WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'alternance démocratique en afrique subsaharienne : cas de la république de guinée de 1990 à 2020


par Abdallah Moilimou
Université General Lansana Conté de Sonfonia/Conakry  - Diplôme de Master 2  2020
  

sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1

REPUBLIQUE DE GUINEE

Travail - Justice - Solidarité

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT, SUPERIEURDE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

DIRECTION NATIONALE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

UNIVERSITE GENERAL LANSANA CONTE DE SONFONIA - CONAKRY

UGLC-SC

************************************

FACULTE DES SCIENCES SOCIALES
MASTER DE PHILOSOPHIE ET PSYCHOPEDAGOGIE
ANNEE UNIVERSITAIRE 2020- 2021

MEMOIRE MASTER

THEME

« L'alternance démocratique en Afrique subsaharienne : cas
de la République de Guinée de 1990 à 2020 »

Le jury :

1- Président : Pr Cheick Abdoul CAMARA

2- Membre : Pr Ibrahima Ninguélandé DIALLO

3- Rapporteur : Dr Mamadou Oury BARRY

Candidat : Moilimou Abdallah Salim

Directeur de Mémoire : Pr Ibrahima Ninguélandé Diallo

Présenté et Soutenu avec la Mention : EXCELLENT ; à Conakry, le 30 septembre 2022

2

REPUBLIQUE DE GUINEE

Travail - Justice - Solidarité

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT, SUPERIEURDE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

DIRECTION NATIONALE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

UNIVERSITE GENERAL LANSANA CONTE DE SONFONIA - CONAKRY

UGLC-SC

************************************

FACULTE DES SCIENCES SOCIALES
MASTER DE PHILOSOPHIE ET PSYCHOPEDAGOGIE
ANNEE UNIVERSITAIRE 2020- 2021

MEMOIRE MASTER

THEME

« L'alternance démocratique en Afrique subsaharienne :
cas de la République de Guinée de 1990 à 2020 »

Le Candidat : Le Directeur de Master :

Moilimou Abdallah Salim Pr. Cheick Abdoul CAMARA

Le Consultant : Le Doyen :

Pr. Ibrahima Ninguélandé DIALLO Pr. Mohamed Moustapha DIOP

3

Table des matières

Page de garde

1-2

Table des matières

.3

SYGLES ET ABREVIATIONS

5

DEDICACE

.7

AVANT-PROPOS

8

INDIRECTION GENERALE

11

CHPITRE I : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE

..14

Section 1 : Problématique

11

Section 2 : Objectif de recherche

.15

Section 3 : Hypothèse de recherche

.16

Section 4 : Revue de la littérature

16

Section 5 : Cadre conceptuel et théorique

18

Section 6 : Méthodologie de la recherche

25

Section 7 : La recherche documentaire

26

Section 8 : Les enquêtes de terrain et traitement des données

.26

CHAPITRE II : EVALUATION DE L'IDEE DE DEMOCRATIE EN GUINEE 28

Section 1 : Démocratie en Afrique subsaharienne : réalité, discours ou simple théorie ? 28

Section 2 : Historique du processus démocratique en Afrique 31

Section 3 : De la période coloniale à l'indépendance en République de Guinée .33

Section 4 : De l'indépendance à la chute du mur de Berlin .35

Section 5 : Les particularités du système politique en République de Guinée 36

CHAPITRE III : LE MULTIPARTISME ET L'ALTERNANCE AU POUVOIR EN

GUINEE

..41

Section 1 : La naissance des partis politique en Guinée

..41

Section 2 : Rupture et réintroduction du multipartisme en Guinée

..44

Section 3 : Les partis politiques dans le processus démocratique en Guinée

..47

4

Section 4 : Les facteurs du manque d'alternance politique en Guinée 50

Section 5 : L'instrumentalisation de la société civile 55

Section : 6 Le poids des acteurs internationaux et l'alternance politique 61

Section 7 : Les techniques de campagne des partis politique en Guinée .64

Section 8 : La formation de coalitions comme technique électorale 71

Section 9 : L'alternance démocratique en République de Guinée 74

CONCLUSION GENERALE 78

BIBLIOGRAPHIE .81

ANNEXE .84

5

SYGLES ET ABREVIATIONS

AOF : Afrique occidentale française

BOAD : Banque ouest-Afrique de développement

BAG : Bloc Africain de Guinée

BPN : Bureau politique national (Guinée)

BL : Bloc libéral (Guinée)

CUM : Comité d'union militaire

CEECG : Communauté des élèves étudiants Comoriens en Guinée

CEDEAO : Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest

CMRN : Comité militaire de redressement national (Junte Militaire Guinée)

CNDD : Conseil national pour le développement et la démocratique (Junte Militaire Guinée)

CTRN : Comité transitoire de redressement national (avatar du CMRN, Guinée)

