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Les ratings financiers et l'inflation

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par Igor Topic
Université libre de Bruxelles - Licence en sciences économiques 2004
  

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IX. Index des Illustrations et Annexe

Table des Illustrations

Illustration 1 : Agences répertoriées Basel.....................................................14

Illustration 2 : Caractéristiques des agences...................................................15

Illustration 3 : Caractéristiques des agences...................................................16

Illustration 4 : Rating des instruments à long terme..........................................19

Illustration 5 : Rating des instruments à court terme.........................................20

Illustration 6 : Risque Business.................................................................29

Illustration 7 : Effet sur duration avantage compétitif IT....................................35

Illustration 8 : Contraintes Entrées-Sorties....................................................37

Illustration 9 : Matrice de transition 2 ans.....................................................39

Illustration 10 : Utilisation des Ratings dans la régulation (Europe).......................42

Illustration 10 : Analyse financière..............................................................44

Illustration 11 : Produits Hors bilan.............................................................45

Illustration 12 : IPCUM..........................................................................50

Illustration 13 : IPCUM..........................................................................50

Illustration 14 : Graphe Droite Budget.........................................................52

Illustration 15 : Régression : Nouveau produit................................................57

Illustration 16 : Régression : Portefeuille Nouveau produit.................................61

Illustration 17 : Test recrutement...............................................................65

Illustration 18 : test directeur....................................................................65

Illustration 19 : test groupe......................................................................66

Illustration 20 : test Clients......................................................................66

Illustration 21 : test brevêts......................................................................68

Illustration 22 : Schéma régression 2...........................................................69

Aspects multiples des ratings

Y

X

D1

Rpot

La situation décrite ci-dessous reprend un raisonnement microéconomique qui conduit à des interprétations en termes de choix et de préférences entre les actifs financiers.

L'hypothèse fondamentale est que les deux actifs sont indépendants ce qui est représenté par les axes du graphique, et que le marché des actions est négativement corrélé à celui des obligations.

Nous partons des hypothèses que les préférences entre les deux actifs ne sont ni complémentaires ni des substituts parfaits. En effet, la complémentarité parfaite suggérerait une information parfaite entre les deux biens, la substitution parfaite une information trop abondante en éliminant le cas où l'information est inexistante.

Hypothèse : a et b représente l'information sur l'actif X et Y respectivement ;

Où á représente les pondérations entre les actifs dans le portefeuille.

(X²) / á a + (Y²)/ (1- á )b = R

D = (1/âx ) X + (1/ây) Y

Où âx ây représentent les risques associés aux deux actifs.

X Y représentent les quantités potentielles d'un actif dans le portefeuille.

La droite D représente les corrélations qu'il pourrait y avoir entre les deux actifs. Ces corrélations sont évidemment décidées par le marché. C'est pourquoi la pente reliant les deux actifs est représentée par le â de ces actifs. Je prends en origine et en ordonnée le volume potentiel des deux actifs dans le portefeuille.

Selon les caractéristiques classiques des mouvements de titre dans un portefeuille, on constate bien que lorsqu'un actif augmente sa variance, il est désavantagé et son potentiel dans le portefeuille diminue.

La fonction R représente des préférences pour les deux actifs. L'hypothèse est que lors du lancement de ces deux actifs sur le marché, il devrait y avoir une indifférence entre ceux-ci notamment car l'information sur ces deux actifs est identique. En d'autres termes, celle-ci suit des standards établis.

Ensuite, le marché devient maître du mouvement de ces deux titres. On repasse à l'attention portée sur les valeurs du Beta.

Toute l'interprétation de cette courbe d'indifférence se base sur, premièrement l'information demandée et offerte sur les titres X et Y, et l'inverse des pondérations de ces titres dans le portefeuille.

Utiliser l'inverse des pondérations permet de donner la priorité à l'information sur les titres et ainsi revenir vers l'équilibre des titres dans le portefeuille grâce à celle-ci.

