Paragraphe II : Les composantes des programmes
A quelques variantes près, tous ces programmes
présentent les mêmes composantes à savoir travaux à
haute intensité de main d'oeuvre (THIMO), l'aide à l'insertion
par l'aide à l'embauche et l'auto emploi et le renforcement
institutionnel.
Sous composante 1 : THIMO
Ces travaux à haute intensité de main d'oeuvre
portent principalement sur
ü La réhabilitation et l'entretien des routes et des
pistes rurales
ü L'assainissement et la gestion des ordures
ménagères
ü La réhabilitation d'autres infrastructures (centre
de santé école et bâtiments publics).
Sous composante 2: Aide à l'insertion par
l'aide à
l'embauche et à l'auto emploi
Ici, il s'agira d'intervenir à la fois au niveau de
l'emploi salarié et de l'auto emploi. Pour ce qui est du premier, il
est prévu la mise en oeuvre et le développement de la
formation professionnelle technique ainsi que
l'apprentissage. Ces mesures permettront d'accroître
l'employabilité des personnes cibles ce qui doit faciliter leur
insertion sur le marché du travail. Quant au second, les programmes
insistent sur la mise en place d'un fonds d'appui aux activités
prioritaires, par exemple la préparation et l'exécution des
microprojets prioritaires (individuel et/ou collectifs ;
décentralisé au niveau des conseils généraux), sans
oublier l'appui à l'accès au crédit auprès des
institutions financières.
Par ailleurs, il sera accordé un appui à
l'information en améliorant sa collecte, son analyse et sa diffusion.
Sous composante 3 : Appui institutionnel
Vu la diversité des programmes d'emploi avec la sortie de
crise de la Côte d'Ivoire, il importe d'assurer la cohérence et
:
ü L'intégration de leurs activités,
ü La synergie entre les composantes du programme et
d'autres programmes
ü La révision de la stratégie nationale au
niveau des objectifs, des instruments et des incitations
ü Le renforcement des capacités des principales
institutions telles que l'AGEPE, le FNS, l'AGEFOP, le FDFP, l'observatoire de
l'emploi, les Conseils Généraux, la Chambre d'industrie et de
commerce
Section II · LE PRODIGE ET LA PLATE FORME
DE
SERVICES
Cette partie sera consacrée au Programme de
Développement des Initiatives Génératrices d'Emplois
(PRODIGE) d'abord, et la Plate Forme de Services (PFS) instituée pour le
Programme National de Formation et d'insertion des Jeunes (PFIJ).
Paragraphe I : Le Programme de Développement des
Initiatives Génératrices d'Emplois (PRODIGE)
Le PRODIGE, c'est le Programme de Développement des
Initiatives Génératrices d'Emplois en faveur des jeunes et
financé totalement par le gouvernement. Il est orienté vers la
zone Ouest dans sa phase expérimentale pour une période de deux
(2 ans). En fait, il s'agit des localités suivantes : Bangolo,
Bin-Houyé, Blolequin, Duékoué, Guiglo, Toulepleu et
Zouan-hounien.
Le fonctionnement
Le PRODIGE est piloté par la Direction
Générale de l'Emploi (DGE) à travers ses différents
services opérationnels et c'est un programme qui finance les
bénéficiaires.
Afin d'éviter les déperditions à l'image
des fonds sociaux (taux de remboursement 12%), certaines conditions ont
été renforcées. Notamment au niveau de la sélection
des bénéficiaires car il y va du succès des projets et
donc de l'avenir du programme ( les bénéficiaires doivent venir
des localités précitées pour enrayer les problèmes
liés au foncier, il est prévu des tests pour évaluer leur
volonté, leurs aptitudes à vouloir se prendre en charge et s'ils
sont prêts à bien travailler), grâce à des structures
ayant l'expertise et la compétence requises en la matière.
Le mode opératoire
Il y a deux modes opératoires :
> La méthode
assistée où il s'agit d'assister le
bénéficiaire dans l'exécution de son projet, le suivre du
début à la fin et non le financer comme c'était le cas des
fonds sociaux.
> La méthode de
refinancement ici, il s'agira de mettre des ressources à
la disposition des structures de financement décentralisées qui
à leur tour vont prêter à leur sociétaire sur la
base des conditions qu'elles auront édictées. Elles sont tenues
en retour de veiller au remboursement de ces ressources
Les secteurs concernés sont la production et la
commercialisation des produits vivriers, l'élevage de court terme
(petits ruminants, volaille) et l'artisanat.
Les partenaires sont les Ministères de l'Economie, de
la Jeunesse et des Sports, l'AGEPE, le FDFP, l'AGEFOP, le FNS, le BIT, avec
l'encadrement technique de l'ANADER et l'OCPV ainsi que les structures de
financement décentralisé.
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