FPI : Front populaire ivoirien

IDH : Indices de développement humain du PNUD

JRDA : Jeunesse de la révolution démocratique Africain

MCP : Malawi congress party (Parti du congrès Malawite)

NPP : New patriotic party (Nouveau parti patriotique, Ghana)

PEDN : Parti de l'espoir pour le développement national (Guinée)

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

PUP : Parti de l'unité et du progrès (Guinée)

PDG : Parti démocratique de Guinée

PRP : Parti de renouveau et du progrès (Guinée)

PRA : Parti du regroupement Africain (en AOF)

6

PDCI : Parti démocratique de Côte d'Ivoire

PIB : produit intérieur brut

PRD : Parti du renouveau démocratique du (Bénin)

PRB : Parti de la renaissance du Benin

RDA : Rassemblement démocratique Africain

RPG : Rassemblement du Peuple de Guinée

RDR : Rassemblement des républicaines (Côte d'Ivoire)

SLPP : Sierra Leone people's party (Parti du peuple Sierra-Léonais)

UPG : Union pour le progrès de la Guinée

UNR : Union pour la nouvelle république (Parti Politique Guinée)

UFDG : Union des forces démocratique de Guinée

UFR : Union des forces républicaines (parti Politique, Guinée)

UPR : Union pour le progrès et le renouveau (Parti Politique, Guinée)

UDFM : Union démocratique des forces du progrès (parti politique Malawi)

UDF : Front démocratique uni (parti politique Malawite)

7

DEDICACE

Au nom de Dieu, clément et miséricordieux, nous dédions ce mémoire à notre père : Salim Abdallah Assane et à notre mère Assimati Hamidoune Saïd

8

AVANT-PROPOS

Le principe politique selon lequel les citoyens doivent détenir le pouvoir que constitue la démocratie est un facteur déterminant dans les pays au sud du Sahara. La République de Guinée, inscrite à l'ordre du jour des pays démocratiques n'en fait pas exception. L'enjeu de l'analyse d'une telle préoccupation est de saisir les conditions d'existence réelle de la démocratie et de percevoir dans le sens de sa dynamique et de son amélioration. La démocratie telle que perçue et entretenue par les pays subsahariens est un enjeu déterminant qui, dans un contexte social et culturel affecte défavorablement leur émergence.

L'alternance démocratique, qui ne cesse d'étendre son hégémonie dans le monde, commande de voir dans la démocratie un ensemble d'institutions dont la fonction est de préserver aussi les libertés individuelles fondamentales de tous sans exception. Or, il ne peut être possible d'exercer et de jouir pleinement de celles-ci qu'au sein d'une société où le droit définit et délimite le pouvoir de contrôle que les individus ont sur leur propre personne et sur les objets matériels qu'ils ont en leur possession. Pour parvenir à cela en République de Guinée, il faut un Etat de droit caractérisé par la force de la justice, c'est-à-dire la détermination de la justice à faire respecter les droits de propriété reconnus comme légitimes et surtout à en sanctionner toute forme de violation. Sous cet angle de vue, on perçoit la démocratie comme un régime reposant sur le socle de la justice, du droit et de la liberté. Et cela laisse entrevoir un lien étroit entre la démocratie et une certaine mise en ordre ou configuration de la justice, du droit et de la liberté.

Au début des années 1990, après plusieurs décennies de régimes de parti unique et de juntes militaires, la plupart des pays africains ont rétabli le système multipartite. Des dizaines de partis politiques sont créés ou reconstruits avec pour objectif précis d'accéder au pouvoir exécutif suprême. Cependant, environ deux décennies plus tard, peu de ces partis ont atteint leur objectif de conquête du pouvoir. Ainsi, sur 73 cas de changements pacifiques de leaders en Afrique subsaharienne entre 1990 et 2020, environs 25 ont bénéficié aux candidats présentés par les partis politiques de l'opposition1. Ce nombre semble décevant par rapport aux immenses espoirs de `'véritable alternance» que ces partis politiques ont suscité au début des années 1990.

1 AKINDES Francis, « Les mirages de la démocratie en Afrique subsaharienne francophone », Paris, Karthala, 1996.

9

Ce mémoire s'emploie à esquisser des éléments de réponse à cette situation dans la période allant de 1990 à 2020. Afin d'approfondir l'analyse sur cette question, le cas de la Guinée a été choisi pour faire une étude comparative entre le parti au pouvoir et les partis d'opposition pour les raisons du manque d'alternance démocratique en République de Guinée. N'étant pas Guinéen, le choix de ce thème est parti tout d'abord d'une volonté de découvrir d'autres réalités en démocratie, mais aussi, du besoin de comprendre et faire des analyses et des réflexions sur le sujet qui me fascine dans les rapports humains et qui s'expriment de plus en plus virtuellement et malheureusement avec un élan d'agressivité dans l'expression des opinions politiques.