Les changements dans la valeur intrinsèque (ou risque business), rendant ces titres moins attractifs, sont représentés par une courbe d'indifférence se rapprochant de l'origine. Ce qui peut également indiquer une illiquidité temporaire du titre. L'aire située entre la droite et la courbe d'indifférence représente cette illiquidité.

Une augmentation de la variance du titre représente également, à préférence identique, une chute potentielle de revenu. Ce problème, selon la formule d'utilité citée ci-dessus, se résout par une information plus importante, qui consisterait à redonner au titre une valeur intrinsèque supérieure aux yeux des investisseurs, ceci aurait pour effet de repousser la droite.

Néanmoins, l'augmentation de la variance peut également représenter un signe de changements structurels en ce qui concerne les préférences de investisseurs. En d'autres termes, l'augmentation de la variance peut conduire les investisseurs à changer de préférence pour atteindre l'équilibre notamment si les pressions de cette variance sont trop fortes.

Dans le même ordre d'idée, l'augmentation de la variance, à préférence identique, peut représenter une liquidité accrue à court terme du titre.

Création de courbe de rendement

Les obligations notées dans les différents indices européens couvrent plusieurs échéances. De même chaque échéance couvre des taux d'intérêts différents, ceci permet la création de plusieurs courbes qui permettent de se créer des liquidités à court terme. En d'autres termes, il est possible de créer des rendements selon les échéances des obligations en éliminant donc les effets des mouvements du prix de ceux-ci. L'approche de portefeuille est également envisageable avec des pondérations différentes pour différentes échéances, ce qui permet de créer une courbe de rendement avec une interprétation semblable à celle issue des obligations d'états. Ce faisant, les ratings pourront servir d'indicateurs dans la création de cette courbe.

Prenons un exemple qui pourra illustrer cette approche :

Voici un portefeuille qui a été réalisé dans le cadre d'un séminaire, celui-ci a été construit selon les caractéristiques classiques de répartition des risques c'est-à-dire des répartitions entre les actions inférieures à dix pourcent en valeur de la totalité du portefeuille.

L'Oreal

Barclays

Wal mart

Carrefour

Gehe

BNP paribas

Citigroup

BASF

Bayer

Pfizer

GSK

Kraft

Danone

Nestlé

H&P

Lexmark

Microsoft

Canon

vw

En utilisant ce portefeuille, il est possible de prendre les obligations émises par ces entreprises et recréer une courbe de rendement avec les différentes échéances résultant du choix de ces entreprises. Cette approche est proche de ce que feraient les dealers des marchés financiers.

Cette technique permettrait donc de ne plus avoir d'effets de mouvements des prix des ces obligations et donc d'éliminer tout effet spéculatif et gardant des rendements supérieurs aux obligations d'état durant une même période.

Je ne vais pas créer ce portefeuille car il est difficile de créer celui-ci sans les infrastructures appropriées.

Définition

Leasing

Le leasing consiste en la location de matériel nécessaire à l'activité de l'entreprise apparaissant. Ces locations sont réalisées par des contrats spécifiques permettant l'utilisation du bien moyennant un paiement échelonné. Lorsque le bien arrive en fin de vie, une option d'achat est souvent possible.

Sales and Lease back

Cela consiste à vendre des actifs immobilisés pour les louer par la suite ce qui permet de générer des liquidités supplémentaires en créant un minimum de dettes supplémentaires.

Factoring

Le factoring consiste à vendre les créances de l'entreprise à une société spécialisée dans le recouvrement de celle-ci. Cela permet de générer des liquidités. La contrepartie étant une actualisation des créances.

Echelle de mesure des ratings des agences repertoriées

Articles issus de la presse écrite

M. Dutreil : "Le modèle de distribution français semble à court d'innovation"

  
LE MONDE du 06.02.04

Selon Renaud Dutreil, secrétaire d'Etat aux PME, à la consommation et au commerce, "le pouvoir d'achat des ménages n'a pas baissé", contrairement à ce qu'affirme M.  Leclerc.

