III.E/ Conclusion :
1/ Les énergies à trois corps sont
répulsives alors que les énergies à deux corps sont
attractives.
2/ L'influence des paramètres
géométriques sur la variation des énergies à trois
et à deux corps est très importante, en particulier les distances
OH dans les monomères des structures OH-(H2O)n.
3/ La stabilité des structures
OH-(H2O)n obtenues par différents
procédés d'optimisation est relative, les résultats
varient d'une méthode à une autre et ce n'est pas facile de
sélectionner les configurations vu la diversité des
références.
4/ Les plus importantes contributions énergétiques
de l'effet à trois non additif sont dans l'ordre, l'énergie
d'induction au second ordre , elle est répulsive et
)
l'énergie d'échange au niveau MP2, qui est
attractive.
5/ Les pourcentages des effets à trois par rapport aux
sommes des énergies des paires dans les configurations,
OH-(H2O)2 et OH-(H2O)4, sont respectivement 4.5 et 5.85%.
Les effets à trois corps dans le cas où quatre molécules
d'eau appartiennent à la première couche de solvatation de l'ion
sont plus répulsives et les énergies des paires plus attractives
que dans le cas où il y'a deux molécules d'eau.
6/ les configurations OH-(H2O)2 où les deux
molécules d'eau appartiennent à la deuxième couche
d'hydratation de l'ion ont des effets à trois corps et à deux
corps moins importants que ceux des configurations où les deux
molécules d'eau n'appartiennent pas à la même couche, qui
sont moins importants que ceux où les deux molécules d'eau
appartiennent à la première couche.
7/ Les signes des différentes contributions
énergétiques sont en général les mêmes dans
toutes les structures.
8/ Dans les méthodes théoriques, HF, MP3,
MP4SDQ, CCSD(T) et SAPT, les énergies de la première
itération sont égaux au terme Heitler London, qui a
été calculé par la méthode SAPT alors que les
énergies de la première itération DFT calculées
avec deux fonctionnelles, B3LYP et B3PW91 sont différentes de cette
énergie. Dans le cas de calculs DFT, les énergies de la
première itération ne sont pas égales à la
composante Heitler London.
9/ Les méthodes théoriques sont classées
par ordre décroissant des pourcentages de convergence des effets
à trois corps et à deux corps aux résultats CCSD(T), comme
suit : La D FT en utilisant la fonctionnelle B3PW91, H F, SA PT et M P4SDQ, ces
deux dernières donnent des résultats presque similaires.
10/ Pour les configurations OH-(H2O)2 où les
deux molécules d'eau appartiennent à la première couche de
solvatation de l'ion hydroxyde, nous avons les énergies des paires de la
série T(n=4), sont en valeurs absolues inférieures à
celles de la série R(n=2), c'est à dire moins attractives. Par
contre les énergies à trois corps de la série T sont plus
répulsives. Les énergies totales de la série T sont moins
attractives que ceux de la série R. Les configurations
OH-(H2O)2 de la série R(n=2) sont plus stables que ceux de la
série T(n=4).
Quand n augmente les sous systèmes OH-(H2O)2
deviennent moins stables.
III..F/ Méthodes de génération et
d'optimisation des géométries des systèmes
moléculaires:
Vu l'importance de l'ion hydroxyde OH- et en
général des agrégats moléculaires[111],
plusieurs études théoriques et expérimentaux ont
été menées [75-105], afin d'essayer de connaître le
processus de réaction ion hydroxyde-molécules d'eau en phase
gazeuse et liquide. Dans ces études, différents
procédés sont utilisés pour générer des
configurations de systèmes OH-(H2O) n et les optimiser par la
suite. Nous citerons, dans ce qui suit, les méthodes les plus
utilisées:
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