouve
pas sur les articles de marque distributeur, sur lesquels les marges
arrière et le couponing ne sont pas pratiqués. Pour M.
Leclerc, ces pratiques découlent de la rigidité introduite par la
loi Galland, en 1996, qui interdit la revente à perte. Il en demande la
suppression. Qu'en pensez-vous ? J'ai publié une circulaire qui
facilite les pratiques de différenciation tarifaire. On ne peut plus
dire que la loi Galland impose un prix unique, fixé par les industriels.
Mais distributeurs et industriels n'utilisent pas la liberté qui leur a
été accordée et se renvoient la balle. D'ici deux mois,
je tirerai le bilan de cette circulaire. Je pense avoir réussi à
ralentir l'augmentation des marges arrière mais pas à les faire
reculer. Le bilan risque donc d'être mitigé. Si c'est
effectivement le cas, j'engagerai une phase de concertation sur
l'évolution possible de notre système de commerce. Mais les
distributeurs et les producteurs, qui ont conscience que la situation actuelle
ne peut pas durer, doivent d'abord réfléchir à leurs
relations commerciales avant de prendre la loi Galland comme bouc
émissaire. Quels moyens a mis en oeuvre l'administration pour faire
respecter la législation ? Au 31 décembre 2003, 376
procédures pénales ont été engagées,
démontrant, s'il était nécessaire, que les marges
arrière sont pour une grande partie d'entre elles hors la loi. Il y a eu
33 assignations en matière commerciale, avec des amendes allant de 30
000 à 50 000 euros, pour, par exemple, des prestations facturées
non effectuées ou surfacturées, des abus de puissance d'achat. On
ne peut pas rendre responsable la loi Galland de telles pratiques, il fallait
faire naître une jurisprudence adaptée. Reste que la
consommation ne va pas bien... On ne peut pas dire en France que la
consommation aille mal. Elle continue à progresser, même si sa
croissance est modérée. Il n'y a pas de crise, mais la
consommation est simplement devenue beaucoup plus erratique. Le consommateur
est plus détaché, plus difficile. Il faut exciter son besoin
d'achat. Il a besoin d'innovation, ce que proposent le hard discount ou les
franchises, qui sont en plein essor. Les distributeurs n'ont pas fait preuve de
la même capacité d'innovation. La concentration des centrales
d'achats est-elle un problème ? Il ne reste pas deux centrales
d'achats en France, mais cinq ; la concurrence est donc encore très vive
sur le papier. Cependant, cette concentration des acheteurs a fait baisser le
nombre de PME fournisseurs de la grande distribution. Or l'innovation vient
souvent de ces PME. Le système des marges arrière les
évince encore plus. Propos recueillis par Sophie Fay et
Stéphane Lauer ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 07.02.04
Polémique autour du pouvoir d'achat des
Français
LE MONDE du| 06.02.04
Michel-Edouard Leclerc dénonce, dans une
étude publiée jeudi, une baisse du revenu disponible des
ménages. L'Insee consteste ces résultats. Industriels et
distributeurs se rejettent la responsabilité de l'augmentation des prix
ressentie par les consommateurs.
Le pouvoir d'achat des Français
a-t-il baissé en 2003 ? Bien que les indicateurs de l'Insee montrent que
celui-ci a progressé de 1,2 % en 2003, Michel-Edouard Leclerc,
président du groupe de distribution du même nom, part en campagne
pour démontrer l'inverse. Selon une étude commandée par
les Centres Leclerc au Bureau d'informations et de prévisions
économiques (BIPE), le pouvoir d'achat des Français aurait
chuté de 1,1 % en 2003. Ce constat expliquerait la morosité des
ménages et surtout le rythme d'une consommation trop faible pour
alimenter la croissance. " Depuis deux ans, les Français expriment
des craintes face à ce qu'ils perçoivent comme une augmentation
forte des prix, allant jusqu'à déclencher une relative psychose
de l'inflation dans l'opinion, constate M. Leclerc, or les chiffres de l'Insee
ne confirment pas de flambée des prix, c'est face à cette
incompréhension qu'on a voulu chercher les origines en
s'intéressant à la notion de pouvoir d'achat",
explique-t-il. Pour étayer sa démonstration, M. Leclerc, avec
l'aide du BIPE, se propose de revisiter les chiffres de l'Insee sur le pouvoir
d'achat des ménages qui ne tiendrait pas compte de certaines
évolutions comme la nature des dépenses des ménages. Le
BIPE distingue, dans la consommation globale, les dépenses "contraintes"
qui représentent environ un quart du revenu des ménages. "Les
frais liés au logement, les transports collectifs, les assurances sont
des dépenses incompressibles et leur importance freine
l'appréciation des consommateurs dans ce qu'ils peuvent librement
dépenser", explique le BIPE. L'enquête montre ainsi qu'entre
1990 et 2002 le pouvoir d'achat "effectif et disponible" du consommateur, une
fois défalquées ces dépenses "contraintes", a
augmenté de 1 % en moyenne chaque année, alors que l'indicateur
Insee annonce une croissance de 1,9 %. La différence serait encore plus
spectaculaire dans les périodes de moindre croissance, comme en 2003,
où l'Insee constate une hausse de 1,2 % de son indice alors que
l'indicateur "Leclerc" chute de 1,1 %. "En 2003, toutes les dépenses
contraintes ont été orientées à la hausse :
assurance, gaz, électricité et loyers, estime Elisabeth
Waelbroeck-Rocha, directrice générale du BIPE, au total, la
hausse de ces dépenses dépasse 5 % pendant que le revenu
disponible brut des ménages n'augmentait que de 3 %." Une
démonstration qui laisse sceptiques les économistes
contactés par Le Monde. "Si l'idée de séparer les
dépenses auxquelles on ne peut pas échapper du reste de la
consommation est intéressante, l'ampleur du résultat
observé en 2003 semble contestable", estime Hervé Monet,
économiste à la Société générale.
