VIII. Conclusion
Tout au long de ce mémoire, nous avons
énuméré différents problèmes survenus ces
dernières années sur les marchés. De ceci, nous avons
établi une interprétation de différents modèles qui
pourraient s'appliquer à quelques critères d'évaluation
utilisés par l'agence « Standard and Poors ». De
même, nous avons utilisé des tableaux et chiffres de plusieurs
sources afin d'appuyer ce raisonnement et l'utilité des critères
utilisés.
Nous avons également relié les critères
à des modèles économiques de concurrence. Nous n'avons
évidemment pas oublié de fournir des explications sur ces
modèles.
Nous avons expliqué que les différents
modèles de concurrence tel que celui de
« Von Stackelberg » et
« Krugman » s'appliquaient suivant des conditions de
marché telles que la volonté des acteurs de suivre des leaders
dans leur domaine ou leur volonté de connaître des
différenciations des produits existants. Nous avons introduit
l'idée que les plus grandes sociétés avaient la
possibilité s'engager dans des fusions et acquisitions lorsque celles-ci
bénéficient de ratings importants.
Nous avons également constaté que les
sociétés se situant à la frontière des notes
spéculatives avaient une vraisemblance de relèvement plus
importante. Ce résultat n'est pas étonnant et représente
à notre sens un incitant afin de procéder à des
changements de structure de l'entreprise pour confronter cette situation. Des
niveaux bas de rating peuvent aussi provoquer des craintes quant au
phénomène de rachat. Néanmoins, des niveaux bas sont
également à l'origine d'incitants pour le rapprochement et de
recherche de synergie.
Nous avons également analysé un
échantillon de sociétés belges. Les résultats
obtenus nous indiquent une concordance avec les faits qui ont été
relatés ces dernières années, notamment le signe
négatif de la constante. Ces résultats nous ont également
indiqué que des flux d'informations importants pouvaient contribuer au
renforcement de celle-ci. Néanmoins, nous sommes également
arrivés à la conclusion que des aspects qualitatifs de
l'information pouvaient contribuer à représenter le
caractère de long terme de l'entreprise. Celui-ci permet
également des synergies avec les agences de rating.
Néanmoins, nous pouvons supposer que de telles
synergies ne doivent pas être sans relation avec la politique
générale de l'agence, car des problèmes de délits
d'initiés ou de renforcement de tendance générale peuvent
apparaître.
|