5- Le quatrième congrès panafricain (New
York, 1927)
Il est marqué par un conflit entre Du Bois et le
Jamaïcain Marcus Garvey. Ce quatrième congrès condamne
l'exploitation des richesses africaines par les étrangers. Il
réclame « l'Afrique aux Africains » et lance un
appel aux dirigeants des Caraïbes à former une
fédération pour assurer leur développement. Le
congrès remercie l'URSS pour sa politique anti-colonialiste et son
soutien aux mouvements anti- colonialistes.
6- Le cinquième congrès panafricain
(Manchester, Octobre 1945)
Ce congrès est le premier à connaître un
vrai succès populaire. Il adopte le socialisme comme philosophie, ce
qui réjouit Nkrumah, qui avec George Padmore a été la
cheville ouvrière de ce congrès. Au cours de cette rencontre,
Nkrumah proposa un texte qui fut adopté. Ce texte était un
modèle du Manifeste du parti Communiste, qui se terminait ainsi :
« Peuples colonisés et assujettis du monde,
unissez-vous ».
Ce congrès représente la fin du panafricanisme
négro-américain, pour faire place au panafricanisme africain.
Deux autres congrès seront organisés par Nkrumah
et Padmore, en 1953 à Kumasi et en 1958 à Accra. Nkrumah
prêche l'unité immédiate du continent, propose de
créer un gouvernement central africain et de bannir les
frontières affirmant que les différences ethniques, de culture et
de langue ne sont pas fondamentales.
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