UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR
ECOLE INTER - ETATS DES SCIENCES ET MEDECINE
VETERINAIRES
(E.I.S.M.V.)
ANNEE 2007 N° 20
CONTRIBUTION A L'ETUDE DE LA QUALITE BACTERIOLOGIQUE
DES ALIMENTS VENDUS
SUR LA VOIE PUBLIQUE DE DAKAR
THESE
Présentée et soutenue
publiquement
le 30 Juillet 2007 à 11 Heures
Devant la Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d'Odonto-Stomatologie de Dakar
pour obtenir le grade de DOCTEUR
VETERINAIRE
(DIPLÔME D'ETAT)
Par
Christian Stephan SECKE
Né le 13 Avril 1979 à Douala
(CAMEROUN)
JURY
Président : M. Emmanuel
BASSENE
Professeur à la faculté de Médecine,
de Pharmacie et d'Odontostomatologie de Dakar
Directeur de thèse M. Malang
SEYDI
et Rapporteur : Professeur à
l'E.I.S.M.V. de Dakar
Membre : M. Serge Niangoran
BAKOU
Maître de conférences agrégé à
l'E.I.S.M.V de Dakar
Co-directeurs de thèse : Dr Bellancille
MUSABYEMARIYA
Assistante à l'E.I.S.M.V de Dakar Dr Serigne
Khalifa Babacar SYLLA
Attaché recherches à l'E.I.S.M.V de Dakar
COMITE DE DIRECTION
LE DIRECTEUR
D Professeur Louis Joseph PANGUI
LES COORDONNATEURS
D Professeur Moussa ASSANE
Coordonnateur des
Etudes
D Professeur Malang SEYDI
Coordonnateur des Stages et
de la Formation Post-Universitaire
D Professeur Justin Akakpo AYAYI Coordonnateur Recherches
et
Développement
Année Universitaire 2006-200
7
1 PERSONNEL
ENSEIGNANT
1.1
' PERSONNEL ENSEIGNANT EISMVLI
'
PERSONNEL VACATAIRE LI (PREVU)
' PERSONNEL EN MISSION LI
(PREVU)
' PERSONNEL ENSEIGNANT CPEV (PREVU)LI
' PERSONNEL ENSEIGNANT DEA-PALI
PERSONNEL ENSEIGNANT
A. DEPARTEMENT DES SCIENCES BIOLOGIQUES ET
PRODUCTIONS ANIMALES
CHEF DE DEPARTEMENT : Ayao MISSOHOU, Maître
de conférences agrégé
S E R V I C E S
1. ANATOMIE-HISTOLOGIE-EMBRYOLOGIE
Serge N. BAKOU Maître de Conférences
agrégé
Gualbert Simon NTEME ELLA Assistant
Camel LAGNIKA Docteur Vétérinaire Vacataire
Teby Fabrice ABONOU Moniteur
2. CHIRURGIE - REPRODUCTION
Papa El Hassane DIOP Professeur
Alain Richi KAMGA WALADJO Assistant
Mlle Doris NKO SADI BIATCHO Docteur Vétérinaire
Vacataire
Mlle Hermine Flore KWIN Monitrice
3. ECONOMIE RURALE ET GESTION
Cheikh LY Professeur
Kora Brice LAFIA Docteur Vétérinaire Vacataire
4. PHYSIOLOGIE-PHARMACODYNAMIE-THERAPEUTIQUE
Moussa ASSANE Professeur
Rock Allister LAPO Assistant
Roger RUKUNDO Moniteur
5. PHYSIQUE ET CHIMIE BIOLOGIQUES ET
MEDICALES
Germain Jérôme SAWADOGO Professeur
Nongasida YAMEOGO Attaché de recherche
Justin KOUAMO Docteur Vétérinaire Vacataire
Mlle Natacha MUMPOREZE Monitrice
6. ZOOTECHNIE-ALIMENTATION
Ayao MIS SOHOU Maître de Conférences
Agrégé
Mlle Marie Rose Edwige POUTYA Monitrice
B. DEPARTEMENT DE SANTE PUBLIQUE ET
ENVIRONNEMENT
CHEF DE DEPARTEMENT : Rianatou BADA ALAMBEDJI,
Professeur
S E R V I C E S
1. HYGIENE ET INDUSTRIE DES DENREES ALIMENTAIRES
D'ORIGINE ANIMALE (HIDAOA)
Malang SEYDI Professeur
Mlle Bellancille MUSABYEMARIYA Assistante
Sérigne Khalifa Babacar SYLLA Attaché de
recherche
Sam Patrick ENKORO Docteur Vétérinaire
Vacataire
Mlle Clara GREGOIRE Monitrice
2. MICROBIOLOGIE-IMMUNOLOGIE-PATHOLOGIE
INFECTIEUSE
Justin Ayayi AKAKPO Professeur
Mme Rianatou ALAMBEDJI Professeur
Raoul BAKARI AFNABI Docteur Vétérinaire
Vacataire
Elisée KAMANZI UWLINGIYE Moniteur
3. PARASITOLOGIE-MALADIES PARASITAIRES-ZOOLOGIE
APPLIQUEE
Louis Joseph PANGUI Professeur
Oubri Bassa GBATI Maître-assistant
Abdoulkarim ISSA IBRAHIM Docteur Vétérinaire
Vacataire
Olivier KAMANA Moniteur
4. PATHOLOGIE MEDICALE-ANATOMIE PATHOLOGIQUE- CLINIQUE
AMBULANTE
Yalacé Yamba KABORET Professeur
Yacouba KANE Maître- Assistant
Mme Mireille KADJA WONOU Assistante
Hubert VILLON Assistante
Amadou CISSE Docteur Vétérinaire Vacataire
Ibrahima WADE Docteur Vétérinaire Vacataire
Charles Benoît DIENG Docteur Vétérinaire
Vacataire
Marc NABA Docteur Vétérinaire Vacataire
Mlle Aurélie BOUPDA FOTSO Docteur
Vétérinaire Vacataire
5. PHARMACIE-TOXICOLOGIE
Félix Cyprienn BIAOU Maître - Assistant (en
disponibilité)
Assiongbon TEKO AGBO Attaché de recherche
Lucain WALBADET Moniteur
Anselme SHYAKA Moniteur
C. DEPARTEMENT COMMUNICATION
CHEF DE DEPARTEMENT : Professeur Yalacé Yamba KABORET S
E R V I C E S
1. BIBLIOTHEQUE Mme Mariam DIOUF
Documentaliste
2. SERVICE AUDIO-VISUEL Bouré SARR
Technicien
3. OBSERVATOIR DES METIERS DE L'ELEVAGE Marcel
Ohoukou BOKA Docteur Vétérinaire Vacataire
D. SCOLARITE
El Hadji Mamadou DIENG Vacataire
Mlle Franckline ENEDE Docteur Vétérinaire
Vacataire
Mlle Naomi KENMOGNE Monitrice
1.
1.2 PERSONNEL VACATAIRE
(Prévu)
BIOPHYSIQUE
Mamadou MBODJ Maître- Assistant
Boucar NDONG Assistant
Faculté de Médecine, de Pharmacie UCAD
2. BOTANIQUE
Dr Knadioura NOBA Maître de conférences
(Cours)
Dr Mame Samba NDIAYE Assistant (TP)
Faculté des Sciences et Techniques
3. AGRO-PEDOLOGIE
Modou SENE Directeur de recherche
Enseignant : ENSA THIES
4. ZOOTECHNIE
Abdoulaye DIENG Docteur Ingénieur
Enseignant à ENSA - THIES
Léonard Elie AKPO Maître de Conférences
Faculté des Sciences et Techniques UCAD
5. H I D A O A
· NORMALISATION ET ASSURANCE QUALITE
Mme Mame S. MBODJ NDIAYE Chef de la division Agro-alimentaire
de
L'Association Sénégalaise de
Normalisation
· ASSURANCE QUALITE - ANALYSE DES RISQUES DANS LES
REGLEMENTATIONS
Abdoulaye DIAWARA Direction de l'élevage du
Ousseynou Niang DIALLO Sénégal
6. ECONOMIE
Oussouby TOURE Sociologue
Adrien MANKOR Docteur vétérinaire-
économiste
Chercheur à l'I.S.R.A
1.
2 PERSONNEL EN MISSION
(Prévu)
ANATOMIE
Mohamed OUASSAT Professeur
Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II
(Rabat) Maroc
2. TOXICOLOGIE CLINIQUE
A. EL HRAIKI Professeur
Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II
(Rabat) Maroc
3. PATHOLOGIE MEDICALE
Marc KPODEKON Maître de Conférences
Agrégé
Université d'ABOMEY-CALAVI (Bénin)
4. PARASITOLOGIE
Sahdou SALIFOU Maître de Conférences
Agrégé
Université d'ABOMEY-CALAVI (Benin)
5. BIOCHIMIE
George Anicet OUEDRAOGO Maître de Conférences
Agrégé
Université de BOBO-DIOULASSO (BURKINA Faso)
6. H.I.D.A.O.A
Yousouf KONE Maître de Conférences
Université de NOUAKCHOTT (Mauritanie)
5. REPRODUCTION
Hamidou BOLY Professeur
Université de BOBO-DIOULASSO (Burkina Faso)
1.3 PERSONNEL ENSEIGNANT CPEV
1. MATHEMATIQUES
Sidi Demba TOURE Maître-assistant
Faculté des Sciences et Techniques UCAD
2. PHYSIQUE
Issiakha. YOUM Maître de Conférences
Faculté des Sciences et Techniques UCAD
Travaux pratique
André. FICKOU Maître-assistant
Faculté des Sciences et Techniques UCAD
3. CHIMIE ORGANIQUE
Abdoulaye SAMB Professeur
Faculté des Sciences et Techniques UCAD
4. CHIMIE PHYSIQUE
Abdoulaye DIOP Maître de Conférences
Faculté des Sciences et Techniques UCAD
Travaux Pratiques de CHIMIE
Rock Allister LAPO Assistant
EISMV - DAKAR
Travaux Dirigés de CHIMIE
Momar NDIAYE Assistant
Faculté des Sciences et Techniques UCAD
5. BIOLOGIE VEGETALE
Dr Aboubacry KANE Maître-assistant
(Cours)
Dr Ngansomana BA Assistant Vacataire (TP)
Faculté des Sciences et Techniques UCAD
6. BIOLOGIE CELLULAIRE
Serge Niagoran. BAKOU Maître de Conférences
Agrégé
EISMV - DAKAR
7. EMBRYOLOGIE ET ZOOLOGIE
Karamokho DIARRA Maître de Conférences
Faculté des Sciences et Techniques UCAD
8. PHYSIOLOGIE ANIMALE Moussa ASSANE Professeur
EISMV - DAKAR
9. ANATOMIE COMPAREE
DES VERTEBRES
Cheikh Tidiane BA Professeur
Faculté des Sciences et TechniquesUCAD
10. BIOLOGIE ANIMALE (Travaux Pratiques)
Serge Niangoran. BAKOU Maître de Conférences
Agrégé
EISMV - DAKAR
Oubri Bassa GBATI Maître - Assistant
EISMV - DAKAR
11. GEOLOGIE
. FORMATIONS SEDIMENTAIRES
Raphaël SARR Maître de Conférences
Faculté des Sciences et Techniques UCAD
. HYDROGEOLOGIE
Abdoulaye. FAYE Maître de Conférences
Faculté des Sciences et
Techniques
UCAD
12. CPEV
Travaux Pratiques
Mlle Franckline ENEDE Docteur Vétérinaire
Vacataire
Mlle Naomi KENMOGNE Monitrice
E.I.S.M.V - D.E.A. - P.A.
