PARTIE II : Analyse et appréciation sur les
nouveaux produits bancaires islamiques après leurs commercialisation au
Maroc
Cette seconde partie il va être consacré pour
l'analyse de ces produits, surtout après six mois de commercialisation.
Cette analyse a pour but de relever les contraintes et les difficultés
que ces produits alternatifs ont rencontrées «contraintes
fiscales ; réglementaires, politiques, organisationnelles,
commerciales...... » Ce qui a engendrer la cherté de ces
produits par rapport aux autres produits déjà existante dans le
marché financier (A), et pour donner à cette étude plus
d'envergure on va tenter de présenter les mesures nécessaires
qui vont contribuer au succès de ces modes de financement au Maroc,
(B)
CHAPITRE I : Problématique de la
cherté des nouveaux produits bancaires islamiques
Après sept mois de leur commercialisation, les nouveaux
produits bancaires islamiques sont jugés par les clients, trop
onéreux par rapport aux autres produits dits traditionnels, cette
cherté est due à plusieurs causes (a) et il a engendré pas
mal de conséquences(b)
SECTION I: les causes de la cherté des produits
alternatifs
Des produits halals mais trop chère .... C'est la
réflexion faite par les clients vis-à-vis les nouveaux produits
islamiques, alors qu'on attendait à des produits moins chères que
ceux des banques traditionnels. Cette cherté est due à des causes
directes et des causes indirectes.
Les causes directes : pour Miftah Al Keir la mensualité
est plus élevée que dans le cas d'un prêt immobilier
conventionnels, par ex si l'immeuble coute 300000DH il doit payer 8192DH par
mois pendant une duré n'excédant pas 120mois, et donc le montant
de cette vente va être de 980000DH ce qui est énorme. Cela est
expliqué par la double transaction à faire dans le cadre du
contrat, (achat de la banque puis revente au client, ce qui va induire beaucoup
de frais à savoir les honoraires de notaires, les taxes d'enregistrement
et d'inscription foncière...) et aussi par les frais d'assurance vie et
incendie.
Pour MIftah AL fath c'est la même chose, la
mensualité est aussi trop supérieur par rapport à un
crédit logement conventionnel, parce que d'une part la duré est
plus courte, d'autre part les frais de la double transaction, et enfin les
clients supportent la TVA sur toute la mensualité, et non pas uniquement
sur les intérêts comme dans les crédits classique.
Les causes indirectes : comme on a dit c'est seulement
attijari wafa bank, qui a osé à commercialiser ces produits,
alors que les autres banques sont soit des réticents, soit des refusant
à ces produits. Pour les premiers ils attendaient à voir le
comportement des clients, avant d'entrer pour commercialiser ces nouveaux
produits, mais après ce premier mauvais résultat ils n'ont pas
pu s'aventurier, ce qui a contribuer au maintien de cette hausse de prix, pour
défaut de compétitivité entre les banques.
Par ailleurs il y'a d'autre causes, qui ont poussé ces
banques à ne pas commercialiser ces nouveaux modes de financement
à savoir:
- des convictions politiques douteuses de tous ce qui est
islamiques, surtout après la montée en force du PJD, et les
demandes qu'il a fait pour l'introduction de ces modes de financement.
- la pression du lobby des banques, qui redoute le succès
de ces produits, chose qui va certainement encourager l'introduction de banques
islamiques au Maroc.
- une mauvaise formation des personnels des banques sur la
finance islamique.
- un marketing trop modeste qui n'a pas aidé à une
bonne commercialisation de ces produits bancaires.
- la non utilisation des personnalités religieuses, pour
sensibiliser les clients et les banques sur l'importance de ces produits
alternatifs.
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