I.2 Les intermédiaires :
I.2.1 Les banques :
Elles jouent traditionnellement un rôle
d'intermédiaire entre les agents excédentaires et les agents
déficitaires de l'économie à l'échelle national
comme à l'échelle internationale.
I.2.2 Les intermédiaires
boursiers :
Se sont des sociétés d'intermédiation,
personnes physiques ou morales qui interviennent sur les marchés
boursiers et qui assurent toute les opérations à effectuer sur
une bourse de valeurs mobilières. Elles assurent l'émission des
titres (actions, obligations et valeurs assimilés), la
négociation (achat, vente de titres), le conseil et la gestion de
portefeuille.
Ils sont :
- Firmes de courtiers (brokers):
Sociétés de Bourses, Electronic Communication Networks (ECNs),
etc.
- Teneurs de marché indépendants : dealers
(exemple : membres de la NASD)
- Membres d'une Bourse : specialist/saitori/floor trader. La
dénomination dépend du lieu et du type de
concurrence (monopole, etc.)...
I.2.3 Les investisseurs
institutionnels :
Se sont les caisses de retraite, les compagnies d'assurance
et les organismes de placement collectifs en valeurs mobilières (SICAV,
FCP). Ils gèrent collectivement une épargne placée chez
eux principalement par les particuliers.
II. Les produits financiers :
Il faut distinguer les produits au comptant et les
produits à terme.
II.1 Les produits au comptant : les actions et les
obligations :
Les valeurs mobilières se décomposent en
deux grandes familles : les actions (ou « titres de capital ») qui
confèrent à ceux qui les détiennent la qualité
d'associés dans une société de capitaux ; les obligations
(« titres de créances ») qui représentent un emprunt,
un crédit que le souscripteur peut
Céder sur un marché.
Cependant de nombreuses formules mixtes combinant les
caractéristiques des actions et des obligations ont été
créées en sorte que ces deux formes polaires de valeurs
mobilières se sont beaucoup rapprochées.
II.1.1 Les actions :
Les actions sont émises par les
sociétés de capitaux dont la forme la plus courante est la
société anonyme. Une action représente une part du capital
social, c'est-à-dire du total des capitaux ou des biens (terrains,
brevets, machines) qui ont été nécessaires à la
constitution de la société ou à son développement.
Elle n'est pas remboursable par la société, c'est-à-dire
que celle-ci en dispose de façon permanente. Elle est cependant cessible
et librement négociable. Elle donne deux droits principaux :
· Droit aux bénéfices : Le
bénéfice ainsi réalisé par une
société à capitaux appartient aux actionnaires dans sa
totalité. Mais les actionnaires réunis en assemblée
générale, sur proposition des organes dirigeants (Conseil
d'administration ou Directoire), votent la répartition de ce
bénéfice entre ce qui est conservé par la
société et qui accroît ses « réserves »,
et ce qui est versé aux actionnaires sous forme de « dividende
», égal pour chaque action .
· Droit à la gestion: Les actionnaires
contrôlent collectivement la gestion de la société par les
décisions qu'ils prennent en assemblée générale,
chaque action représentant une voix, et par les organes dirigeants
qu'ils nomment, aussi en assemblée générale (Conseil
d'administration, Conseil de surveillance élisant lui-même un
Directoire). Ils fixent les statuts de la société,
décident des augmentations de capital et des émissions d'emprunts
et, chaque année, approuvent les comptes sociaux qui leur sont
présentés.
Tout actionnaire prend un risque en participant à
une société, celui d'encourir des pertes. Mais ce risque est
limité au montant de son apport (le montant total de ses actions)
lorsque la gestion a été régulière.
II.1.2 Les obligations :
Si les actions ne sont émises que par les
sociétés, les obligations peuvent l'être par l'État,
les collectivités locales, les établissements publics, les
intermédiaires financiers et les sociétés. Une obligation
est un titre de créance sur l'émetteur, qui s'engage à la
rembourser à une échéance déterminée contre
un intérêt annuel. Le total des obligations émises à
la même date par un emprunteur et simultanément souscrites par les
prêteurs constitue l'emprunt obligataire.
Les obligations sont cessibles et librement
négociables sur le marché boursier et elles sont au porteur. Les
caractéristiques d'une obligation sont:
§ Le prix d'émission : C'est
le montant que doit verser tout souscripteur au moment de l'émission de
l'emprunt obligataire. Le prix d'émission est en général
égal à la « valeur nominale » de l'obligation,
appelée encore « le pair », qui sert de base au calcul de
l'intérêt annuel.
§ L'intérêt : est le
revenu de l'obligation. Il est payé chaque année à une
date déterminée par détachement du « coupon »,
et est égal au produit du taux d'intérêt de l'emprunt par
la valeur nominale de l'obligation.
§ Le prix de remboursement : Il est
en général égal à la valeur nominale de
l'obligation. Lorsqu'il lui est supérieur, la différence est la
« prime de remboursement ».
§ Les modalités
d'amortissement : Elles fixent les conditions dans lesquelles les
souscripteurs sont remboursés. En général, il est
procédé au remboursement en une seule fois à la date de
l'échéance de l'emprunt.
§ Le taux actuariel : est le taux
de rentabilité d'une obligation sur la totalité de sa
durée, de son émission à son remboursement.
Le souscripteur d'une obligation s'expose à deux
risques :
§ Le risque de taux : lié
à la variation des cours des obligations en Bourse en fonction des
variations du taux d'intérêt exigé par les
investisseurs.
§ Le risque financier : ou «
risque de défaut », induit par la possibilité que
l'émetteur ne puisse faire face à l'échéancier des
versements d'intérêt et des remboursements (la prime de risque
destinée à couvrir ce risque varie entre 0,1 % et 0,2 %).
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