"Depuis 1996, l'évolution des prix des loyers n'est pas très
supérieure à celle de l'indice général des prix,
dans ce contexte, on comprend mal comment les dépenses "contraintes"
auraient pu avoir un tel impact en 2003 sur le pouvoir d'achat",
renchérit Michel Glaude, directeur des statistiques de l'Insee, qui
estime "fallacieux" l'indice concocté par Leclerc et le BIPE : "La
comptabilité nationale mesure l'évolution du pouvoir d'achat de
l'ensemble de la population, en tenant compte de l'augmentation du nombre de
ménages, qui est d'environ 1 % par an, alors que le BIPE mesure une
évolution du pouvoir d'achat par ménage, sans tenir compte des
évolutions démographiques",
Affirme l'Insee. Voilà pour la querelle statistique.
Mais, au-delà de cette polémique, se pose une vrai
problématique qui est de nature à peser sur la consommation des
Français : la loi Galland, votée en 1996, est aujourd'hui
soupçonnée de provoquer des effets inflationnistes. Cette loi,
qui régit les négociations commerciales entre la grande
distribution et ses fournisseurs, fixe un seuil de revente à perte, un
prix en dessous duquel il est interdit de descendre. A l'origine, le but
était de protéger les industriels, notamment les plus petits, en
interdisant à la grande distribution de faire pression sur eux pour
obtenir de meilleures conditions d'achat. Il en a résulté une
uniformisation des prix dans les grandes surfaces. De plus, la pression n'a
pas baissé : les distributeurs ont petit à petit facturé
aux industriels des prestations de "coopération commerciale" comme la
mise en valeur d'un produit dans un rayon, ou un catalogue... Des prestations
facturées sous la forme d'un pourcentage prélevé sur le
chiffre d'affaires appelé "marge arrière". Ce système
s'est perverti au fil du temps : ces "marges arrière" ont fini par
atteindre de 30 % à 50 % du prix des produits. Pour compenser, les
industriels ont augmenté leurs tarifs, provoquant des effets
inflationnistes. Le prix des grandes marques alimentaires a ainsi fait un bond
de 3,3 % en 2002, tandis que le prix moyen des mille produits les plus
achetés, qui sert de référence psychologique au
consommateur, a augmenté de 3,9 %. Le gouvernement a voulu rompre ce
cercle vicieux en publiant en 2003 une circulaire. Celle-ci permet aux
distributeurs de négocier auprès d'un fournisseur des conditions
d'achat différentes d'un concurrent, réintroduisant ainsi un peu
plus de souplesse dans les négociations commerciales. Une mesure qui
semble peu suivie d'effet : les "marges arrière" continuent de
progresser. Car, mis à part le consommateur, jusqu'ici tout le monde ou
presque trouvait son compte dans ce système : les distributeurs en
obtenant sans beaucoup d'efforts une rente de situation ; les industriels
n'ayant plus qu'à répercuter de façon mécanique les
ponctions réclamées par les distributeurs. Mais, aujourd'hui,
les deux "frères ennemis" sont rattrapés par l'arbitrage des
consommateurs qui se détournent des hypermarchés pour faire leurs
courses dans les magasins de maxidiscompte. La polémique soulevée
par Michel-Edouard Leclerc à propos du pouvoir d'achat est
révélatrice d'un malaise du système de distribution
français, qui pourra difficilement faire l'économie d'une
réforme. Stéphane Lauer . ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU
07.02.04
Listes des variables utilisées (Version
Originale du questionnaire)
PCOMPCOOP: Has your BU co-operated in research with competitors?
