III.2.D. Condensation en film à l'intérieur
des tubes horizontaux :
Du fait du ruissellement du condensât sur la paroi
interne d'un tube horizontal, il peut y avoir une accumulation du
condensât dans la partie basse du tube comme le montre la figure suivante
:
Figure I.07 : Condensation a
l'intérieur d'un tube horizontal
De plus le débit vapeur introduit une contrainte
tangentielle à l'interface liquide-vapeur du condensât
accumulé. Il en résulte une interaction compliquée donnant
naissance à différents régimes d'écoulement
diphasique, notamment :
ü Ecoulement annulaire ;
ü Ecoulement à bouchon ;
ü Ecoulement avec ondes ;
ü Ecoulement avec bulles de vapeur (figure
I.08)
Figure I.08 : Les différents
écoulements de condensation à l'intérieur d'un tube
horizontal
On peut calculer le coefficient de transfert de chaleur lors de
la condensation dans les tubes horizontaux par la corrélation de
CHATO [05]:
1
é
ê
ëê
0.555
h
4
L ù
( ) ( )
3 v
g r r r l ú
l l v f
- (I.31)
m f sat p i
T T d
- û ú
Régimes d'écoulement diphasique
:
Plusieurs auteurs ont cherché à établir
les régimes d'écoulement diphasique lors de la condensation de
vapeur. Soliman et Azer [06] ont observé les
régimes suivants lors de la condensation de R12 et R134a :
· Ecoulement dispersé : dans lequel
il n'ya pas de film de condensat visible ; tout le liquide formé est
entrainé par la vapeur sous forme de petites gouttes ;
· Ecoulement annulaire : dans lequel un
film liquide annulaire se forme, la vapeur s'écoule dans la partie
centrale ;
· Ecoulement semi annulaire : qui
ressemble à l'écoulement annulaire, mais l'épaisseur du
film liquide varie sur la circonférence du tube et est maximale en bas
du tube.
· Ecoulement avec ondes : dans lequel
le liquide coule sur la partie base du tube tandis que la vapeur se trouve bien
séparé du liquide dans la partie supérieur. L'interface
liquide- vapeur pour le régime d'écoulement est ondulée
;
· Ecoulement formant des bouchons liquides :
dans ce régime l'onde sur la surface du liquide s'amplifie et
touche la partie supérieur du tube formant ainsi un bouchon pour le
passage de la vapeur ;
· Ecoulement a bouchons : dans lequel
la section du tube est remplie de liquide, mais il n'ya de longues bulles de
vapeur qui appauvrissent de temps à autre et qui semblent avoir la
même vitesse que le liquide ;
· Ecoulement semi annulaire avec ondes :
sur la surface du film liquide
· Ecoulement dispersé et annulaire
: dans ce régime le film liquide se forme d'une façon
intermittente et disparait ensuite à cause de l'arrachement du liquide
sous forme de gouttes par l'écoulement de vapeur ;
· Ecoulement annulaire avec ondes sur la surface
du film liquide : dans ce régime l'épaisseur du film
liquide est plus importante dans la partie basse du tube tandis que la partie
supérieur s'emble parfois sèche.
I. ETAT DE L'ART SUR LES PHENOMENES DE CONDENSATION :
Dans cette étude on se base sur les travaux
théoriques et expérimentaux relatifs aux calculs des coefficients
de transfert de chaleur lors de la condensation (coté fluide
frigorigène), et des coefficients de transfert de chaleur par convection
(coté fluide de refroidissement).
Puis on va voir le principe de fonctionnement des condenseurs et
leurs principales technologies.
I.1 Coté fluide frigorigène :
I.1.1. Condensation a l'extérieur des tubes
verticaux :
§ NUSSELT [3] a établi
en 1916, les relations théoriques pour le calcul des coefficients
d'échanges de chaleur, dans le cas de la condensation des vapeurs pures
en couche mince, sur des tubes ou sur des plaques. Et il a montré que la
conductance par unité de surface, décroît lorsque la
distance compté à partir du sommet de la plaque ou tube, et par
conséquent l'épaisseur du film augmente. Il à aussi
remarqué qu'une augmentation de la différence de
température ( T sat - T p )
entraîne une diminution de la conductance par unité
de surface.
Nusselt est le premier auteur qui a donné les
formules qui permet le calcul du coefficient d'échange moyen.
