II.2.2.2. Facteurs maternels
II.2.2.2.1. Rôle de la
progestérone
La relation entre l'insuffisance progestéronique et la
mortalité embryonnaire est encore incomplètement
élucidée [HANZEN et al., 1999b]. Il a
été démontré que la concentration
systématique en progestérone agit sur le volume des
sécrétions utérines, le taux de développement du
conceptus, la capacité pour l'embryon à produire le signal
anti-lutéolytique (INFô) et le développement du signal
lutéolytique (PGF2á) [McNEILL, et al.,
2006].
En effet, un retard dans l'augmentation post-ovulatoire de la
concentration en progestérone compromet le développement du
conceptus et par là même sa capacité à
sécréter l'INFô. DARWASH et LAMMING (1998)
constatent dans ces conditions une diminution du taux de
conception.
II.2.2.2.2. Anomalies de cyclicité
post-partum
V' Durée du proestrus
Les vaches avec des petits follicules ovulatoires ou celles
avec des proestrus courts ont un taux de gestation faible. Cela est à
relier à une exposition réduite à l'oestradiol avant
l'ovulation ce qui, d'après MANN et LAMMING (2000),
entraîne une augmentation de la capacité de réponse
endométriale à l'ocytocine et une meilleure libération de
prostaglandine.
y' Cycle à courte phase lutéale
Lors du 1er cycle post-partum, la phase
lutéale peut s'avérer plus courte (<12 jours), ce qui est
attribué à un manque d'exposition préalable à la
progestérone [INSKEEP, 2002] ou à l'oestradiol
au cours du proestrus [MANN et LAMMING, 2000]. Cette phase
lutéale plus courte est due à une sécrétion
utérine trop précoce de PGF2á de J4 à J9
après ovulation [HERNANDEZ et al., 2000]. Le
taux de gestation est alors extrêmement faible voire nul si la vache est
saillie lors de l'oestrus de ce 1er cycle post-partum.
Ce faible taux de gestation n'est pas dû à la non
fécondation car les auteurs observent que les ovocytes sont
fécondés. Par contre les embryons sont perdus au moment où
le corps jaune régresse prématurément puisque la
progestérone sécrétée par ce dernier est
essentielle au maintien de la gestation [HERNANDEZ et al.,
2000]
y' Anoestrus post-partum
Selon POLL (2007), .entre 11 et 38 % des
vaches laitières des exploitations avec des vêlages
répartis tout au long de l'année sont en anoestrus à
J50 post-partum Ainsi, l'état d'anoestrus constitue un risque
pour l'établissement et le maintien d'une gestation débutant au
cycle suivant. La majorité des études suggère que le taux
de MET est plus important pour des vaches en anoestrus avant
insémination [HERNANDEZ et al., 2000]. En
revanche, SANTOS et al.
(2004) montrent que les vaches en anoestrus présentent
moins de pertes embryonnaires que les vaches cyclées.
Au final, il semble que réduire le nombre de vaches en
anoestrus avant une 1ère insémination post-partum permettrait de
minimiser les pertes embryonnaires dans les troupeaux bovins [HERNANDEZ
et al., 2000].
II.2.2.2.3. Rang de lactation
En ce qui concerne l'étude du facteur «rang de
lactation», les auteurs observent que le taux de conception diminue
lorsque le rang de lactation augmente en particulier lorsque le nombre de
lactation est supérieur à 4 [GRIMARD et al.,
2006]. Ceci est en accord avec les observations de
SANTOS et al.
(2004) qui montrent que les primipares ont un taux de
conception à J31 de 45,9% contre 41,5% pour les
multipares.
De même, CHEBEL et al. (2004)
montrent que les pertes embryonnaires entre J21 et J42
après insémination sont plus élevées chez une vache
multipare que chez une primipare.
Ils précisent que cela peut être partiellement
expliqué par une incidence plus élevée de maladies
post-partum chez les vaches multipares (14,9% contre 6,2% pour les primipares).
