Syndrome de la guerre : lorsque le psychisme ne cesse de rappeler( Télécharger le fichier original )par Shqipe BUJUPI Institut libre Marie Haps - Assistante en psychologie 2005 |
19. La prise en charge à long termeLorsque les séquelles du traumatisme psychique sont installées durablement, un traitement psychologique individuel à long terme, combiné si nécessaire à un suivi psychiatrique et psychopharmacologique s'avère indispensable. Si l'intervention est retardée, il sera beaucoup plus difficile d'arriver à une guérison.
b. Le problème de la demandeDes auteurs ont remarqué qu'il y a qu'une minorité des personnes souffrant des troubles psychotraumatiques extériorisent leurs plaintes et demandent de l'aide psychothérapeutique. Souvent leur demande se fait pour diminuer les symptômes par des médicaments. On entend des raisonnements de leur part comme « je ne savais pas que ça se soignait » ou « personne ne peut comprendre ça »172(*). « Le plus souvent, les patients ne parviennent pas jusqu'au psychiatre. Il y a ceux qui guérissent tout seuls, mais il y a ceux aussi qui se suicident, sombrent dans l'alcoolisme, s'étayent vaille que vaille avec leur entourage, des médecins, une institution, un engagement dans une oeuvre caritative notamment (....) Le plus souvent, ce nouveau chapitre du traitement est long, aléatoire, difficile pour le patient confronté à de grands moments d'angoisse. S'il en tire cette paix relative que lui assure la relation transférentielle, il ne va pas toujours jusqu'à l'acte ultime qui consiste à renoncer au trauma »173(*). Ceux qui demandent d'aide, c'est souvent quand le syndrome de répétition apparaît (après plusieurs semaines, mois ou des années). Pour rappel, l'irruption soudaine des cauchemars et des réviviscences n'appairassent qu'après un temps de latence qui est très variable d'un individu à l'autre. En ce qui concerne les femmes violées au Kosovo, nous avons mentionné précédemment que le problème de la demande vient du fait, selon Silvana Miria, que l'ampleur des atrocités est dissimulée par les communautés albanaises pour cacher leur "honte" au monde extérieur. Pour pouvoir aborder ces femmes, Silvana Miria s'y est prise de manière plus discrète. Voici comment elle nous l'explique : « Au début, nous sommes allées dans les camps de réfugiés pour participer à la distribution du pain, donc tout autre chose qu'un travail de soutien psychologique. Grâce à cela, nous sommes devenues des personnes connues dans le camp. Nous avons ainsi pu, par la suite, entamer une communication individuelle avec les femmes en passant d'une tente à l'autre. Nous travaillons chaque jour avec ces personnes. Elles ne peuvent pas tout raconter d'un coup (...). On travaille plusieurs fois avec la même personne pour qu'à la fin elle nous raconte ce qu'elle a vraiment vécu ...) »174(*)
Au cours de nos lectures, nous avons remarqué différents types de confrontation à des événements dits traumatiques. Face à ces différents événements Crocq175(*) dit qu'il faut un traitement spécifique car, selon lui, la pathologie psychotraumatique en général et celle de guerre en particulier, est une affection mentale qui se distingue des autres. Pour l'auteur, « La démarche reste psychothérapeutique mais elle se distingue des psychothérapies classiques sur plusieurs points. Elle doit être adaptée pour chaque catégorie de victimes : les survivants des camps, les rescapés de guerre, les victimes d'abus sexuel et de tortures »176(*). Un des enjeux de la prise en charge thérapeutique « sera de dénouer le noeud de ce qui ne peut être oublié et de ce qui ne peut être dit »177(*). Pour que la répétition cesse de surgir, le sujet semble-il doit pouvoir faire son deuil, car dans chaque traumatisme il y a perte d'objet, quelle que soit sa nature. « Il suffit que celui-ci soit investi narcissiquement pour que se ravivent en lui la douleur et la souffrance à chaque fois qu'il le rencontre »178(*). D'après Houbballah, toute la tâche de l'analyste consiste à délivrer son patient de cette captation imaginaire pour déclencher le processus de symbolisation. Car seule