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Présentation de l'échantillon
L'échantillon est formé des trois banques qui
représentent 30% du nombre des banques cotées sur la place de
Tunis au 31 décembre 2002. Ces banques sont :
· La Banque de Tunisie (BT)
Elle a été admise en bourse le 27 septembre
1990, avec 1 000 000 actions. Son introduction s'est faite suivant la
procédure ordinaire, le 03 octobre de la même année
à un cours de 35 000 dinars tunisiens. Son transfert sur le NSC
(équivalent du premier marché tunisien) s'est fait le 31 janvier
1997, à un cours de 73 100 dinars tunisiens. Le premier cours de
négociation était de 72 000 dinars tunisiens, le 03
février 1997. La participation étrangère y est
relativement importante, soit 24.65% au 31 décembre 2002.
· La Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT)
Elle a été introduite en bourse suivant la
procédure ordinaire en septembre 1990 à un cours de 19 000. Son
transfert sur le NSC s'est opéré le 06 juin 1996 à un
cours de 58 020. Le premier cours de négociation était de
33 000.La participation étrangère y est relativement
importante, soit 24.51% au 31 décembre 2002.
· La Banque de Tunisie et des Emirats d'Investissement
(BTEI)
Elle a été introduite en bourse par offre
publique de vente (OPV) portant sur 900 000 action à dividendes
prioritaires (ADP), du 09 août au 18 août 1995, le prix est de 20
dinars par ADP ; le taux de rémunération est de 9% par an.
Son transfert sur le NSC est intervenu le 25 octobre 1996 à un cours de
27 780. Le premier cours de négociation est 2 032 dinars
tunisiens le 04 novembre 1996. La participation étrangère y est
très faible, soit 1.35% au 31 décembre 2002.
Section
II : Méthodologie de recherche
La démarche adoptée dans le cadre de cette
étude est une démarche rétrospective : elle consiste
à supposer que si un analyste ait été capable de
prévoir exactement, dès la fin 98, les données comptables
telles qu'elles figurent dans les états financiers publiés sur la
période étudiée, à quelles valorisation aurait-il
abouti par l'application du FCF ?
Il faut noter que la méthode FCF, en tant que
système de mesure interne avant tout de la création de valeur,
nécessite des données précises qu'il n'est pas toujours
possible d'obtenir à partir des états financiers
communiqués au public. C'est la raison pour laquelle on ne peut pas
prétendre que les résultats obtenus ci-dessous soient les
résultats exacts, mais il s'agit seulement d'approximations.
Parmi les approximations, il faut mentionner par exemple celle
des capitaux investis. En effet, comme cela déjà
été mentionné, en matière bancaire il faut
distinguer les capitaux "historiques" et le "capital économique". Seul
ce dernier devant être pris en compte pour le calcul du coût du
capital. Cependant, pour un membre externe d'une banque, il est strictement
impossible de connaître le montant de ce capital économique
investi.
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