Or ces maladies sont responsables d'une diminution du taux de conception.
D'après HUMBLOT (2003), les
fréquences de mortalités embryonnaires précoce et tardive
augmentent toutes deux avec le rang de lactation. Les taux de MEP sont de 29,3
% pour les primipares, 31 % pour les 2ème et
3ème lactations, et 37,5 % chez les vaches en
4ème lactation ou plus, respectivement, tandis que les taux
de MET sont de 13 %, 15 %, 17,5%, respectivement.
II.2.2.2.4. Maladies péri partum
+ Mammites
Les mammites sont l'une des affections les plus courantes chez
les vaches laitières. En plus de causer une baisse de production
laitière, une diminution de qualité du lait, des frais de
traitements et des réformes, les mammites diminuent les performances de
reproduction.
D'après SANTOS et al. (2004),
les performances de reproduction sont altérées lorsque la mammite
se déclare avant l'insémination ou entre le jour de
l'insémination (J0) et celui du diagnostic de gestation (J35). En effet,
lorsque la mammite se déclare avant l'insémination, l'intervalle
vêlage/1ère insémination augmente (P<0,01).
Ce délai est de 75,7#177;1,8 jours alors qu'il n'est que de 67,8#177;2,2
jours pour des vaches non infectées [SCHRICK et al.,
2001].
De plus, le taux de réussite en 1ère
insémination diminue lorsque la mammite apparaît avant J0 ou entre
J0 et J35 (P<0,01), alors qu'il n'est pas modifié
lorsqu'elle se déclare après le diagnostic de gestation
[SANTOS et al., 2004].
CHEBEL et al. (2004) observent
qu'une mammite clinique se déclarant entre le jour de
l'insémination et celui du diagnostic de gestation s'accompagne d'une
augmentation des échecs de gestation.
En effet, les vaches présentant une mammite ont 2,8
fois plus de risque de subir de la mortalité embryonnaire tardive entre
J31 et J45 [CHEBEL et al.,
2004]. Cependant, ils ajoutent que les performances de reproductions
sont encore plus sévèrement altérées lorsqu'une
mammite subclinique avérée devient par la suite clinique.
Le mécanisme par lequel une mammite subclinique ou
clinique interfère avec les performances de reproduction est inconnu.
Par conséquent, des mécanismes potentiels sont envisagés
par certains auteurs. Une hypothèse serait que la libération
d'endotoxines par les bactéries Gram - provoquent la
sécrétion de médiateurs de l'inflammation tels que la
PGF2á ce qui peut entraîner une régression lutéale
précoce.
Une autre hypothèse invoquée est que l'infection
par les bactéries à Gram- et à Gram+
peut s'accompagner d'une augmentation de température corporelle et donc
d'une libération de médiateurs de l'inflammation comme
PGF2á. Ces deux raisons peuvent donc expliquer la diminution du taux de
conception et l'augmentation des pertes embryonnaires lors de mammite clinique
et subclinique [SCHRICK et al., 2001; SANTOS et al.,
2004]. De plus, BARKER et al.
(1998) rapportent qu'il existe une inhibition de la GnRH par
les endotoxines. Il s'en suit un développement folliculaire insuffisant.
Cela peut mener à une production d'oestrogènes trop faible et
donc à une anovulation suite au blocage du pic de LH.
+ Autres maladies post-partum
D'autres affections telles qu'une rétention placentaire
ou une fièvre de lait interviennent dans la diminution du taux de
gestation. Une fièvre de lait est associée à une
diminution du taux de gestation à J39 et une rétention
placentaire semble entraîner une réduction de ce taux de gestation
à J39 [CHEBEL et al., 2004]. Une
vache qui n'a pas eu de fièvre de lait est 2,25 fois plus capable de
concevoir qu'une vache ayant eu une fièvre de lait. Pareillement, une
vache sans rétention placentaire a 1,2 fois plus de chance de concevoir
qu'une vache avec rétention placentaire.