la parole peut aider le patient à faire son deuil, à retrouver sa place dans le temps et à voir renaître son désir. Du côté des enfants, Grappe dit que « ces enfants doivent être pris en charge dans un cadre institutionnel, bien encadrés, avec pour objectif premier : retisser des liens affectifs. Après une reprise de leur développement psycho-affectif, sortis de l'inhibition (condition de base à une élaboration du traumatisme), le passé pourra être partagé dans une relation thérapeutique » 179(*). Pour ces enfants qui sont devenu « tout d'un coup adultes », il faut arriver à les faire fantasmer, leur permettre de réintégrer leurs rêves d'enfants, les faire retourner à l'école plutôt que leur apprendre un métier, leur laisser ce temps de l'enfance. b.1 La neutralité ou la reconnaissance de la souffrance Face à ce genre de traumatisme, beaucoup d'auteurs renoncent à l'attitude de `neutralité bienveillante' et la thérapie prend une allure spécifique. La reconnaissance, le soutien, la manifestement de compassion, ...face à la victime deviennent indispensables. « L'abandon de la bienveillante neutralité au profit d'une position active du thérapeute positionné comme un allié aux côtés du patient, pour combattre l'influence du bourreau »180(*). F. Sironi se positionne contre ces auteurs qui préconisent une attitude qui tient compte de la `nature' du patient, car pour elle quand il s'agit d'une victime de traumatisme, il est hors de question d'adopter une attitude d''écoute', de `bienveillante neutralité', de laisser la place aux interprétations visant à subjectiver le vécu du patient. Ces positions laissent croire au patient `qu'il y est pour quelque chose' dans ce qui lui arrive. « La reconnaissance solidaire de la souffrance du sujet et de son préjudice, (...) croire de ce qu'elle dit et reconnaître l'expérience traumatique comme atteinte à son intégrité. Ceci est important et est indispensable au rétablissement de la confiance, des liens sociaux (...). Distinction claire et affirmée de l'agresseur et de l'agressé... »181(*). b.2 Le silence Selon les auteurs, il faut pouvoir mettre des mots sur ce que le sujet a vécu mais ceci est souvent un parcours très difficile et demande du temps. « Pour apaiser son âme meurtrie, il faut arriver à mettre des mots sur ses blessures et à parler de sa souffrance182(*). Pourtant, « rompre le silence implique un parcours, souvent long et douloureux ; il opère le dévoilement de l'impensable et permettra à chacun de donner `un sens à l'absurde catastrophe en retrouvant la continuité psychique entre le passé, le présent et l'avenir' » (Lindy, 1985). 183(*) Les causes de cette difficulté d'en parler est du au fait que « beaucoup ont (...) du mal à parler de ce qui leur est arrivé ; certains auteurs ont interprété cette difficulté tantôt par l'impossibilité pour les survivants de témoigner de ce qu'ils ont subi, tantôt par leur difficulté à parler dans un contexte thérapeutique »184(*) Du côté de la relation patient - thérapeute, pour F. Lebigot185(*), surtout dans les premiers temps, il faut éviter les trop longs silences car ils font resurgir chez la victime des sentiments d'abandon, voire de détresse. b.3 La culpabilité Nous avons vu précédemment qu'un sentiment de culpabilité, souvent, irrationnel surgit chez la victime. Pour De Clerq186(*), les attitudes des proches de la victime ou des premiers intervenants rencontrés sont des facteurs déterminants concernant la culpabilité. En fait, le soutien, la déculpabilisation, par exemple : « tu n'es pas à blâmer, tu n'est pas seule, ... » sont des attitudes qui peuvent aider la victime pour se débarrasser de la culpabilité. Tandis que F. Lebigot187(*), concernant la culpabilité dans le sens large, dit que dans l'immédiat les thérapeutes qui essayent de déculpabiliser la victime comme par exemple « mais vous n'avez rien à vous reprocher, au contraire regardez le courage dont vous avez fait preuve » sont des erreurs et peut compromettre les soins ultérieurs. Le plus souvent de telles attitudes font taire le patient et manquent leur but comme la dédramatisation.