CENTRE D'EXCELLENCE DE
L'U.E.M.O.A.
LES MODULES
1- ZOOTECHNIE -ALIMENTATION
RESPONSABLE : Ayao MISSOHOU, Maître de
conférences agrégé INTERVENANTS :
Moussa ASSANE Professeur
EISMV-DAKAR
Yamba. Y. KABORET Professeur
EISMV-DAKAR
Germain. J. SAWADOGO Professeur
EISMV-DAKAR
Ayao MIS SOHOU Maître de Conférences
Agrégé
EISMV-DAKAR
Serge. N. BAKOU Maître de Conférences
Agrégé
EISMV-DAKAR
Abdoulaye DIENG Docteur Ingénieur
Enseignant à ENSA - THIES
2. SYSTEME DE PRODUCTION-ENVIRONNEMENT
RESPONSABLE : Professeur Yamba. Yalacé
KABORET
INTERVENANTS :
Moussa ASSANE Professeur
EISMV-DAKAR
Yamba. Y. KABORET Professeur
EISMV-DAKAR
Eléonar Elie AKPO Professeur
Faculté des Sciences et Techniques UCAD
Ayao MIS SOHOU Maître de Conférences
agrégé
EISMV-DAKAR
Abdoulaye DIENG Ingénieur ; ENSA-THIES
Véronique ANCEY Docteur chargé de recherche
Moussa FALL Docteur Vétérinaire
Ibra TOURE Docteur
3. REPRODUCTION-ALIMENTATION GENETIQUE
RESPONSABLE : Professeur Moussa ASSANE
INTERVENANTS :
Moussa ASSANE Professeur
EISMV-DAKAR
Pape EL Hassan DIOP Professeur
EISMV-DAKAR
Germain. J. SAWADOGO Professeur
EISMV-DAKAR
Serge. N. BAKOU Maître de Conférences
Agrégé
EISMV-DAKAR
Alain Richi KAMGA WALADJO Assistant
EISMV-DAKAR
Racine SOW Chercheur à l'I.S.R.A.
Hamidou BOLY Professeur
Université de BOBO-
DIOULASSO
(Burkina-Faso)
4. ECONOMIE-STATISTIQUE-EPIDEMIOLOGIE
RESPONSABLE : Professeur Justin Ayayi
AKAKPO INTERVENANTS :
Cheikh LY Professeur
EISMV-DAKAR
Justin Ayayi AKAKPO Professeur
EISMV-DAKAR
Louis Joseph PANGUI Professeur
EISMV-DAKAR
Adrien MANKOR Docteur Vétérinaire Chercheur
Guillaume DUTEURTRE Docteur chercheur
Lamine GUEYE Docteur Vétérinaire PAPEL
5. HYGIENE ET INDUSTRIE DES DENREES ALIMENTAIRES
D'ORIGINE
ANIMALE (H.I.D.A.O.A)
RESPONSABLE : Professeur Malang SEYDI
INTERVENANTS :
Malang SEYDI Professeur
EISMV-DAKAR
Rianatou BABA ALAMBEDJI Professeur
EISMV-DAKAR
Youssouf KONE Maître de Conférences
Universite-Nouakchott ( MAURITANIE)
Issakha YOUM Maître de Conférences
Faculté des Sciences et Techniques (UCAD)
Bellancille MUSABYEMARIA Assistante
EISMV-DAKAR
Serigne Khalifa Babacar SYLLA Docteur
Vétérinaire
Attaché de recherche EISMV-DAKAR
Abdoulaye DIAWARA Ingénieurs à la Direction
Ousseynou Niang DIALLO de l'Elevage du Sénégal
Mme Benedicte SISSOKO Consultants Qualité
Harouna SIS SOKO
Barama SARR Ingénieur Normalisateur
Amadou KANE Chercheur à l'institut de
Technologie alimentaire (ITA)
Babacar NDIR Chercheur à l'institut de
Technologie alimentaire (ITA)
Daba GNINGUE Chercheur à l'institut de
Technologie alimentaire (ITA)
6. INITIATION A LA RECHERCHE
RESPONSABLE : professeur Germain
Jérôme SAWADOGO INTERVENANT :
Germain Jérôme SAWADOGO Professeur
EISMV-DAKAR
Dr Paco SEREME Secrétaire exécutif du
CORAFE chercheur
Dr Gérôme THONNAT Docteur Vétérinaire
expert
Ingénieur de formation
Dr Dogo SECK Directeur général de
SERAAS chercheur
DEDICACES
Je rends grâce à DIEU, le tout PUISSANT, MAITRE de
l'univers, le MISERICORDIEUX
A ma mère : Madame Secke Evelyne
Maman tu m'as donné la vie. Tu as guidé mes
premiers pas. Tu as été mon berger. Tu es mon berger, que DIEU
fasse que tu le resteras. Tu as été à coté de moi
dans la joie comme dans la peine. Ce travail est le tien. Merci Maman. Puisse
Dieu, te donner la santé un jour.
A la mémoire de mon père : Monsieur Nonga Secke
Dieudonné Papa tu peux reposer en paix. Que DIEU ait pitié de ton
âme, que ce travail soit une fierté pour toi.
A mon grand frère Paul herick Secke : Merci pour Tout ton
appui A mon cousin Alain Tetga : sincères remerciements
A mes frères et soeurs.
Merci pour votre amour.
A toute la famille Secke et Togo
A la famille de papa Ndiaga Boye
A ma tante Marie -Louise pouka Secke : Profonde gratitude
A mes amis : Laurent, papy, Ulysse, Mohammed, Sophia, Suzelle ,
Diane A mes cousines : Larissa, Tatiana
Au professeur Malang SEYDI pour vos
précieuses attentions à la réalisation de
ce travail.
A notre professeur accompagnateur Monsieur Germain
Jérôme SAWADOGO A tous nos maîtres de l'EISMV de
Dakar, pour la qualité de l'enseignement qu'ils nous ont si
généreusement dispensé. Maîtres nous sommes
reconnaissants
Et à tous ceux qui de près ou de loin ont
participé à cette réussite. DIEU sait qu'ils sont
nombreux. Merci à tous
Merci maman, merci papa
Louange à
DIEU
REMERCIEMENTS
Je dédie ce travail
A ma mère
A la mémoire de mon père
A mes frères et soeurs
Aux différentes familles où j'ai eu à passer
une partie de mon cursus A mes oncles
A l' AEVD : Amical des Etudiants Vétérinaires de
Dakar
A toute la 34è promotion de l'EISMV. Je me suis
toujours senti plus à l'aise. Sachez que toutes ces années
passées ensemble constituent des merveilleux moments que je n'oublierai
jamais. Fidélité et amitié sincère.
A LA CEVEC
A LA CAVESTAS
A Monsieur Emmanuel BASSENE
A notre maître et président de jury, Monsieur
Emmanuel BASSENE, Professeur à la faculté de médecine,
pharmacie et ondoto-stomatologie de Dakar, vous nous faites un grand honneur en
acceptant de présider notre jury de thèse malgré votre
emploi de temps très chargé. Veuillez agréer maître
notre profonde reconnaissance.
A Monsieur Malang SEYDI,
A notre maître, juge, directeur et rapporteur de
thèse, Monsieur Malang SEYDI, Professeur agrégé à
l'EISMV de Dakar, vous avez inspiré et dirigé ce travail. En vous
côtoyant nous avons trouvé en vous un homme sympathique, simple,
dynamique, toujours prêt à donner des conseils qu'il faut aux
moments qu'il faut. Votre esprit rationnel et scientifique force l'admiration
et impose le respect. Vous avez été un père pour nous
à l'école. Vous resterez un livre ouvert pour nous dans la vie
dont nous nous ne lasserons jamais de nous ressourcer. Veuillez recevoir
maître notre profonde gratitude.
