la gestion des risques de crédit en microfinance par le crédit scoring( Télécharger le fichier original )par MERIAM BELGHITH IHEC Carthage - mastère en finance 2008 |
SECTION ²² : L'IMPACT DU MICROCREDITLe développement de ce nouveau concept et son intégration dans les politiques internationales a crée une nouvelle piste de recherche vers laquelle, de nombreux chercheurs se sont dirigés et se sont focalisés sur ses différentes facettes. Il s'agit d'un champ de recherche pluridisciplinaire qui intéresse aussi bien les économistes et les financiers que les sociologues et les juristes. Les travaux de recherche et d'investigation en la matière sont diversifiés et peuvent être essentiellement classées, selon leurs orientations, en deux catégories ; une première se rattachant à l'étude de l'impact du microcrédit, la seconde se rapporte aux institutions offrants ce service. Dans cette section; nous allons traiter les retombées socio-économiques du microcrédit en essayant de distinguer, quoique la frontière n'est toujours pas nette et précise, celles à caractère économique et financier de celles ayant un caractère social. A. LES IMPACTS ECONOMIQUES ET FINANCIERS DU MICROCREDIT Le microcrédit est devenu aujourd'hui, du moins dans certains pays en développement, un outil de développement local dans la mesure où il contribue à réduire le nombre des pauvres et des chômeurs, à générer des revenus, à intégrer des populations, jusque là défavorisées, dans la sphère de la production et de l'économie marchande, fut il dans le secteur informel, et donc stimuler la consommation, la production et la croissance.
De part même sa définition, le microcrédit sert la population « unbancable » qui ne peut pas recourir aux banques commerciales pour solliciter un crédit faute de garanties à offrir en contre partie. Il permet aux personnes à égales capacité entreprenariale d'avoir les mêmes chances de monter leurs affaires indépendamment de leurs positions ou conditions sociales et/ou économiques ; les pauvres qui ne manqueraient pas d'esprit d'initiative et d'idées de projets prometteurs, y trouveraient, désormais, le moyen idoine pour s'épanouir et concrétiser leurs projets. Par ailleurs, le développement du microcrédit, a été à l'origine, comme cité supra, de l'apparition de la microfinance qui sert des services financiers de proximité assimilables aux services bancaires classiques, mais qui sont adaptés aux conditions de cette catégorie de population qui en était exclue auparavant.
Cette exclusion assimilée par Muhammad Yunus à l'apartheid est à l'origine du microcrédit « Ma réaction est avant tout une réaction contre l'injustice de la situation, qui est à bien des égards comparable à l'apartheid.... En réalité, ce sont près des trois quarts des habitants de la planète qui n'ont pas accès aux services financiers....Ce que nous voulons, c'est la fin de l'apartheid » qui doit constituer l'alternative aux exclus pour pouvoir faire partie du système financier
L'intégration des populations pauvres et à bas revenus dans le circuit économique est de nature à accroître les capacités productives génératrices et distributives de revenus à des catégories à forte propension à consommer. Elle stimule donc la consommation et la croissance et contribue à briser le cercle vicieux de la pauvreté. «Une paix durable ne peut-être obtenue sans qu'une partie importante de la population trouve les moyens de sortir de la pauvreté.........le microcrédit est un de ces moyens » (Comité du prix Nobel de la paix 2006). L'évaluation de l'impact du microcrédit sur la pauvreté est le champ d'investigation le plus large qui a attiré beaucoup de chercheurs et qui a fait couler beaucoup d'encre, et ce parce que la principale mission accordée au microcrédit est la lutte contre la pauvreté. Toutefois, les études et les publications ayant trait à ce sujet sont parcellaires et n'ont pas une portée générale qui puisse démontrer l'impact du microcrédit sur la réduction de la pauvreté. Le rapport de F. Gubert et F. Roubaud8(*) cite la synthèse proposée par Sebstad et Chen en 1996 comme la plus importante parmi les travaux académiques publiées ces dernières années bien qu'elle soit vieille de plus de dix