Cet entretien a été relu et amendé par M. Dutreil.
Michel-Edouard Leclerc dénonce la réglementation du commerce en France qui pénaliserait le consommateur. Qu'en pensez-vous ?
Avant chaque élection, M. Leclerc lance une campagne "provoc". Je ne suis donc pas surpris. Et je trouve qu'indirectement il soulève une vraie question : le modèle de distribution français n'est-il pas en train de s'essouffler ? Il semble à court d'innovation et ne met pas autant qu'il le faudrait la concurrence au service du consommateur.
La grande distribution a longtemps été le moteur du commerce en France. Aujourd'hui, elle est attaquée sur deux fronts : sur celui des prix, par les "hard discounters", et sur celui de la qualité, par les franchisés et le commerce de détail. Les grands distributeurs s'interrogent donc sur leur modèle et cherchent une nouvelle stratégie, un nouveau souffle.
M. Leclerc souligne surtout que le pouvoir d'achat des ménages a baissé, contrairement à ce que dit l'Insee, et que les prix montent plus vite que ne le montrent les indices d'inflation...
Non, le pouvoir d'achat des ménages n'a pas baissé. L'Insee a déjà réfuté certains éléments avancés par M. Leclerc. En écartant arbitrairement certaines dépenses, on peut peut-être construire un indice de pouvoir d'achat qui baisse ou même qui monte ! Celui de M. Leclerc écarte ce qu'il appelle les "dépenses incompressibles", dans lesquelles il inclut notamment le logement et les coûts de transport. Je ne suis pas d'accord avec cette définition. On peut choisir de dépenser plus ou moins pour son logement, on peut voyager plus... En réalité, son indice ne mesure qu'une chose : comment évolue ce que les gens peuvent dépenser chez Leclerc.
Ce n'est pas inintéressant...
Effectivement. On peut se demander pourquoi les consommateurs ont moins d'argent à dépenser chez Leclerc. Mais le vrai problème de la distribution est qu'elle ne parvient pas à restituer aux consommateurs les gains de productivité des industriels. Deux phénomènes l'en empêchent : les marges arrière, qui sont captées par le distributeur, et les bons de réduction ("couponing"). J'ai essayé de limiter les marges arrière avec une circulaire, mais les distributeurs ont aussitôt développé les coupons. Ces réductions sont intégralement financées par le fournisseur. Les distributeurs en gardent une partie et en restituent une autre à leurs clients. Globalement, le consommateur a donc le sentiment que les prix augmentent. Il perd la possibilité de les comparer facilement d'une enseigne à l'autre. Le marché devient plus opaque. Cela finit par favoriser les enseignes à très bas prix (hard discount) et par renforcer le commerce de détail, deux types de lieux d'achat où l'on peut comparer les prix.
La démarche de M. Leclerc présente aussi un autre intérêt : il reconnaît qu'il y a une inflation non générale mais sectorielle, concentrée sur les produits de marque. On ne la retrouve pas sur les articles de marque distributeur, sur lesquels les marges arrière et le couponing ne sont pas pratiqués.
Pour M. Leclerc, ces pratiques découlent de la rigidité introduite par la loi Galland, en 1996, qui interdit la revente à perte. Il en demande la suppression. Qu'en pensez-vous ?
J'ai publié une circulaire qui facilite les pratiques de différenciation tarifaire. On ne peut plus dire que la loi Galland impose un prix unique, fixé par les industriels. Mais distributeurs et industriels n'utilisent pas la liberté qui leur a été accordée et se renvoient la balle.
D'ici deux mois, je tirerai le bilan de cette circulaire. Je pense avoir réussi à ralentir l'augmentation des marges arrière mais pas à les faire reculer. Le bilan risque donc d'être mitigé. Si c'est effectivement le cas, j'engagerai une phase de concertation sur l'évolution possible de notre système de commerce. Mais les distributeurs et les producteurs, qui ont conscience que la situation actuelle ne peut pas durer, doivent d'abord réfléchir à leurs relations commerciales avant de prendre la loi Galland comme bouc émissaire.
Quels moyens a mis en oeuvre l'administration pour faire respecter la législation ?
Au 31 décembre 2003, 376 procédures pénales ont été engagées, démontrant, s'il était nécessaire, que les marges arrière sont pour une grande partie d'entre elles hors la loi. Il y a eu 33 assignations en matière commerciale, avec des amendes allant de 30 000 à 50 000 euros, pour, par exemple, des prestations facturées non effectuées ou surfacturées, des abus de puissance d'achat. On ne peut pas rendre responsable la loi Galland de telles pratiques, il fallait faire naître une jurisprudence adaptée.
Reste que la consommation ne va pas bien...
On ne peut pas dire en France que la consommation aille mal. Elle continue à progresser, même si sa croissance est modérée. Il n'y a pas de crise, mais la consommation est simplement devenue beaucoup plus erratique. Le consommateur est plus détaché, plus difficile. Il faut exciter son besoin d'achat. Il a besoin d'innovation, ce que proposent le hard discount ou les franchises, qui sont en plein essor. Les distributeurs n'ont pas fait preuve de la même capacité d'innovation.
La concentration des centrales d'achats est-elle un problème ?
Il ne reste pas deux centrales d'achats en France, mais cinq ; la concurrence est donc encore très vive sur le papier. Cependant, cette concentration des acheteurs a fait baisser le nombre de PME fournisseurs de la grande distribution. Or l'innovation vient souvent de ces PME. Le système des marges arrière les évince encore plus.
Propos recueillis par Sophie Fay et Stéphane Lauer
ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 07.02.04