c.1. La thérapie cognitivo-comportementale Cette approche classique considère que les symptômes sont des productions de réponses apprises. Au niveau du comportement, on essaye de désapprendre un comportement conditionné qui résulte du vécu traumatisant associé à une relaxation. Au niveau cognitif, on travaille sur les schémas de pensée qui ont changé par rapport aux croyances antérieures, c'est-à-dire, avant le vécu traumatique. Par exemple, un des symptômes qui appartiennent à la modification de la personnalité peut être la perte de la foi dans le monde. Cette forme de thérapie est utilisée surtout pour le traitement de l'anxiété, des troubles obsessionnels et des phobies. G-N. Fischer188(*) pense que ce type de thérapie qui est essentiellement fonctionnelle, réussit à faire disparaître les symptômes comme par exemple, l'anxiété, le sentiment de culpabilité, etc. ce qui permet une réinsertion sociale mais pas nécessairement guérir les effets traumatiques. c.2. La psychanalyse Certains psychothérapeutes utilisent les techniques d'inspiration psychanalytique classique. La désorganisation psychique suite à un traumatisme est considérée comme l'expression d'une névrose préexistante laquelle doit être traitée comme toutes les autres. D'autres auteurs comme F.Sironi, S.Amati, ...189(*) contestent ces points de vue de spécialistes en disant que on ne peut pas relier à leur personnalité antérieure, ni aux conflits psychiques inconscients liés à l'enfance la souffrance des survivants de l'Holocauste. Pour certains190(*) d'entre eux la névrose traumatique correspond à l'expérience vécue de l'effondrement de la loi qui nous renvoie à la question du père. Alors, il faut explorer les conflits psychiques anciens et les relier à l'expérience du traumatisme. « ...le trauma a réveillé au plus profond et au plus originaire de lui-même191(*) (...) l'image du père de la horde, violent et jouisseur, qui fait douter du père idéal, bienfaisant et rassurant, mais aussi la disqualification de la loi, qui fait douter de l'ordre symbolique du monde »192(*). D'après A.Houbballah « Face à qqn qui vient de subir un traumatisme grave, il n'y a pas de place pour l'interprétation : la victime cherche auprès du personnel soignant la compréhension de son état, la reconnaissance de sa souffrance et les moyens de l'atténuer... Dans le second temps seulement, dans ce que Freud appelait l' « après coup193(*) », l'analyste peut intervenir, car on est incapable de prédire ou de prévoir, après un traumatisme, ni les réactions du sujet ni le destin ultérieur de cet événement... »194(*) Tandis que Lebigot pense que le thérapeute doit se garder de faire des interprétations, sauf quand il a la conviction que le sujet était au bord de les faire lui-même. Nous pouvons donner un exemple que nous avons rencontré pendant que nous avons effectué le stage au centre Exil. Pendant un entretien avec une femme mariée qui avait été violée, elle relève un problème de mariage dans son pays en disant : « vous savez, chez nous, c'est la famille qui choisit le mari pour la femme. Bon, à un moment on s'habitue ». La dernière phrase répétée deux fois pour nous évoque qu'elle désir que nous continuions sur ce sujet. c.3. La méthode cathartique Certains spécialistes comme Crocq préconisent une psychothérapie basée sur la méthode cathartique195(*). Cette méthode s'appuyant sur l'approche freudienne, consiste à provoquer chez la victime une abréaction qui fait revivre l'événement traumatisant. Le but est de libérer la victime sur le plan émotionnel et de réinstaurer du sens. Cette méthode n'est pas une simple expression des émotions mais il s'agit de création et de prise de conscience d'une signification là où il n'y avait que le chaos et le non-sens, et l'adoption d'une nouvelle attitude vis-à-vis du trauma. Pour rappel, d'après Crocq le traumatisme est une expérience de non sens dans une existence jusqu'alors sensée. Il s'agit des bouleversements aux différents niveaux. « A l'instant de l'irruption traumatique, l'espace ordonné du monde physique bascule pour faire place au chaos ; les convictions narcissiques s'effondrent, laissant le sujet désemparé ; les valeurs essentielles de l'existence - paix, morale, prix de la vie et accessibilité au sens des choses - sont tout à coup déniées et remplacées par l'absence d'ordre, de cohérence et de signification. Le sujet entrevoit, sans