2
r l 3
g L
l v l (II.01)
ù ú û ú
4T - T L
m ( )
l sat p
é
ê
ëê
h
0,943
1
4
§ La théorie de Nusselt à
été modifier par ROHSENOW [07], afin de
tenir compte de la convection d'enthalpie. Son analyse conduit à
l'expression suivante pour le coefficient d'échange moyen lors de
condensation d'une vapeur stagnante sur une plaque isotherme de longueur L :
1
4
l r r r
3 g L
( )
- cents ù
l l l
ú(II.02)
ûú
é
ê
ëê
0.943
h
( )
T T L
- p
m l sat
Dans laquelle vLcents
[j/kg] : Représente la chaleur latente équivalente donnée
par :
é -
( )
T T ù
sat p
L L Cp
cents = +
êë 1 0 . 6 8 (II.03)
v v l L úû
v
NB : Les relations de Nusselt et
Rohsenow sont aussi valable pour la condensation à
l'intérieur des tubes verticaux.
§ KUTATELADZE et GOGONIN [08]
ont présenté les mesures des coefficients
d'échange thermique en présence des ondes, et ils proposent
l'expression suivante ont prenant compte des ondes lors de la condensation sur
une surface verticale de langueur L :
|
hondes
|
Re f 0 .04
|
(II.04)
|
Pour :5< Ref <100
|
hNusselt
|
q L
cents
Re = (II.05)
f L
m
Avec:
l v
q cents : Densité de flux
thermique [w/m2]
§ Les équations gouvernant l'écoulement du
film de condensât sur une plaque vertical ont été
résolues par MIYARA [09]. Les résultats
de ses calculs montrent que la valeur moyenne de l'épaisseur du film
liquide est légèrement plus faible que la solution donnée
par la théorie de Nusselt. Les nombres de Nusselt
calculés sont comparés aux valeurs obtenues l'aide des
expressions suivantes proposées par différents auteurs sur
la Figure II.01
Figure II.01 : L'influence des ondes sur la
surface du film
- Kutateladze: Nu * = 0.557Re
f *0 .22 (II.06)
- Chun-Seban: Nu =
f
* 0.606Re - 0.22 (II.07)
-Uehara-Kinoshita: * 0 .707 Re - 0
.25
Nu = f (II.08)
1
h v 2 3
æ ö
*
Avec : Nu l
= g
x ç ÷ (II.09)
l l è ø
et
q cents
Re
v
f L
m l
§ SHEKRILADZE et GOMELAURI [10]
admettent que l'aspiration de la couche limite vapeur par la
condensation rend l'écoulement de vapeur laminaire et font
l'hypothèse que la contrainte tangentielle à l'interface
liquide-vapeur est égale a la perte de quantité de mouvement de
la vapeur condensée cette hypothèse n'est valable que pour un
taux de condensation infini, mais possède l'avantage de rendre inutile
la résolution des équations de la phase vapeur pour assurer
légalité des contrainte tangentielles à l'interface et
simplifie considérablement l'analyse lorsqu'on néglige le
gradient de pression. Ainsi sans tenir en compte des termes d'inertie et de
convection d'enthalpie et en effectuent une analyser du type Nusselt,
Shekriladze et Gomelauri proposent la relation suivante :
Plaque plane verticale :
hm
16 gL ù ÷ ú
2 2 1
ç + é +
1 ç êë
úû ÷ ú
U H
2
l r
æ ö
è ø ú
l l
1
æ 2 ö ù
2 2
ç (II
U .10)
÷ 1 ú
L ø 1
æ 2 ö
ç 16 ù ÷
1 1
+ é + gL ç
êë U H
2 úû ÷
è ø û
Avec :
Ja = CpDT Lv
U : La vitesse du fluide
loin de la paroi [m/s]
§ FUJII et UEHARA [11] ont
utilisée la méthode de Polhausen pour résoudre
les équations intégrales pour étudier la condensation en
film laminaire sur une plaque verticale. Ils négligent les termes
d'inertie et de convection d'enthalpie dans le film liquide et adoptent une
équation de second degré pour définir le profile de
vitesse dans la phase vapeur. Les équations sont résolues par la
méthode numérique de Range Kutta et Gill. Les
résultats de leurs calculs sont représentés par
l'équation suivante :
Nu
1
3 4
é 4
2
= = æ + ö
1 ~ Gr
æ ö ù
h L
m ê Re 0 .790
0 . 65 6 1 . 20 ú (II.12)
m l çè
çè ø÷
ê RH ø÷ + H
û ú
l ë
Avec :
L g
3
, 2
Gr = (II.13)
vl
H
Ja
Prl
~
U L
=
Re
,
vl
æ r m ö
l l
, R r m
= ç ÷
è v v ø
1
2
Pour la condensation laminaire sur un cylindre les
