CHAPITRE II: les mesures nécessaires
pour un vrai succès des produits alternatifs
Afin que les nouveaux modes de financement islamiques,
réalisent leur but, il faut prendre un certains nombres de mesures
adéquates pour les rendre plus compétitifs (a), et pourquoi pas
autoriser l'entré des banques islamiques au Maroc pour une meilleure
gérance(b).
SECTION I: Les mesures nécessaires pour des produits
plus compétitifs
Tous d'abord il faut que les responsables marocains aient, une
vraie volonté de promouvoir ces nouveaux produits bancaire, en
méconnaissant toutes sortes, de conviction politiques contraires ou
pression défavorable du lobby des banques, car c'est une question qui
intéresse tous les marocains qui veulent voir leur pays en plein
développement, et l'intérêt général bien
sûr prévaut à l'intérêt privé de
quelques minorités.
Ensuite il faut prévoir une réglementation
fiscale adéquate : premièrement il faut que l'IS dans Ijara
wa iqtinaa soit étalé sur la durée du contrat,
deuxièmement la tva appliquées aux acquisitions d'immeubles doit
être diminué, en fin les taxes d'enregistrement fiscales ne
doivent pas être payé doublement, et ce en prévoyant des
mécanismes fiscales appropriés à cette situation.
Par ailleurs l'état doit encourager les banques
réticentes, à servir les produits alternatifs soit par des
récompenses fiscales, soit par la pression et ne pas se contenter de
subir leur pression, car de cette manière on créera une
concurrence entre ces banque ce qui va certainement baisser le prix desdites
produits. D'autre part il faut que l'Etat incite les banques, pour envoyer
leurs personnels à faire des séjours de formation dans les
banques islamiques du pays de golf, pour qu'ils puissent avoir plus de
compétence en la matière.
Il faut aussi faire des compagnes de sensibilisation, surtout
par des personnalités religieuses et économiques, dans les
mosquées comme à la télévision sans ignorer, les
autres moyens de sensibilisation tel que les journaux et internet......Cette
compagnes de sensibilisation doit cibler à la fois les banques et les
particuliers, pour les sensibiliser sur l'importance des produits bancaire
islamiques, pour l'économie marocaine.
Enfin les banques doivent prendre, plusieurs mesures
techniques comme par ex l'adaptation de ces produits avec les demandes des
clients, et aussi de faire un marketing de taille, pour une meilleure
commercialisation des nouveaux modes de financement islamique.
SECTION II: les banques islamiques
Les banques islamiques sont les établissements
financiers, les plus adaptés pour gérer et commercialiser les
nouveaux produits bancaires islamiques, surtout avec leurs expériences
en la matière dans plusieurs pays musulmans et occidentaux.
Ces banques peuvent être définies comme des
institutions qui reçoivent des dépôts et qui exerce toutes
les activités bancaires, à l'exception de prêt et d'emprunt
à intérêt, et ce en application des règles du
Coran, livre saint des musulmans.
Selon plusieurs experts économiques le Maroc doit
avoir plus de courage, et autoriser l'installation des banques islamiques non
seulement pour qu'elles commercialisent eux même lesdites produits, par
une expérience dans ce domaine accumulé pendant plusieurs
années, mais aussi pour que l'économie du pays profite de ce
grand succès qu'elles réalisent, où elles s'installent
soit dans les pays musulmans ou encore en occident (grande Bretagne par
ex).
Le pragmatisme économique impose à l'Etat
Marocain de saisir l'opportunité de la montée exorbitante du prix
de pétrole, et ce qu'elle a épargné d'actif dans ces
banques, pour une délocalisation de ces capitaux au Maroc, où le
besoin est dramatique et cela par le biais de l'autorisation à ces
banques d'entrer au pays.
Autrement dit en misant sur les banques islamiques, c'est des
capitaux en plus et donc une majore contribution au développement
national, ce qui ne laisse pas de place aux doutes, avancées par un
lobby bancaire de plus en plus puissant.
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