Polémique autour du pouvoir d'achat des Français

  
LE MONDE du| 06.02.04


Michel-Edouard Leclerc dénonce, dans une étude publiée jeudi, une baisse du revenu disponible des ménages. L'Insee consteste ces résultats. Industriels et distributeurs se rejettent la responsabilité de l'augmentation des prix ressentie par les consommateurs.

Le pouvoir d'achat des Français a-t-il baissé en 2003 ? Bien que les indicateurs de l'Insee montrent que celui-ci a progressé de 1,2 % en 2003, Michel-Edouard Leclerc, président du groupe de distribution du même nom, part en campagne pour démontrer l'inverse. Selon une étude commandée par les Centres Leclerc au Bureau d'informations et de prévisions économiques (BIPE), le pouvoir d'achat des Français aurait chuté de 1,1 % en 2003. Ce constat expliquerait la morosité des ménages et surtout le rythme d'une consommation trop faible pour alimenter la croissance.
" Depuis deux ans, les Français expriment des craintes face à ce qu'ils perçoivent comme une augmentation forte des prix, allant jusqu'à déclencher une relative psychose de l'inflation dans l'opinion, constate M. Leclerc, or les chiffres de l'Insee ne confirment pas de flambée des prix, c'est face à cette incompréhension qu'on a voulu chercher les origines en s'intéressant à la notion de pouvoir d'achat", explique-t-il.
Pour étayer sa démonstration, M. Leclerc, avec l'aide du BIPE, se propose de revisiter les chiffres de l'Insee sur le pouvoir d'achat des ménages qui ne tiendrait pas compte de certaines évolutions comme la nature des dépenses des ménages. Le BIPE distingue, dans la consommation globale, les dépenses "contraintes" qui représentent environ un quart du revenu des ménages. "Les frais liés au logement, les transports collectifs, les assurances sont des dépenses incompressibles et leur importance freine l'appréciation des consommateurs dans ce qu'ils peuvent librement dépenser", explique le BIPE.
L'enquête montre ainsi qu'entre 1990 et 2002 le pouvoir d'achat "effectif et disponible" du consommateur, une fois défalquées ces dépenses "contraintes", a augmenté de 1 % en moyenne chaque année, alors que l'indicateur Insee annonce une croissance de 1,9 %. La différence serait encore plus spectaculaire dans les périodes de moindre croissance, comme en 2003, où l'Insee constate une hausse de 1,2 % de son indice alors que l'indicateur "Leclerc" chute de 1,1 %. "En 2003, toutes les dépenses contraintes ont été orientées à la hausse : assurance, gaz, électricité et loyers, estime Elisabeth Waelbroeck-Rocha, directrice générale du BIPE, au total, la hausse de ces dépenses dépasse 5 % pendant que le revenu disponible brut des ménages n'augmentait que de 3 %."
Une démonstration qui laisse sceptiques les économistes contactés par Le Monde. "Si l'idée de séparer les dépenses auxquelles on ne peut pas échapper du reste de la consommation est intéressante, l'ampleur du résultat observé en 2003 semble contestable", estime Hervé Monet, économiste à la Société générale. "Depuis 1996, l'évolution des prix des loyers n'est pas très supérieure à celle de l'indice général des prix, dans ce contexte, on comprend mal comment les dépenses "contraintes" auraient pu avoir un tel impact en 2003 sur le pouvoir d'achat", renchérit Michel Glaude, directeur des statistiques de l'Insee, qui estime "fallacieux" l'indice concocté par Leclerc et le BIPE : "La comptabilité nationale mesure l'évolution du pouvoir d'achat de l'ensemble de la population, en tenant compte de l'augmentation du nombre de ménages, qui est d'environ 1 % par an, alors que le BIPE mesure une évolution du pouvoir d'achat par ménage, sans tenir compte des évolutions démographiques",