résultats de Fujii et Coauteurs sont représentés
par l'expression :
1
0 .27 6 ~
ù 4 1
Num x 2
1 ú û
4 Re (II.14)
= é + x FrH
êë
Avec :
~
U 2
Fr
=
(II.15)
, ReD
gD
l
1
c 0 . 90 1 ,
= æ + RH ö
çè ø÷
r
l U D
m
I.1.2. Condensation à l'extérieur des
tubes horizontaux :
Nu
Nu
m l
Nu
m l
§ Le coefficient moyen d'échange thermique lors de
la condensation d'une vapeur stagnante sur un cylindre lisse de
diamètre D suivant la théorie de NUSSEL T-R OHSENO
W est donné par :
é
ê
ëê
m l sat
( )
T T D
- p
l g r L cents
3 2
ù ú û ú
1
4
h 0.725
§ DHIR et LIENHARD [12]
proposent une modification de la théorie de Nusselt-Rohsenow
pour étudier la condensation sur un corps axisymétrique. Dans ce
cas, l'écoulement de condensât est soumis à une force de
pesanteur variable g(x) fonction de x
1
h x g L x 3 4
é
x eq l l v v
r r r
( )
- cents ù
= = ê ú (II.17)
x T T
l ê 4 m l ( )
-
l ë l l sat l û ú
Dhir et Lienhard ont ainsi proposé des formules
pour plusieurs cas : - Condensation sur un cylindre horizontale :
1
3 4
h D gD
é ù
= = A
m 0 . 729 úû
(II.18)
*
êë
l 0
- Condensation sur le semi-Cylindre supérieure :
1
3 4
h D gD
é ù
= = A
m 0 . 8 66 úû
(II.19)
*
êë
l 0
- Condensation sur le semi-Cylindre inférieure :
Nu
1
3 4
h D gD
é ù
= = A
m 0 . 592 úû
(II.20)
*
m l
êë
l 0
§ JAKOB [13] a étendu
l'analyse de Nusselt à un faisceau aligné en admettant
que le condensât tombe sur le tube placé plus bas comme une nappe
continue en écoulement laminaire. En admettant que la différence
de température (T sat - T p
)reste la même pour l'ensemble des tubes
en faisceaux il montre que le coefficient d'échange moyen
pour un faisceau de n tubes (h n )comparé à
celui pour le premier tube est :
h n = n 4
( )
h m 1
- 1
(II.21)
Et le coefficient d'échange de tube n :
( ) ( ) ( ) úû
3 ù
h m n h m 1 n n 1
= é - - 4
3
4 (II.22)
êë
§ KERN [14] propose pour
globaliser le coefficient d'échange de Nusselt à
l'échelle du faisceau circulaire de tubes, des modèles
empiriques de coefficient d'échange moyen définis à
l'échelle du faisceau. Ils sont exprimés en fonction du
coefficient d'échange de Nusselt pour un seul tube et des
paramètres géométriques que sont le pas entre les tubes,
le rayon de faisceau, du type d'arrangement des tubes (carré, triangle,
carré pivoté,...), et le type d'écoulement du film d'un
tube sur l'autre (continu, discontinu). Pour les condenseurs constitués
de faisceaux circulaires à pas carré pivoté. Les deux
corrélations retenues sont les suivantes :
ü Ecoulement continu du film d'un tube sur l'autre :
hfaisceau= - - - + -
( ) [ ( ) ( )
11
0 .972 1 1 0 . 25 1 0 .223 3
4 8 2 ]
R P R P R P(II.23)
h
ü Ecoulement discontinu du film d'un tube sur l'autre :
hfaisceau = - - - + -
( ) [ ( ) ( )
17
0 .97 5 1 1 0 .242 0 . 223 3
6 12 2 ]
R P R P R P(II.24)
h
Avec :
P: Distance l'entre axe des tubes [m]
R : Rayon du faisceau de tubes [m]
|
|
Figure II.02 : Configuration
géométrique du faisceau de tubes
§ KERN [15] observe que le
condensât coule en bas du tube en régime de gouttes ou de colonnes
ce qui perturbe la surface du film et diminue l'effet l'inondation, il propose
donc:
h - 1
n = n 6
(II.25)
( )
h m 1
et le coefficient d'échange du tube n :
( ) ( ) ( ) úû
5 ù
h m n h m 1 n n 1
= é - - 6
5
6 (II.26)
êë
§ L'analyse de CHEN [16]
utilise la méthode de perturbation donne l'expression suivante
pour une nappe verticale de n tubes placés l'un en dessous de l'autre
dans le domaine du nombre de Prandtl Prl > 1 ou
Prl < 0.05 et des
paramètres (n-1)
Ja
Ja
£ 2( = £
H 20)
Prl
1
( ) [
n n Ja
4 = + -
1 0 . 2( 1)
h m 00
1 0 . 68 0 . 02
] é + +
Ja H ù
êë 1 0 . 95 0 . 1 5
+ -
H JaH úû
( ) tube n
.