ans. Cette synthèse de 32 études d'impact portant sur 41 projets différents dans 24 pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique Latine, montre que le crédit accroît significativement les variables d'output (CA, Production, VA, Profit) et l'accumulation du capital. Un accroissement des revenus et de la consommation ainsi que des actifs détenus est le plus souvent attesté, « ce qui joue évidemment sur la réduction de la pauvreté ». Le bilan sur le plan de l'emploi est plus mitigé. Bien que la plupart des études montrent un effet positif, celui ci est relativement faible, et s'exprime par l'amélioration de la charge horaire de l'emprunteur ou des travailleurs exerçant déjà que par le recrutement de nouveaux salariés. Quant à l'impact en terme de changement technologique et de diversification des activités productives, il s'est avéré limité ne touchant que les entreprises les mieux dotées et ayant bénéficié de plusieurs prêts pour pouvoir enclencher le processus d'innovation technologique. Une autre synthèse d'un certain nombre de travaux portant sur l'impact des trois grands programmes de microfinance au Bengladesh (Grameen Bank, BRAC, BRDB) élaborée par Khandker (1998)9(*) montre que l'intervention des 3 IMF a eu un impact positif sur la consommation des ménages et a permis au taux de pauvreté au sein des participants de diminuer de 8.5 points de pourcentage entre 1991/92 et 1998/99 et au taux de pauvreté extrême de 18 points au cours de la même période. Mais d'autres questions méritent aussi d'être posées à ce sujet. Elles ont font l'objet de pusieurs études qui s'articulent autour de deux points et pistes de recherches à s'avoir :
Le degré de portée du microcrédit traduit la population qui est touchée par ce service ; beaucoup de travaux de recherche s'y sont focalisés pour voir si le microcrédit à réussi à avoir pour cible la population la plus pauvre ; on va évoquer dans ce qui suit à titre indicatif et non limitatif quelques études et leurs conclusions ; L'étude de Navajas et al (2000) effectuée sur la Bolivie10(*), en prenant un indicateur composite de satisfaction des besoins fondamentaux à savoir l'habitat, l'accès aux services publiques, l'éducation et la santé comme indicateur de la pauvreté, conclut que la microfinance ne sert pas les plus démunis ; elle touche ceux qui se situent soit juste au dessus, soit juste au dessous du seuil de pauvreté. Elle conclut également que les programmes de prêts à des groupes de caution solidaire et d'intervention en milieu rural sont plus efficaces quant à leurs portées sur les plus pauvres que les prêts individuels el les programmes d'intervention en milieu urbain. Quant à l'étude d'Amin et al (2001) menée sur le nord du Bangladesh11(*), elle montre que même si le microcrédit parvient à atteindre les familles pauvres, il échoue à toucher les ménages vulnérables, en prenant comme indicateur de vulnérabilité la capacité à se protéger contre la variabilité du revenu. Elle conclut que les ménages pauvres et vulnérables sont exclus du champ d'intervention du microcrédit. Une autre étude d'Evan et al (1999)12(*) indique que les ménages de petite taille qui ne sont pas dotés de terres et dont les femmes sont peu ou pas instruites se caractérisent par un faible taux de participation aux programmes des IMF à cause d'un phénomène d'auto-selection et non pas par défaut de l'offre des services financiers. Tous les travaux évoqués et la plupart des études effectuées concluent que les clients des IMF ne sont pas les plus démunis. Ce phénomène trouve son origine dans plusieurs causes dont on peut énumérer celles qui nous paraissent les plus pertinentes, à savoir :
Un ouvrage de Hulme et Mosley13(*) auquel on se réfère fréquemment pour les recherches en microfinance conclut à un impact positif des programmes du microcrédit sur la pauvreté des client, en prenant comme indicateur le revenu de l'emprunteur pauvre et montre que cet impact est plus significatif pour un niveau de revenu plus élevé, il rejoint donc,l'idée évoquée ci-haut Pour répondre à la question « est ce que le microcrédit peut faire sortir les pauvres de leur pauvreté ? », Jean-Michel Servet14(*) décompose les clients des IMF en trois catégories selon l'impact des programmes de microcrédit sur leurs situations initiales. Il montre que comme le microcrédit a réussi à faire extraire le quart des clients de leur pauvreté, la situation de la moitié des emprunteurs reste inchangée alors que pour l'autre quart, le microcrédit aggrave la situation et renforce leur vulnérabilité Pour la première catégorie, qui profite du microcrédit, elle parvient à tirer profit et à améliorer durablement sa situation pour sortir de la pauvreté ; elle est dotée de capacité entreprenariale et donc elle affecte la part du lion du crédit, si ce n'est pas sa totalité, pour monter une activité génératrice de revenus. Quant aux clients de la deuxième catégorie, le microcrédit ne leur permet que d'améliorer la gestion du budget familial puisque ces emprunteurs utilisent les montants collectés pour des fins de consommation non génératrices de revenus à savoir l'alimentation, l'amélioration du logement, l'acquisition des biens essentiels...Le microcrédit pour cette frange ne réduit pas leur pauvreté à long terme, il ne fait qu'accroître leurs consommations à court terme. La dernière catégorie ne connaît que les incidences néfastes du microcrédit. L'échec des projets entrepris avec les microcrédits, faute d'esprit et aptitude entreprenariale, ou du fait de son affectation des montants des emprunts à des fins non productrices, ou bien à cause d'autres incidents incontrôlables postérieurs à la souscription du crédit, entraîne leur surendettement. Et au lieu de générer des revenus, le remboursement des échéances grèvera davantage leur situation financière déjà précaire. Les conséquences sur les pauvres peuvent être néfastes et au lieu d'améliorer leur situation, le microcrédit peut l'aggraver et augmenter la vulnérabilité du ménage. C'est pourquoi, le microcrédit ne peut pas à lui seul prétendre éliminer la pauvreté, il doit être accompagné d'autres programmes d'accompagnement tels que l'alphabétisation, la formation en matière de modes de gestion pour s'assurer que les fins d'utilisation du crédit ne soient pas détournées. Comme le prouvent la plupart des travaux, en particulier ceux entrepris par Isabelle Guérin 15(*)(2004) : « le microcrédit s'adresse aux personnes vulnérables mais non aux plus pauvres »
«Le but de la microfinance est d'accroître le revenu et de créer de l'emploi chez les populations pauvres, à travers le développement des microentreprises locales, et, dans ce processus, accroître le bien être financier des emprunteurs, de leurs famille et de leur communauté au sens large. »(FENU 2001). Pour les gens qui se trouvent en situation de chômage,
la recherche d'autres alternatives que d'être salarié doit
s'imposer : toute personne doit croire à ses compétences et
aptitudes qui lui permettent de gérer une activité
indépendante. L'idéal, serait de pouvoir monter sa propre petite
entreprise, sans être obligé de démarrer avec beaucoup
d'argent au début. En permettant à des pauvres chômeurs de devenir leurs propres employeurs, le microcrédit permet à ces personnes de gagner en estime de soi. La microfinance serait donc au service de la dignité humaine du fait qu'elle aide les personnes porteuses de projets à s'épanouir, à sortir d'une logique d'assistance et à se responsabiliser autour de ce qu'elles entreprennent. Le microcrédit peut se résumer sous cet angle au service offert pour permettre aux pauvres de créer leur propre emploi en leur prêtant une petite somme d'argent, en les accompagnant dans leur démarche d'entrepreneur et en faisant confiance en leur solvabilité et leur énergie. En France, depuis sa création en 1989 par sa présidente Maria Nowak16(*), l'Adie17(*) a financé plus de 61 000 microcrédits générant plus de 62 000 emplois. B. LES IMPACTS SOCIAUX La vocation sociale du microcrédit est très importante, du fait qu'il cible la catégorie des gens démunie et marginalisée ; il permet le rétablissement de la justice sociale, et ce en égalisant les chances de recours au crédit entre les pauvres et les riches, comme il permet la réalisation de l'égalité entre les sexes, en ciblant la femme, et en affirmant sa capacité à promouvoir le bien être collectif. 1. Emancipation de la femme Le fait de permettre l'accès des femmes à un capital, aussi minime soit-il, a des répercussions sur leur statut dans la famille et dans la société. En effet, dans de nombreuses régions du monde, les femmes vivent souvent dans des situations précaires ; le microcrédit contribue à leur insertion dans la vie active et l'économie marchande et se révèle être un véritable outil de leur émancipation économique et sociale. La plupart des institutions de microfinance privilégient les transactions avec les femmes, qui sont la première cible du microcrédit et considèrent qu'elles sont capables de réaliser des taux de remboursement plus élevés que les hommes et qu'elles sont mieux dotées pour pouvoir générer, grâce aux crédits octroyés, des revenus durables qui leur permettent d'améliorer les conditions de vie de leurs ménages. Muhammad Yunus évalue l'impact du programme de microcrédit sur l'autonomisation de la femme en déclarant : « ces femmes qui, avant ne sortaient jamais de chez elles, n'avaient jamais eu d'argent à elles et n'osaient pas prendre la parole en public, assistent désormais à des réunions où elles parlent licitement, gèrent un budget et assument des responsabilités financières, elles deviennent plus sûres d'elles mêmes »18(*). A l'occasion de la Journée de la Femme, le 8 mars 2008, PlaNet Finance présente la microfinance comme étant un instrument efficace de valorisation et d'émancipation pour les femmes et montre que les femmes qui représentent la moitié de la population et ne gagnent qu'un tiers du revenu mondial, ont réussi à propulser près de 130 millions d'entre elles à la tête de microentreprises, grâce au soutien et à la confiance de près de 10 000 institutions de microfinance partout dans le monde, alors qu'elles n'étaient que 5 millions il y a dix ans.
Dans la même logique d'évaluation de l'impact du microcrédit sur les femmes, l'étude de Hashemi et al (1996)19(*) a été réalisé en prenant huit indicateurs qui sont ; la mobilité physique, la sécurité économique, la réalisation des petits achats, la capacité à réaliser de gros achats, la participation à la prise de décisions dans le ménage, le statut au sein de la famille, la conscience politique et la participation à la vie publique et a conclu que l'accès au crédit favorise l'émancipation de la femme. 2. Amélioration des conditions de vie du ménage Tous les programmes de microcrédit, que ce soit ceux qui se contentent d'offrir des microcrédit pour investissement, ou bien ceux qui accompagnent leurs programmes de microcrédit par d'autres programmes d'amélioration des conditions de vie des pauvres, aboutissent à cette finalité. Mais la différence entre eux réside dans les degrés d'amélioration auxquels ils parviennent à atteindre. En effet, par le simple fait de permettre au pauvre d'accéder au crédit pour financer une activité génératrice de revenu, une proportion de ce revenu, quelle que soit son importance, sera automatiquement consacrée pour la nourriture, l'hygiène, le logement, la scolarisation des enfants...qui sont tous des indicateurs du niveau de vie du ménage. Le principe de privilégier la femme, renforce cet impact sur la qualité de vie, parce que la femme qui est le noyau de la famille est plus soucieuse que l'homme du bien être collectif de sa famille ; la nourriture des enfants, leur éducation, l'hygiène et l'aménagement de son logement étant, par nature, au centre de ses intérêt, elle fait de son mieux pour optimiser l'affectation,du revenu additionnel que le programme de microcrédit lui a permis, de satisfaire aux besoins du ménage. D'autre part, dans le souci de réaliser la vocation sociale du microcrédit, la plupart des IMF, élaborent leurs plans d'intervention en prenant en compte l'amélioration des conditions de vie de leurs clients comme un objectif en soi. Pour ce faire, des programmes de microcrédit intégré sont mis en place. Ces programmes offrent aux pauvres, une combinaison coordonnée comprenant des services de microfinance et d'autres services de développement qui leur permettent d'améliorer entreprises, revenus, santé, nutrition, planification familiale, éducation des enfants, réseaux de soutien social, etc. Une étude réalisée par Guber et Rouband (2005)20(*) sur les client d'une IMF à Madagascar, conclut que, plus des trois quart des emprunteurs ont assisté à une amélioration au niveau de l'alimentation et de l'habillement de la famille, suite aux micrcrédits octroyés, et que deux tiers de ces clients ont connu des améliorations au niveau des équipements du logement, de la santé, des soins de la famille et de l'éducation des enfants. 3. Renforcement du lien social Pour pouvoir solliciter un crédit reposant sur le principe du groupe solidaire, les emprunteurs doivent s'organiser en groupes, la réunion des membres du groupe leur permet de se rencontrer, de discuter et d'échanger leurs expériences et problèmes ce qui les aide à tisser des relations solidaires communautaires. De même, le microcrédit peut être considéré comme un moyen d'intégration sociale; en effet, avant de contracter un crédit et de pénétrer le marché du travail, l'emprunteur était écarté marginalisé de la communauté, soit par auto-exclusion (car se sentant inactif, l'être humain se sous-estime et se retire guidé par un complexe d'infériorité, de manque et d'incapacité), soit par rejet des autres membres de la communauté. Mais, après avoir reçu le prêt, la personne se sent utile, capable de générer du revenu et d'apporter un plus aux autres, il reprend sa confiance en soi, s'épanouit et établit des relations sociales. Par son insertion dans la vie active et professionnelle, l'emprunteur se trouve intégré dans un réseau de relations humaines (fournisseurs, clients, employés ...) avec lesquels il opère et coopère et détient des objectifs et intérêt communs. CONCLUSION J'ai essayé, dans ce chapitre de présenter le microcrédit en tant que solution alternative qui s'offre aux exclus du système bancaire classiques ; cette notion simple qui consiste en l'octroi de crédits de faibles montants à des personnes ne disposant pas de garanties matérielles pour les aider à monter des petites activités génératrices de revenus, s'est révélée, selon plusieurs études et à des degrés plus ou moins élevés, comme un outil efficace de développement local et solidaire alliant impacts économiques positifs et des retombées sociales tout aussi bénéfiques. La fourniture de ce service est réalisé par des institutions qui se spécialisées en la matière ; quelles sont les performances de ces institutions, et comment parviennent-elles à poursuivre leur double objectifs d'efficacité et de pérennité ? Ce sont là les questions auxquelles j'essayerais, dans le second chapitre, d'exposer les réponses et les éclairages apportés par les travaux de recherche entrepris en la matière. * 8 - Analyser l'impact d'un projet de Micro-finance : l'exemple d'ADEFI à Madagascar -DIAL - DT/2005-14 * 9 - S. Khandker :» Fightning poverty with microcredit : Experience from Bengladesh» New York Oxford University Press. 1998 * 10 - Navajas et al, 2000,« Microcredit and the poorest of the poor : Theory and evidence from Bolivia», World development 28(2) * 11 - Amin S.,Rai A.S.et Topa G., 2001 « Does microcredit reach the poor and vulnerable ? Evidence from Northern Bangladesh », Center for international development, working paper n°28 * 12 - Evan et al (1999): «Demystifying nonparticipation in microcredit: a poulation based analysis» World development- vol 27, n°2 * 13 - Hulme D. et Mosley P., 1996, « Finance against poverty», volume 1 et 2, Routledge, London * 14 -J-M Servet, « les limites du crédit », alternatives économiques, Décembre 2006, n°253 * 15 - Economiste et chercheur à l'Institut de Recherche pour le Développement et à l'Institut Français de Pondichéry en Inde * 16 - Maria Nowak est une économiste spécialiste du microcrédit, présidente de l'Association pour le droit à l'initiative économique * 17 - L'Adie : Association pour le droit à l'initiative économique * 18 - Muhammad Yunus, « Vers un monde sans pauvreté », édition JC Lattés, 1997, page 115 * 19 - Hashemi et al (1996) : « Rural credit programs and women's empowerment in Bengladesh » World development vol 24 n°4 * 20 Flore Gubert et François Roubaud, « Analyser l'impact d'un projet de microfinance ; l'exemple d'ADEFI à Madagascar » DT/ 2005-14 |
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