A Monsieur Serge Niangoran BAKOU
A notre maître et juge, Monsieur Serge Niangoran BAKOU,
maître de conférences agrégé à l'EISMV de
Dakar, vous nous faites un grand honneur de juger ce modeste travail. Vos
qualités scientifiques, votre grand dynamisme et votre abnégation
devant le travail suscite chaque jour que DIEU fait l'admiration des
étudiants et le respect de vos paires. Veuillez recevoir maître
nos sincères remerciements et profondes considérations. Vous
êtes un model pour nous. MERCI
« Par délibération la
Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odontostomatologie et
l'Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires
de Dakar ont décidé que les opinions émises dans les
dissertations qui leur seront présentées, doivent être
considérées comme propres à leurs auteurs et qu'elles
n'entendent leur donner aucune approbation ni improbation »
ASR: anaérobie _sulfito-réducteurs
AVP : aliments vendus sur la voie publique BP: Baird parker
CT: coliformes thermotolérants FF : Flore fongique
FMAT : Flore mésophile aérobie totale GVB :
gélose au vert brillant
HK : hektoen
INC : incomptable
ONG : organisation non gouvernementale PCA : plate count agar
R : résultats
RV : rappaport vassiladis
SC : sélénite cysteine
STAF : staphylocoques
TSN : trypticase sulfite néomycine VRBL : violet red bile
lactose
Tableau I : Origine des toxi -
infections alimentaires
Tableaux en annexes :
Tableau II : charge bactérienne des AVP (a)
Tableau III charge bactérienne des AVP
(b) Tableau IV : charge bactérienne
des AVP (c) Tableau V : charge bactérienne des AVP ( d) Tableau VI
: charge bactérienne des AVP (e)
Figure 1 : niveau de contamination par la flore totale
Figure2 : niveau de contamination par la flore fongique
Figure3 : niveau de contamination par les coliformes
thermotolérants Figure4 : niveau de contamination par les
staphylocoques
Figure5 : résultats des charges bactériennes des
AVP
Figure6 : interprétation bactériologique globale
des résultats
Photo n°1 : colonies de FMAT Photo n°2 : colonies de
STAF Photo n°3 : colonies de CT
SOMMAIRE
INTRODUCTION 1
Première partie : synthèse bibliographique .2
Chapitre 1 : Généralités sur les aliments
vendus sur la voie publique 2
1- DEFINITION 3
2- Fonction des aliments vendus sur la voie publique 3
2-1 Facteurs socio-économiques et culturels de la vente
d'aliments sur la voie publique .3
2-2Satisfactiondes besoins alimentaires 4
2-3 Offre d'emploi 4
2-4 Création de revenus 4
3-ACTION DES FEMMES DANS LE COMMERCE DES AVP ..5
4-LES SITES DE VENTE 6
4-1 Les marchés 6
4-2 Les usines 6
4-3 Les autres sites de ventes 6
5 CLIENTELE 7
Chapitre 2 : Contraintes hygiéniques liés
à la préparation et la vente d'aliments
sur la voie publique ..8
1 EAU ..8
2 Elimination des déchets 9
3 Hygiène du personnel et de la préparation 9
Chapitre 3 : MICROBIOLOGIE DES PLATS CUISINES ..10
1-Présentation des plats cuisinés 10
2-Conservation des aliments 11
3-Technologie des plats cuisinés 12
1 4-MALADIES TRANSMISES PAR LES PLATS CUISINES ET PREVENTION
13
4-1Les toxi-infections alimentaires 13
4-2Origines de la contamination microbienne des aliments 14
4-3Les gastroentérites à salmonella 15
4-4 Toxi-infections à shigella 15
4-5 Intoxications alimentaires 16
4-5-1 Intoxication à clostridium perfringens . 17
4-5-2 Intoxications à bacillus cereus . 18
4-5-3Intoxination staphylococcique . .19
4-5-4 Autres intoxications . 19
4-5-5 Intoxication de type histaminique 20
4-5-6 Les viroses . . 21
4-5-6-1 La poliomyélite 21
4-5-6-2 L'hépatite A 21
4-5-7 Maladies parasitaires 22
5 CAS DES PLATS CUISINES A BASE DE LEGUMES 23-24
Deuxième partie : Analyses bactériologiques et
Recommandations .25
CHAPITRE1 : MATERIEL ET METHODES 26
1 MATERIEL .26
1-1 Produits analysés 26
1-2 Matériel de prélèvement 26
1-3 Matériel de laboratoire 27
2- METHODE 27
2-1 Echantillonnage 27
2-2 Prélèvements 27
2-3 Transport 28
Protocole d'analyse 28
2-4-1 Traitement de l'échantillon 28
2-4-2 Recherche des germes 28
2-4-2-1 Dénombrement de la flore mésophile
aérobie totale à 30°C 28
2-4-2-2 Dénombrement des coliformes fécaux à
44°C 29
2-4-2-3 Dénombrement des anaérobies
sulfito-réducteurs 29
2-4-2-4 Dénombrement des staphylocoques
présumés pathogènes 29
2-4-2-5 Dénombrement de la flore fongique 30
2-4-2-6 Dénombrement des salmonelles 30
2-5 Méthode d'interprétation 31
CHAPITRE2 : RESULTATS DISCUSSION ET
RECOMMANDATION.....33
1-RESULTATS ..33
1-1 Charge bactérienne des AVP 33
1-2Interprétation 33
1-3 Appréciation globale des résultats 34
1 -4Appréciation du niveau de contamination suivant les
germes 35
1-5 Flore d'altération 35
1-5-1 Flore mésophile aérobie totale 35
1-5-2 Flore fongique 36
1 -5-3Flore de contamination fécale 36
1-6 Flore pathogène 37
1-6-1 Staphylocoque présumés pathogènes
37
1-6-2 Anaérobies sulfito-réducteurs 38
1_6-3 Salmonelles 38
2- DISCUSSION 41-42
2-1Méthodologie 41
2-2 Echantillons 42
3 - RECOMMANDATIONS 43-44
CONCLUSION GENERALE 45-46
Bibliographie 46-52
INTRODUCTION
La vente des aliments sur la voie publique est une
caractéristique des pays en voie de développement comme le
SENEGAL.C'est une source d'approvisionnement en aliments prêts à
être consommés, pour la plupart de la population travaillant
pendant la journée ou loin de son domicile. [25, 37]
Comme bon nombre de pays du tiers monde, le
Sénégal connaît un boom démographique. En effet le
développement des grandes villes est à l'origine des mouvements
des populations favorisés par l'industrialisation d'un côté
et l'avancée de la sécheresse de l'autre.
[14]
Le regroupement d'une forte concentration humaine est à
l'origine des problèmes d'habitat, de travail, de nutrition conduisant
à l'éclosion des activités lucratives, notamment la vente
d'aliments sur la voie publique.
De ce fait cette activité nécessite des aliments
salubres, de bonne qualité nutritive et vendus dans de bonnes conditions
d'hygiène. Ils doivent faire donc l'objet d'une réglementation
stricte visant à protéger le consommateur.
C'est dans ce contexte que notre étude s'inscrit avec
pour objectif général de contribuer à l'étude de la
qualité bactériologique des aliments vendus sur la voie publique
de Dakar. Il s'agit de façon spécifique de déterminer la
Charge bactérienne des AVP et d'Apprécier le niveau de
contamination suivant les germes.
Elle comporte 2 parties :
1ère partie bibliographique consacrée aux
généralités sur les AVP, en particulier la microbiologie
des plats cuisinés et les affections liées à leur
ingestion.
2ème partie expérimentale comportant les
analyses microbiologiques effectuées au laboratoire HIDAOA de l'EISMV de
Dakar, les résultats obtenus ainsi que leur discussion et les
recommandations.
PREMIERE PARTIE
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE 1 : Généralités sur les
aliments vendus
sur la voie publique (AVP)
1. DEFINITION
Selon la FAO, les aliments vendus sur la voie publique
représentent des aliments et des boissons préparés
prêts à être consommés et vendus par des vendeurs
ambulants, semis fixes dans les rues ou dans les autres lieux publics. Ils
représentent une part importante de la consommation alimentaire urbaine
journalière, de millions de consommateurs à revenu faible ou
moyen, dans les zones urbaines. [32]
Pour un grand nombre de personnes aux ressources
limitées, les aliments de la rue sont souvent le moyen le moins
coûteux et le plus accessible, d'obtenir un repas équilibré
au plan nutritionnel hors de la maison, à condition que le consommateur
soit informé et à même de choisir la combinaison
adaptée d'aliments
2 FONCTIONS DES AVP
2-1 Facteurs socio-économiques et culturels de la
vente d'aliments sur la voie publique.
La vente et la préparation des aliments sur la voie
publique est une activité séculaire, stimulée par le boom
démographique rencontré dans nos villes. [33]
L'urbanisation est à l'origine d'un afflux massif des
populations qui imprègnent leurs moeurs alimentaires, contribue à
la diversité des AVP.
La préparation et la vente des AVP fournissent une
source de revenu régulière à
des millions d'hommes et
de femmes des pays en développement dont
l'éducation et les compétences sont
limitées, notamment du fait que l'activité comporte un faible
investissement initial. [34]
2-2 Satisfaction des besoins alimentaires.
Les AVP sont constitués d'aliments traditionnels et sont
très variables.
Leur facilité d'accès et leur
disponibilité revêtent un intérêt pour le
consommateur. En effet par leur moindre coût, c'est-à-dire loyer
faible ou nul pour le site occupé, la faiblesse des investissements
(équipements, et achat en matières premières), elles
offrent des aliments de base à un meilleur prix que les restaurants.
[32]
Des études ont montré qu'à Kuala-Lumpur
(Malaisie), près de 25 pour cent des dépenses des ménages
sont consacrés à l'achat des AVP. [33]
2-3 Offre d'emploi
La vente d'aliments sur la voie publique génère des
possibilités d'emplois, notamment pour les individus peu ou pas
instruits.
Cette vente peut parfois mobiliser la cellule familiale
(femmes, enfants, hommes), pour l'approvisionnement en matières
premières, la préparation, la cuisson et le service des repas.
2-4 Création de revenus
Les AVP représentent pour les vendeurs une source
sûre et permanente de revenus. [4]
Le revenu de la majorité des vendeurs est 3 à 10
fois supérieur au salaire minimum des travailleurs en vigueur dans les
pays où ce commerce prolifère
A IBADAN (NIGERIA), le revenu moyen de plus de 65 pour cent des
vendeurs dépasse de 3 à 6 fois le salaire minimum d'un
ouvrier. [32]
3. ACTION DES FEMMES DANS LE COMMERCE DES
AVP
Les études faites dans bon nombre de pays, montrent le
rôle prépondérant joué par la gente féminine
dans ce type de commerce. Elle intervient aussi bien qu'au début qu'en
fin de la filière, c'est-à-dire de l'approvisionnement en
matières premières jusqu'au service des repas.
[33]
Dans les pays comme le Sénégal, le Guatemala et
les Philippines, plus de 50 pour cent des vendeurs sont des femmes.
Au NIGERIA, ce chiffre dépasse 90 pour cent. Ceci est en
rapport avec le contexte et les moeurs sociaux de la population.
[14]
A l'échelle mondiale, le rôle primordial dans le
commerce des AVP revient plus aux femmes qu'aux hommes.
4. LES SITES DE VENTE
On dénote une diversité des points de vente, car ce
commerce s'effectue aussi bien dans les centres urbains qu'en banlieue.
[4]
La classification des points de vente se base sur le
critère de l'affluence et la fréquentation continuelle et
permanente de ces sites.
C'est ainsi qu'on observe les lieux tels que : les
marchés, les gares routières, et ferroviaires, les usines, les
hôpitaux, les universités et les écoles.
[14]
De tout temps, on assiste le plus souvent à un flux
migratoire de ces vendeurs , pour échapper aux dédains de
certaines personnes, les accusant d'entraver la circulation.
Dans certains lieux, la vente illicite des AVP sans
autorisation officielle au préalable, amène les vendeurs à
un jeu de cache cache, pour échapper aux représailles des
contrôleurs.
4.1. Les marchés
Ils représentent des sites de rencontre entre l'offre et
la demande de divers produits alimentaires et non alimentaires.
Les vendeurs se positionnent le plus souvent, aux alentours
à la quête de la clientèle.
Sur les marchés, les produits alimentaires peuvent
être endommagés par des déchets, par de l'eau stagnante ou
par l'insuffisance des moyens permettant d'assurer une hygiène
corporelle.
4.2. Les usines
Les vendeurs d'aliments occupent le plus souvent l'entrée
des usines, car la sortie des usines constitue un excellent point de vente.
Compte tenu du nombre très élevé de
travailleurs, la sortie des usines est un site favorable à la vente des
AVP.
Très souvent, les vendeurs sont fixes et sont
spécialisés dans un menu déterminé.
4.3 Les autres sites de ventes
Ils regroupent les gares routières et ferroviaires, les
universités et écoles, les hôpitaux, la devanture des
cinémas, les bureaux, sur les trottoirs. Ces sites constituent des
points de vente non négligeables en raison des mouvements des personnes
dans ces coins à longueur de journée.
5. CLIENTELE
La localisation des sites de vente est étroitement
liée à la diversité de la clientèle.
De ce fait le revenu généralement faible des
personnes est un frein pour s'octroyer les services des restaurants
modernes.