(Y-N)
PVERTCOOP: Has your BU co-operated in research with vertical
partners? (Y-N)
PRIPLCOOP: Has your BU co-operated in research with research
institutes or public labs? (Y-N)
PUNIVCOOP: Has your BU co-operated in research with universities?
(Y-N)
PGROUPCOOP: Has your BU co-operated in research with other firms
within the group? (Y-N)
PCONSCOOP: Has your BU co-operated in research with consultants?
(Y-N)
POFIRMCOOP: Has your BU co-operated in research with other
companies? (Y-N)
CUSTINFO02: low importance of information from customers.
CUSTINFO3: medium importance of information from customers.
CUSTINFO45: High importance of information from customers.
SUPPINFO02: low importance of information from suppliers.
SUPPINFO3: medium importance of information from suppliers.
SUPPINFO45: high importance of information from suppliers.
COMPINFO02: low importance of information from competitors.
COMPINFO3: medium importance of information from competitors.
PCOMPINFO45: high importance of information from competitors.
CONSINFO02: low importance of information from consultancy
firms.
CONSINFO3: medium importance of information from consultancy
firms.
CONSINFO45: high importance of information from consultancy
firms.
UNRIINFO02: low importance of information from universities or
research institutes.
UNRIINFO3: medium importance of information from universities or
research institutes.
UNRIINFO45: high importance of information from universities or
research institutes.
GROUPINFO02: low importance of information from other companies
within the group.
GROUPINFO3: medium importance of information from other companies
within the group
GROUPINFO45: high importance of information from other companies
within the group
RECRUT02: Your BU's recruiting process brings seldom new skills
to your BU.
RECRUT3: Your BU's recruiting process brings sometime new skills
to your BU.
RECRUT45: Your BU's recruiting process brings often new skills to
your BU.
BUDGPLAN02: low ideas generation during the budgeting/planning
process.
BUDGPLAN3: medium ideas generation during the budgeting/planning
process.
BUDGPLAN45: high ideas generation during the budgeting/planning
process.
OUTRECRU02 low: recruitment of executives from outside main
business sector.
OUTRECRU3: medium recruitment of executives from outside main
business sector.
OUTRECRU45: high recruitment of executives from outside main
business sector.
BRAINSTO02: Your BU favours seldom brain storming sessions and/or
face-to-face contacts.
BRAINSTO3: Your BU favours sometime brain storming sessions
and/or face-to-face contacts.
BRAINSTO45: Your BU favours often brain storming sessions and/or
face-to-face contacts.
PATENLIT02: Your BU seldom uses patent literature as a source of
ideas and information.
PATENLIT3: Your BU sometimes uses patent literature as a source
of ideas and information
PATENLIT45: Your BU often uses patent literature as a source of
ideas and information
MKTSURV02: Your BU regularly relies on market surveys and
benchmarking practices (seldom).
MKTSURV3: Your BU regularly relies on market surveys and
benchmarking practices (sometime)
MKTSURV45: Your BU regularly relies on market surveys and
benchmarking practices (often)
CIP02: Your BU intensively uses competitive intelligence
processes (low level).
CIP3: Your BU intensively uses competitive intelligence processes
(medium level).
CIP45: Your BU intensively uses competitive intelligence
processes (high level).
SKILPROF02: Your BU successfully manages to attract highly
skilled professionals (low level).
SKILPROF3: Your BU successfully manages to attract highly skilled
professionals (medium level).
SKILPROF45: Your BU successfully manages to attract highly
skilled professionals (high level).
PCREAYEAR: dummy which takes value 1 if the firm is younger than
the mean of the sample
BXL: dummy takes 1 if firm active in Brussels region
FLAM: dummy takes 1 if firm active in Flemish region
EMPINBEL: increase of the number of employees between 1997 and
2000.
PTMTRDEUC02: low time reduction of the introducing of new
products
PTMTRDEUC3: medium time reduction of the introducing of new
products
PTMTRDEUC45: high time reduction of the introducing of new
products
TECHNUM3DUM1: firm active in high and medium high technology
sector
TECHNUM3DUM2: firm active in low and medium low technology
sector
TECHNUM3DUM3: firm active in services sector
BRAINDRA02: low brain drain observed
BRAINDRA3: medium brain drain observed
BRAINDRA45: high brain drain observed
CA00BEL: turnover 2000
CA97BEL: turnover 1997
CAINCBEL: increase in the turnover between 1997 and 2000
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