B- « Se vendre pour se faire connaître ».
Des idées, tout le monde en a ; pour les
réaliser, il faut travailler dur. On ne peut guère travailler
sans aide. L'isolement est plus qu'un handicap, c'est une plaie à
éviter. Dans le « nouveau monde » dicté par la
globalisation, l'entr'aide est de rigueur si on veut avancer.
1- Etablir un Plan de Développement Communal
(PDC).
On a donné aux communes des initiatives libres de
toutes contraintes pour leur développement. Chacun établit
à leur rythme respectif des plans de travail qui leur permettrait de
sortir et de l'enclavement et de la pauvreté. C'est l'un des acquis de
la nouvelle constitution : Les CTD en charge de leur propre avenir. Pour y
arriver, les responsables doivent établir des contacts avec des
partenaires qui pourraient les épauler. Cela ne pourrait se faire que si
on avait un outil cadre de discussion. C'est là l'intérêt
du PDC.
Le PDC est un programme cadre au niveau de la Commune. Il
définit : Les orientations et les objectifs de développement
envisagés. Les suivis-évaluations des actions
réalisées dans l'espace.
Le PDC permet à la commune de discuter de son avenir,
de défendre ses points de vue et de classer ses priorités. C'est
pour cela qu'il est plus qu'indispensable. En outre comme il est
élaboré au niveau de la commune, il permet de répondre
à l'attente de la population-cible et d'affirmer l'identité
singulière de la région.
2- Attirer des investisseurs potentiels.
Les communes ne sont pas riches dans la Grande île et
Talata Volonondry ne fait pas exception. Elles vivent des aides fournies par
l'Etat central. Or cette situation est en train progressivement de changer.
Elles doivent trouver de nouveaux partenaires pour avancer. C'est pour cela que
partout à Madagascar, on travaille pour l'élaboration des PDC.
Talata n'en a pas encore pour l'instant, mais le projet est en marche. C'est
avec cet outil que les responsables communaux vont contacter les futurs
partenaires de la commune. Avant on les appelait des bailleurs de fonds, mais
le contexte a changé : Le gouvernement ne veut plus avoir l'air de
quémander. Il veut être traiter d'égal à égal
dans les négociations et faire valoir le point de vue des Malgaches,
dans son choix pour le développement.
Le travail est ardu car c'est un nouveau concept qu'on tente
de « démocratiser » et la majeure partie des gens n'y est pas
encore habituée. Malgré tout, avec des séminaires et des
formations adéquates, la population pourrait devenir partie prenante de
ce challenge. Cela se voit déjà dans l'engouement que les
Mandiavato ont à propos du Projet de Soutien au Développement
Rural ( PSDR ).
Ce sont quelques idées qui pourraient orienter le
devenir de Talata. C'est une zone à vocation agricole où
l'importance de la maîtrise du milieu naturel est
prépondérante pour un « développement rapide ».
Ce projet doit aussi prendre en compte la place de l'Homme et de son
environnement immédiat.
|