Cette clientèle peut être regroupée en 2
catégories : [13]
> Une clientèle régulière et constante
représentée par les travailleurs à faibles revenus, les
chômeurs, et les étudiants.
> L'autre catégorie irrégulière est
représentée par les voyageurs, les ménagères et les
autres couches de la population.
Il est inopportun de penser que seuls les pauvres ou les
personnes à revenu faible consomment les AVP. Au contraire toutes les
couches de la société y ont accès, la différence se
situe au niveau de la régularité et le moment de la
fréquentation.
CHAPITRE 2: Contraintes hygiéniques liées
à la
préparation et la vente d'aliments sur la
voie
publique
1. EAU
L'eau est un élément fondamental pour la
préparation des aliments. Elle est indispensable à la cuisson des
aliments, afin de rendre comestibles certaines denrées ou même
parfois d'améliorer leurs qualités nutritionnelles.
Bien des études effectuées en Amérique
latine, en Asie, et en Afrique ont montré que le manque d'eau potable,
du fait qu'utilisée pour la cuisson, le nettoyage des ustensiles de
cuisine et de la vaisselle aussi pour l'hygiène du personnel et comme
boisson constitue le problème crucial. (OMS 1986)
[30]
En effet l'eau d'alimentation doit ainsi répondre aux
normes de potabilité, et elle doit faire l'objet de contrôles
rigoureux.
La qualité bactériologique dépend de son
origine, de son état de captage, de l'efficacité du traitement si
elle est traitée, et de l'état des canalisations qui distribuent
l'eau jusqu'au robinet.
Ainsi une eau de qualité hygiénique douteuse,
est susceptible d'induire des contaminations microbiennes sur les AVP, à
l'origine des maladies telles que : le choléra et la salmonellose.
[44]
2 ELIMINATION DES DECHETS
C'est un problème commun et récurrent à bon
nombre de pays. Elle s'effectue dans les caniveaux, les décharges
publiques, ou sur le bord de la route.
En cas d'absence de système d'évacuation des
liquides, on observe une accumulation des eaux sales et des ordures à
l'origine du développement des moustiques et des mouches, avec pour
conséquence de graves problèmes sanitaires à travers la
contamination des matières premières et les aliments prêts
à être consommés ; vendus auprès de ces lieux .
[23]
3 HYGIENE DU PERSONNEL ET DE LA PREPARATION
L'aspect de l'hygiène du personnel et de la
préparation est en corrélation avec celle de la potabilité
de l'eau.
On observe l'insuffisance de l'hygiène dans le
nettoyage des matières premières et des ustensiles de cuisine.
[20,21] De ce fait, si l'on suit la filière partant des
matières premières jusqu'aux produits finis, réside le
problème du respect strict des règles d'hygiène, la
conservation des aliments, l'exposition des aliments à la
température ambiante favorise la prolifération des germes
à l'origine de l'altération et des risques d'intoxication
alimentaire. [12]
Le constat âpre sur l'hygiène corporelle et des
stockages des denrées varie selon les vendeurs.
Des études faites au Pérou montrent que plus le
niveau d'instruction est élevé, plus les normes d'hygiène
sont respectées.
CHAPITRE 3 : MICROBIOLOGIE DES PLATS CUISINES
1. PRESENTATION DES PLATS CUISINES
Parmi les plats cuisinés, on distingue :
-les plats à base de poisson ou de viande
épicés et parfois associés à des légumes.
De manière générale suivant leur
présentation, les plats cuisinés regroupent : > les plats
cuisinés chauds
> les plats cuisinés froids. [41,
42]
-La consommation des plats cuisinés chauds
nécessite le maintien à une température supérieure
à 65°C durant la vente.
-Les plats cuisinés froids.
C'est le cas des réfrigérés. Leur
consommation se fait au maximum 6 jours après la fin de la cuisson et la
température est maintenue entre 0° et 3°c, au cours de la
conservation.
Concernant les congelés ou les surgelés, ils
doivent être conservés à -18°c et consommés au
maximum à 3 mois ou à 9 mois respectivement.
[40]
Les plats cuisinés à l'avance, conservés
par le froid et réchauffé en moins d'une heure à
65°c, doivent être maintenus à cette température
jusqu'au moment de l'utilisation et consommés le jour même du
réchauffement.
Les plats cuisinés sont sujets à l'action des
microorganismes, à travers l'altération et la
prolifération de ces derniers qui conduisent à la
détérioration des aliments.
Mais il arrive quelque fois que le développement des
microorganismes sur les
aliments ne se détectent ni visuellement, ni
au goût. De ce fait les aliments
peuvent se révéler
dangereux. C'est le cas des toxines (botuliques,
staphylococciques, l'ergotine, des aflatoxines
cancerinogènes). Il est à souligner que certains facteurs tels
que : la poussière, les méthodes de conservation influencent la
qualité bactériologique des aliments.
2. CONSERVATION DES ALIMENTS
Les méthodes de conservation des aliments visent
à éliminer complètement les microorganismes
pathogènes et d'altération, dans le but d'empêcher leur
prolifération. [24]
Les méthodes les plus anciennes de conservation
étaient le séchage, le salage, ou le sucrage qui diminuaient la
disponibilité en eau des aliments pour les microorganismes.
De nos jours, la réfrigération (5°c) et la
surgélation (-18°c) constituent les méthodes de conservation
des aliments, car elles permettent une conservation de plus longue durée
en inhibant le développement des microorganismes.
Le froid ne tue pas les microorganismes, par ailleurs, les
bactéries psychrophiles peuvent se développer et altérer,
des aliments même dans les chambres froides ou
réfrigérateurs.
La pasteurisation, l'appertisation, c'est-à-dire
l'utilisation des températures élevées, non seulement
tuent les formes végétatives des microorganismes, mais aussi des
formes bactériennes.
La conservation des aliments par de nombreux additifs
chimiques à travers lesquels résulte le fumage, la conservation
dans le vinaigre, de l'addition de divers sels (nitrite, propionates, etc.) se
révèle bonne.
En outre, on peut souligner aussi l'utilisation des micro-ondes
ou de l'ultra son pour la conservation des aliments. [9]
3 TECHNOLOGIE DES PLATS CUISINES
Les plats cuisinés conservés par la chaleur
doivent être placés dès la fin de la cuisson dans des
récipients à des températures supérieures à
65°c. [11]
Les plats cuisinés conservés par le froid ;
après préparation et conditionnement, sont refroidis à
10°c en un délai maximum de 2 heures, conditionnement y compris.
Dès la fin du refroidissement le stockage se fait par la
réfrigération (0°c à 3°c) ou mise en
congélation ou surgélation (inférieure ou égale
à -18°c)
La fabrication des plats cuisinés à l'avance
constitue une longue chaîne de précautions. Ces précautions
ont été définies par l'arrêté du 26 juillet
1974[18] de la réglementation française. Il est
imposé aux fabricants une obligation des moyens et une obligation des
résultats résumés comme suit :
- obligation de moyens hygiéniques
Les locaux seront disposés de telle sorte que puissent
être respectés les principes de la marche en avant, de la
séparation nette des secteurs sains et des secteurs souillés
(règle des 5S).
La construction des murs, des sols, des plafonds fera appel
à des matériaux résistants à l'usage et faciles
à nettoyer et à désinfecter.
L'usage de l'outil est d'une grande importance, car aussi bien
conçus que soient les installations, les matériaux, la
qualité hygiénique dépendra de l'usage qui sera fait.
[25]
-obligation de résultats hygiéniques
Les plats cuisinés à l'avance doivent
présenter, jusqu'à leur consommation des caractéristiques
microbiologiques précises qui sont définis par
l'arrêté du 21 décembre 1979. [17]
4 MALADIES TRANSMISES PAR LES PLATS CUISINES ET
PREVENTION
4-1 Les Toxi-Infections Alimentaires
Une toxi-infection alimentaire se définit comme une
infection par des bactéries, des virus, ou des parasites, due à
la consommation d'un aliment contaminé. Ce concept englobe aussi bien
les infections alimentaires classiques à Staphyloccocus Aureus,
Salmonella sp ou Clostridium Perfringens, que les pathologies infectieuses
moins classiques liées à la conservation d'aliments
contaminés par les virus, des parasites, des prions.
[26]
Les principaux germes responsables des intoxications, sont
regroupés en deux catégories suivant des critères :
> Suivant le critère adhésion et
pénétration dans la muqueuse intestinale, on compte les
bactéries appartenant pour la plupart aux genres Salmonella,
Shigella, Escherichia Coli, Yersinia (Yersinia Enterolitica), Vibrio (Vibrio
Parahemolyticus, Campylobacter, Listeria (Listeria monocytogenes)
> Ceux qui vont agir par l'intermédiaire d'une
toxine du genre Staphyloccocus (Staphyloccocus Aureus), Clostridium
(Clostridium Perfringens, clostridium Botulinum), Bacillus, (Bacillus Cereus).
[36]
4-2 Origines De La Contamination Microbienne Des Aliments
Tableau I : Origine des toxi-infections alimentaires
Nature du germe
|
origine
|
prévention
|
Shigella,E.coli, Entéro_invasif
|
Aliments peu ou pas cuits, contaminés au cours de la
préparation
|
Cuisson suffisante
|
Campylobacter Jejuni
|
Origine principale : volailles lait et eau, germe présent
dans le tube digestif de la plupart des animaux domestiques
|
Conservation a +4°c Cuisson suffisante
|
Yersinia Enterocolitica
|
Laitages crus, glaces, fruits de mer, viande de boucherie et
abats (langues de porc), légumes précuits ou pré
coupés
|
Conservation a+4°c Cuisson suffisante
|
Salmonella sp
|
Viandes, volailles, oeufs et ovoproduits, pâtisseries,
crèmes glacées, poissons
|
Conservation à +4°c Cuisson suffisante
|
Staphyloccocus Aureus Bacillus Cereus
|
Lait et produits laitiers Plats cuisinés
contaminés non
conservés au froid
|
Conservation à +4°c Cuisson suffisante
|
Clostridium Botulinum Clostridium Perfringens
|
Viandes de porc et charcuteries
Conserves familiales mal stérilisées
|
S'assurer de l'efficacité de la stérilisation
des conserves familiales
|
Source : [36]
4-3 Les Gastroenterites à Salmonella
Les salmonelles sont des bactéries à Gram
négatif, aérobies, non sporulés, mésophiles,
thermosensibles. Actuellement on distingue plus de 2000 sérotypes,
Salmonella Paratyphi A, B, C, sont strictement adaptés à
l'homme.
Salmonella typhi est plus redoutée par sa
fréquence et par sa gravité.
Cependant un seul germe de Salmonella Typhi entraine la
typhoïde, la gastro entérite est plus une maladie qu'un
véritable empoisonnement alimentaire.
Parmi les symptômes, on observe des maux de tête,
de la nausée, des vomissements, de la fièvre, (39-40c°). Ces
signes sont suivis de douleurs abdominales, de la diarrhée, des frissons
et un état de faiblesse et de prostration, la durée des
symptômes 3à 8 jours et la convalescence limitée à
une huitaine de jours. [31]
La contamination des aliments a 3 origines :
- Originelle : exemple : viande provenant d'animaux malades ou
porteurs
- directe par des individus porteurs ou malades
- indirecte : contact des aliments avec un milieu pollué
au cours de la préparation.
Les plats contaminés seront dangereux s'ils sont
conservés et maintenus à la température ambiante, pendant
de longues durées. L'incubation dépend de la souche en cause et
du nombre de germes présents.
Prévention :
L'application stricte des mesures d'hygiène lors de la
préparation des denrées, de leur refroidissement.
Le maintien des aliments à une température
empêchant la prolifération des salmonelles (aliments cuits
maintien de la température à 5°c)
Le réchauffement des aliments doit être rapide pour
éviter tout étuvage.
4-4 Toxi-Infections à Shigella
La shigella est une bactérie qui vit dans l'intestin
des humains et des autres primates. Les personnes qui boivent de l'eau ou
consomment des aliments contaminés par les shigella sont susceptibles de
contracter la shigellose.
Les symptômes de la shigellose sont analogues à
ceux de la grippe et se manifestent de 12 à 50 heures après
l'ingestion d'aliments contaminés, mais apparaissent
généralement 3à 7 jours plus tard.
D'autres personnes infectées pourraient ne pas avoir
des symptômes, ni tomber malade, mais être porteuse de la
bactérie et propager l'infection à d'autres personnes.
[1]
4-5 Intoxications alimentaires
4-5-1 Intoxication à Clostridium
Perfringens
Clostridium perfringens est une bactérie qui
produit une toxine dans le tractus intestinal des personnes qui ont
consommé des aliments contaminés par un grand nombre de ces
bactéries.
On retrouve ces microorganismes entre autre dans les langues,
les viandes de bouillon, les sauces, dès lors lorsqu'il peut y avoir
anaérobiose c'est à dire développement des microorganismes
en l'absence d'air. [39]
Les symptômes apparaissent entre 8 et 24 heures
après l'ingestion de la nourriture contaminée :
- douleurs abdominales aigues
- diarrhées
- nausées
- vomissement
- fièvre
> Eviter la multiplication des formes
végétatives et la germination des spores
> Cuisson efficace
> Maintien au chaud des denrées cuites à une
température supérieure à 65°c ou au froid
inférieur à 10°c
> Réfrigération précoce et rapide
à 10°c en moins de 2 heures
> Réchauffement rapide moins d'une heure à
65°C
> Maintien de bonnes conditions hygiéniques lors de la
préparation
4-5--2 Intoxications à Bacillus cereus
Bacillus cereus est un germe ubiquiste, qui appartient
à la famille des bacillaceae, Gram+, mobile, catalase+.C'est une
bactérie anaérobie facultative.
Bacillus cereus est un fort producteur d'enzymes. Il
possède une phospholipase très active, et peut réduire le
nitrate en nitrite.
Il est à l'origine de deux syndromes : le syndrome
diarrhéique et le syndrome émétique.
Le syndrome diarrhéique caractérisé par
une diarrhée aqueuse et profuse, des douleurs abdominales suivent de 6
à 15 heures la consommation des plats contaminés. L'incubation
peut démarrer après une heure. Les vomissements sont très
rares, la nausée est parfois ressentie, les syndromes disparaissent en
moins de 24 heures.
Le syndrome émétique caractérisé
par la nausée, les vomissements survient après une heure et demi
à 6 heures du matin, occasionnellement des douleurs abdominales, de la
diarrhée accompagnant les vomissements, les symptômes subsistent 6
à 24 heures. La prévention est analogue à celle des
salmonelles
Les denrées responsables sont : les produits laitiers, les
denrées riches en amidon (plats à base de riz).
[29]
4-5-3 Intaxination Staphylocaccique.
Les espèces enterotoxinogènes de staphylocoque sont
habituellement du genre aureus. Staphyloccocus Aureus est une
bactérie catalase+ et coagulase+.
Il existe au moins 5 variétés de toxines
à propriétés sérologiques différentes, A B C
D E ; les toxines A et D sont le plus souvent en cause, c'est une toxine
thermostable.
Les denrées incriminées sont les plats qui ont
été contaminés, surtout après la cuisson par des
manipulateurs humains porteurs de staphylocoques pathogènes (plaies aux
mains, angine rhinopharyngite, sinusite) et mis à la température
ambiante pendant plusieurs heures (plats froids).
Les aliments porteurs du staphylocoque doré ou de sa
toxine sont :
- les viandes et les produits dérivés de la
viande
- la volaille et les produits dérivés des oeufs
- le lait et les produits laitiers
- les salades d'oeuf, du thon ; du poulet, des pommes de terre,
des macaronis ; les pâtisseries fourrées à la
crème.
Les symptômes apparaissent généralement
entre 1 à 6 heures après avoir ingurgité un aliment
contaminé
Les symptômes sont :
- nausées et vomissements
- crampes abdominales
- mal de tête
- crampes musculaires
- fluctuation de la pression artérielle et du pouls
> Pratiquer une bonne hygiène corporelle et de bonnes
habitudes sanitaires
> Garder les aliments hors des températures non
recommandés allant de 4°c à 60°c
> réfrigérer les aliments non
consommés
> Utiliser des ustensiles et des planches à trancher
pour les aliments crus et cuits. [14]
4-5-4 Autres intoxications
Certaines intoxications sont dues à des bactéries
non spécifiques.
Parmi celles-ci, on retrouve Escherichia coli
qui est une bactérie fréquente du tube digestif de l'homme et des
animaux à sang chaud.
Ce sont les souches entérohémorragiques qui
peuvent être à l'origine de toxi- infections alimentaires graves,
la transmission se fait par la consommation d'aliments contaminés,
viande hachée, crue ou mal cuite et lait cru par exemple.
D'autres germes peuvent intervenir dans la transmission des
intoxications : Proteus , Streptocoque, Microcoque, Pseudomonas.
Le respect des règles d'hygiène et le
refroidissement rapide des denrées empêchent la
prolifération des germes. [19,28]
4-5-5 Intoxication de type histaminique
Les intoxications de type histaminique sont dues à
l'ingestion des denrées en cours d'altération, suite à une
mauvaise préparation et une mauvaise réfrigération.
Les aliments incriminés sont surtout les poissons.
L'intoxication provient des amines de décarboxylation (histamine,
tyramine, cadavérine, méthylamine) issues du catabolisme
microbien (action de bacillus et de certains bacilles anaérobies).
[45]
Les symptômes dus à des amines toxiques
thermostables regroupent :
- céphalées
- bouffées de chaleur
- vomissement
- diarrhée
- prurit
- oedème
PRÉVENTION :
> Eviter la dégradation des aliments par les
microorganismes par une réfrigération rapide.
> Ne pas consommer des aliments présentant des signes
d'altération
4-5-6 Les viroses
4-5-6-1 La poliomyélite
La poliomyélite est une maladie infectieuse, virale,
due aux poliovirus. C'est une maladie qui se transmet principalement par la
voie oro-fécale. Le virus provoque une paralysie, elle affecte
habituellement les enfants en bas âge.
Les aliments sont contaminés par les porteurs sains
à travers les matières fécales.
La symptomatologie est caractérisée par :
Fièvre, maux de tête, raideur du cou, douleur de
dos.
La paralysie est d'apparition brutale et régresse en
quelques jours souvent avec des séquelles.
La poliomyélite se manifeste sous d'autres formes :
respiratoire avec une évolution fatale et une forme
méningée avec paralysie brutale et définitive.
[15]
4-5-6-2 L'hépatite A
C'est une maladie infectieuse due à un virus (virus de
l'hépatite A ou VHA), le virus de l'hépatite A
pénètre dans l'organisme par voie digestive.
L'incubation dure environ 18 à 40 jours, et se
manifeste par une forme pré ictérique avec de la nausée,
des troubles gastro-intestinaux, de l'arthrologie, de l'asthénie, de
l'anorexie, de la fièvre avec des urines foncées.
La forme ictérique avec une décoloration
transitoire des selles, de l'oligurie, des urines foncées, et une
coloration jaune des muqueuses.
La forme anictérique qui est très fréquente
chez les enfants. [10]
4-5-7 Maladies parasitaires
On distingue les oxyures, les ascaris, les trichines, les
tænias.
Nous avons une cestodose très importante causée
par un ver plat de très grande taille : Tænia Saginata
La contamination survient en consommant de la viande
insuffisamment cuite contaminée par une larve.
Cette maladie se manifeste par des troubles digestifs,
dysneurotoniques, cutanée avec une éosinophilie
modérée.
Il existe aussi Tænia Diphyllobotrum dont la
larve s'enkyste dans la chair de poisson.
PRÉVENTION :
> hygiène des mains et des préparations
alimentaires
> Bonne cuisson
> Utilisation de viande provenant d'abattoirs
agrées
5 CAS DES PLATS CUISINES À BASE DE
LEGUMES
Il existe certains plats à base de viande ou de
poisson le plus souvent associés à des légumes. Ces
légumes sont des produits végétaux et subissent deux types
de contamination :
-tellurique : à l'exception des légumes
écossés (pois, haricots, givre) -fécale : outre les
contaminations apportées par les manipulateurs, une contamination
beaucoup plus importante due à la fumure.
Certains des pathogènes microbiens sont susceptibles
de contaminer les légumes, parmi lesquels Listeria Monocytogenes,
Salmonella sp,Shigella sp, des souches entéropathogènes de
Escherichia Coli, le virus de l'hépatite A.
Le milieu où se fait la transformation lorsque les
légumes sont hachés ou coupés fin, la libération
des fluides de cellules végétales procure un substrat nutritif,
propice à la libération des microorganismes.
Certains facteurs peuvent servir à augmenter les
risques de toxi-infection alimentaire, notamment la forte teneur en
humidité des légumes frais, l'absence d'un procédé
d'élimination des pathogènes microbien. Et la possibilité
d'exposition à des températures dangereuses pendant la
préparation.
Cependant les risques de contamination peuvent être
réduites lors du respect des opérations de lavage et
d'épluchage.
Dans les légumes, les salmonelles ne trouvent pas de
substrats favorables à leur développement. Les opérations
de lavage suffisent pour les éliminer, la cuisson les détruit.
Les staphylocoques, les anaérobies
sulfito-réducteurs sont retrouvés exceptionnellement.
Pour les critères microbiologiques, il faut un taux
inférieur ou égal à 10 germes /gramme pour les coliformes
fécaux et inférieurs ou égal à 104
germes/ gramme pour la flore totale. [5]
DEUXIEME PARTIE
ANALYSES BACTERIOLOGIQUES
ET
RECOMMANDATIONS
CHAPITRE 1 : MATERIEL ET METHODES
1 MATERIEL
1-1 Produits analysés
Les produits analysés sont les AVP qui sont d'une
grande diversité. Seuls les produits à base de poisson et viande,
ont été soumis à l'analyse microbiologique, parce que leur
vente est régulière et les quantités quotidiennement
consommés sont très grandes.
Les analyses bactériologiques ont été
effectuées au laboratoire d'Hygiène et Industriel des
Denrées Alimentaires d'Origine Animale(HIDAOA) de l'Ecole
Inter-états des sciences et Médecine vétérinaires
de Dakar (EISMV).
1-2 Matériel de
prélèvement
Il comprend les éléments suivants :
> une glacière contenant 3à 4 outres de
carboglace congelées de transport des échantillons sous
régime de froid.
> de petits bols en aluminium d'une contenance de 500g
environ. Ils sont emballés dans du papier aluminium et
stérilisé au four Pasteur à une température de
180°C pendant 1 heure de temps.
Ø un chalumeau permettant de créer un
environnement stérile tout autour de la zone de
prélèvement
1-3 Matériel de laboratoire
Ce sont les éléments utilisés, dans tous les
laboratoires d'analyse bactériologiques de produits alimentaires.
Matériel de stérilisation et d'incubation
> La balance de précision pour la pesée
> Le stomacher ND, pour le broyage et
l'homogénéisation
> la verrerie : tubes, erlenmeyer, flacon de 500ml, boites de
Pétri, béchers, pipettes, étaleurs
> les bains-marie pour la régénération
des milieux
> Les milieux de culture et les réactifs (annexe
II).
2-METHODE 2-1 Echantillonnage
Les échantillons ont été
prélevés à midi au hasard tous les 2 à 3 jours dans
différents quartiers de Dakar tirés au sort parmi lesquels :
Fann, Médina, Gueuletapée, Colobane, Centenaire, Grand-Dakar,
Fass, Sandaga, Pompier, Sam.
2-2 Prélèvements
Les prélèvements ont été
effectués de façon aseptique. Au total 50échantillons ont
été prélevés, et les produits
prélevés sont les plats cuisinés (le riz à la
viande, le riz au poisson et le riz à la sauce).
La période du travail sur le terrain comprenant les
prélèvements et les analyses au laboratoire s'est
étalée du mois de mars au mois de mai 2007.
2-3 Transport
Les prélèvements sont acheminés dans les
plus brefs délais dans une glacière munie d'outre de carboglace
congelés au laboratoire ou ils sont traités
immédiatement.
Lorsque le traitement immédiat n'a pas été
possible, les prélèvements sont congelés.
2-4 Protocole d'analyse
2-4-1 Traitement de l'échantillon
C'est le protocole défini par les méthodes
normalisées AFNOR [3]
Dès l'arrivée de l'échantillon au
laboratoire, 25 g sont prélevés dans chaque unité et
dilués dans un flacon contenant 225 ml d'eau peptonnée. Le
mélange est mis dans un sachet stérile Det introduit dans le
stomacher qui assure le broyage pendant 2 min. Après revivification de
la solution mère, on réalise la dilution initiale en
prélevant1ml de la solution mère qui est prélevé et
mis dans 9ml d'eau peptonnée, la dilution 10-1 est
réalisée. Pour réaliser la dilution 10-2, 1ml
de la dilution est ajouté dans 9 ml d'eau peptonnée ainsi de
suite pour réaliser les dilutions 10-3.
2-4-2 Recherche des germes
Les germes recherchés sont :la flore mésophile
aérobie totale à 30°C, les staphylocoques
présumés pathogènes, les coliformes fécaux, les
anaérobies sulfito-réducteurs, la flore fongique(levures et
moisissures), et les salmonelles.
2-4-2-1 Dénombrement de la flore mésophile
aérobie totale à 31:1°C
1 ml de la dilution est prélevé et est introduit
dans une boite de Pétri. La gélose Plate Count Agar
préalablement fondue et refroidie est coulée dans la boite.
Apres homogénéisation et solidification, une
2éme couche de gélose est coulée La boite est
incubée à 30°C pendant 72 heures. Les colonies
blanchâtres ayant poussé en profondeur sont
dénombrées. Pour avoir le nombre exact de germes, confère
les formules à l'annexe II. Selon Norme NF 08-05, SEYDI Mg et al
[43]
2-4-2-2 Dénombrement des coliformes fécaux
à 44°c
Il se fait à la dilution 10 -1, 1 ml de
dilution est introduit dans une boite de Pétri auquel la gélose
VRBL est ajoutée. Apres solidification, une 2éme couche est
coulée en surface comme précédemment.
L'incubation se fait à 44°C pendant 24 à 48
heures. Seules les colonies bien rouges de diamètre supérieur
à 0,5 mm et ayant poussé en profondeur sont
dénombrées.
2-4-2-3 Dénombrement des anaérobies
sulfito-réducteurs
Le milieu utilisé est la gélose TSN .1 ml de la
dilution 10-1 est introduit dans un tube contenant 9 ml de
gélose préalablement fondue et refroidie.
L'incubation est faite à 37°C pendant 48 à 72
heures.
Les colonies sont noires volumineuses et la coloration ne diffuse
pas dans la gélose. Selon Norme XP 08-061 1996 [43]
2-4-2-4 Dénombrement des staphylocoques
présumés pathogènes
La gélose Baird Parker fondue, refroidie est coulée
dans une boite de Pétri contenant 0,5 ml d'une solution de jaune d'oeuf
au téllurité de potassium.
Apres solidification, 0,1 ml de la solution 10-1 est
étalé sur toute la surface de la boite.L'incubation se fait
à 37°C pendant 24 à 48 heures.
Les colonies noires, brillantes, bombées et
entourées d'une zone opaque et d'un halo clair sont prises en compte. Le
Gram, les tests à la catalase, à la Dnase, à la coagulase
complètent l'identification. Selon Norme V 08-057-1 (novembre
1994), [3]
2-4-2-5 Dénombrement de la flore
fongique
La gélose sabouraud est préalablement fondue et
refroidie est coulée dans une boite de pétri. Après
solidification 0,1 ml de la solution 10-1 est étalé
sur toute la surface de la
boite.la boite est incubée à
la température du laboratoire pendant 3à 5 jours.
2-4-2-6 Recherche des salmonelles
- Le pré enrichissement s'effectue en incubant la
suspension mère pendant 18 à 24 heures à 37°c.
- L'enrichissement : les milieux utilisés sont 10ml de
rappaport-vassiladis (RV)et 10 ml de sélénite cystine(SC) sont
mis dans un tube auquel on ajoute 1 ml du milieu de pré
enrichissement.
Les tubes sont incubés à 37°c pendant 24
heures pour RV et 37°c pour SC pendant 18 à 24 heures.
- L'isolement : les géloses Hektoen et gélose
au vert brillant sont fondues, refroidies et coulées dans une boite de
pétri. Apres solidification, l'ensemencement est réalisée
à partir des milieux RV et SC
La boite est incubée à 37°c pendant 24
heures.
L'identification : les colonies caractéristiques sont
prélevées et ensemencées sur la gélose
nutritive.
Pour les tests de confirmation, on utilise soit les
entérotubes ou les galeries API. Selon Norme V 08-052 (Mai
1997). [43]
2-5 Méthode d'interprétation
Les résultats sont traités statistiquement avec le
logiciel Excel et les critères d'appréciation des
échantillons utilisés sont les normes françaises.
Ils sont définis par l'arrêté du 21
décembre 1979, relatifs aux critères auxquels doivent satisfaire
certaines denrées animales ou d'origine animale paru au journal officiel
du 10 janvier 1980. [17]
Pour les plats cuisinés ces critères sont, pour
:
> Les microorganismes aérobies à 30°c :
5.105 grammes d'aliment
> Les coliformes fécaux : 103 par gramme
d'aliment
> Les staphylocoques pathogènes :102 par
gramme d'aliment
> Les anaérobies sulfito-réducteurs : 30 par
gramme d'aliment
> La flore fongique 5.102 (par gramme d'aliment)
:
> Les salmonelles : absence dans 25 grammes d'aliment
L'interprétation des résultats dérive d'un
plan à 3 classes et s'effectue de façon suivant :
Inférieure à la norme et jusqu'à 3 fois la
norme : SATISFAISANT
De 3à 10 fois la norme : ACCEPTABLE.
Supérieure à 10 fois la norme ou présence
de salmonelles : NON SATISFAISANT. [3]
Photo n°1 : Colonies de FMAT
photo n°2 : Colonies de STAF photo n°3 : Colonies
de CT
LEGENDES
CT : Coliformes thermotolérants
FMAT : flore mésophile aérobie
totale STAF : staphylocoques présumés
pathogènes
CHAPITRE2 : RESULTATS - DISCUSSION ET
RECOMMANDATIONS
1-RESULTATS
1-1 Charge bactérienne des AVP
L'observation générale des résultats
révèle que :
> Les salmonelles sont absentes.
> Les anaérobies sulfito-réducteurs sont
absents.
> Les staphylocoques présumés pathogènes
sont absents dans 24 échantillons (48 p cent), par excès dans un
seul.
> La flore totale est incomptable dans 4 échantillons
(8 p cent).
> Les coliformes fécaux sont absents dans 18
échantillons (36p cent) et par excès dans 1 échantillon (2
p cent).
> La flore fongique est absente dans les 28
échantillons (56 p cent). (Confère annexe)
1-2 INTERPRETATION
L'interprétation des résultats dérive d'un
plan à 3 classes et s'effectue de la façon suivante :
Inferieur à la norme et jusqu'à 3 fois la norme
: SATISFAISANT(S) (De 3 à 10 fois la norme : ACCEPTABLE (A)
Supérieur à la fois à la norme ou présence de
salmonelles : NON SATISFAISANT (NS) confère tableaux (II, III, IV, V,
VI). Pour considérer qu'un échantillon est satisfaisant, il faut
que tous les résultats soient satisfaisants .La mention non satisfaisant
collée à un échantillon n'est possible que si au moins un
seul des résultats de l'échantillon est non satisfaisant ou la
somme des résultats est satisfaisant avec 3 résultats
acceptables. Pour la mention acceptable il faut au moins qu'un résultat
soit acceptable et la somme des autres satisfaisants.
1-3 Appréciation globale des
résultats
Le tableau II montre que 80 p cent des résultats sont
satisfaisants et 20 p cent non satisfaisants.
Le tableau III révèle que 70 p cent des
résultats sont satisfaisants, 10 p cent acceptables et 20 p cent non
satisfaisants .
Le tableau IV montre que 80 p cent des résultats sont
satisfaisants et 20 p cent non satisfaisants.
Le tableau V révèle que 30 p cent des
résultats sont satisfaisants et 70 p cent non satisfaisants.
Le tableau VI montre que 60 p cent des résultats sont
satisfaisants, 30 p cent acceptables et 10 p cent non satisfaisants.
