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Les études d'impact environnemental dans les projets de développement au Cameroun

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par Eric Jackson FONKOUA
Université de Limoges - Master 2 2006
  

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DECRET N° 2004/320 DU 8 DECEMBRE 2004

Portant organisation du gouvernement

Le Président de la République, Vu la Constitution,

DECRETE :

EXTRAIT

Article 5.- Les attributions des ministres sont fixées comme suit :

(19) Le Ministre de l'Environnement et de la Protection de la Nature est chargé de l'élaboration, de la coordination et du suivi de l'exécution de la politique nationale de l'environnement.

A ce titre, il est responsable :

- de la coordination et du suivi des interventions des organismes de coopération régionale ou internationale en matière d'environnement ;

- de la définition des mesures de gestion rationnelle des ressources naturelles en liaison avec les ministères et organismes spécialisés concernés ;

- de l'information du public en vue de susciter sa participation à la gestion, à la protection et à la restauration de l'environnement ;

- de l'élaboration des plans directeurs sectoriels de protection de l'environnement en liaison avec les départements ministériels intéressés ;

- de la négociation des accords et conventions internationaux relatifs à la protection de l'environnement et de leur mise en oeuvre.

(21) Le Ministère des Forêts et de la Faune est chargé de l'élaboration, de la mise en oeuvre et de l'évaluation de la politique de la nation en matière de forêt et de fau ne.

A ce titre, il est responsable :

- de la gestion et de la protection des forêts du domaine national ;

- de la mise au point et du contrôle de l'exécution des programmes de régénération, de reboisement, d'inventaire et d'aménagement des forêts ;

- du contrôle du respect de la réglementation dans le domaine de l'exploitation forestière par les différents intervenants ;

- de l'application des sanctions administratives lorsqu'il y a lieu ;

- de la liaison avec les organismes professionnels du secteur forestier ;

- de l'aménagement et de la gestion des jardins botaniques ;

- de la mise en application des conventions internationales ratifiées par le Cameroun en matière de faune et de chasse.

Il assure la tutelle de l'agence Nationale de Développement des Forêts, ainsi que la liaison avec l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture en ce qui concerne la forêt.

ANNEXE 3

DIRECTIVES ENVIRONNEMENTALE S

POUR LES MARCHES DES TRAVAUX D'ENTRETIEN
DES ROUTES BITUMEES

(Clauses types)

Les présentes clauses types constituent les Prescriptions Environnementales relatives aux travaux d'entretien mécanisé des routes bitumées, et qui devront être insérées dans le Cahier des Prescriptions Techniques.

INSTALLATION DE CHANTIER

L'entrepreneur proposera au contrôle le lieu de ses installations de chantier et présentera un plan d'installation de chantier. L'entrepreneur sollicitera l'autorisation de la mission de contrôle pour l'installation de chantier.

IMPLANTATION

L'importance des installations est déterminée par le volume et la nature des travaux à réaliser, le nombre d'ouvriers, le nombre et le genre d'engins. Le plan d'installation de chantier devra tenir compte des aménagements et mesures de protection suivants:

Le site choisi doit être à une distance d'au moins:

- 30 m de la route ;

- 50 m d'un lac ou cours d'eau ;

- 50 m des habitations.

Le site devra être choisi afin de limiter le débroussaillement, l'arrachage d'arbustes, l'abattage des arbres. Les arbres de qualité seront à préserver et à protéger.

Le site doit être choisi en dehors des zones sensibles.

REGLEMENT INTERIEUR

Un règlement interne de l'installation du chantier doit mentionner spécifiquement les règles de sécurité, interdire la consommation d'alcool pendant les heures de travail, prohiber la chasse, la consommation de viande de chasse, l'utilisation abusive de bois de chauffe, approvisionner régulièrement et suffisamment le chantier en viande d'animaux domestiques, sensibiliser le personnel au danger des MST, au respect des us et coutumes des populations et des relations humaines d'une manière générale. Des séances d'information et de sensibilisation sont à tenir régulièrement et le règlement est à afficher visiblement dans les diverses installations.

