Paragraphe 2: Les autres arrivées de touristes
étrangers de loisirs
En dehors d'Atar, un certain nombre de touristes de loisirs
viennent en Mauritanie, en voyages organisés ou individuels, par
d'autres points d'entrées et par d'autres moyens de transport
notamment:
- par vols commerciaux débarquant à Nouakchott,
pour visiter principalement la région de l'Adrar, le parc national du
banc d'Arguin (P.N.B.D) et/ou le parc national du Diawling (P.N.D) et /ou
d'autres régions du pays.
-par voie routière depuis le Sénégal, soit
par la digue du barrage de Diama, soit par le débarcadère de
Rosso, pour les mêmes lieux de visite.
Paragraphe 3: Le tourisme intérieur
Le tourisme intérieur des nationaux ou des
expatriés résidents en Mauritanie, est également
très difficile, voire impossible à quantifier.
A: le tourisme des expatriés
Les étrangers vivants en Mauritanie, essentiellement
européens et plus particulièrement français, sont
relativement peu nombreux mais disposent dans l'ensemble, d'un pouvoir d'achat
élevé. Ils sont, pour la plupart, intéressés
à connaître le pays dans lequel ils résident et à le
visiter, dans la mesure où il leur est possible de le faire dans des
conditions de confort minimales surtout lorsqu'ils voyagent avec des enfants.
Les déplacements à l'intérieur du pays, à
l'occasion de week- end ou de vacances scolaires, sont souvent liés
à la venue en Mauritanie de parents ou d'amis qui les accompagnent pour
découvrir les différentes régions du pays.
Les principales régions concernées par ce type
de tourisme dit «affinitaire» sont la willaya de l'Adrar et le PNBD.
Dans une moindre mesure, les visites de cette nature sont effectuées
dans le P.N.D. et les willayas du Tagant et des deux hodhs.
B: Le tourisme des nationaux
Le développement du tourisme national est fortement
handicapé par, d'une part, la faiblesse du pouvoir d'achat de la grande
majorité des mauritaniens et d'autre part, l'absence de tradition de
séjour dans les hôtels. Il est en effet pratiquement impossible
qu'un mauritanien se déplace à l'intérieur du pays sans
être hébergé par un parent ou un ami.
On peut toutefois noter que certains événements
suscitent de nombreux déplacements et de séjours chez l'habitant,
qui peuvent être considérés comme l'embryon d'un
développement du
tourisme des nationaux. Il s'agit:
- de la fête de la datte («GUETNA»),
célébrée de juin à août dans l'Adrar et le
Tagant.
- de la fête de l'hivernage («LEKHRIV»),
célébrée après la saison des pluies, d'août
à septembre, dans les régions du Trarza , du Hodh el Gharbi et de
l'Assaba. Les populations des villes se rendent à la compagne pour
déguster du lait de chamelle et de vache dans un environnement
verdoyant.
- du tourisme religieux qui a lieu chaque année, juste
après la fin du mois de ramadan, dans plusieurs localités, dont
celles de NIMJAT (willaya du Trarza). Les fidèles du très
illustre CHEIKHNA CHEIKH SAAD BOUH, estimés à environ 10000 en
2007 et venant de Mauritanie mais aussi du Sénégal et de la
Gambie se regroupant pendant 3 jours pour chanter les louanges du
prophète Mohamed (PSL) et celles de leur adoré khalife.
Ces déplacements ponctuels peuvent représenter
des flux de l'ordre de 10000 voyageurs au total. Mais les retombées
économiques de ces déplacements sont très faibles, car ces
visiteurs sont très majoritairement hébergés chez des
parents ou des amis.
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