Au total sur les 50 échantillons analysés 32 sont
satisfaisants, 12 non satisfaisants et 6 acceptables.
1-4Appréciation du niveau de contamination suivant
les germes
1-5 flore d'altération
1-5-1 Flore Mésophile Aérobie Totale
à 311°C
3 classes ont été distinguées :
· La première classe constituée
d'échantillons ayant un taux de contamination inférieure à
5.105 germes/g d'aliment.
· La deuxième classe correspond aux
échantillons ayant un taux de contamination supérieur à
5.105 germes/g d'aliment.
· La troisième classe est
représentée par des échantillons ayant un taux
incomptable.
On note pour les résultats des tableaux pour la flore
mésophile aérobie totale : 88 p cent des résultats
satisfaisants, 12 p cent non satisfaisants.
satisfaisant non satisfaisant
100
40
80
60
20
0
88
12
Flore totale
produits
Figure1 : Niveau de contamination par la flore
totale
1-5-2 Flore Fongique
La première classe correspond aux échantillons
ayant un taux inférieure ou égal à 5.102 germes
/ g d'aliment.
La deuxième classe est constituée par les taux
incomptables.
On note que 98 p cent des résultats sont satisfaisants, 2
p cent sont non satisfaisants.
98
produits
150
100
50
0
2
satisfaisant non satisfaisant
Figure 2 : Niveau de contamination par la flore
fongique
1-5-3 Flore de contamination fécale.
La première classe est représentée par les
échantillons dont le taux de contamination est inférieur à
103 germes/g d'aliment.
La deuxième classe correspond aux échantillons dont
le taux de contamination est supérieur ou égal à
3.103 germes/g d'aliment.
La troisième classe représentée par des taux
incomptable.
On observe pour ce type de germe 66 p cent des résultats
satisfaisants, 14 p cent acceptables et 20 p cent non satisfaisants.
satisfaisant non satisfaisant acceptable
40
80
60
20
0
66
20
14
produits
Figure3 : Niveau de contamination par les coliformes
thermotolérants
1-6 Flore pathogène
1-6-1 Staphylocoques présumés
pathogènes
Les échantillons de la première classe ont un
taux inférieure ou égal à 3.102 germes /g
d'aliment .Ceux de la deuxième classe, un taux supérieure
à 103 germes/g d'aliment, la troisième aux
échantillons ayant un taux incomptable.
On observe 92 p cent de résultats satisfaisants, 4 p cent
acceptables, 4 p cent non satisfaisants.
92
100
4 4
0
80
60
40
20
satisfaisant non satisfaisant acceptable
produits
Figure4 : Niveau de contamination par les
staphylocoques
1-6-2 Anaérobies Sulfito
--Réducteurs
La recherche des anaérobies sulfito-réducteurs n'a
donnée aucune colonie.
1-6-3 Salmonelles
Les salmonelles n'ont été trouvées dans
aucun des échantillons.
80 80
|
|
|
70
|
|
70
|
|
|
|
|
|
60
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
30
|
|
30
|
20
|
20
|
20
|
|
|
|
|
|
|
|
10
|
|
|
|
10
|
|
|
|
|
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
b c d e f
produits
satisfaisant non satisfaisant acceptable
Figure 5 : Résultats des charges
bactériennes des AVP
b : Fann
c : Guele tapée Fann-hock,Fass
d :Colobane, Centenaire, Grand Dakar
e : Sam, Médina, Sandaga
f : Pompier, Grand Dakar, Colobane
28%
64%
8%
satisfaisant
non satisfaisant acceptable
Figure 6 : Interprétation bactériologique
globale des résultats
2 DISCUSSION.
2-1 Méthodologie
Le secteur informel de la vente des aliments de rue est un
point sensible pour la santé des consommateurs. Ceci nous a conduit,
dans notre étude, a utilisé un échantillonnage
essentiellement composé de plats cuisinés et vendus dans la rue.
Ceci est d' autant plus justifié que la fréquence de consommation
de ces plats par la population est relativement élevée.
Le choix des lieux de prélèvements tient compte
de la proportion des restaurants de rue qui est plus élevée dans
ces quartiers et également du fait qu'ils ne jouissent pas d'un
environnement de vente sain, car sise non loin des caniveaux
d'évacuation des eaux, sans oublier en outre la précarité
en matière d'hygiène qui y règne.
2-2 Echantillons
L'analyse bactériologique des échantillons
prélevés dans les rues de Dakar, a révélé la
présence de 4 types de germes : la flore mésophile aérobie
totale, les coliformes thermotolérants, les staphylocoques, la flore
fongique. On note également l'absence des salmonelles et des
anaérobie-sulfito-réducteurs dans les échantillons. Le
nombre d'échantillons contaminés peut trouver sa raison
d'être dans l'utilisation de matériels souillés, des
conditions de travail peu hygiénique durant la manipulation (mains
sales, locaux insalubres etc....) et une mauvaise hygiène corporelle et
vestimentaire des vendeurs.
La présence constante de la Flore mésophile
aérobie totale (FMAT) et des Coliformes thermotolérants (CT) dans
les échantillons est due sans doute à l'environnement. En effet
les conditions climatiques et environnementales des régions tropicales
sont favorables à la multiplication végétative des
cellules microbiennes. Le séjour prolongé à la
température ambiante ainsi que l'exposition à l'air libre
constituent deux facteurs majeurs de contamination et
de multiplication des FMAT dans les aliments vendus sur la
voie publique. Ce germe indique l'état de fraicheur et l'hygiène
générale de l'aliment. D'après les études de BLAZY
et MICHEL [6], les pâtisseries sont les plus
contestables sur le plan de la qualité bactériologique
comparativement aux plats cuisinés. Elles représentent un milieu
de culture favorable au développement microbien. Quant aux
staphylocoques, leur présence tient souvent de l'action des facteurs
tels que : le vent, la poussière et aussi la contamination d'origine
humaine à travers les manipulations et les sécrétions
(salive ,la sueur).
Pour ce qui est de la flore fongique, sa présence est
due à l'atmosphère humide des locaux où s'effectue la
vente des aliments .On peut incriminer également l'inefficacité
des méthodes de conservation des aliments.
L'absence des salmonelles et des
anaérobie-sulfito-réducteurs (ASR) est due à
l'efficacité de l'effet thermique bactéricide de la
température de cuisson. Ces résultats peuvent être
comparés à ceux obtenus par Goussault et coll.
[20], qui ont trouvé que 2,2pcent et 1 ,2pcent de la
non-conformité des plats cuisinés et légumes cuits, sont
dus à Clostridium Perfringens. Cependant des études
faites au Bogor en Indonésie sur des saucisses chaudes et à
Ibadan au Nigéria sur des poulets rôtis ont montré la
présence de diverses espèces de salmonelles. (FAO, 1988).
[32]
On observe dans notre interprétation
bactériologique globale, des résultats (figure4) qui
révèlent 64 pour cent des échantillons satisfaisants,
8pcent acceptables et 28pour cent non satisfaisants; signe que à peu
près 3 plats cuisinés sur 10 sont non conformes, tandis que 6
plats sur 10 sont conformes.
Au regard de nos résultats, il ne serait pas superflu
de dire que la qualité hygiénique des produits alimentaires est
relativement satisfaisante. Le niveau de contamination est variable d'une zone
de prélèvement à une autre (figure 5). Ceci peut
être imputé à la différence existant dans le respect
des conditions hygiéniques de préparation des plats
cuisinés d'une zone à une autre.
3 RECOMMANDATIONS
A l'Etat
· Elaborer et mettre en oeuvre une règlementation
spécifique pour assurer l'amélioration durable de l'alimentation
de rue.
· Améliorer l'environnement de l'alimentation de rue
(fourniture d'eau potable et installation de système d'évacuation
des déchets en particulier)
· Reconnaitre pleinement l'importance du rôle de la
femme dans ce commerce et d'en tenir compte dans ce secteur
AU Service d'Hygiène
· Mettre l'accent sur les volets très importants
que sont l'information et l'éducation des vendeurs sur les
méthodes appropriées de manipulation des aliments. Il faut faire
savoir aux vendeurs qu'ils peuvent être source de danger, si les
principes d'hygiène en matière de préparation des aliments
ne sont pas respectés. Ces programmes d'information et
d'éducation porteront aussi bien sur les vendeurs que sur les
consommateurs et les autorités.
· Recommander que les vendeurs et les ONG participent
davantage à la conception des programmes de développement,
à la mobilisation des ressources financières et ainsi qu'à
l'aménagement et à l'entretien des infrastructures
appropriées.
Aux vendeurs
· respecter les BONNES PRATIQUES D'HYGIENE (BPH)
> Se laver les mains avec du savon à la sortie des
toilettes ;
> porter des habits propres lors de la préparation
> nettoyer et désinfecter les locaux de
préparation et de vente
> nettoyer soigneusement avec une grande quantité d'eau
les ustensiles de cuisine
> séparer les déchets d'avec les produits
sains
> ne pas laisser les aliments prêts à être
consommés à la portée des mouches et de la
poussière.
CONCLUSION GENERALE
A Dakar, la consommation de plus en plus accrue des aliments
de rue, conduit la population à un droit d'attendre que les aliments
qu'elle consomme soient sans danger et propres à la consommation. Les
aliments vendus sur la voie publique constituent alors la source la plus
accessible de nourriture. Ils sont bon marché, variés et
disponibles partout. Cependant, ils ont l'inconvénient de
présenter des risques d'intoxications alimentaires par suite de leur
contamination microbienne C'est dans ce contexte que notre étude
s'inscrit avec pour objectif général de contribuer à
l'étude de la qualité bactériologique des aliments vendus
sur la voie publique de Dakar. Il s'agit de façon spécifique de
déterminer la charge bactérienne des AVP et d'Apprécier le
niveau de contamination suivant les germes.
Cette étude qui porte sur un total de 50
échantillons a donné les résultats suivants :
> 64 pour cent des échantillons sont satisfaisants.
> 8 pour cent, acceptables
> 28 pour cent, non satisfaisants
L'appréciation du niveau de contamination des
échantillons suivant les germes révèle que pour :
la flore mésophile aérobie totale, on note 88 p
cent des échantillons satisfaisants 12 p cent non satisfaisants.
Les résultats pour la flore fécale montre que 66 p
cent des échantillons sont satisfaisants, 14 p cent acceptables et 10 p
cent non satisfaisants,.
La flore fongique 98 p cent de résultats satisfaisants, 2
p cent non satisfaisants.
Les staphylocoques présumés pathogènes on
observe, 92 p cent des résultats des échantillons sont
satisfaisants, 4 p cent acceptables et 4 p cent non satisfaisants,.
Les anaérobies sulfito-réducteurs et les
salmonelles sont absents dans les échantillons.
Ces résultats montrent qu'un effort important a
été fait dans le souci d'améliorer la qualité
hygiénique des aliments vendus sur la voie publique. Toutefois il
faudrait une continuité, et une pérennisation de l'application
des règles hygiéniques par tous les acteurs impliqués
(vendeurs, consommateurs, inspecteurs alimentaires).
Les aliments vendus dans la rue peuvent être source de
germes entéropathogènes. Les vendeurs devraient recevoir une
formation en hygiène alimentaire. Une attention particulière
devrait être accordée à toutes les causes d'intoxication
alimentaire.
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ANNEXES
TABLEAU II : Charge bactérienne des AVP (
Fann)
Echantilons
|
FMAT
|
CT
|
ASR
|
STAF
|
Salmonelles
|
FF
|
R
|
1
|
INC (NS)
|
INC (NS)
|
0 (S)
|
8.102(A)
|
0 (Abs)
|
0 (S)
|
NS
|
2
|
0,3.105(S)
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (Abs)
|
0 (S)
|
S
|
3
|
0(S)
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (Abs)
|
0 (S)
|
S
|
4
|
0,1.105(S)
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (Abs)
|
0 (S)
|
S
|
5
|
0 (S)
|
2,7.102(S)
|
0 (S)
|
1,6.102(S)
|
0 (Abs)
|
0 (S)
|
S
|
6
|
0,1.105(S)
|
150.102(NS)
|
0 (S)
|
0,3.102(S)
|
0 (Abs)
|
0 (S)
|
NS
|
7
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (Abs)
|
0 (S)
|
S
|
8
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (Abs)
|
0
|
S
|
9
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (Abs)
|
0
|
S
|
10
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (S)
|
0 (Abs)
|
0
|
S
|
TABLEAU III: Charge bactérienne des AVP
(Gueuletapée, fann-hock, fass)
Echantillons
|
FMAT
|
CT
|
ASR
|
STAF
|
SALMONELLES
|
FF
|
R
|
11
|
0,3.105(S)
|
0(S)
|
0 (S)
|
0,2.102(S)
|
0 (Abs)
|
0,3.102(S)
|
S
|
12
|
1,3.105(S)
|
72.102(A)
|
0(S)
|
18.102(NS)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
A
|
13
|
0,4.105(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0,2.102(S)
|
0(Abs)
|
0,1.102(S)
|
S
|
14
|
0,2.105(S)
|
84.102(A)
|
0(S)
|
2.102(S)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
A
|
15
|
4,4.105(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
0,1.102(S)
|
S
|
16
|
0,1.105(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
0,3.102(S)
|
S
|
17
|
0,2.105(S)
|
0 (S)
|
0( S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
S
|
18
|
0,6.105(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0,6.102(S)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
S
|
19
|
0,2.105(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
S
|
20
|
0,7.105(S)
|
670.102(NS)
|
0(S)
|
1,5.102(S)
|
0(Abs)
|
0,7.102(S)
|
NS
|
TABLEAU IV : Charges bactérienne des AVP
(Colobane, Grand Dakar, Centenaire)
Echantillons
|
FMAT
|
CT
|
ASR
|
STAF
|
SALMONELLES
|
FF
|
R
|
21
|
0,2.105(S)
|
92.102(S)
|
0(S)
|
1,7.102(S)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
S
|
22
|
0,2.105(S)
|
92.102(S)
|
0(S)
|
24.102(S)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
S
|
23
|
0,05.105(S)
|
72.102(A)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
A
|
24
|
0,05.105(S)
|
26.102(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
S
|
25
|
0,6.105(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
S
|
26
|
0,1.105(S)
|
102(S)
|
0(S)
|
3,1.102(A)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
A
|
27
|
0,3.105(S)
|
102(S)
|
0(S)
|
0,02.102(S)
|
0(Abs)
|
0,01.102(S)
|
S
|
28
|
0,6.105(S)
|
39.102(A)
|
0(S)
|
1,7.102(S)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
A
|
29
|
0,2.105(S)
|
13.102(S)
|
0(S)
|
1,8.102(S)
|
0(Abs)
|
0,01.102(S)
|
S
|
30
|
0,08.105(S)
|
32.102(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
S
|
TABLEAU V : Charge bactérienne des AVP (Sam,
Médina, Sandaga)
Echantillons
|
FMAT
|
CT
|
ASR
|
STAF
|
SALMONELLES
|
FF
|
R
|
31
|
0,28.105(S)
|
800.102(NS)
|
0(S)
|
0,07.102(S)
|
0(Abs)
|
INC(NS)
|
NS
|
32
|
0,7.105(S)
|
2400.102(Ns)
|
0(S)
|
0,02.102(S)
|
0(Abs)
|
0,03.102(S)
|
NS
|
33
|
0,9.105(S)
|
4,5.102(S)
|
0(S)
|
0,1.102(S)
|
0(Abs)
|
0,05.102(S)
|
S
|
34
|
INC(NS)
|
INC(NS)
|
0(S)
|
1,3.102(S)
|
0(Abs)
|
0,04.102(S)
|
NS
|
35
|
13.105(NS)
|
10.102(S)
|
0(S)
|
15.102(NS)
|
0(Abs)
|
0,01.102(S)
|
NS
|
36
|
INC(NS)
|
120.102(NS)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
0,06.102(S)
|
NS
|
37
|
1,9.105(S)
|
13,6.102(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
S
|
38
|
0,2.105(S)
|
680.102(NS)
|
0(S)
|
0,5.102(S)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
NS
|
39
|
INC(NS)
|
INC(NS)
|
0(S)
|
INC(NS)
|
0(Abs)
|
0.05.102(S)
|
NS
|
40
|
0(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0( Abs)
|
0(S)
|
S
|
TABLEAU VI : Charge bactérienne des AVP (pompier,
Grand Dakar ,Colobane )
Echantillons
|
FMAT
|
CT
|
ASR
|
STAF
|
SALMONELLES
|
FF
|
R
|
41
|
0.4.105(S)
|
17,27.102(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
1,5.102(S)
|
S
|
42
|
0,1.105(S)
|
2,72.102(S)
|
0(S)
|
0,1.102(S)
|
0(Abs)
|
0,2.102(S)
|
S
|
43
|
0,01.105(S)
|
15,4.102(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
0,2.102(S)
|
S
|
44
|
0,29.105(S)
|
88,1.102(A)
|
0(S)
|
2,6.102(S)
|
0(Abs)
|
102(S)
|
A
|
45
|
2,16.105(S)
|
204,5.102(NS)
|
0(S)
|
3,9.102(S)
|
0(Abs)
|
102(S)
|
NS
|
46
|
20.105(NS)
|
1,81.102(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
102(S)
|
NS
|
47
|
0,006.105(S)
|
36.102(A)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
.102(S)
|
A
|
48
|
0,1.105(S)
|
50,9.102(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
102(S)
|
S
|
49
|
0(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
S
|
50
|
0(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(S)
|
0(Abs)
|
0(S)
|
S
|
ANNEXE II
A-LES MILIEUX DE CULTURE ET REACTIFS
FORMULES INDIQUEES EN GRAMME PAR LITRE D'EAU
DISTILLEE
1- BOUILLON SELENITE CYSTEINE (BS) Formule :
Peptone .5
Phosphate de sodium 10
Lactose ...4
2-BOUILLON COEUR CERVELLE (BCC)
Formule :
Protéase peptone 10
Infusion de cervelle de veau 12,5
Infusion de cervelle de boeuf 5
Chlorure de sodium . 5
Phosphate disodique .2,5
Glucose 2
Ph : 7, 4
3-EAU PEPTONNEE TAMPONNEE (EPT)
Formule : Peptone 10
Chlorure de sodium . .5
Hydrogéno-orthophosphate
disodique
dodécahydraté . 9
Dihydrogéno-orthophosphate de
Potassium . 1,5
4-Gélose BAIRD-PARKER (BP)
Formule
Peptone 10
Extrait de viande 4
Extrait de levure 2
Pyruvate de sodium .10
Glycocolle ..12
Agar 14
Eau distillée . 1000 ml
Ph final : 7,2
Préparation : ajouter les solutions suivantes :
-Tellurite de potassium à 1p100 . 1ml
-Emulsion de jaune d'oeuf à 10p.10 en eau physiologique
5ml
-Sulfaméthazine 2, 5 ml
5- GÉLOSE HEKTOEN (HEKT)
Formule :
Bio-thione . ...12
Extrait de levure 3
Sels biliaires .9
Lactose . 12
Saccharose .. 12
Salicine . 2
Chlorure de sodium 5
Hyposulfite de sodium .5
Citrate de fer ammoniacal 1,5
Bleu de Bromothymol . 0,064
Fushine acide . 0,040
Gélose 13,5
Ph final : 7,6
6- GELOSE POUR NUMERATION OU PLATE COUNT AGAR (P.C.A)
Formule : Peptone 5
Extrait de levure . 2,5
Agar 15
Eau distillée . 1000 ml
Ph final: 7, 2
7- GÉLOSE TRYPTICASE- SULFITE- CYCLOSÉRINE
(T.S.C) Formule :
Tryptone . ...15
Soyotone 5
Extrait de levure 5
Métabisulfite de sodium anhydre ..1
Citrate de fer ammoniacal ..1
Agar 15
Ph final: 7, 6
Ajouter au moment de l'emploi 1ml d'une solution de 4p .100 de D
cyclosérine dans 100ml de milieu.
8- GELOSE TRYPTICASE - SULFITE - NEOMYCINE (TSN)
Formule :
Biotrypticase .15
Sulfite de sodium 1
Sulfite de néomycine . 0,05
Sulfite de polymyxine 0,02
Extrait de levure 10
Citrate de fer
Ph final : 7,2
9-GELOSE LACTOSEE BILIEE AU CRISTAL
ROUGE NEUTRE (VRBL)
Formule :
|
.
VIOLET ET
|
0 ,5 AU
|
Peptone
|
|
.7
|
Extrait de levure
|
.
|
5
|
Sels biliaires
|
..1,5
|
|
Glucose
|
|
10
|
Chlorure de Sodium
|
.
|
5
|
Agar
|
|
11
|
Rouge neutre
|
|
0, 03
|
Cristal violet
|
0, 002
|
|
PH final: 7, 4
|
|
|
10-MILIEU RAPPAPORT VASSILIADIS (RV)
|
|
|
Formule :
|
|
|
Peptone
|
4,54
|
|
Chlorure de sodium
|
|
7,2
|
Dihydrogéno-Phosphate de
|
|
|
Potassium
|
|
1,45
|
Chlorure de magnésium anhydre
|
|
13,4
|
Vert de malachite oxalate
|
|
0,036
|
PH : 5,1 + 0,2 à25°C
|
|
|
11- SABBOURAUD
|
|
|
Formule :
|
|
|
Peptone
|
|
. 10
|
Glucose massé
|
|
20
|
Agar
|
|
15
|
Ph :
|
6,0
|
#177; 0,2
|
Fiche de prélèvement
Echantillons Date
Lieu
Nature
Nombre Numéro Laboratoire Heure
d'entrée Heure de sortie
k