Appartenance socioculturelle et scolarisation des enfants au Burkina Faso( Télécharger le fichier original )par Lonkila Moussa ZAN Université de Yaoundé II - DESSD 2007 |
5.2.2 Influence de l'appartenance religieuse sur lascolarisationPour mieux comprendre les différences entre les religions en matière de fréquentation scolaire, nous allons étudier ces différences en fonction de certaines caractéristiques spécifiques. a- Influence selon le sexe de l'enfant Il apparaît que les garçons vivant dans des ménages catholiques et protestants ont respectivement 1,90 fois et 3,46 fois plus de chances de fréquenter que ceux de ménages musulmans. Chez les filles, les différences dues à la religion restent significatives au niveau net. A ce niveau, les filles de ménages animistes ont 33% moins de chance de fréquenter que les enfants de ménages musulmans. Il faut toutefois noter que le pouvoir discriminant de la religion est plus grand chez les filles alors que, dans la sous-section précédente, celui de l'ethnie semblait plus élevé chez les enfants de sexe masculin. Tableau 5.6 : Rapport de chances de fréquentation scolaire des enfants de 6- 14 ans par sexe en fonction de l'appartenance religieuse
b- Influence selon le milieu de résidence Ce paragraphe étudie, pour un milieu de résidence donné l'impact de l'appartenance religieuse du CM sur les chances de fréquentation scolaire des enfants de 6- 14 ans. Il ressort que, quel que soit le milieu de résidence, la fréquentation scolaire des enfants est associée à l'appartenance religieuse du CM au niveau brut. Après le contrôle de toutes les variables, on trouve que cette association n'est plus significative au niveau de la modalité `'Protestant» en milieu urbain. En milieu rural, cette association n'est pas significative au niveau de la modalité `'Autres Ethnies». Il ressort aussi que le pouvoir discriminant de la religion est plus élevé en milieu rural qu'en milieu urbain. Les différences entre les religions en matière de scolarisation seraient donc plus marquées en milieu rural. Cela confirme nos attentes d'autant plus que l'urbanisation contribue à moderniser les perceptions et les attitudes vis-à-vis de la scolarisation. Tableau 5.7 : Rapport de chances de fréquentation scolaire des enfants de 6- 14 ans par milieu de résidence en fonction de l'appartenance religieuse
c- Influence selon le niveau d'instruction du CM Ici, il s'agit d'étudier les variabilités de l'influence de la religion en fonction du niveau d'instruction du CM. Chez les enfants vivant dans des ménages dirigés par des CM n'ayant aucun niveau d'instruction, la religion est significativement associée à la fréquentation scolaire. En ce qui concerne les enfants dont le CM à un niveau d'instruction primaire, nous notons qu'au niveau net, il n'existe pas une différence significative entre les enfants de ménages protestants et animistes et ceux issus des ménages dont les CM sont musulmans. A ce niveau les enfants sous tutelle de CM catholiques ont 61% de chances en plus de fréquenter l'école que les enfants dont les CM sont musulmans. Tableau 5.8 Rapport de chances de fréquentation scolaire des enfants de 6- 14 ans par niveau d'instruction du CM en fonction de l'appartenance religieuse
Pour les enfants des ménages dont les chefs sont de niveau d'instruction secondaire ou plus, il faut noter que quand on contrôle toutes les variables, il apparaît au niveau net que le pouvoir explicatif de l'appartenance religieuse est nul et non significatif. En somme nous pouvons retenir que l'appartenance religieuse contribue plus à l'explication des différences de scolarisation chez les enfants dont les chefs de ménage sont sans niveau d'instruction que chez ceux sous tutelle de personnes ayant un niveau d'instruction primaire, secondaire ou plus. Nous pouvons conclure que plus le niveau d'instruction est élevé, moins grand est le pouvoir prédictif de la religion en matière de fréquentation scolaire. Cela pourrait s'expliquer par l'influence notable de l'instruction sur les perceptions et les attitudes vis-à-vis de l'école. d- Influence selon le niveau de vie du ménage Ce paragraphe est consacré à l'étude des rapports de chances de fréquentation scolaire des enfants de 6-14 ans selon l'appartenance religieuse du CM et pour un niveau de vie donné. (Tableau A.5 en annexe) Au niveau net final, les chances relatives de scolarisation des enfants des ménages catholiques et protestants sont significativement et respectivement 2 fois et 85% plus élevées que celles des enfants vivants sous tutelle des musulmans. Il ressort que chez les enfants des ménages de niveau de vie élevé, l'appartenance religieuse du CM est associée à la fréquentation de l'école. On constate au niveau net que les protestants ont 2,6 fois plus de chances d'être scolarisés que les musulmans. Le pouvoir explicatif de la religion reste quasi inchangé chez les enfants de niveau de vie très faible et faible, tandis qu'il se réduit de 20% et de 50% respectivement chez ceux de niveaux de vie moyen et élevé. Il découle de cela que l'action de la religion est plus déterminante dans les ménages pauvres alors qu'elle est influencée par les autres