Projet de développement communautaire en Haà¯ti : Méthodologie d'analyse des besoins locaux( Télécharger le fichier original )par Nolex FONTIL Université Senghor d'Alexandrie - Master en Développement-Management de Projet 2009 |
4.1 Synthèse des résultats de l'enquête de terrainPour nous enquérir de la réalité des projets communautaires, nous avons lancé, dans le cadre de cette étude une enquête dont le processus et les critères de réalisation ont été décrits au chapitre précédent (p. 39). Cette enquête, nous le rappelons, a été réalisée sous le thème : importance des projets de développement communautaire et utilisation des méthodes d'études ou d'analyse des besoins en Haïti. 4.1.1 Présentation des Résultats- Taux de participation et caractéristiques des personnes ayant répondu Le questionnaire a été administré par voie électronique à 45 personnes ; le nombre de questionnaires remplis qui nous ont été renvoyés a été de quinze (15). Le taux de réponse est de 33.3%. Des personnes nous ayant retourné le questionnaire rempli, neuf (9), soit 60%, travaillent dans le secteur privé ou des ONG et six (6), soit 40%, sont des cadres de la fonction publique. Quatorze (14) des enquêtés (93%) disent avoir une expérience dans la gestion de projet communautaire. - Importance et impacts des projets communautaires en Haïti Selon tous les enquêtés (100%), les projets communautaires sont importants pour Haïti. Pour ce qui est de leurs impacts, 40% estiment qu'ils sont moyens et 60% pensent qu'ils sont plutôt faibles. Les principaux arguments de justification évoqués sont résumés dans le tableau ci-dessous. Tableau 8 Justificatifs de l'importance et des impacts moyens ou plutôt faibles des projets communautaires
Source : Réalisé à partir des données de l'enquête - Connaissance et utilisation des méthodes et des outils d'analyse des besoins locaux Tous les enquêtés disent utiliser ou avoir utilisé au moins une méthode courante d'analyse des besoins locaux ; 40% estiment que ces outils sont pertinents pour l'analyse des besoins, 53% pensent que ces outils ne le sont pas. Les faiblesses principales formulées à l'endroit de ces méthodes et outils sont les suivantes : a. Manque d'appropriation par les acteurs concernés, dans le cadre d'un partenariat fonctionnel ; b. Elles prennent trop de temps et font appel à beaucoup de compétences pour les manipuler ; c. Ces méthodes sont lentes dans leur réalisation. Et le mot « participation » peut porter à équivoque ; d. On obtient des informations de premières mains certes, mais insuffisants pour cerner un problème dans toute sa dimension (sociale, économique et environnementale) ; e. Certaines d'entr'elles ne tiennent pas compte de la réalité locale. |
|