Affirme l'Insee.
Voilà pour la querelle statistique. Mais, au-delà de cette polémique, se pose une vrai problématique qui est de nature à peser sur la consommation des Français : la loi Galland, votée en 1996, est aujourd'hui soupçonnée de provoquer des effets inflationnistes.
Cette loi, qui régit les négociations commerciales entre la grande distribution et ses fournisseurs, fixe un seuil de revente à perte, un prix en dessous duquel il est interdit de descendre. A l'origine, le but était de protéger les industriels, notamment les plus petits, en interdisant à la grande distribution de faire pression sur eux pour obtenir de meilleures conditions d'achat. Il en a résulté une uniformisation des prix dans les grandes surfaces.
De plus, la pression n'a pas baissé : les distributeurs ont petit à petit facturé aux industriels des prestations de "coopération commerciale" comme la mise en valeur d'un produit dans un rayon, ou un catalogue... Des prestations facturées sous la forme d'un pourcentage prélevé sur le chiffre d'affaires appelé "marge arrière". Ce système s'est perverti au fil du temps : ces "marges arrière" ont fini par atteindre de 30 % à 50 % du prix des produits. Pour compenser, les industriels ont augmenté leurs tarifs, provoquant des effets inflationnistes. Le prix des grandes marques alimentaires a ainsi fait un bond de 3,3 % en 2002, tandis que le prix moyen des mille produits les plus achetés, qui sert de référence psychologique au consommateur, a augmenté de 3,9 %.
Le gouvernement a voulu rompre ce cercle vicieux en publiant en 2003 une circulaire. Celle-ci permet aux distributeurs de négocier auprès d'un fournisseur des conditions d'achat différentes d'un concurrent, réintroduisant ainsi un peu plus de souplesse dans les négociations commerciales. Une mesure qui semble peu suivie d'effet : les "marges arrière" continuent de progresser. Car, mis à part le consommateur, jusqu'ici tout le monde ou presque trouvait son compte dans ce système : les distributeurs en obtenant sans beaucoup d'efforts une rente de situation ; les industriels n'ayant plus qu'à répercuter de façon mécanique les ponctions réclamées par les distributeurs.
Mais, aujourd'hui, les deux "frères ennemis" sont rattrapés par l'arbitrage des consommateurs qui se détournent des hypermarchés pour faire leurs courses dans les magasins de maxidiscompte. La polémique soulevée par Michel-Edouard Leclerc à propos du pouvoir d'achat est révélatrice d'un malaise du système de distribution français, qui pourra difficilement faire l'économie d'une réforme.
Stéphane Lauer
. ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 07.02.04

Listes des variables utilisées (Version Originale du questionnaire)

PCOMPCOOP: Has your BU co-operated in research with competitors? (Y-N)

PVERTCOOP: Has your BU co-operated in research with vertical partners? (Y-N)

PRIPLCOOP: Has your BU co-operated in research with research institutes or public labs? (Y-N)

PUNIVCOOP: Has your BU co-operated in research with universities? (Y-N)

PGROUPCOOP: Has your BU co-operated in research with other firms within the group? (Y-N)

PCONSCOOP: Has your BU co-operated in research with consultants? (Y-N)

POFIRMCOOP: Has your BU co-operated in research with other companies? (Y-N)

CUSTINFO02: low importance of information from customers.

CUSTINFO3: medium importance of information from customers.

CUSTINFO45: High importance of information from customers.

SUPPINFO02: low importance of information from suppliers.

SUPPINFO3: medium importance of information from suppliers.

SUPPINFO45: high importance of information from suppliers.

COMPINFO02: low importance of information from competitors.

COMPINFO3: medium importance of information from competitors.

PCOMPINFO45: high importance of information from competitors.

CONSINFO02: low importance of information from consultancy firms.

CONSINFO3: medium importance of information from consultancy firms.

CONSINFO45: high importance of information from consultancy firms.

UNRIINFO02: low importance of information from universities or research institutes.

UNRIINFO3: medium importance of information from universities or research institutes.

UNRIINFO45: high importance of information from universities or research institutes.

GROUPINFO02: low importance of information from other companies within the group.

GROUPINFO3: medium importance of information from other companies within the group

GROUPINFO45: high importance of information from other companies within the group

RECRUT02: Your BU's recruiting process brings seldom new skills to your BU.

RECRUT3: Your BU's recruiting process brings sometime new skills to your BU.

RECRUT45: Your BU's recruiting process brings often new skills to your BU.

BUDGPLAN02: low ideas generation during the budgeting/planning process.

BUDGPLAN3: medium ideas generation during the budgeting/planning process.

BUDGPLAN45: high ideas generation during the budgeting/planning process.

OUTRECRU02 low: recruitment of executives from outside main business sector.

OUTRECRU3: medium recruitment of executives from outside main business sector.

OUTRECRU45: high recruitment of executives from outside main business sector.

BRAINSTO02: Your BU favours seldom brain storming sessions and/or face-to-face contacts.

BRAINSTO3: Your BU favours sometime brain storming sessions and/or face-to-face contacts.

BRAINSTO45: Your BU favours often brain storming sessions and/or face-to-face contacts.

PATENLIT02: Your BU seldom uses patent literature as a source of ideas and information.

PATENLIT3: Your BU sometimes uses patent literature as a source of ideas and information

PATENLIT45: Your BU often uses patent literature as a source of ideas and information

MKTSURV02: Your BU regularly relies on market surveys and benchmarking practices (seldom).

MKTSURV3: Your BU regularly relies on market surveys and benchmarking practices (sometime)

MKTSURV45: Your BU regularly relies on market surveys and benchmarking practices (often)

CIP02: Your BU intensively uses competitive intelligence processes (low level).

CIP3: Your BU intensively uses competitive intelligence processes (medium level).

CIP45: Your BU intensively uses competitive intelligence processes (high level).

SKILPROF02: Your BU successfully manages to attract highly skilled professionals (low level).

SKILPROF3: Your BU successfully manages to attract highly skilled professionals (medium level).

SKILPROF45: Your BU successfully manages to attract highly skilled professionals (high level).

PCREAYEAR: dummy which takes value 1 if the firm is younger than the mean of the sample

BXL: dummy takes 1 if firm active in Brussels region

FLAM: dummy takes 1 if firm active in Flemish region

EMPINBEL: increase of the number of employees between 1997 and 2000.

PTMTRDEUC02: low time reduction of the introducing of new products

PTMTRDEUC3: medium time reduction of the introducing of new products

PTMTRDEUC45: high time reduction of the introducing of new products

TECHNUM3DUM1: firm active in high and medium high technology sector

TECHNUM3DUM2: firm active in low and medium low technology sector

TECHNUM3DUM3: firm active in services sector

BRAINDRA02: low brain drain observed

BRAINDRA3: medium brain drain observed

BRAINDRA45: high brain drain observed

CA00BEL: turnover 2000

CA97BEL: turnover 1997

CAINCBEL: increase in the turnover between 1997 and 2000

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci