implémentation d'une nouvelle méthode d'estimation de la matrice variance covariance basée sur le modèle GARCH multivarié, simulation par backtesting de stratégies d'investissement.( Télécharger le fichier original )par Khaled Layaida USTHB - Ingénieur d'état 2008 |
République Algérienne Démocratique
et Populaire Thème Implémentation d'une nouvelle méthode d'estimation de la matrice VAR-COV basée sur le modèle GARCH multivarié. Simulation par Backtesting de stratégies d'investissements. Réalisé par : Mr: M. Al lamine Ahmat Alhabo Mr: Khaled Layaida Promotrice : Proposé par: Mme H. Guerbyenne Mr Y. Vernaz Devant le jury : Mme. DJ. SEDDIKI Présidente de jury Mme H. GUERBYENNE Promotrice tièes Mr. A.AKNOUCHE Examinateur Mr. F . HAMDI Examinateur Mr. H.BELBACHIR Examinateur Promotion 2007/2008 Remerciements Louange à ALLAH, le miséricordieux, sans Lui
rien de tout cela n'aurait pu être. Notre promotrice Mme Guerbyenne qui nous a beaucoup guidé avec ses précieux conseils et orientations, et qui a donné tout son temps pour réaliser ce mémoire. Notre encadreur Mr Yann Vernaz qui nous a beaucoup aidé avec ses conseils et orientations précieuses. A notre jury Mr F.Hamdi, Mr H.Belbachir, Mr M.Aknouche, et Mme la présidente D.Seddiki. Mr H.Benbouteldja et Mr N.Layaida qui nous ont beaucoup aidés pour la réalisation de ce mémoire. Nos enseignants Mme H. Guerbyenne, Mme O.Sadki, Mme K.Djaballah, Mr Assem, Mr et Mme Yahi, Mme Djemai, Mr A.Rebbouh, Mr M. Tatachak, Mr Astouati, Mr M. Djeddour, Mr M.El Bahi, Mme H.Saggou, Mme Madani et à tous les autres enseignants du département de Probabilités et Statistique. Nous remercions également nos familles respectives qui nous ont aidés, encouragés et soutenus dans les moments difficiles tout au long de la préparation de cette thèse. TABLE DES MATIERES INTRODUCTION 6 PERTINENCE DU SUJET 7 LA SOCIETE RAISEPARTNER 8 Chapitre 1: Processus aléatoires I. PROCESSUS ALEATOIRES STATIONNAIRES ET PROCESSUS ARMA 10 I.1 DEFINITION D'UN PROCESSUS STOCHASTIQUES 11 I.2 PROCESSUS STATIONNAIRES 11 PROCESSUS BRUIT BLANC 13 I.2.2 Fonction d 'autocovariance 14 I.2.3 Fonction d 'autocorrélation 15 I.2.4 Fonction d 'autocorrélation partielle 16 I.2.5 Opérateurs 17 I.3 TOPOLOGIE DES MODELES ARMA 18 I.3.1 Processus autorégressif d'ordre p AR (p) 18 I.3.2 Processus moyenne mobile d'ordre q (Moving Average) MA (q) 19 I.3.3 Processus autorégressif moyenne mobile d'ordre (p, q) ARMA (p, q) 20 II. PROCESSUS ALEATOIRE NON STATIONNAIRE 21 II.1 COMPOSANTES DES SERIES TEMPORELLES 22 II.2 METHODE GRAPHIQUE 22 II.3 METHODES ANALYTIQUES 23 II.3.1 Analyse de la tendance 23 V. Analyse de la saisonnalité 26 III. EXTENSION DES MODELES ARMA 28 AUX METHODES EXPOSEES CI-DESSUS (POUR RENDRE LA SERIE STATIONNAIRE). 28 III.1 PROCESSUS AUTOREGRESSIF MOYENNE MOBILE INTEGRE D'ORDRE (P,D,Q) 29 III.2 PROCESSUS AUTOREGRESSIF MOYENNE MOBILE INTEGRE SAISONNIER 29 III.3 MODELES SAISONNIERS MIXTES SARIMA 29 III.4 MODELES SAISONNIERS PURS (SARMA) 30 Chapitre2: La méthodologie de Box et Jenkins
II.1. ANALYSE PRELIMINAIRE 32 II.3. L'IDENTIFICATION DU MODELE ADEQUAT 32 II.3 ESTIMATION DES PARAMETRES DU MODELE 33 II.4 VALIDATION 33 II.4.1 Tests concernant les paramètres 34 II.4.2 Tests sur les résidus 34 II.4.3 Choix du Meilleur Modèle 40 II.5 PREVISION 42 Application de la méthodologie de Box et Jenkins MODELISATION DE LA SERIE SPY 45 MODELISATION DE LA SERIE IEV 62 MODELISATION DE LA SERIE QQQQ 77 MODELISATION DE LA SERIE GLD 88 Chapitre 3: Lissage exponentiel I INTRODUCTION 101 II PRINCIPE DE BASE 101 III DESCRIPTION DE LA METHODE 101 IV LISSAGE EXPONENTIEL SIMPLE 102 V CHOIX DU COEFFICIENT DE LISSAGE 104 VI LISSAGE EXPONENTIEL DOUBLE 105 VII METHODE DE HOLT-WINTERS 105 Application lissage exponentiel ETUDE DE LA SERIE QQQQ 107 ETUDE DE LA SERIE IEV 109 ETUDE DE LA SERIE GLD 111 ETUDE DE LA SERIE SPY 113 COMPARAISON DES METHODES : 115 Chapitre4 :Les Modèles Hétéroscédastiques Univariés INTRODUCTION 117 I. DIVERSES MODELISATIONS 117 I.1 MODELE ARCH (Q) 117 I.2 MODELE GARCH (P, Q)( BOLLERSLEV [1986 ]) 118 II. ESTIMATION, PREVISION [CHRISTIAN GOURIEROUX] 122 II.1 ESTIMATION 122 II.1.1 Estimation par le pseudo maximum de vraisemblance (PMV) 122 II.2 PREVISION 124 II.2.1 Forme des intervalles de prévision 124 III. EXTENSIONS DES MODELES ARCH / GARCH LINEAIRES ET NON LINEAIRES 126 III.1 MODELE IGARCH 126 III.2 MODELE GARCH-M 127 III.3 MODELE EGARCH 128 III.5 MODELE TGARCH 131 IV SERIES DE RENDEMENTS 132 Application des séries de rendements ANALYSE ET ESTIMATION DES SERIES DE RENDEMENTS 135 Chapitre5 :Les Modèles Hétéroscédastiques Multivariés I. INTRODUCTION 142 II. MODELE VEC 142 III. MODELE BEKK 145 IV. MODELE CCC 146 ESTIMATION DE LA MATRICE DE CORRELATION 147 IV.1 TEST DE CONSTANCE DE CORRELATION 147 V. MODELE DCC (DYNAMIC CONDITIONAL CORRELATION) 149 V.1 ESTIMATION DES PARAMETRES 151 IV.2 ESTIMATION DE LA CORRELATION CONDITIONNELLE 152 V.2 PROPRIETES ASYMPTOTIQUES DE LA METHODE DU PMV 153 V. APPROCHE THEORIQUE DE LA GESTION DE PORTEFEUILLE : 154 V.2 DEFINITION D'UN PORTEFEUILLE 155 RENDEMENTS D'UN PORTEFEUILLE : 156 RISQUE D'UN PORTEFEUILLE ET ATTITUDE DE L'INVESTISSEUR : 156
APPLICATION DE LA METHODE MULTIVARIEE 162 SIMULATION PAR BACKTESTING DE STRATEGIES D'INVESTISSEMENTS 172 CONCLUSION GENERALE 193 ANNEXE A : SYMBOLES ET TABLEAU 196 ANNEXE B : ALGORITHMES 199 BIBLIOGRAPHIE 211
IntroductionLes cours des actifs financiers ont subi, au cours de ces dernières années, de très fortes fluctuations. Ces mouvements spectaculaires ont ravivé l'intérêt porté à la question de la volatilité des marchés financiers par les cercles académiques, comme par les praticiens et les autorités de régulation et de contrôle. L'analyse de ces phénomènes est d'autant plus justifiée que les chocs boursiers ne sont pas sans conséquences en termes de stabilité financière et qu'ils peuvent s'accompagner de répercussions sur la sphère réelle. Cependant la classe des modèles ARCH et GARCH constitue une réponse appropriée pour prendre en compte les spécificités de la volatilité qui ne peuvent pas être prises en compte par les méthodes «traditionnelles». Initialement, ce type de modèles est développé dans un cadre univarié. De fait, il laisse une large place à l'aspect descriptif plutôt qu'explicatif. L'extension de cette classe de modèles à un cadre multivarié a permis de remédier aux critiques des modèles univariés qui se révélaient insuffisants pour justifier la composition du portefeuille. En effet, la théorie financière postule que les covariances entre les actifs jouent un rôle déterminant dans la prise de décision des investisseurs dans leurs stratégies de placement. Or, les modèles univariés négligent cet aspect, qui demeure essentiel dans le choix du portefeuille. On remarque, cependant, que le développement des modèles ARCH et GARCH multivariés conduit à une inflation des paramètres à estimer. Ils sont donc devenus difficilement exploitables, si aucune contrainte supplémentaire n'est imposée. Ainsi, différentes méthodes de paramétrisation furent développées dont deux ont connu plus de succès que les autres. Il s'agit des méthodes proposées par Bollerslev (1990) et par Engle (2002). Bollerslev (1990) a suggéré d'adopter des modèles où les corrélations conditionnelles entre les perturbations sont constantes dans le temps (Constant conditional correlation). L'intérêt de cette hypothèse est qu'elle réduit considérablement le nombre de paramètres à estimer dans la classe des modèles ARCH et GARCH multivariés. Quant à Engle (2002), il a conçu une nouvelle approche (Dynamic conditional correlation), en deux étapes, selon laquelle les corrélations sont dynamiques. Cette nouvelle classe de modèles GARCH multivariés se distingue par sa simplicité dans le sens où des spécifications GARCH univariées sont estimées pour chaque série séparément. Et les corrélations dynamiques sont estimées, dans une seconde étape, à partir des résidus standardisés issus de la première étape. Les méthodologies adoptées sont celles des corrélations conditionnelles Constantes CCCGARCH, de Bollerslev et des corrélations conditionnelles dynamiques, conçue par Engle. Le principal avantage de l'utilisation des modèles DCC-GARCH tient au fait que la détection de plausibles changements des liens entre les variables demeure sous-jacente aux données utilisées. Pertinence du sujet La modélisation de la covariance est un thème central en finance ainsi que dans de nombreux domaines. Plusieurs utilisations sont possibles en biologie, économie, et en écologie, puisque la modélisation de la dépendance entre différentes variables est primordiale pour mieux comprendre l'impact de la modification d'une de ces variables sur un système donné. Dans ce mémoire, nous nous intéressons à l'utilisation financière de la matrice de covariance. La gestion des risques d'un portefeuille d'actifs requiert une juste mesure de la matrice de variance covariance. Donc la problématique du stage se situe dans le cadre de la gestion de portefeuilles financiers qui consiste à allouer des fonds sur différentes catégories d'actifs financiers. Ces actifs peuvent être des actions de sociétés cotées en bourse, des matières premières (or, pétrole, produits agricoles,...) ou encore des bons du trésor d'états. Cette allocation a pour but de chercher à obtenir un rendement, c'est-à-dire des gains, de ces fonds en les plaçant de manière appropriée sur des catégories d'actifs bien choisis. La théorie moderne de la gestion de portefeuilles est une théorie financière développée en 1952 par Harry Markowitz. Elle expose comment des investisseurs rationnels utilisent la diversification afin d'optimiser leur portefeuille, et quel devrait être le prix d'un actif étant donné son risque par rapport au risque moyen du marché. Dans ce modèle, le rendement d'un actif est une variable aléatoire et un portefeuille est une combinaison linéaire pondérée d'actifs. Par conséquent, le rendement d'un portefeuille est également une variable aléatoire et possède une espérance et une variance. L'optimisation du portefeuille est aujourd'hui une composante importante de la finance quantitative moderne. Les méthodes d'optimisation existantes permettent de résoudre la plupart des problèmes posés par les praticiens de l'investissement. Deux paramètres jouent un rôle fondamental dans la qualité des résultats obtenus : les rendements anticipés et la matrice de variance covariance. Pour estimer la matrice de variance-covariance le modèle GARCH multivarié s'avère être actuellement le plus efficace pour prendre en compte la dynamique des interdépendances. Cependant l'estimation de ces matrices reste un problème difficile car très instable ce qui a comme conséquence une dégradation des résultats de l'optimisation (forte variabilité des portefeuilles obtenus). Ce stage se propose de mettre en place une procédure d'estimation robuste de ces matrices de variance-covariance et de tester son efficacité sur des cas pratiques. La société RaisePartner Présentation La société RaisePartner1, a été fondée en juillet 2001. Comme son nom l'indique2, RaisePartner a comme coeur de métier la fourniture à ses clients (des gestionnaires de portefeuilles) d'outils d'optimisation visant à accroître leur performance. A ces outils, RaisePartner propose d'adjoindre des services adaptés aux clients. Juridiquement, RaisePartner est une SAS3. Un des intérêts de ce statut juridique est de permettre aux dirigeants de bénéficier du régime de protection des salariés. Elle se compose de seize personnes4, réparties en quatre équipes (comme mentionné sur la figure 1). Si le siège social, ainsi que l'équipe de R&D, se situent à Grenoble, les équipes de consultants et de commerciaux se trouvent à Paris et New York. Enfin, elle projette d'élargir son marché au Moyen-Orient en créant une antenne à Dubaï en 2008. Actuellement, RaisePartner a comme clients réguliers les branches Assets Managements de grandes banques aussi bien que des hedge funds. Ses solutions Voici les principaux produits que propose la société à ses clients. Figure -1- Organigramme de la société RaisePartner. 1http :// www.raisepartner.com 2RaisePartner vient de l'anglais to raise augmenter, et partner partenaire. 3Société par Actions Simplifiées : forme de société commerciale créée en 1994, qui tient à la fois de la société anonyme et de la société à responsabilité limitée. 4Un «business angel» aide de plus au financement de la société. La librairie NORM Asset Management NORM (pour Numerical Optimization for Risk management) est une librairie de finance. Elle permet d'optimiser des portefeuilles de façon robuste, en tenant compte de multiples contraintes. Elle se compose de quatre modules :
RP Quant Advisory A cette librairie, des services appelés RP Quant Advisory sont adjoints : c'est la branche consulting de la société qui s'en charge. Il s'agit d'accompagner les utilisateurs dans leur création de stratégie d'investissement en les aidant à se servir de NORM, et de leur fournir une analyse de leurs univers d'investissement. PRISM Prism est l'acronyme de Platform of Risk and Investment Strategy Management. Il s'agit d'un futur produit développé au sein de l'équipe R&D de RaisePartner. Cette plateforme de services Web utilise la librairie de mathématique financière NORM As set Management permettant d'effectuer de l'analyse de performance et de risque, ainsi que l'optimisation et de l'évaluation de prix. Ce nouveau produit clef en main propose ainsi aux clients un panel de services liés à la gestion, à l'analyse et à l'optimisation de portefeuille. Cette plateforme est développée avec la technologie J2EE5, Le développement de PRISM étant dans la phase de développement, sa commercialisation est prévue pour 2008. 5 JAVA 2 Entreprise Edition : outils permettant le développement d'une plateforme web à partir du langage JAVA. |
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