y être préparé et sans pouvoir discerner plus nettement, non pas tellement sa mort (ou la mort de l'autre), mais sa disparition et son effacement de la vie, c'est-à-dire le retour au néant mystérieux et redouté, le néant, envers de la vie et des valeurs, non-sens »196(*). c.4. Ethnopsychiatrie F. Sironi, en s'appuyant sur l'ethnopsychiatrie, préconise une thérapie qui traite le rapport entre psychisme et culture chez les victimes. A partir de son expérience avec des migrants et des exilés notamment victimes de torture, de la guerre etc., elle déduit que le modèle psychanalytique qui tend à aborder le traumatisme comme une causalité interne, un conflit intrapsychique lié à la petite enfance est limité. Ces traumatismes ont été pensés, élaborés par des humains qui en connaissaient l'impact, alors Sironi prend en compte ce « tiers extrapsychique197(*) », la réalité concrète de la torture, de la guerre et définit ce genre de traumatisme comme la conséquence de l'influence et de l'intentionnalité malveillante de l'autre qui vise à briser, brouiller tous les repères, détruire les liens qui reliaient l'individu à son groupe d'appartenance et par lesquels une identité individuelle se construit, de la réduire à un être sans spécificité culturelle, sans singularité ce qui a pour effet la déstructuration de la personnalité initiale. La technique de la torture utilisée par le bourreau a une visée de produire une effraction psychique qui fait entrer en chacun l'autre que soi et le modifie radicalement au point que tout ce qu'éprouve et pense le sujet est en lien avec un autre, avec la manière dont l'autre l'a pensé, chosifié. Pour pouvoir traiter les victimes de torture, l'auteur pense qu'il est indispensable de comprendre l'intention du tortionnaire. « On ne peut traiter les victimes de torture si l'on ne s'intéresse pas au système qui produit la torture, si l'on ne s'intéresse pas à la fabrication des tortionnaires. Il est nécessaire de prendre en compte les processus qui sont à l'oeuvre dans toute modification délibérée de l'identité, ce que produit assurément la torture »198(*).
L'auteur propose d'utiliser une technique thérapeutique qui vise à expulser l'ennemi, le « tortionnaire intériorisé » de soi. Pour le faire, au cours de la psychothérapie, « il est nécessaire de retrouver, avec les patients, les paroles que les tortionnaires ont prononcées pendant la torture »199(*) Cette technique thérapeutique comprend différentes phases ce que F. Sirroni200(*) appelle les étapes de la transformation: - La première étape s'appelle la `ré-humanisation' pendant laquelle le thérapeute tente de rétablir une ré-affiliation au groupe des humains, surtout pour des patients qui ont été chosifiés, pétrifiés et soumis à des violents processus de déculturation ; - La phase de « transition ». C'est un parcours où le patient peut retrouver le groupe d'appartenance, se situer de nouveau dans le contexte social, mais à une autre place que celle qu'il occupait auparavant ; - La phase d' « événements résolutoires ». C'est l'apparition d'événements importants car ils vont marquer un tournant décisif dans la vie des patients : mariage, déménagement, etc. - La phase d' « aboutissement de la transformation ». C'est la dernière phase qui correspond à la consolidation d'une nouvelle identité, car il acquière de nouvelles capacités et des nouvelles valeurs. Pour les exilés, l'auteur fait une remarque sur les facteurs surtout externes qui peuvent perturber ce processus thérapeutique. Par exemple, lorsqu'il y a des nouvelles alarmantes qui proviennent de leur pays d'origine (décès, emprisonnement, torture d'un membre de famille, etc.). Tandis qu'un facteur qui peut être très favorable, c'est la reconnaissance du statut de réfugié politique. Ceci est une profonde marque de reconnaissance de ce qu'ils ont vécu dans leur pays. c.5. Désensibilisation et reprogrammation par des mouvements oculaires : L'EMDR201(*) L'EMDR est une technique thérapeutique qui, par des mouvements des yeux rythmés, traite les traumatismes psychiques. Il s'agit des stimulations neuronales qui vont stimuler le processus naturel d'auto-guérison. D. S-Schreiber202(*) a utilisé cette technique chez des personnes traumatisées pendant la guerre au Kosovo et a obtenu des résultats positifs et parfois même extraordinaires. Pour l'auteur, il existe en chacun de nous un mécanisme de digestion du cerveau des traumatismes émotionnels. Ce mécanisme, il l'appel le « système adaptatif de traitement de l'information ». Suite à un événement traumatique, notre système nerveux est temporairement désorganisé. Il faut un certains temps pour retrouver l'homéostasie. Si l'intensité du traumatisme est très forte, ou si la victime présente une fragilité, l'information concernant l'événement traumatique au lieu d'être digérée, va être bloquée dans le système nerveux, gravée dans sa forme initiale, c'est-à-dire ancré dans le cerveau émotionnel, déconnecté des connaissances rationnelles. Notre cerveau émotionnel contrôle donc notre « rationnel » et notre volonté, mais grâce aux mouvements des yeux, on stimule d'une manière bilatérale les deux hémisphères cérébraux. Ainsi, une ouverture vers ce centre de contrôle nous est accessible. « ...les mouvements oculaires facilitaient un accès rapide à tous les canaux d'association connectés au souvenir traumatique ciblé par le traitement. Au fur et à mesure que ces canaux sont activés, ils peuvent se connecter aux réseaux cognitifs qui, eux, contiennent l'information ancrée dans le présent. C'est grâce à cette connexion que la perspective de l'adulte (...) finit par prendre pied dans le cerveau émotionnel »203(*). * 172 Crocq, L. (1999). Les traumatismes psychiques de guerre. Paris : Odile Jacob. Page 328. * 173 Ibidem. Page * 174Miria, S. (22 mai 1999). Les viols sont une stratégie de guerre orchestrée par le pouvoir serbe. http://www.humanite.presse.fr/journal/1999-05-22/1999-05-22-290017 * 175 Crocq, L. (1999). Les traumatismes psychiques de guerre. Paris : Odile Jacob. Page 282 * 176 Ibidem. * 177 Ficher, G-N. (2003). Les blessures psychiques. Paris : Odile Jacob. Page 121 * 178 Houbballah, A. (1998). Destin du traumatisme. Paris : Hachette Littérature. Page 136. * 179 Grappe, M. (7 mars 2002). Enfants-soldats. http://www.ceri-sciences-po.org/themes/pouligny/pdf/c07032002.pdf * 180 Sironi, F. (31 Janvier 2001).Comment devient-on un bourreau ? http://www.ethnopsychiatrie.net/actu/collegedeF.htm * 181 Weber, E. & Prieto, N. 119 (2003). Approche psychothérapeutique du traumatisme psychique. www.iutcolmar.uha.fr/internet/recherche/ Jcerdacc.nsf/0/e5a22d643a51d199c1256d170045b40a * 182 Ficher, G-N. (2003). Les blessures psychiques. Paris : Odile Jacob Page 121 * 183 Ficher, G-N. (2003). Les blessures psychiques. Paris : Odile Jacob. Page 122 * 184 Ibidem. Page 121 * 185 De Clercq, M. & Lebigot, F. (2001). Les traumatismes psychiques. Paris : Masson, page 246. * 186 Ibidem. Page * 187 Ibidem. Page 101. * 188 Ficher, G-N. (2003). Les blessures psychiques. Paris : Odile Jacob. Page 129 * 189 Ibidem. Page 130 * 190 Ibidem. Page 134 * 191 G. Briole et al, 1994 dans Crocq, L. (1999) Traumatismes psychiques de guerre. Paris : Odile Jacob. Page 336. * 192 F. Lebigot dans Crocq, L. (1999) Traumatismes psychiques de guerre. Paris : Odile Jacob. Page 336. * 193 « Après-coup » est un terme utilisé par Freud. Ce terme a la valeur de la « période de latence ». * 194 Houbballah, A. (1998). Destin du traumatisme. Paris : Hachette Littératures. Page 15 * 195 Catharsis est une méthode thérapeutique « qui vise à obtenir une situation de crise émotionnelle telle que cette manifestation critique provoque une solution du problème que la crise met en scène ». Grand dictionnaire de psychologie. (2000). Larousse. * 196Crocq, L. Dépassement et assomption du trauma. http://www.enm.justice.fr/centre_de_ressources/dossiers_reflexions/oeuvre_justice2/3_depassement_trauma.htm * 197 Le tiers extra-psychique : terme utilisé pour l'opposer à conflit intrapsychique. Le facteur extra-psychique sous-entend une autre personne, et tout ce qui est mis en place intentionnellement par lui enfin de détruire psychiquement une personne, un groupe. * 198 Crocq, L. Dépassement et assomption du trauma. http://www.enm.justice.fr/centre_de_ressources/dossiers_reflexions/oeuvre_justice2/3_depassement_trauma.htm * 199 Sironi, F. (1999). Bourreaux et victimes. Paris : Odile Jacob. Page 12 * 200 Ibidem. Page 225 * 201 (Eye Movement Desensitization and Reprocessing - Désensibilisation et reprogrammation par des mouvements oculaires) repose sur le mouvement des yeux. * 202 Servan-Schreiber, D. (2003). Guérir. Paris : ROBERT LAFFONT. Page 99. * 203 Ibidem. Page 101. |
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