h m Chen
1
4
(II.27)
g ( )
r r
l v
-
mlCondenseur x
1
4
(II.28)
r l 3 L ù
l l v
( ) ú
T T
sat p
- û ú
é
ê
ëê
h B
=
L'indice 00 correspond à la solution de Nusselt
pour Ja = H =0 Ja : Nombre adimensionnel de
Jakob (CpDT Lv).
§ CHEN [17] a modifié le
modèle de Nusselt dans le but de calculer des coefficients
d'échange pour des configurations à faible vitesse de vapeur et
de généraliser cette étude à M colonnes de
N tubes, contrairement à Nusselt qui ne
considère qu'une seule colonne de N tubes
Le modèle adapté aux faibles vitesses du
modèle de Nusselt, garde globalement les mêmes
hypothèses. La nouvelle hypothèse impose donc une faible vitesse
de vapeur
Cette modification concerne l'intégration d'un facteur
de correction (B) du coefficient d'échange qui prend en
compte l'accumulation et l'écoulement des condensats. Chen a
introduit également une nouvelle variable (xcondenseur )
pour tenir compte de la complexité de l'écoulement des
condensats d'un tube sur l'autre et de l'interférence
entre deux rangées verticales proches. Cette variable est fonction du
nombre de tubes verticaux coexistant dans le faisceau. Les condenseurs
intègrent un faisceau de tubes à pas carré pivoté.
Le modèle modifié s'écrit alors :
é ( ) ( )úû
T T
- ù
sat p N
B = +
0 .725 1 0 .2 1
- (II.29)
tub .Vert
êë L v
xCondenseur = N tub . Vert . D ext
(II.30)
2 .
p R
N tubVert
.
2
P
(II.3 1)
§ BERMAN et
TUMANOV [18] ont fait des travaux basés sur
l'analyse expérimentale et la réalisation de modèles
empiriques de coefficient d'échange en condensation prenant en compte
l'effet de la vitesse de vapeur. Dans le cas d'une convection forcée,
l'écoulement du condensât est très perturbé par les
contraintes de cisaillement à l'interface vapeur - condensât.
D'après ces auteurs les phénomènes
à prendre en compte dans cette configuration pour traduire le
comportement du film de condensât (Figure II.03) sont
:
(i) Les contraintes de cisaillement
générées par la vapeur à la surface libre du
film,
(ii) Le décollement de la couche limite de la vapeur
à l'arrière du tube a un angle compris entre 80 et 180
degrés par rapport au point de stagnation de la vapeur.
Les expériences de Berman & Tumanov
ont été réalisées sur un tube
horizontal actif placé dans un faisceau de tubes non refroidis soumis
à un flux de vapeur d'eau descendant. Le dépouillement des
résultats et l'analyse à partir de nombre adimensionnels ont
conduit à la formulation de modèles empiriques
spécialisés par rapport aux domaines de variation des
paramètres opératoires.
Figure II.03 : Condensation contrôlée
par cisaillement
§ SPAROW et GREGG [19]
considèrent que l'angle du phénomène de la
conduction peut être abordée en utilisent les équations de
la couche limite de "Mécanique des fluides" et adoptent la
méthode de la transformation affine pour réduire
les équations différentielles au dérivées
partielles à des équations différentielles ordinaires.
En faisant l'hypothèse selon laquelle la contrainte
tangentielle à l'interface liquide-vapeur est nulle. Mais sans
négliger les termes d'inertie et de convection d'enthalpie, ils
résolvent (par une méthode numérique) les équations
gouvernant l'écoulement du film de condensât sur une plaque
verticale placée dans une vapeur stagnante. Pour de faibles nombres de
Jackob (Ja); ils obtiennent la relation suivante pour la condensation
dune vapeur stagnante sur un cylindre lisse :
Nu
l l
0.733
m m l
é
ê
ëê
g L D
r 2 3
( )
T T
sat p
-
l v (II.32)
ù ú û ú
1
4
Le coefficient 0.733 est peu différent
de 0.725 données par l'analyse de Nusselt,
mais les résultats de l'analyse numérique des équations de
la couche limite afin de traiter le problème de la condensation et
montrent une influence non négligeable du nombre de Prandtl du
condensât sur le coefficient d'échange.
§ SHEKRILADZE et GOMELAURI [10]
admettent que l'aspiration de la couche limite vapeur par la
condensation rend l'écoulement de vapeur laminaire et font
l'hypothèse que la contrainte tangentielle à l'interface
liquide-vapeur est égale a la perte de quantité de mouvement de
la vapeur condensée cette hypothèse n'est valable que pour un
taux de condensation infini, mais possède l'avantage de rendre inutile
la résolution des équations de la phase vapeur pour assurer
légalité des contrainte tangentielles à l'interface et
simplifie considérablement l'analyse lorsqu'on néglige le
gradient de pression. Ainsi sans tenir en compte des termes d'inertie et de
convection d'enthalpie et en effectuent une analyser du type Nusselt,
Shekriladze et Gomelauri proposent les relations suivantes :
- Plaque plane Horizontale :
1
2
(II.33) (II.34)
r l
L U ù
l v l
ú
1 ú
( )
T T L
sat p
- û
Avec : H
Ja
Prl
Nu
x
1
3
1 . 50 8 ú
~ - 1 ê 1
Re 0 .43 6
2 =
x
ù
ú
G ú
T ú
ú
L û
æ D
l ö
l
ç 1 + ÷
è m l v ø
3
2
+
(II.35)
§ ROSE [20] propose pour la
condensation sur une plaque plane horizontale l'équation suivante :
1
2
æ r m ö
, R r m
l l
= ç ÷ (II.36)
è v v ø
G
=
JaR T
l D æ r m
ö
Pr ÷
l l l
= ç
l L
m l v è r m
v v ø
1
2
~
, Re x
x
r U
m l
§ Les équations couplées de la phase
liquide et de la phase vapeur pour la condensation laminaire sur un cylindre
sont résolues par ASBIK et AL [21] en
utilisant une méthode de différence finie implicite. Ces
résultats montrant que l'hypothèse de Shekiladze et
Gomelauri est acceptable pour un écoulement laminaire lorsque la
différence de température est importante le gradient de pression
dans leurs calculs pour un cylindre faisant partie d'une nappe est
calculé par la méthode de singularité en admettant un
écoulement potentiel.
§ Les équations couplées de la phase
liquide et de la phase vapeur sont résolues par HOMNESCU et
PANDA Y [22] en tenant compte de la turbulence dans les deux
phases. L'équation suivante est proposée par Homenscu et
Panday pour représenter les résultats numériques
concernant la condensation turbulente sur un cylindre :
é ù
1
ê 1
~ - 1 ( ) ú
1 ö 3 1 1 0 . 8
+ A 2
Nut Re 0 . 29 1 0 . 7 5 1
2 ê ø÷ + +
4
= æ + A ú
çè 0 . 25 (II.37)
1
ê G 4
ö ú
æ +
1
2
ê çè 0 . 25 1 .7 5
A A ø÷ ú
ë û
Avec :
Nu t
A=
hD
= Nombre de Nus selt pour la condensation Turbulente
:
l l
Pr l l v
m L Dg
= (II.38)
FrJa l
l
U T T
2 ( sat p )
-
( ) 2
1
Pr R T T l r l ö l sat p
l
- æ l l
G = = ç ÷
Ja L v v
m è r l
v v ø
(II.39)
§ MC NAUGHT [23] à
développé la corrélation de Nusselt pour un condensat
contrôlé par les forces de cisaillement dans le faisceau de tubes
:
h
= tt
hl
1 . 26 - 0 .78
X(II.40)
hl : Coefficient de transfert de chaleur de
la phase liquide [w/m2K]. Xtt : Paramètre de
Lockhart-Maritineii a travers le long du faisceau.
Xtt
0 .9 0 .5 0. 1
æ -
1 x ö æ r Avec x @
0 . 9
ö æ m ö
v l
ç è ø÷ ç
÷ ç ÷ (II.41)
x èrlø
èmvø
§ BEA TTY et KA TZ [24] ont
développée la corrélation de Nusselt pour la
condensation a l'extérieur des tubes ailettés horizontaux en
introduisant la notion du Diamètre équivalent, par la
corrélation suivantes :
1
3 4
l r r r
( )
l l l v v
- gL (II.42)
( )
m l
T T
sat p
-
D e
ù
ú
û ú
é ê ë ê
0 . 6 89
h
- 0 .25 1 . 3
0 - -
h 0.25 0.25
ail ail net r
S E S D
+
h p tot
(II.43)
1 Pr
* l
A Fr Ga
= =
3
0 P
1
w 2 æ g 3
ö
0 ç ÷
g v 2
r v
Prl Pr v
(II.46)
Avec :
De : Diamètre équivalant [m]
hail : Rendement des ailettes.
hp : Rendement de la paroi.
Sail : Surface des ailettes par unité de longueur
[m2/m] Snet : Surface nette par unité de longueur
[m2/m]
Sto t : Surface totale par unité de longueur
[m2/m]
Dr : Diamètre racine des ailettes
[m]
E : Paramètre dans l'équation de
Beatty et Katz [m]
E = p r 2 - r
2r
( ) ( 2 )
2 2 (II.44)
1
r1 : Rayon des racines des ailettes r
1 = Dr 2 [m]
r2 : Rayon des ailettes [m]
I.1.3. Condensation à l'intérieur des
tubes verticaux :
§ BORISHANSKI et AL [25] ont
proposé la formule suivante pour le coefficient d'échange moyen (
hm ) lors de la condensation complète de la vapeur
d'eau à l'intérieur d'un tube verticale
:
h w 2
m = = +
0 Nu 0 . 1 7 A 0 . 2
A
*1 .7 *2 .8 (II.45)
0
l l g
Avec :
centsL
w0
4q
L D
vrl
(II.47)
qcents : La densité de flux
thermique moyen [w/m2].
w0 : Vitesse du condensât basée
sur la longueur L [m/s]
§ IVASHCHENKO et AL [26] proposent
d'utiliser un coefficient correcteur par rapport au nombre de Nusselt pour la
condensation de vapeur stagnante donnée par :
h D
Nu l
0 0 . 925 Re Ga
0 0 .28
-
l
(II.48)
= l =
1
3
Avec :
3
centsL
q gD
Re = , 2
Ga =
l L
v l
m vl
(II.49)
§ CA VALLINI et ZECCHIM [27]
analysent les résultats expérimentaux de différents
chercheurs et proposent la relation empirique suivante pour des vapeurs de
fluides frigorifique :
0. 8
1
é 2 ù
0 .05 Pr 0. 3 3 Re Re
m æ r ö
ê v l
Nu m l v (II.50)
l
= r
ç +
÷ ú
ê m ú
l è vø
ë ûm
m: Indice représentant la moyenne entre
l'entrée et la sortie du tube
§ SHEKRILADZE et MESTVIRISHVITI [28]
utilisent l'hypothèse selon laquelle la contrainte tangentielle
à l'interface liquide-vapeur est égale à la perte de
quantité de mouvement de la vapeur condensée pour un
écoulement turbulent du film liquide et pour une vitesse importante de
la vapeur ils obtiennent la relation :
h x x
= 0 .2 [
ll l
PrRe*
(II.51)
Pr ln 1 5 Pr
l ( l ) ]
+ +
Avec:
x
vl
x
q cents ( )
U v
L v
r l
Re *
ö ÷÷ ø
(II.52)
æ çç è
§ SHAH [29] adopte la
correction de Dittus-Boelter et considère que l'échange
thermique lors de a condensation s'effectue à travers
l'écoulement monophasique du film liquide l'analyse des résultats
expérimentaux de différents chercheurs lui permet de
déterminer correcteurs en fonction du titre vapeur et de la pression
réduite, ainsi il propose l'équation empirique suivante :
h l
é *0 .8 l
m l l
= êë 0 . 023 Re Pr
D
|
|
ù úû
|
æ ç
( ) ( ) ( )
0. 04 0 .76
ç * *
0. 8 3 . 8 1 x x
- m m
1 - +
x * ç
m 0. 3 8
ç æ P ö
ç ç ÷
è è P cr ø
|
ö ù ÷ ú ú ÷
÷ ú (II.53)
÷ ú ø ú ÷ û
|
Avec :
xm Titre moyen entre l'entrée et la
sortie [%]
* :
Pcr : Pression critique du fluide [bar] MD
& S p D 2
m l
l4
S
Re ,
* = = (II.54)
M& : Débit masse totale à
l'entrée du tube est du liquide [kg/s].
§ CHEN, TIEN et GERNER [30]
tiennent compte de la contrainte tangentielle à l'interface, de
l'influence des ondes ainsi que du transport turbulent et adoptent les
corrélations proposées par d'autres chercheurs afin de
développer une équation générale :
- Pour une condensation laminaire avec ondes sur la surface du
condensât, ils admettent la relation de Chen et
Seban :
1
3
( ) ( ) 0 .22
h v 2
æ ö
* = l x
x l
Nu l ç ÷ = 0 . 823 Re -
xLam g
l è ø
(II.55)
Avec :
t
* I
t =
I
rl
( ) 3
2
gv l
3
h v 2
æ ö 0 .65 * 1
x l 2
ç ÷ = 0 . 03 6 Pr l I
t
{ ( ) }
Nu * =
x Lam t
1
l g
l è ø
(II.57)
(II.58)
- Pour une condensation turbulente (Rel
)x > 3500 et en l'absence de contrainte inter faciale,
ils utilisent les résultats de BLANGTTI et SCHLUMDER
[31] :
1
h v 2 3
æ ö
( ) ( ) 0 .4 065
Nu =
x l 0 . 00402 Re l l Pr
l
= l ÷ (II.56)
x tur g
ç
l è ø
- Pour la condensation laminaire avec une contrainte tangentielle
importante, ils adoptent la relation de SOLIMAN et AL
[06]:
§ Ainsi, en utilisent la technique de Churchill et
Usagi, CHEN, TIEN et GERNER [30]
développent d'abord une expression pour la condensation de
vapeur stagnante dominées par la gravité en posent :
( ) [ ( ) ( ) ] 1
1
n 1 1
* * * n n
Nu x g = Nu Lam + Nu
(II.59)
turb
Une corrélation générale est ensuite
établie en combinaison l'expression précédente avec une
contrainte tangentielle importante ainsi ils écrivent :
[ ( ) ( ) ] 2
1
n 2 2
x = Nu g + Nu t
* * * n n
0 Lam
Nu
(II.60)
§ En se basent sur les résultats expérimentaux
de BLANGETTI et SCHUMDER [31], ils
obtiennent l'équation suivante avec n1=6 et n2=2
(II.61)
l x 14 I
l l
1 é 2 3
h v
æ ö = æ
* x
Nu =
x
l ê
ç ÷ çç
ê
è g ø ë è
1 1
1
2
( ) ( )
Re Pr
2 3 .9 3 ù
ö 3
1 .32 l x l l
Pr
- *
0 . 3 1 Re + ÷÷ + t ú
2 . 3 7 10 77 1 . 6 ú
ø û
En ce qui concerne l'estimation de *
t I CHEN et AL
[30] proposent d'utiliser l'équation
suivante basée sur les résultats de Dukler concernant la
perte de charge en régime annulaire concernant (dans le sens de
gravité) d'un écoulement diphasique isotherme :
t I = B Re l T - Re l x Re
l x
* * [ ( ) ( ) ] ( ) 0.4
1 4 (II.62)
Avec :
r r
0 .553 0. 78
l v
3
B
* 0 .252 m
D
2
g
2
1.177 0.156
l v
m
(II.63)
(Rel ) T : Le nombre de Reynolds du
film liquide de condensât pour une condensation totale.
§ La première modification de la théorie de
Nusselt pour la condensation à l'intérieur des tubes
verticaux est introduite par CARPENTER et COLBURN [32]
qui considèrent que la résistance thermique est due
seulement à une sous couche laminaire dans le film de condensât et
proposent l'équation d'échange suivante pour
déterminé le coefficient d'échange local :
1
2
l r
h x c
l l
= Pr l
ml
1
2
( ) 2
1
t I x
(II.64)
Avec : c = 0.043
|