D'après SANTOS et al.(2004), les
vaches présentant des problèmes de reproduction tels qu'une
endométrite subclinique vers J40 ont un taux de conception
faible.
II.2.2.2.5. Environnement de l'utérus et de
l'oviducte
Plusieurs auteurs ont étudié la composition du
milieu utérin et de l'oviducte. Lorsqu'un embryon
dégénéré est récolté, WIEBOLD
(1988) observe parallèlement une augmentation significative du
glucose, des protéines totales, du calcium, du magnésium, du
potassium, du zinc et du phosphore dans les secrétions
utérines. AYALON (1978) observe le
même type d'augmentation sauf en ce qui concerne les protéines
totales qui sont quant à elles plus élevées chez les
vaches fertiles que chez les vaches infertiles. Il précise que des
différences frappantes sont observées pour les concentrations en
ions particulièrement le 7ème jour après
l'oestrus. La concentration en ion calcium à J7 dans les liquides de
lavages utérins de vaches avec embryons anormaux est égale
à plus de 12 fois celle de vaches avec embryons normaux.
Des concentrations augmentées en potassium, zinc,
phosphore et calcium se retrouvent également dans les liquides issus de
lavages de l'oviducte. Cette augmentation pourrait être liée
à l'augmentation de la concentration plasmatique en oestradiol
observée chez les vaches «repeat-breeders» avec embryons
anormaux [AYALON, 1978].
II.2.2.2.6. Protocole d'insémination
+ Intervalle vêlage / 1ère
insémination
Plusieurs études s'accordent sur le fait que le taux de
conception augmente lorsque l'intervalle vêlage/ 1ère
insémination (IVA1) augmente. Ceci est à relier
à une diminution de la MEP lorsque l'IA est réalisée au
delà de 50 jours post-partum et à une diminution continue du taux
de MET qui passe de 15% à 10,5% [HUMBLOT, 2001] Ainsi,
d'après GRIMARD et al. (2006), le taux de
réussite en 1ère insémination
augmente significativement lorsque la 1ère
insémination a lieu après 90 jours post partum par rapport
à une insémination faite à moins de 70 jours post partum
(P<0,05).
Dans son étude en climat tempéré,
HUMBLOT (2001) observe que la mortalité embryonnaire
tardive tend à diminuer lorsque l'intervalle vêlage/
1ère insémination augmente (17% lorsque
l'insémination a lieu à moins de 70 jours post-partum contre 13%
à plus de 70 jours, P<0,005) (Figure 11).
Figure 11: Influence de l'IVIA1 sur les
paramètres de reproduction [Source: HUMBLOT,
2001]
+ Nombre d'inséminations et intervalle ovulation/
insémination
La fréquence de mortalité embryonnaire est
quatre (4) fois plus élevée chez les animaux
inséminés plus de trois (3) fois que chez les autres (20,3%
contre 5,2%) [HANZEN et al., 1999a]. Ainsi, seuls 9,8
% des vaches inséminées une seule fois présentent des
maladies post partum. En revanche, 17% des vaches avec plus de 6
inséminations ont des pathologies post-partum. Or les maladies
post-partum affectent également le taux de conception et sont
responsables de ME [HANZEN et al., 1999a].
De même, le moment de l'insémination par rapport
à celui de l'ovulation est très important. KASTELIC et
al. (1991) observent une fréquence de mortalité
embryonnaire plus élevée entre le 29ème et le
32ème chez les animaux inséminés deux (2) jours
avant l'ovulation au lieu du jour précédent l'ovulation.
D'après AYALON (1978), le taux de
fécondation chute suite à une augmentation de la mortalité
embryonnaire lorsque les vaches sont inséminées plus de 6 heures
après l'ovulation. Il est donc très important qu'il y ait une
bonne détection des chaleurs. II.2.2.2.7. Age de
l'animal
L'effet de l'âge de l'animal sur les pertes
embryonnaires et foetales a rarement été décrit. Il est
vrai que ce genre d'étude comporte un biais important, à savoir
le faible pourcentage, parmi les vaches âgées, des animaux qui ont
déjà présenté un avortement. En effet, le plus
souvent cette pathologie s'accompagne de la réforme de l'animal.
