WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Impact des subventions à l'exportation des produits agricoles sur la croissance economique des pays en voie de développement: Cas du Niger

( Télécharger le fichier original )
par Fatchima MAHAMAN
Université Abdou Moumouni de Niamey-Niger - Maitrise 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

B/ Les effets des restrictions quantitatives

Il y a restriction quantitative lorsque le volume importé est fixé à un niveau inférieur à celui qui résulterait du libre échange. Si c'est le pays importateur qui fixe unilatéralement le volume d'importations, on parle de quota ou de contingentement. Si la limitation résulte d'un accord entre le pays exportateur et le pays importateur, on parle de restriction volontaire à l'exportation (RVE). En fait, la RVE n'est acceptée par le pays exportateur que faute de mieux, celui-ci tentant ainsi de préserver une part de marché en train de se fermer. Les RVE se sont multipliées dans les années quatre vingt. Ainsi les Etats-Unis ont obtenu du japon, en 1981, que celui-ci limite ses exportations de véhicules automobiles sur son territoire à un niveau de 1,68 millions d'unités, pendant plusieurs années (ce niveau atteignait 1,80 millions d'unités en 1980). De même, le Royaume Uni a obtenu de Taiwan et de la Corée une RVE sur le matériel de radio, de télévision et de télécommunications en 1980.

Les effets du contingentement, en supposant que le pays est petit et que la concurrence pure et parfaite existe sur tous les marchés, sont identiques à ceux d'un droit de douane. A cet effet, la perte de surplus des consommateurs est la même et le gain de surplus des producteurs également. Supposons que l'Etat délivre gratuitement aux importateurs des licences d'importations. Dans le cas du contingent, à la différence d'un droit de douane, l'Etat ne reçoit aucun droit de douane mais la rente correspondante est perçue par les importateurs ayant bénéficié des licences.

Dans le cas d'une RVE, l'Etat du pays domestique laisse les exportateurs étrangers vendre sur le marché domestique au prix d'équilibre. Mais dans ce dernier cas, l'équivalence avec la situation résultant d'un droit de douane est moindre que dans le cas du contingentement. En effet, les variations des surplus des consommateurs et des producteurs sont toujours les mêmes, mais la rente cette fois est perçue par les producteurs étrangers. Le pays étranger a donc intérêt à obtenir une RVE qu'à se voir imposer un contingent ou un droit de douane. En revanche, la perte totale du pays est supérieure à celle correspondant au droit ou au contingentement avec licences.

Malgré ce supplément de coût, les RVE sont largement utilisées dans les années 1980 et 1990, car, résultant d'un accord, elles sont acceptées par les firmes exportatrices. Le pays importateur ne risquant pas de subir les actions de représailles, son choix se portera vers les RVE, de préférence à d'autres formes de protection.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"