Chapitre 4 : Estimation de la relation
Finance-croissance et implications de politiques économiques
Introduction
Les travaux de King et Levine (1993),
Berthélémy et Varoudakis (1993) et même ceux de Loayza et
Ranciere (2005) montrent que dans la plupart des pays développés,
l'activité financière constitue une explication significative au
niveau de long terme de l'activité productive.
Les développements récents de
Bouliba et Trabelsi (2002) sur la Tunisie expliquent l'accumulation du capital
à court terme comme à long terme par les contributions majeures
d'un système financier libéralisé.
Aussi toutes les thèses
néoclassiques de croissance traditionnelle et de croissance
endogène sont validées par la réalité des faits.
Dans le cadre spécifique du Cameroun,
les travaux de Joseph & al (1998) constituent une référence
pour notre analyse. L'utilisation d'une méthodologie similaire nous
donne des résultats contradictoires en ce qui concerne le sens de la
causalité entre les deux phénomènes.
Ainsi notre quatrième chapitre
s'atèle à valider ou à invalider les résultats de
l'étude de référence et à y apporter des
justificatifs d'un point de vue analytique. Pour ce faire, nous envisageons de
diviser ce chapitre en deux sections. La section 1 sera consacrée
à l'estimation de la relation Finance-croissance à court terme et
à long terme et la section 2 traitera des implications de politique
économique.
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