Selon les études, la mortalité embryonnaire est
plus fréquente chez les multipares ou chez les vaches avec plus de 5
lactations que les vaches entre la deuxième et la quatrième
lactation [THURMOND et PICANSO, 1993]. D'autres études
confirment la plus grande fréquence d'avortements chez les vaches
âgées de 3 et 4 ans [ BADAI, 2008; HABIMANA,
2008].
II.2.2.3. Facteurs environnementaux
II.2.2.3.1. Alimentation
+ Alimentation énergétique
Le statut métabolique de la vache, s'exprimant par son
état d'embonpoint, affecte la survie embryonnaire. En effet, une balance
énergétique négative entraînerait une concentration
en progestérone plus faible et donc augmenterait les pertes
embryonnaires [HANZEN et al., 1999a].
D'après AYALON (1978), une sous- alimentation
diminue les concentrations plasmatiques en progestérone ainsi que la
proportion de génisses avec un ovocyte fécondé d'aspect
normal. Cependant, la relation existante entre l'énergie contenue dans
l'alimentation et la mortalité embryonnaire ne s'expliquerait pas
seulement par le taux de progestérone.
Par exemple, ENJALBERT (2003) constate que
chez les génisses une suralimentation avant insémination suivie
d'une sous-alimentation diminue sensiblement le taux de survie des embryons
sans modifier la progestéronémie.
+ Impact de la note d'état corporel
Chez la vache laitière, les taux de vêlage
après insémination sont proches voire inférieurs à
50%. Pourtant, plusieurs expériences ont démontré que les
taux de fécondation étaient supérieurs à 80%
(jusqu'à 90%) [DISENHAUS et al., 2005; PONSART et al.,
2007]. Hormis les cas d'avortement d'origine pathologique, les cas de
mortalité foetale chez les bovins sont peu nombreux (5%). En revanche,
30 à 40 % des embryons meurent après fécondation
[PONTER et al., 2005]. D'autres auteurs mettent en
évidence la relation entre note d'état corporel et
mortalité embryonnaire.
y' Non-fécondation et mortalité
embryonnaire précoce
La mise à la reproduction trop précoce d'animaux
dont l'état corporel est trop dégradé ou pas encore
stabilisé augmente donc le risque de mortalité embryonnaire. Dans
l'étude de FRERET et
al. (2005), la perte
d'état entre 0 et 60 jours post-partum a eu un effet sur le taux de non
fécondation-mortalité embryonnaire précoce (NFMP). Ce taux
est de 41,7% pour une perte supérieure à un point, contre 29,8%
lorsque la perte est inférieure à un point. Remarquons qu'aucune
relation n'a été observée dans cette étude entre la
note d'état au vêlage et les performances de reproduction
après insémination artificielle.
Par ailleurs, PINTO et
al. (2000) mettent en évidence un
taux de gestation plus élevé dans la classe de vaches
présentant un taux protéique (TP) supérieur à
30g/kg par rapport aux autres femelles (47,1% et 41,3% respectivement). Ceci
est lié à une diminution des taux de NF-MEP pour les animaux de
cette classe (28,6% et 32,8% pour la classe TP bas).
y' Mortalité embryonnaire tardive
Les études montrent là encore un effet
néfaste d'un mauvais état corporel (excessif ou insuffisant) sur
la mortalité embryonnaire. Les taux de MET sont plus faibles chez les
vaches maigres ou en état correct que chez les vaches grasses au moment
de l'insémination, avec respectivement 13,5%, 15,1% et 24,5% de MET
[FROMENT, 2007].
De nombreux auteurs mettent alors en évidence le
rôle prépondérant du déficit
énergétique sur le taux de MET. Le suivi de la note d'état
en post-partum est alors important car le risque de mortalité
embryonnaire tardive est multiplié par 2,4 pour chaque unité
d'état corporel perdu durant le premier mois de lactation
[LOPEZGATIUS et al., 2002]. De même,
GRIMARD et al. (2006) observent qu'il y a plus de
mortalité embryonnaire tardive lorsque les vaches ont des notes
d'état au vêlage et à l'insémination
supérieures à 2,5 (P<0,05). Se basant sur une étude
similaire, HUMBLOT (2001) souligne l'existence d'une
interaction entre la note d'état corporel et la mortalité
embryonnaire (Figure 12). PINTO et al. (2000)
rapportent aussi que la NEC est un facteur exerçant un effet
très marqué sur la mortalité embryonnaire tardive.
Figure 12: Relation note d'état/
ME [Source: HUMBLOT, 2001]
+ Influence de la composition de la ration
V' Excès d'azote dégradable
Dans les conditions normales, l'ammoniac est le
résultat de la dégradation ruminale de l'azote. Il est ensuite
transformé en urée dans le foie de façon presque totale ce
qui correspond à sa détoxification [POLL, 2007].
Cependant, l'augmentation de protéines dégradables dans
le rumen constituerait un risque d'augmentation de la concentration en ammoniac
et donc de l'urée plasmatique et urinaire. ENJALBERT (2003)
observe l'existence d'une relation négative entre la
fertilité et l'urémie. En effet, les vaches avec MET ont en
moyenne une urémie supérieure à celle de vaches gravides,
puis le taux de mortalité embryonnaire est sensiblement plus
élevé lors de la distribution de la ration la plus riche en azote
(Figure 13).
V' Déficits en minéraux et en
vitamines
Cela se produit lors d'un défaut d'apports dans la
ration ou alors ces déficits sont dus à des carences secondaires.
L'implication du cuivre est signalée pour la mortalité
embryonnaire. Ainsi, une supplémentation de magnésium,
manganèse, fer, cuivre et zinc sous forme organique diminuerait les
mortalités embryonnaires précoces [ENJALBERT, 2003].
Une carence en vitamine A favorise également la
mortalité embryonnaire (Tableau II).
Tableau II: Principales relations entre
alimentation et troubles de la reproduction
Troubles
|
Elément invoqué
|
Anoestrus et baisse d'activité ovarienne
|
Déficit énergétique Déficit en
phosphore
|
Défaut de fécondation Mortalité
embryonnaire
|
Fortes carences en énergie et azote Excès
d'azote (surtout dégradable) Déficit en phosphore et
oligo-éléments
|
Avortements Mortinatalité
|
Carences en iode et vitamine A Excès d'azote
|
[Source: ENJALBERT, 2003]
Figure 13: Relation entre la quantité, la
nature des matières azotées et la reproduction. [Source:
ENJALBERT, 2003]
II.2.2.3.2. La température et la
saison
Dans les régions tropicales et subtropicales, divers
auteurs ont enregistré une diminution de la fertilité au cours
des mois d'été coïncidant habituellement avec des
périodes prolongées de température élevée.
L'effet de la température sur les performances de reproduction se
traduirait par une diminution des signes de chaleurs, par la diminution de la
progestéronémie significativement plus basse selon certains
auteurs en été qu'en hiver.
Très récemment, CHEBEL et
al.(2004) ont observé que les vaches exposées
à la température avant insémination (entre 50 et 20 jours)
ont un taux de gestation inférieur de 31 à 33 % par rapport
à celles non exposées.
LEDOUX et al. (2006) ajoutent qu'un
stress thermique appliqué entre le 8ème et le
16ème jour de gestation perturbe le développement
embryonnaire (Figure 14). De même, EALY
et al. (1993) montrent que l'embryon
de vache serait davantage sensible à une augmentation de
température dans les 24 premières heures de gestation.
Figure 14: Facteurs de risque de
mortalité embryonnaire. [Source: PONSART et
al., 2007]
|