EQUIPEMENTS

Les aires de bureaux et de logement doivent être pourvues d'installations sanitaires (latrines, fosses septiques, puits perdus, lavabos et douches) en fonction du nombre des ouvriers. Des réservoirs d'eau devront être installés en quantité suffisante et la qualité d'eau doit être adéquate aux besoins. Un drainage adéquat doit protéger les installations.

Les aires de cuisine et de réfectoires devront être pourvues d'un dallage en béton lissé, désinfectées et nettoyées journalièrement. Un réservoir d'eau potable doit être installé et le volume correspondre aux besoins. Des lavabos devront faire partie de ces installations. Un drainage adéquat doit protéger les installations.

VRD ET GESTION DES DECHETS

Des réceptacles pour recevoir les déchets sont à installer à proximité des diverses installations. Ces réceptacles sont à vider périodiquement et les déchets à déposer dans un dépotoir (fosse). Cette fosse doit être située à au moins 50 m des installations et en cas de présence de cours d'eau ou de plan d'eau à au moins 100 m de ces derniers. La fosse doit être recouverte et protégée adéquatement par un drainage. Les déchets toxiques sont à récupérer séparément et à traiter à part. A la fin des travaux la fosse est à combler avec de la terre jusqu'au niveau du sol naturel.

Les aires d'entretien et de lavage des engins, devront être bétonnées et pourvues d'un puisard de récupération des huiles et des graisses. Cette aire d'entretien devrait avoir une pente vers le puisard et vers l'intérieur de la plate-forme afin d'éviter l'écoulement des produits polluants vers les sols non revêtus.

Les huiles usées sont à stocker dans des fûts à entreposer dans un lieu sécuritaire en attendant sa récupération pour autres utilisations. Les huiles de vidange peuvent par exemple être utilisées pour protéger les bois de construction des ouvrages (platelages) ou les charpentes des bâtiments contre les termites et les mites.

Les filtres à huile et batteries usées sont à stocker dans des contenants étanches et à diriger vers un centre de recyclage.

Les voies d'accès et de circulation devront être compactées et arrosées périodiquement pour réduire l'envol de poussières.

REPLI DE CHANTIER

Le site devrait prévoir un drainage adéquat des eaux sur l'ensemble de sa superficie.

A la fin des travaux, l'entrepreneur réalisera tous les travaux nécessaires à la remise en état des lieux. L'entrepreneur devra replier tout son matériel, engins et matériaux. Il ne pourra abandonner aucun équipement ni matériaux sur le site, ni dans les environs.

S'il est dans l'intérêt du Maître de l'ouvrage ou d'une collectivité de récupérer les installations fixes, pour une utilisation future, l'Administration pourra demander à l'entrepreneur de lui céder sans dédommagements les installations sujettes à démolition lors d'un repli.

Après le repli du matériel, un procès verbal constatant la remise en état du site devra être dressé et joint au P.V. de la réception des travaux.

Note : Lors des travaux de moindre importance les prescriptions d'installations de chantier devraient être adaptées et allégées.

REUNION DE DEMARRAGE DES TRAVAUX.

Lors de la visite des lieux avec l'entreprise chargée de réaliser les travaux, la Cellule de la Protection de l'Environnement devra être présente. Les autorités et la population sont à informer des travaux qui seront réalisés et il y a lieu de recueillir les éventuelles observations de leur part. Les informations sur les travaux devront préciser les itinéraires et les emplacements touchés par les travaux et la durée des travaux. La Cellule pourra avec l'aide d'ONG locales sensibiliser encore la population aux aspects environnementaux, et aux relations humaines entre les ouvriers de l'entreprise et la population.

A l'issue de cette réunion, l'entreprise arrêtera la date d'une visite contradictoire avec les agents locaux du MINEF (scindé en deux ministère depuis le décret du décembre 2004, le ministère de l'Environnement et de la Protection de la Nature et le ministère des Forêts et de la Faune) , pour l'identification des espèces végétales protégées se trouvant dans l'emprise des travaux et la détermination des solutions y relatives.