Il est vrai qu'il y a eu l'alternance au pouvoir en Afrique subsaharienne. Par exemple, au Bénin2. Mais tous les présidents élus étaient des « candidats indépendants ». Ensuite, le Ghana3 a eu deux alternances au pouvoir par un parti politique de l'opposition. Mais, La Guinée n'a connu aucune alternance dans la période du processus démocratique de 1990 à 2020. Ceci problématise la situation et conduit à la question suivante : comment expliquer l'échec des partis politique de l'opposition en République de Guinée à l'élection présidentielle ?

Cette démarche a permis d'avancer l'hypothèse selon laquelle, l'alternance au pouvoir par un parti d'opposition n'est possible que dans un système bipartisan ou bipolarisé, quoique la satisfaction de l'une de ces conditions ne soit pas suffisante. Les exceptions à cette observation sont rares en Afrique et sont le résultat d'une rare combinaison de circonstances particulières. Le paysage politique guinéen est caractérisé par une prolifération de partis politiques qui ont jusque-là échoué dans leurs tentatives de former une véritable coalition électorale contre le parti au pouvoir. Le bipartisme relève de l'environnement institutionnel, et la bipolarisation des stratégies des leaders politiques, d'où notre recours aux approches néo-institutionnelle et stratégique comme cadres théoriques.

Pour réaliser ce travail, nous avons rencontré de nombreuses difficultés à la fois techniques et financières : Rareté des documents sur le sujet, la faiblesse de nos compétences en matière de recherche pour un débutant que nous sommes, la rareté des spécialistes en la matière. Ainsi, avec toutes ces difficultés, nous n'avons pas le sentiment d'avoir épuisé ce sujet à la

2 BOLLE Stéphane, `'Indication des périodes de l'alternance au Bénin», 1991,1996 et 2006.

3 BAYART Jean-François, « La problématique de la démocratie en Afrique noire : 'La Baule,' et puis après ? » Politique africaine, 43 Octobre 1991, pp. 5-20.

.

10

satisfaction de tous. Néanmoins nous avons l'espoir que d'autres chercheurs, mieux préparés que nous aiderons à enrichir ce que nous avons ébauché.

Si ce mémoire a du mérite, nous le devons à la contribution et au concours de tous ceux qui ont accepté de nous lire et de corriger nos pages.

Nous ne saurions terminer cet avant-propos sans adresser nos remerciements à tous ceux qui nous ont aidés à réaliser ce travail. Nous ne pourrions les citer tous. Mais nous demeurons reconnaissant à notre consultant en l'occurrence Pr. Ibrahima Ninguélandé DIALLO pour la rigueur et la pertinence de ses critiques et surtout sa disponibilité.

Nos remerciements vont également à l'endroit de tous nos encadreurs, notamment ; Pr. Mohamed Moustapha DIOP (Doyen de la F.S.S), M. Abdoulaye Mamadou TOURE (Vice Doyen/Etudes à la F.S.S), M. Fodé SOUMAH (Chef de département de Philosophie), M. Abdoulaye Théodore SOUMAH (Directeur du Centre de Recherche FSS), que tous ces formateurs trouvent entre ces lignes l'expression de notre profonde reconnaissance. Nous voulons rendre un vibrant hommage à notre père Salim Abdallah Assane et à notre mère Assimati Hamidoune Saïd ainsi qu'au Pr. Binko Mamady TOURE (Ex-Secrétaire Générale de l'Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique), Saïndou Attoumane Bacar (Chargé Principal de Renforcement des Capacités à l'Institut Africain de Développement) et Gabriel Edouard KAMANO (Officier d'Etat des Forces de Défenses et de Sécurités) sans oublier Fatunaou, Roihama et Dhoulfa.

Mes profonds remerciements à M. Abdou Malida (Secrétaire d'Etat des Comores), M. Badrane Tchaké (Maire de la Ville de Nioumachoi), M. Ben Massound Rachid (Conseiller du président de l'Union des Comores Chargé de l'agriculture, pêche et environnement), et M. Loudhoubi Hirachi (Proviseur de la Ville de Nioumachoi). Mais aussi, ma grande famille pour tout le soutien que chacun apporte à ce que je suis et ce que je deviens au quotidien. À mes chers frères et soeurs de la CEECG, Zayad, Samine, Karama, Faniza, Sitti, Toienti, Fazda, Djamidar, Izidaïllah, Abdou karim, Aboubacar, Yanik, Nawab, Choukri et tous ceux qui m'ont aidé au début jusqu'à la fin. Je tiens à remercier mes camarades de promotion au master Philosophie et psychopédagogie au sein de cette Université.

Enfin, je remercie le Dieu Tout puissant qui nous a accordé la vie, la santé et le courage de réaliser cette noble ambition.

11

sommaire suivant






La Quadrature du Net

Ligue des droits de l'homme