variables chez ceux moins pauvres. Conclusion partielle Cette partie de l'étude montre que l'ethnie et la religion, dont les influences apparaissent à divers niveaux de cette étude, déterminent la scolarisation des enfants âgés de 6 à 14 ans. Cette détermination pourrait s'expliquer par les perceptions que certaines ethnies ont de l'éducation formelle. Ces perceptions ont été souvent construites lors des contacts avec les colonisateurs. Certaines ethnies comme les Lobi au Sud du pays ont eu des antécédents difficiles avec le pouvoir colonial. Les tensions et les révoltes contre la colonisation française pourraient être à l'origine de certaines réticences vis-à-vis de l'école. Un souci de conservation des valeurs traditionnelles peut amener certains à ne pas adhérer à l'éducation formelle. C'est le cas des chefs coutumiers qui, se sentant obligé d'envoyer leurs enfants à l'école des blancs, préféraient plutôt envoyer les enfants d'esclaves. Car selon eux leurs propres enfants devaient leurs succéder dans différentes fonctions coutumières. La religion animiste a été catégorisée depuis l'arrivée des premiers missionnaires comme étant satanique. Pour ses missionnaires elle devait être combattue et tous ses adhérents devaient à terme se convertir au christianisme. Ainsi, les pratiquants de cette religion, vont sentir une sérieuse menace pesée sur la conservation de leur tradition. D'où un renfermement presque total à l'égard des missionnaires et colonisateurs. La religion musulmane tend à s'opposer à la scolarisation des enfants. Cela pourrait s'expliquer par le fait que les musulmans ont tendance à assimiler la scolarisation dans le système français à une christianisation. Ils préféreront donc envoyer leurs enfants à l'école coranique.
Au Burkina Faso, l'éducation formelle a du mal à se propager dans toutes les couches socioculturelles. Dans certaines d'entre elles, les pesanteurs culturelles liées aux systèmes de valeurs, à l'imaginaire collectif et individuel, aux systèmes de production et de reproduction semblent conditionner les choix éducatifs. C'est en considérant ces postulats que nous avons abordé cette étude qui, par conséquent, s'efforçait d'évaluer les inégalités socioculturelles en matière de scolarisation d'une part et de l'autre d'apprécier la valeur prédictive des caractéristiques socioculturelles en matière de scolarisation des enfants. L'objectif principal de cette étude a été de contribuer à l'amélioration des connaissances sur les déterminants socioculturels de la scolarisation dans le but de contribuer à une meilleure scolarisation des enfants au Burkina Faso. La visée de cet objectif s'est inspirée d'une partie théorique qui a mis en exergue certains facteurs classiques de la scolarisation. La littérature scientifique montre que la mise à l'école d'un enfant est tributaire des différentes conceptions de l'éducation, des moyens économiques et du mode de production des parents. Suite à ce constat de la complexité des tenants et aboutissants de la scolarisation, nous avons choisi d'expliquer celle-ci par une approche ethnique et religieuse. Des hypothèses relatives à cet angle d'approche ont été formulées. Pour la vérification de celles-ci, nous avons recouru aux données de l'Enquête Prioritaire de 1998. L'analyse de ces données s'est faite à deux niveaux : au niveau descriptif et au niveau explicatif. On peut retenir au niveau de l'analyse différentielle que la scolarisation est associée à l'appartenance ethnique et religieuse. Le niveau de vie et le niveau d'instruction des parents sont également associés à la fréquentation scolaire des enfants. Pour le niveau d'instruction secondaire ou plus, l'association entre d'une part l'ethnie et la scolarisation disparaît tandis qu'elle subsiste entre celle-ci et la religion. Le sexe du CM, le milieu de résidence, le sexe de l'enfant et son lien avec le CM sont diversement associés à la fréquentation de l'école dans les différentes ethnies. L'analyse explicative selon le modèle logistique s'est essentiellement basée sur l'ethnie et la religion qui devaient par hypothèse expliquer les variabilités de scolarisation. Au terme donc de cette étude, nous retenons que les deux variables indépendantes et principales de notre étude, s'avèrent être des déterminants de la scolarisation des enfants de 6-14 ans. Les deux points suivants synthétisent leurs influences :
L'analyse explicative montre que, toutes choses égales par ailleurs, des disparités en matière de scolarisation existent entre les différents groupes ethniques. Il ressort aussi que ces différences sont influencées par le sexe de l'enfant, le niveau de vie et le milieu de résidence du ménage et le niveau d'instruction du chef de ménage. Les enfants des ménages dirigés par des Gourounsis et Samo sont les mieux scolarisés. Les discriminations selon le sexe de l'enfant en matière de scolarisation varient avec l'appartenance ethnique du chef de ménage. Il faut retenir aussi que l'influence de l'ethnie sur la scolarisation est plus importante en milieu rural, chez les garçons, chez les enfants des parents faiblement instruits et chez ceux vivant dans les ménages moins aisés.
L'influence de l'appartenance religieuse sur les comportements reste perceptible à travers ces analyses. Même si l'influence de la religion pourrait être conditionnée par certains facteurs, il ressort ici que, toutes choses égales par ailleurs, la religion animiste est celle qui scolarise le moins les enfants. Il importe surtout de noter ici que l'influence de la religion sur la fréquentation scolaire de l'enfant est plus perceptible en milieu rural, chez les filles, chez les enfants dont les parents sont faiblement instruits et chez ceux vivant dans les ménages moins aisés. Cette synthèse permet de faire le point sur l'état des hypothèses formulées au début de cette étude. Selon le milieu de résidence, l'influence de l'ethnie n'est pas surprenante car elle confirme nos attentes dans la mesure où les inégalités interethniques sont plus poussées en milieu rural. C'est aussi en milieu rural que l'influence de la religion est plus déterminante. Ce qui confirme l'hypothèse H1. L'impact de l'appartenance socioculturelle sur les discriminations en matière de fréquentation scolaire selon le sexe de l'enfant reste mitigé. On s'attendait à ce qu'il soit plus fort sur la scolarisation des filles. Mais il apparaît que l'ethnie est plus discriminante chez les garçons tandis que la religion se révèle plus déterminante chez les filles. L'hypothèse H2 est donc partiellement vérifiée. L'hypothèse H3, quant à elle est totalement vérifiée car l'étude montre que l'influence de l'appartenance ethnique et religieuse est plus déterminante chez les chefs de ménage de faible niveau d'instruction. Cette étude confirme également l'hypothèse selon laquelle, l'amélioration du niveau de vie atténue les disparités socioculturelles en matière de scolarisation. Il ressort que l'influence de l'appartenance ethnique et religieuse est moins déterminante dans les ménages de niveau de vie élevé. Les limites de l'étude Bien que ces résultats soient intéressants, cette étude présente quelques limites principalement liées à la disponibilité de certaines données : o Le manque d'information sur les caractéristiques des parents biologiques de l'enfant. La connaissance de l'ethnie et de la religion des parents devrait nous permettre d'estimer leur influence sur la fréquentation scolaire de l'enfant. Elle pourrait permettre aussi d'étudier les cas où le père et la mère de l'enfant seraient d'ethnies différentes ou de confessions religieuses différentes. Et dans ces cas, il serait possible de savoir le parent dont les caractéristiques joueraient le plus sur la scolarisation des enfants. o Nous n'avons pas pu exploiter des sources de données sociologiques et anthropologiques pour approfondir l'explication des différences en matière de scolarisation entre les groupes socioculturelles. En effet, nous avons été confronté à un manque de données de nature socio anthropologique sur les ethnies et les religions. Recommandations Considérant les résultats ci-dessus et les limites constatées, nous formulons les recommandations suivantes : Sur plan scientifique : > Nous recommandons la collecte de données qualitatives lors des enquêtes démographiques, de même que l'étude des caractéristiques culturelles des différentes ethnies et religions qui composent le pays. La collecte de données qualitatives à travers les enquêtes CAP (Connaissances/Croyances, Attitudes, Perceptions) en rapport avec la scolarisation pourrait faciliter la compréhension et l'étude des déterminants socioculturels de la scolarisation. > Nous recommandons des recherches sociologiques et anthropologiques sur les ethnies et les religions. Ces études pourraient permettre une explication plus approfondie de l'impact des facteurs socioculturels sur la scolarisation des enfants. Recommandations sur le plan décisionnel : > Nous recommandons de mener des actions pour amener les individus à comprendre l'intérêt de la scolarisation. C'est en étant convaincus de la même façon des atouts et des avantages de l'éducation formelle que les populations vont adhérer à celle-ci, au delà des différences ethniques et religieuses. Pour cela il est nécessaire de mettre en place des programmes d'alphabétisation des adultes en vue de relever le niveau de compréhension des intérêts de la scolarisation et de lutter contre les mauvaises perceptions de l'éducation formelle. > Nous recommandons de sensibiliser les parents à travers des campagnes d'IEC (Information, Education, Communication) sur l'intérêt de la scolarisation des enfants. > Nous recommandons d'améliorer les conditions qui semblent prédisposer les individus à mieux percevoir les avantages de la scolarisation et à y adhérer. il s'agit là de :
34 Notons que l'instruction n'est pas forcement un résultat de la scolarisation, autrement dit, elle peut favoriser la scolarisation, sans en être le résultat.
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Construction de l'indicateur du niveau de vie L'objectif est de caractériser les ménages de sorte que les ménages de niveaux de vie différents se retrouvent dans des modalités différentes. Chaque variable entrant dans la construction du niveau de vie est recodée par le regroupement des modalités qui témoignent d'un niveau de confort semblable. Les nouvelles modalités sont cotées35 après leur hiérarchisation, de la modalité qui reflète une capacité financière élevée à celle qui exprime sa privation. Par exemple pour les « Matériaux du toit » nous avons les modalités suivantes : 1-Béton, 2-Tôle, 3-Tuile, 4-Terre battue, 5-Paille, 6-Autres. Nous procédons à un recodage qui nous permet de regrouper par exemple les ménages dont le toit est en tôle et ceux dont le toit est en tuile (2+3). Nous obtenons donc les modalités suivantes pour la variable « matériaux du toit » : Béton : (1=3), Tôle+Tuile : (2+3=2), Terre+ paille : (4,5=1), Autres : (else=0). Nous avons coté les modalités selon le niveau de richesse qu'elles expriment. Par exemple, une toiture en béton exprime un niveau de richesse plus élevé qu'une autre en tôle ou en paille. De même, celle en tôle exprime un niveau plus élevé de richesse que celle en paille. Une fois que les variables sont recodées et leurs modalités cotées, elles sont introduites dans l'ACP. Nous retenons ensuite les résultats sur le premier axe factoriel. La variable ainsi formée est décomposée en quartiles. Dans le tableau A.3 nous avons une caractérisation des ménages selon le niveau de vie. Ce tableau montre que plus le niveau de vie du ménage est élevé, plus il a tendance à posséder plus de confort. Cette méthode présente quelques limites : elle permet de différencier les ménages mais les valeurs numériques accordées aux modalités ne peuvent être objectives. Par exemple en accordant la valeur 3 à la modalité « Béton » et celle 1 à la modalité « Terre, paille » nous supposons d'une part que le béton coûte 3 fois plus que la `'terre et la paille» et d'autre part que la terre et la paille ont un coût semblable ; ce qui n'est pourtant pas toujours vérifié. 35 Dans la réalité il s'agit de transformer les variables qualitatives en variables quantitatives en accordant une plus grande valeur aux modalités qui tendent à incarner un niveau de richesse plus élevé. Tableau A.1 : Variables retenues pour la construction de l'indicateur du niveau de vie du ménage
Tableau A.2 : Taux de réponse des variables utilisées pour la construction de l'indicateur du niveau de vie
Tableau A.3 : Répartition des ménages selon leurs caractéristiques et leur niveau de vie
Tableau A.4 : Les variables d'analyse et leurs modalités
Tableau A.5 : Rapport de chances de fréquentation scolaire des enfants de 6-14 ans par niveau de vie du ménage selon l'appartenance ethnique
Tableau A.5 (suite) : Rapport de chances de fréquentation scolaire des enfants de 6-14 ans par niveau de vie du ménage selon l'ethnie
Tableau A. 6 : Rapport de chances de fréquentation scolaire des enfants de 6-14 ans par niveau de vie du ménage selon l'appartenance religieuse
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