PERSONNEL DE CHANTIER

L'entrepreneur est tenu d'engager (en dehors de son personnel cadre technique) le plus de main-d'oeuvre possible dans la zone où les travaux sont réalisés. A défaut de trouver le personnel qualifié sur place, il est autorisé d'engager la main d'oeuvre à l'extérieur de la zone de travail.

L'entrepreneur doit munir ses ouvriers des équipements de sécurité nécessaires et adéquats, notamment pour les postes de travail de :

- Carrières, stations de concassage ou d'enrobage : masques à poussière, casques antibruit, chaussures de sécurité ;

- Terrassement, chambres d'emprunts : masques à poussière, bottes ;

- Ferraillage et soudure : gants, lunettes, bottes ;

- Maçonnerie et coffrage : gants et bottes.

NOTE D'INFORMATION INTERNE DE L'ENTREPRISE.

L'entreprise devra émettre une note d'information interne pour sensibiliser les ouvriers aux sujets suivants :

- Interdiction pour les ouvriers de pratiquer la chasse dans la région des travaux et pour la durée des travaux. Le non-respect de cette règle devra être une cause de licenciement immédiat ;

- Sensibilisation des ouvriers à l'importance de la protection de l'environnement et à la consommation abusive de la viande de chasse ;

- Sensibilisation des ouvriers au respect des us et coutumes des populations de la région où sont effectués les travaux ;

- Sensibilisation des ouvriers aux risques des MST.

OUVERTURE ET UTILISATION D'UNE CARRIERE
REGLEMENTATIONS.

L'ouverture et l'utilisation des carrières sont réglementée par :

· Loi 64/LF/3 du 6 avril 1964

· Décret 64/LF-163 du 26 mai 1964

· Ordonnance 74/2 du 6 juillet 1974

· Loi 76/14 du 8 juillet 1976 modifiée et complétée par celle n_ 90/021 du 10 août 1990

· Décret 88/772 du 16 mai 1988 mod ifié par décret 89/674 du 13 avril 1989

· Décret 90/1 477 du 9 novembre 1990.

Les carrières exploitées sur le domaine public sont soumises à autorisation. Les carrières exploitées sur un terrain privé sont soumises à déclaration.

L'entrepreneur devra demander les autorisations prévues par les textes et règlements en vigueur et prendra à sa charge tous les frais y afférents, y compris les taxes d'exploitation et les frais de dédommagements éventuels au propriétaire.

L'entrepreneur devra présenter un programme d'exploitation de la carrière en fonction du volume à extraire pour les travaux et les réserves. Il tiendra compte de la profondeur exploitable. Il devra déterminer la surface nécessaire à découvrir en tenant compte des aires nécessaires pour le dépôt des matières végétales, des matériaux de découverte non utilisables pour les travaux à exécuter , ainsi que des voies d'accès et des voies de circulation.

Les aires de dépôts devront être choisies de manière à ne pas gêner l'écoulement normal des eaux et devront être protégées contre l'érosion. L'entrepreneur devra obtenir pour les aires de dépôt l'agrément du contrôleur.

La surface à découvrir doit être limitée au strict minimum et les arbres de qualité devront être préservés et protégés.

L'entrepreneur devra procéder à l'arrosage régulier des rampes pour réduire l'envol des poussières.

Pour l'ouverture d'une carrière permanente, l'entreprise exécutera pendant les travaux, la délimitation de la carrière par des plantations prescrites, afin de créer un écran visuel.

UTILISATION D'UNE CARRIERE TEMPORAIRE.

L'entreprise exécutera à la fin des travaux, les aménagements nécessaires à la remise en état du site.

Ces aménagements comprennent

· le régalage des matériaux de découverte et ensuite le régalage des terres végétales afin de faciliter la percolation de l'eau, un enherbement et des plantations si prescrits ;

· le rétablissement des écoulements naturels antérieurs ;

· la suppression de l'aspect délabré du site en répartissant et dissimulant les gros blocs rocheux ;

· l'aménagement de fossés de garde afin d'éviter l'érosion des terres régalées ;

· l'aménagement de fossés de récupération des eaux de ruissellement et la conservation de la rampe d'accès, si la carrière est déclarée utilisable pour le bétail ou les riverains, ou si la carrière peut servir d'ouvrage de protection contre l'érosion ;

· la remise en état de l'environnement autour du site, y compris des plantations si prescrites.

Après la mise en état conformément aux prescriptions un procès-verbal sera dressé.

UTILISATION D'UNE CARRIERE PERMANENTE.

L'entrepreneur veillera pendant l'exécution des travaux :

· à la préservation des arbres lors du gerbage des matériaux ;

· aux travaux de drainage nécessaire pour protéger les matériaux mis en dépôt ;

· à la conservation des plantations délimitant la carrière.

A la fin des travaux d'entretien de la campagne, l'entreprise gerbera un volume de matériaux déterminé par l'Administration et mettra ce volume de matériaux en stock pour les interventions futures dans la carrière à l'endroit désigné par le contrôleur.

L'entrepreneur devra dans ce cas précis exécuter les travaux suivants:

· le régalage dans un endroit découvert à proximité de la carrière des matériaux de découverte et ensuite le régalage des terres végétales afin de faciliter la percolation de l'eau et d'éviter l'érosion. Cet espace aménagé en dépôt sera laissé à la disposition pour récupération future de ces terres lors de la remise en état de la carrière lorsque les quantités de matériaux utilisables seront épuisées ;

· l'aménagement de fossés de garde afin d'éviter l'érosion des terres régalées.

A la fin de chaque intervention de la campagne d'entretien un procès-verbal de l'état des lieux sera dressé.

DEBROUSSAILLAGE ET ELAGAGE

Le débroussaillage et l'élagage concernent les abords immédiats de la route, afin d'améliorer l'ensoleillement des routes en terre et de dégager la visibilité. Ils touchent l'emprise de la route, les accotements, les fossés, les talus de remblais, les entrées et sorties d'ouvrages.

Le débroussaillage doit être effectué manuellement.

ELAGAGE

Toutes les branches surplombant la plate-forme seront coupées suivant une verticale passant par la limite de débroussaillement. Seront abattus tous les arbres surplombant les abords et menaçant de tomber sur la route et de barrer la circulation après une tornade.

DEBROUSSAILLAGE

Le débroussaillage des accotements et des talus consiste à couper au ras du sol, sans déraciner, la végétation. Les arbustes ayant pu pousser sur les accotements et dans les fossés seront déracinés.

Toute végétation à l'entrée et à la sortie des ouvrages (ponts, dalots, buses, etc...) sera coupée. Les arbres et arbustes seront déracinés de manière à faciliter l'écoulement de l'eau et à permettre les inspections régulières de l'ouvrage, sauf s'ils servent à stabiliser un talus de remblais et ne menacent pas les fondations de l'ouvrage.

BRULIS DES DECHETS

Il est demandé à l'entrepreneur d'identifier dès le démarrage des chantiers, des repreneurs desdits déchets parmi les riverains (fourrage pour le bétail, pour la construction, bois de chauffe, etc.)

Il est strictement interdit de brûler sur place les déchets végétaux coupés dans les provinces de l'Extrême Nord et du Nord.

Pour les autres provinces, si le brûlis des déchets est autorisé par la mission de contrôle, l'entrepreneur doit faire de petits tas à intervalles d'environ 5 m dans les fossés, en veillant à ce que les résidus du brûlis ne forment pas un obstacle à l'écoulement des eaux dans les fossés.

En cas de brûlis aux abords des villages, des forêts et des zones de cultures, l'entrepreneur doit prendre des précautions supplémentaires en augmentant par exemple la largeur des ceintures de sécurité autour des déchets à brûler.

ENTRETIEN MANUEL OU MECANIQUE DES ACCOTEMENTS NON REVETUS

L'entrepreneur doit :

· intervenir sur les accotements non revêtus dès que la dégradation atteint plus de 3 cm de profondeur ;

· apporter les matériaux nécessaires au rechargement, les étendre et les compacter après arrosage ;

· organiser la répartition des tas d'un seul côté de la route et sur des distances restreintes ;

· procéder au régalage au fur et à mesure ;

· rétablir le système d'évacuation des eaux de la plate-forme par réglage des accotements ;

· enlever les surplus de matériaux dans les fossés, les déposer et les régaler hors de l'emprise aux endroits n'entravant pas l'écoulement normal des eaux ;

· mettre en place une signalisation mobile adéquate ;

· régler la circulation de transit par des porteurs de drapeau ;

· éviter l'accumulation de bourrelets latéraux sur les bas côtés et dans les fossés.

Si l'entretien des accotements se fait mécaniquement, l'entrepreneur doit prévoir une installation en relation avec le volume de travail conformément à l'article 1.

MATERIAUX D'APPORT.
CHARGEMENT ET TRANSPORT DES MATERIAUX D'APPORT.

Lors de l'exécution des travaux, l'entrepreneur doit :

· Prendre les mesures nécessaires pour limiter la vitesse des véhicules sur le
chantier. Installation de panneaux de signalisation et porteurs de drapeaux,

· Arroser régulièrement les voies de circulation dans les zones habitées,

· Prévoir des déviations par des pistes et routes existantes.

DEPOTS DE MATERIAUX D'APPORT SUR LA ROUTE

L'entrepreneur doit :

· organiser la répartition des tas d'un seul côté de la route sur des distances restreintes,

· procéder au régalage au fur et à mesure,

· mettre en place une signalisation mobile adéquate,

· régler la circulation de transit par des porteurs de drapeau,

· charger les camions de manière à éviter les pertes de matériaux au cours du transport,

· veiller à ce que les camions et engins de chantier gardent une vitesse maximale de 30 km/h, particulièrement à la traversée des villages.

REPROFILAGE AVEC COMPACTAGE DE MATERIAUX (BAS-COTES, PLATE-
FORME)

L'entrepreneur doit après la scarification de la chaussée, apport des matériaux et la remise en forme à la niveleuse des matériaux, procéder à l'arrosage et au compactage de la chaussée. En outre, il doit :

· prévoir une installation suivant l'importance des travaux conformément à l'article 1.

· organiser la répartition des tas d'un seul côté de la route sur des distances restrei ntes

· rocéder au régalage au fur et à mesure

· mettre en place une signalisation mobile adéquate

· régler la circulation de transit par des porteurs de drapeau

· éviter l'accumulation de bourrelets latéraux sur les bas côtés et les fossés

· rétablir le système de drainage et l'accès aux habitations riveraines.

· effectuer les passes à la niveleuse en évitant la création de cordons

· enlever les pierres déchaussées

· enlever les surplus de terre dans les fossés, les déposer et les régaler hors de l'emprise aux endroits n'entravant pas l'écoulement normal des eaux.

POINTS A- TEMPS OU APPLICATION D'UN ENDUIT GENERAL

POINTS- A-TEMPS EN MULTICOUCHE AVEC MATERIAUX ENROBES, OU
ENDUIT GENERAL

L'entrepreneur doit prendre les mêmes dispositions qu'à l'article 1 pour les installations du chantier, en tenant compte de l'importance des travaux.

L'entrepreneur doit en plus déterminer les emplacements des dépôts des matériaux en tenant compte d'un minimum de débroussaillage.

Prendre les dispositions de drainage pour éviter l'emportement des agrégats par les eaux.

Prendre les dispositions de sécurité des installations de bitumage. (Chauffe bitume, stockage bitume)

Disposer sur le chantier de produits absorbants en cas de déversements des produits toxiques.

Mettre en place une signalisation adéquate.

Eviter d'exécuter ces travaux dans les villages le jour du marché.

A la fin des travaux, l'entrepreneur réalisera tous les travaux nécessaires à la remise en état des lieux. L'entrepreneur devra replier tout son matériel, engins et matériaux. Il ne pourra abandonner aucun équipement ni matériaux sur le site, ni dans les environs.

S'il est dans l'intérêt du Maître de l'ouvrage ou d'une collectivité de récupérer les installations fixes, pour une utilisation future, l'Administration pourra demander à l'entrepreneur de lui céder sans dédommagements les installations sujettes à démolition lors d'un repli.

Après le repli du matériel, un procès verbal constatant la remise en état du site devra être dressé et joint au P.V. de la réception des travaux.

POINTS- A-TEMPS A L'AIDE DE GRANULATS NON TRAITES

En plus des prescriptions de l'article 9a, l'entrepreneur doit enlever régulièrement les rejets des gravillons non fixés.

REFECTION DE LA SIGNALISATION HORIZONTALE

L'entreprise doit exécuter la signalisation conformément aux dessins et indications fournis

Mettre en place la signalisation des travaux en cours.

ENTRETIEN DES FOSSES
ENTRETIEN MANUEL OU MECANIQUE DES FOSSES

L'entrepreneur doit curer le fossé manuellement ou mécaniquement et rétablir le gabarit initial des fossés.

L'entrepreneur doit en outre :

· exécuter suivant les indications du contrôleur des fossés divergents si la section du fossé est insuffisante

· immédiatement fermer la barrière de pluies, en cas de constat de submersion des accotements et de la chaussée,

· exécuter dans ces zones des fossés divergents suivant les indications du contrôleu r

· régaler les produits de curage en aval de la route sur faible épaisseur et dans des zones nécessitant pas de débroussaillage,

· aménager des accès riverains à la traversée des habitations.

LUTTE CONTRE L'EROSION DES FOSSES

L'entrepreneur doit :

· intervenir dès que l'érosion est visible

· exécuter les travaux de restabilisation des fossés et des accotements suivant les directives du contrôleur

· exécuter les dispositifs de limitation de la vitesse de l'eau suivant les indications du contrôleur.

· veiller à la sécurité du chantier et signaler les travaux adéquatement.

· veiller à ce que le soir aucun matériau n'encombre la chaussée.

· reconstituer les accotements

· améliorer la résistance des sols par fossés maçonnés ou revêtus suivants les indications du contrôleur.

Les dépôts de matériaux ne doivent pas entraver l'écoulement normal des

eaux.

Les matériaux nécessaires pour la réfection des fossés sont à stocker en dehors de la chaussée.

ENTRETIEN DES OUVRAGES D'ASSAINISSEMENT ET DES OUVRAGES D'ART
LUTTE CONTRE L'ENSABLEMENT

L'entreprise doit intervenir préventivement avant la saison des pluies et dégager tous les produ its végétaux et sol ides obstruant les ouvrages.

Les déchets doivent être déposés à l'extérieur de l'emprise à des endroits adéquats ne nécessitant pas de débroussaillage et n'entravant pas l'écoulement des eaux.

Les dépôts sont à régaler sur une épaisseur réduite. LUTTE CONTRE L'EROSION

L'entrepreneur doit exécuter les travaux prescrits pour lutter contre l'érosion suivant les indications du contrôleur. (Inspection systématique des piles et culées)

Le déblai des travaux de terrassements est à régaler dans des zones n'entravant pas l'écoulement normal des eaux en aval des ouvrages.

L'entreposage des matériaux et de l'équipement nécessaires aux travaux doit se faire dans les zones ne nécessitant pas de débroussaillage.

Pose d'enrochement ou gabions dans les zones à fort courant.

Renforcement des berges et des sols de remblais des rives par enrochements, gabions, perrés maçonnés ou par des protections végétales.

Renforcement des para fouilles en aval et amont (enrochements ou gabions) Les travaux doivent être exécutés avant la saison des pluies.

Lorsque des travaux sont exécutés dans l'eau courante, l'entrepreneur doit prendre les mesures nécessaires pour ne pas perturber le milieu aquatique.

L'entreprise doit enlever tous gravats et déchets hors de l'emprise et les déposer dans un endroit accepté par le contrôleur.

L'entrepreneur doit signaler adéquatement les travaux à proximité du bord de la chaussée.

ENTRETIEN DES BORDURES, CANIVEAUX ET DESCENTES D'EAU

L'entrepreneur doit signaler les travaux adéquatement. Il doit en outre :

· exécuter le raccordement entre les bordures et la descente d'eau,

· réparer les descentes d'eau, caniveaux, réceptacles,

· poser des enrochements ou gabions au pied de talus et raccordement des descentes d'eau.

Les matériaux et l'équipement utilisés pour les travaux doivent être stockés en dehors de la chaussée

L'entreprise doit évacuer à la fin des travaux tous gravats et déchets en dehors de l'emprise à un endroit autorisé par le contrôleur.

STABILISATION DES TALUS

Les travaux sont à exécuter conformément aux prescriptions.

Exécution de descentes d'eaux, perrés maçonnés, murs de soutènement, fascines, plantations.

L'entrepreneur doit signaler les travaux adéquatement.

Les matériaux et l'équipement utilisés pour les travaux doivent être stockés en dehors de la chaussée

L'entreprise doit évacuer à la fin des travaux tous gravats et déchets en dehors de l'emprise à un endroit autorisé par le contrôleur.

SANCTIONS ET PENALITES
ETUDES D'IMPACT

L'article 79 de la Loi-cadre n° 96/12 du 5 août 1996 prévoit :

Est punie d'une amende de deux millions (2.000.000) à cinq millions (5.000.000) de FCFA et d'une peine d'emprisonnement de six (6) mois à un (1) an ou de l'une de ces deux peines seulement, toute personne ayant :

· réalisé, sans étude d'impact, un projet nécessitant une étude d'impact;

· réalisé un projet non conforme aux critères, normes et mesures énoncés par l'étude d'impact;

· empêché l'accomplissement des contrôles et analyses prévus par la dite loi et/ou par ses textes d'application.

POLLUTION

L'article 82 de la loi cadre n° 96/12 du 5 août 1996 prévoit :

Est punie d'une amende de un million (1 .000.000) à cinq millions (5.000.000) de FCFA et d'une peine d'emprisonnement de six (6) mois à un (1) an ou de l'une de ces deux peines seulement, toute personne qui pollue, dégrade les sols et sous-sols,

altère la qualité de l'air ou des eaux, en infraction aux dispositions de la dite loi. En cas de récidive, le montant maximal des peines est doublé.

SUSPENSION

En application des dispositions de l'article 63 du Cahier des Clauses Administratives Particulières, le non-respect des directives environnementales est un motif de résiliation du contrat. Et conformément à l'article 95 du décret 95/101 portant réglementation des marchés publics, une entreprise résiliée sera exclue pour la période de cinq ans du droit de soumissionner.

RECEPTION DES TRAVAUX

En vertu des dispositions contractuelles des travaux, le non-respect des présentes directives dans le cadre de l'exécution d'un projet expose le contrevenant au refus de signer le Procès-verbal de réception provisoire ou définitive des travaux, par la Commission de réception, avec blocage de la retenue de garantie de bonne fin, nonobstant les prescriptions de l'article 53 du CCAP.

NOTIFICATION

Toute infraction aux prescriptions dûment notifiées à l'entreprise par le contrôle doit être redressée. La reprise des travaux ou les travaux supplémentaires découlant du non-respect des clauses est à la charge de l'entrepreneur, sans préjudice de l'application des principes fondamentaux stipulés à l'article 9 alinéas c et d de la Loi-cadre.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld