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Notes d'écologie générale

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par Désiré KHASIRIKANI MBAKWIRAVYO
Université de conservation de la nature et de développement de Kasugho -  2009
  

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3.7. LES RELATIONS HETEROTYPIQUES

La cohabitation de deux espèces peut avoir sur chacune d'elle une influence nulle, favorable ou défavorable. Ce sont ces d'influences qu'on appelle relations ou réactions hétérotypiques ou interspécifiques. Elles peuvent être des relations de compétition, d'exploitation ou de coopération.

3.7.1. Les relations de compétition

Parmi les différentes interactions, nous pouvons considérer :

Parfois entre deux espèces qui cohabitent on peut observer une compétition. Cette dernière est appelée compétition interspécifique. Elle existe lorsque ces deux espèces agissent défavorablement l'une sur l'autre dans la recherche de la nourriture, de l'abri, de site de reproduction ou de l'espace vitale.

3.7.2. Les relations de coopération

Il s'agit du mutualisme et de la symbiose.

Le mutualisme est une interaction interspécifique à bénéfices réciproques. Les associées profitent l'un de l'autre et une fois séparés les individus continuent à vivre sans problème. C'est l'association, par exemple, entre la vache et le garde-boeuf.

La symbiose est une forme extrême du mutualisme dans la quelle on observe des bénéfices réciproques pour les associés, mais qui, une fois séparés, ces organismes meurent. Les lichens constituent un cas de symbiose entre une algue et un champignon. On peut aussi citer l'association symbiotique de certaines bactéries vivant dans le tube digestif des ruminants et leur permettant de digérer la cellulose contenue dans l'herbe ou l'association entre les légumineuses (soja, haricots...) et le Rhizobium permettant à ces plantes de fixer l'azote atmosphérique. La symbiose se distingue du mutualisme par son caractère obligatoire. Les associés sont obligés de cohabiter pour continuer à vivre. La symbiose est parfois appelée symbiose mutualiste.

3.7.3. Les relations d'exploitation

Dans cette catégorie des relations on regrouper le commensalisme, le parasitisme et la prédation.

Le commensalisme est une association dans laquelle une espèce dite commensale, tire profit de l'autre appelée hôte pour s'abriter, se nourrir ou se déplacer sans que ce dernier en soufre, mais aussi sans qu'il en tire des bénéfices. C'est le cas du cloporte qui vit dans les fourmilières où il se nourrit des déchets laissés par les fourmis sans que ces dernières soient gênées ou profitent de sa présence.

Il existe une forme particulière de commensalisme ou l'organisme le plus petit est transporté par le plus grand. Il s'agit de la phorésie  La balane méditerranéenne vit, par exemple, fixée sur la carapace des tortues marines pour se faire transporter. On peut aussi signaler le cas des petits acariens vivant sur le hanneton.

Le parasitisme est une interaction entre deux organismes ou espèces dont l'un, le parasite, vit aux dépens de l'autre, appelé hôte, en lui portant préjudice mais, d'une manière générale, sans le tuer directement. On distingue des parasites externes ou ectoparasites vivant à la surface du corps de leur hôte et les parasites internes ou endoparasites qui se développent à l'intérieur de leur hôte comme l'ascaris, le ténia...

Une forme primitive d'endoparasitisme entraîne systématiquement la mort de l'hôte. Les organismes qui vivent de cette façon sont appelés des parasitoïdes . C'est le cas larves de certains Diptères qui se développent en mangeant l'intérieur de leur hôte. Il existe aussi des parasites d'autres parasites qu'on appelle des hyperparasites.

Il existe aussi une autre forme de parasitisme appelé parasitisme social. Il se manifeste dans le cas ou une espèce exploite l'autre comme le coucou qui pond ses oeufs dans les nids d'autres espèces d'oiseaux. A l'éclosion, les jeunes coucous rejettent la portée de leur hôte afin d'attirer toute l'attention des parents nourriciers sur eux.

L'amensalisme est une interaction biologique entre deux espèces dans laquelle une espèce inhibe le développement de l'autre. L'amensalisme est observé le plus souvent chez les végétaux. Par exemple, un grand arbre peut empêcher le développement d'un arbre en le privant de la lumière. Un organisme peut aussi excréter une substance au cours de son métabolisme qui est nocive pour l'autre organisme. Par exemple, le champignon Penicillium peut produire des composés antibiotiques comme la pénicilline et inhiber la croissance des bactéries alentours.

La prédation est la relation qui existe entre le mangeur et le mangé. Prise dans son sens le plus large, la prédation est un mode d'alimentation par lequel un animal se nourrit d'autres organismes vivants. Elle inclut à la fois les animaux herbivores, carnivores et parasites. Au sens strict, la prédation est l'interaction existant entre deux espèces animales dont l'une, le prédateur, se nourrit de l'autre, appelé proie, après l'avoir tuée. Elle s'exerce surtout sur certains individus faibles et faciles à attraper tels que les individus sans expérience, les malades, les blessés ou les individus âgés. La prédation est de ce fait un phénomène biologique fondamental et utile car elle permet l'épuration des populations

Si les prédateurs ont développé des stratégies pour s'assurer de la nourriture en déployant un minimum d'énergie, les proies se sont à leur tour pourvues des mécanismes de défense pour échapper à leurs prédateurs. Certaines espèces offrent une résistance passive en tentant de se confondre avec l'environnement comme les sauterelles qui se confondent avec les herbes ou des chenilles qui simulent des brindilles (camouflage).

D'autres types de proies essaient aussi d'effrayer ou d'attaquer tout prédateur potentiel. Les Oiseaux, les Poissons, et les Mammifères se tiennent généralement en groupes afin d'effrayer les prédateurs. Les herbivores comme les antilopes sont toujours en état d'alerte, au premier signe d'agitation de l'un d'eux, ils prennent tous la fuite.

Quelques espèces peuvent aussi se protéger en imitant d'autres pourvues d'un mécanisme de défense efficace contre les prédateurs. On parle du mimétisme. Un organisme qui imite l'autre sans posséder son mécanisme de défense accomplit un mimétisme batésien. Le papillon vice-roi, par exemple, imite la coloration du monarque mais il n'est pas toxique. Les deux espèces se ressemblant jusqu'à prêter confusion, les oiseaux les évitent toutes deux. Par contre, lorsque deux espèces semblables ont un système de défense identique, il s'agit de mimétisme müllérien. C'est le cas du papillon Danaus gilippus qui imite le Monarque en se défendant comme lui par sa toxicité.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault